Albert Dreyfus-Sée

Albert Dreyfus-Sée
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Albert Dreyfus-Sée (dit Alfred Sée[1]), né le à Valenciennes (Nord) et mort exécuté par les allemands le à Sainte-Marie-de-Chignac (Dordogne) est un industriel juif français. Il est l'époux de Geneviève Bechmann connue comme Amélie Dubouquet. Il est le gendre de l'architecte Lucien Bechmann.

Biographie[modifier | modifier le code]

Albert Dreyfus-Sée est né le à Valenciennes (Nord)[2]. Il est le fils de Léon Dreyfus (né le et mort le ) et de Cécile Gabrielle Dreyfus (née le dans le 8e arrondissement de Paris[3] et morte le , dans le 16e arrondissement de Paris). Les parents d'Albert Dreyfus-Sée se sont mariés le dans le 8e arrondissement de Paris[1].

Albert Dreyfus-Sée fait partie d'une fratrie de quatre enfants: Germaine Dreyfus-Sée (1895-1945), Simone Rose Lévy-Javal (-1971), épouse de Georges Gustave "André" Lévy-Javal (1890-) et Odette Andrée Lucie Levy-Bruhl (-) épouse de Jean-Paul Lévy-Bruhl (1890-1960).

Albert Dreyfus-Sée épouse Geneviève Bechmann, connue plus tard comme Amélie Dubouquet, née le à Paris et morte le à Paris. Ils ont cinq enfants.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Plaque de la stèle des Potences, avec le nom « DREYFUS-SEE A. », en haut à droite.

En 1940, Albert Dreyfus-Sée devient agriculteur à Sainte-Eulalie-d'Ans en Dordogne. Il entre dans la Résistance. Il accueille des FTP en fin de . À Sainte-Eulalie, la Milice, sous la direction de Victor Denoix[4],[5],[6], son chef départemental, est très active. Il est dénoncé. Il est arrêté le à Sainte-Eulalie-d'Ans[7], enfermé comme Résistant et Juif à la kommandantur de Périgueux puis à la prison de Limoges[1],[8]. Il est fusillé par les Allemands de la division Brehmer le au lieu-dit les Potences, à Sainte-Marie-de-Chignac, avec vingt-quatre autres personnes, dont deux ont survécu, en se faisant passer pour mortes[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Albert Dreyfus-Sée. geneanet.org.
  2. « DREYFUS-SÉE Albert », sur maitron.fr (consulté le ).
  3. « Cécile Gabrielle Dreyfus. geneanet.org. », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
  4. Il succède à Tomasi comme chef de la Milice, le 18 décembre 1943, Voir, 1943. memoires-resistances.dordogne.fr.
  5. Léa Vandenhelsken. Miliciens et miliciennes en sortie de guerre : jugements et représentations d’un groupe collaborateur (1943-1951). Histoire. 2020. ffdumas-02927332f. p. 43, Cite le journal La Croix du 27 mars 1944: "...obsèques de Madame Denoix, femme du chef départemental de la Dordogne, lâchement assassiné..."
  6. Jan-Marc Maupoix. Les Polices Mobiles. GMR "Dauphiné". 2000.
  7. a et b Guy Penaud, préface de Roger Ranoux, Les crimes de la Division « Brehmer », éditions la Lauze, mars 2004, (ISBN 2-912032-65-2), p. 143-163 et 401.
  8. Bernard Reviriego & Dominique Tantin. Sainte-Marie-de-Chignac (Dordogne), 27 mars et 1er avril 1944. fusilles-40-44.maitron.fr.

Articles connexes[modifier | modifier le code]