Heuchin

Heuchin
Heuchin
Le bourg d'Heuchin vu de la route de Boyaval.
Blason de Heuchin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Abgélique Perrin
2022-2026
Code postal 62134
Code commune 62451
Démographie
Population
municipale
490 hab. (2021 en diminution de 10,91 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 29″ nord, 2° 16′ 08″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 166 m
Superficie 8,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Heuchin
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Heuchin
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Heuchin
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Heuchin

Heuchin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par : le Faux, un cours d'eau naturel de 5,35 km, prend sa source et se jette dans la Ternoise au niveau de la commune d'Anvin[1] ; et le fond de queveaussart, d'une longueur de 2,7 km, qui prend sa source dans la commune de Fontaine-lès-Boulans et se jette dans le Faux au niveau de la commune[2]

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[3].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 941 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records FIEFS (62) - alt : 186m, lat : 50°30'16"N, lon : 2°19'34"E
Records établis sur la période du 01-10-1952 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,2 2,8 4,7 7,8 10,7 12,8 12,9 10,4 7,6 4,3 1,8 6,5
Température moyenne (°C) 3,5 4 6,6 9,4 12,7 15,5 17,7 17,8 14,9 11,1 7 4,2 10,4
Température maximale moyenne (°C) 6 6,9 10,3 14,2 17,6 20,4 22,7 22,7 19,3 14,7 9,7 6,6 14,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,5
09.01.1985
−17,5
23.02.1956
−13,9
07.03.1971
−6
25.04.1955
−5
02.05.1960
−3,2
02.06.1962
3,2
04.07.1964
4
29.08.1964
0,2
30.09.1954
−6
29.10.1997
−11
30.11.1978
−12,9
29.12.1996
−18,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
01.01.22
19,8
28.02.1960
25,1
31.03.21
27
29.04.1955
34
25.05.1953
35,5
30.06.1957
40,6
25.07.19
37
10.08.03
33,6
09.09.23
30,8
01.10.1959
19,5
06.11.1955
17
01.12.00
40,6
2019
Précipitations (mm) 103,9 86,5 76,4 64,4 76,4 74,4 80,7 85,1 83,3 100,9 112,8 125,8 1 070,6
Source : « Fiche 62333001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le vallon de Bergueneuse à Fiefs, d’une superficie de 934 hectares et d'une altitude variant de 60 à 185 mètres. Cette ZNIEFF, qui s’étend au nord/nord-ouest de la commune d’Anvin, est une des plus importantes vallées sèches drainant les collines de l'Artois[11].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. Cette ZNIEFF, située au nord d'une ligne allant de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, d’une superficie de 9 502 hectares et d'une altitude variant de 22 à 90 mètres, présente des fonds de vallées, des coteaux crayeux et des zones prairiales[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Heuchin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,1 %), prairies (17,4 %), forêts (11,4 %), zones urbanisées (6 %), zones agricoles hétérogènes (4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 253, alors qu'il était de 254 en 2013 et de 231 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 85,8 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 9,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,2 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Heuchin en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et à à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,7 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Heuchin en 2018.
Typologie Heuchin[I 1] Pas-de-Calais[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 85,8 86 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,4 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 9,8 7,6 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le bourg est attesté comme Elciacum (844-864) ; Hilkinium (877) ; Helcin (1040) ; Hilciacum (1051) ; Huchin (1097) ; Helcinium (1104) ; Elcin (1107) ; Hilcin (1119) ; Helchin (1145) ; Helcy (1151) ; Helchinium, Helchim, Helchi (1163) ; Heuchins (1239) ; Heuchin (1259) ; Helchins (XIIIe siècle) ; Huechin (1309) ; Huchin (1405) ; Heuscin (1503) ; Huichin (1559)[19].

Helkin en flamand[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1227, le pape Honorius III confirme à l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer le patronat des chapelles d'Heuchin et de Haverskerque[21].

En 1455, Jooris de Heuchin, détient un fief relevant du châtelain dans la châtellenie de Bourbourg.

En 1458, Georges de Heuchin, chevalier détient un fief de 300 mesures (environ 135 hectares) dans la châtellenie de Bourbourg. En 1499, Guillaume de Heuchin, écuyer, possède les deux biens dont il est question ci-dessus[22]. Ils passent ensuite à Adrien de Heuchin, seigneur de Staple, puis à Philippe de Heuchin, seigneur de Staple (voir Staple dans arrondissement de Dunkerque), époux d'Anne de Clèves[23].

À la fin du XVe siècle Guillaume de Heuchin détient un troisième bien dans la même châtellenie[24]. Il est encore question avant 1634, au même endroit, d'un Claude de Heuchin[22].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Au début du XVIe siècle, Adrien de Heuchin, détenteur d'un autre fief dans la châtellenie de Bourbourg, et probablement fils de Phillippe de Heuchin, est seigneur de Staple. Son fils Philippe de Heuchin lui succède en tant que seigneur de Staple. Ses héritières sont ses filles : Marie de Heuchin, Anne de Heuchin, Catherine de Heuchin[25]. En 1630, on retrouve encore une Antoinette d'Heuchin épouse de Pierre de Wavrans, écuyer, vicomte héréditaire d'Eeno, sur un fief nommé Malembourg, toujours dans cette châtellenie[26]. En 1517, Loys de Heucy, en fait Heuchin, seigneur de Rebecques détient le fief de Quintesbrugghe, encore dans la même châtellenie. Le fief passe ensuite à Charles van Bierne, heere (seigneur) van der Halle, époux de Françoise de Heucy dite de Rebecque, fille de Louis[27].

En , par des lettres prises au camp devant Mons (Siège de Mons (1691), Alexandre François de Croix, seigneur d'Heuchin, reçoit de Louis XIV le titre de marquis d'Heuchin, en récompense de ses services : il est guidon (porte-drapeau) de la compagnie d'hommes d'armes des ordonnances du roi, étant sous le titre des Anglais, qui s'est signalé tant dans les fonctions de cette charge qu'en plusieurs autres emplois et est issu d'une ancienne et illustre maison de Flandre alliée aux plus grandes familles. La terre d'Heuchin possède toute la justice seigneuriale, plusieurs fiefs en relèvent et elle possède un revenu suffisant pour justifier le titre de marquis[28].

Le marquisat d'Heuchin appartiendra à la famille de Croix jusqu'à la Révolution[29].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, des troupes relevées du front de l'Artois ont été mises au repos , fin juin -début juillet 1915[30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Heuchin[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était le siège de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [32] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[33]. À l'initiative des intercommunalités concernées[34], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :

La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [38].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 An IV François-Joseph Flament    
An IV An XIII Joseph Douilly    
An XIII 1808 François Guillebert    
1808 1809 Émile Haudouart de Fontaine    
1809 1813 Charles-Adrien Lanvin    
1813 1816 Pierre Vitasse    
1816 1831 Louis-Éloi Guyot    
1831 1848 Ferdinand Yvain    
1848 1853 Alphonse Leborgne    
1853 1861 Édouard Duflos   notaire
1861 1871 Florimond Guyot   brasseur
1871 1882 Alfred Delaleau    
1882 1884 Florimond Guyot   brasseur
1884 1888 Alfred Delaleau    
1888 1895 Célestin Cocud    
1895 1904 Adhémar Delepouve   médecin
1904 1911 Louis Beugin    
1911 1928 Edmond Rigaud    
1928 1934 Charles Vincent    
1934 1941 Albert Zimber    
Les données manquantes sont à compléter.
1944 1959 Léon Petitfils    
1959 1970 René Delepouve   médecin
1970 1980 Jean-Marie Desruelle   médecin
1980 1990 Jean Vaast   avocat, substitut, juge
1990 avril 2006 Charles Delaire   conseiller général d'Heuchin[39] (1988 → 2006)
président de la communauté de communes du pays d’Heuchin (1993 → ?)
Décédé en fonction
2006 2020 Bertrand Vaast   agriculteur
Réélu pour le mandat 2014-2020[40],[41]
mai 2020[42],[43] juillet 2022[44] Pascal Lefebvre   Salarié au CIO de Bruay-la-Buissière[45]
Mort en fonction
octobre 2022[46] En cours
(au 14 janvier 2023 [47])
Angélique Perrin   Profession intermédiaire de la santé et du travail social

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

L'intercommunalité a créé en 2017 la Maison de la petite enfance dans le bourg. Elle accueille à sa création 14 enfants, âgés de 1 mois à 6 ans[48]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].

En 2021, la commune comptait 490 habitants[Note 6], en diminution de 10,91 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
479487528573574563552585607
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
636656675709691670633675672
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
642660652600592569555515538
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
569603584544514537535528568
2014 2019 2021 - - - - - -
547498490------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 248 hommes pour 266 femmes, soit un taux de 51,75 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
4,2 
75-89 ans
9,7 
17,5 
60-74 ans
20,2 
26,2 
45-59 ans
14,7 
19,2 
30-44 ans
17,4 
13,8 
15-29 ans
15,5 
18,3 
0-14 ans
20,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

En 2017, le bourg compte plusieurs commerces de proximité (boulangerie - qui vient d'ouvrir une épicerie - café-brasserie, pharmacie, auto-école, salon de coiffure et esthéticienne, des chambres d'hôtes et un artisan chauffagiste sanitaire[54]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église vue du sud-ouest

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La façade romane de l'église est un vestige rare dans le nord de la France ; c'est une façade classique avec un portail en plein cintre, orné de part et d'autre de trois colonnes placées en retrait les unes par rapport aux autres ; ces colonnes sont surmontées de chapiteaux coniques sur lesquels retombent, de manière concentrique, trois moulures, réalisant ainsi une archivolte.
La façade est décorée d'un unique étage d'arcatures, fait de hautes baies séparées par des contreforts arrondis ; elle est surmontée d'un pignon triangulaire, largement remanié (voire édifié) au XVIIe, à la manière de nombreux pignons de la région. La façade a fait l'objet d'une restauration soignée en 2003. La nef, contemporaine de la façade, est romane jusqu'au transept[55].
  • Ancienne brasserie Rolland, de la première moitié du XIXe siècle, située sur la Grand-Place[56].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Famille de Heuchin

Plusieurs membres de cette famille peuvent être retrouvés dans des documents relatifs à la région avant la Révolution française :

En 1458, Georges de Heuchin, chevalier, est possesseur d'un fief dans la châtellenie de Bourbourg.

En 1499, ce bien passe à Guillaume de Heuchin (probablement son fils ?).

Le fief reste dans la famille et au début du XVIe siècle, il est détenu par Adrien de Heuchin, seigneur de Staple, puis par Philippe de Heuchin, seigneur de Staple, et après celui ci par ses filles : Marie de Heuchin, Anne de Heuchin, Catherine de Heuchin[57].

Au XVIe siècle, en 1517, Louis de Heuchin (ou de Heucy) est seigneur de Rebecques et possesseur d'un autre fief dans la châtellenie de Bourbourg[58]. Sa fille Françoise de Heucy dite de Rebecque est l'épouse de Charles de Bierne, seigneur de la Halle et 1er échevin de Bergues[58].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Heuchin Blason
D'or à la croix de gueules, à la bordure engrelée de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  21. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1227.
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  33. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  34. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  35. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  36. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
  37. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  38. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
  39. « Les conseillers généraux des cantons du Ternois (XI) (391) : Les conseillers généraux du canton d’Heuchin de 1974 à aujourd’hui », L'Abeille de la Ternoise,‎ (lire en ligne).
  40. « Le conseil municipal tient sa première séance », L'Abeille de la Ternoise, no 8463,‎ , p. 23.
  41. Aline Chartrel, « Heuchin – « On va connaître une perte de recettes de 12 à 15% » : LES PROJETS DES MAIRES - De son nouveau mandat, Bertrand Vaast ne retient pas tant les quelques projets qui lui tiennent à cœur que des perspectives financières peu encourageantes. « Notre budget n’est pas catastrophique, loin de là », plaide-t-il mais d’ici peu, la commune pourrait se trouver dans l’embarras, à double titre. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Heuchin : Pascal Lefebvre succède à Bertrand Vaast au poste de maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. « Heuchin : la sécurité routière parmi les réflexions du nouveau maire Pascal Lefebvre : Après un premier mandat de conseiller municipal à partir de 2008, puis un mandat de premier adjoint, Pascal Lefebvre a succédé à Bertrand Vaast à la tête de la commune, dans le contexte particulier de la crise sanitaire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Le maire d’Heuchin Pascal Lefebvre, élu depuis deux ans, décède brutalement à l’âge de 55 ans : La commune a perdu son premier magistrat Pascal Lefebvre, dans la nuit de mercredi à jeudi. Ses funérailles auront lieu lundi », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  47. « Premiers vœux et première annonce de taille pour la nouvelle maire d’Heuchin : Élue maire au mois d’octobre, suite à la tragique disparition de son prédécesseur Pascal Lefebvre l’été dernier, Angélique Perrin a accueilli les habitants ce samedi midi pour la traditionnelle cérémonie d’échange de vœux », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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