Houdain

Houdain
Houdain
Le haut d'Houdain, vu depuis Divion.
Blason de Houdain
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Isabelle Levent-Ruckebusch
2020-2026
Code postal 62150
Code commune 62457
Démographie
Population
municipale
7 030 hab. (2021 en diminution de 4,54 % par rapport à 2015)
Densité 1 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 10″ nord, 2° 32′ 17″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 121 m
Superficie 6,3 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Bruay-la-Buissière
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bruay-la-Buissière
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web mairie-houdain.fr

Houdain est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

Au XXe siècle, la Compagnie des mines de Bruay y a exploité la fosse no 7 - 7 bis.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route départementale 341 dite chaussée Brunehaut reliant Arras à Thérouanne. Cependant l'agglomération n'est pas directement sur le tracé de la chaussée Brunehaut mais sur une dérivation.

Houdain-Haut est constituée d'anciennes cités de vieilles constructions minières identiques qui suivent un programme de rénovation.

Houdain-Bas comporte davantage de bâtiments ruraux, mélange de torchis, de briques et de pierres. C'est ici que l'on trouve les principaux monuments intéressants tels que l'église, les deux anciens moulins, la chapelle de la rue de Géharie ainsi que la Mairie et la fondation Henri-Durant[1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes que sont Beugin, Bruay-la-Buissière, Divion, Haillicourt, Maisnil-lès-Ruitz, Rebreuve-Ranchicourt et Ruitz.


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Il est traversé par trois cours d'eau :

  • la Lawe, cours d'eau naturel de 40,97 km, qui prend sa source dans la commune de Magnicourt-en-Comte et se jette dans la Lys au niveau de la commune de La Gorgue[2] ;
  • la Brette, d'une longueur de 7,32 km, qui prend sa source dans la commune Fresnicourt-le-Dolmen et se jette dans la Lawe au niveau de la commune[3] ;
  • le Fossé d'Haillicourt, d'une longueur de 4,31 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Fossé des Sept au niveau de la commune d'Haillicourt[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le site du Coteau et forêt domaniale d'Olhain, d’une superficie de 614 hectares et d'une altitude variant de 103 à 180 mètres. Cette ZNIEFF est située au niveau de la première ligne de crête de la partie nord des collines de l'Artois[11].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Houdain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[15] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bruay-la-Buissière dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,9 %), terres arables (35,5 %), prairies (16,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), forêts (2,7 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par le bus à haut niveau de services (Bhns) de Tadao. Ce bus relie Houdain et Beuvry en passant par Bruay-La-Buissière et Béthune.

La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Hosdenc (1070), Hosden (1104), Husdenc (1177), Hosdainc (1190)[21].

Selon le Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Houdain vient d'un archétype germanique Husiding sur la base husi-duna, maison sur une hauteur (voir Hodenc-en-Bray, Hodeng, Houdan, Hodent, etc.)[22].

Hosden et Hosdingen en flamand[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Houdain a des origines très anciennes[24]. Au début c’est un village celtique. Donc Houdain existait déjà au temps des romains et était située sur l'axe reliant la capitale des Atrébates à celle des Morins (Arras à Thérouanne).

L'endroit a certainement été choisi pour sa situation géographique dominante. Les romains avaient, pour cette raison, installé un camp fortifié sur la butte d'Houdain à proximité de l'église pour surveiller l'actuelle « Chaussée Brunehaut ».

Ce camp fortifié romain date de 50 à 60 avant Jésus-Christ et est devenu vers 450 un domaine privilégié des Mérovingiens.

En 882, le village est incendié par les Normands (Vikings) et vers 912, il est reconstruit par la population et entouré de murailles sous l'impulsion du roi Charles le Chauve.

Le , Anselme de Houdain, présent à Saint-Omer lorsque le comte de Flandre Guillaume Cliton confirme les lois et coutumes de la ville, jure d'observer celles-ci[25].

Houdain sera encore partiellement détruite par les troupes du comte Ferrand de Portugal en 1212 et les troupes flamandes qui l'achèveront en 1303. D'autres destructions ont lieu en 1374, 1380 ainsi qu'au XVIIIe siècle, sous Louis XIV, par les Anglais du Duc de Marlborough.

Le , Yolande de Flandre héritière de Robert de Cassel, seigneur de toute la Flandre maritime, nomme Jacques de Houdain châtelain de Nieppe[26].

Il faut attendre la Renaissance pour qu'Houdain soit érigée en commune, dirigée par les échevins. Elle possède alors sa charte particulière, une abbaye et un couvent de Dominicaines. C'est également sous la Renaissance que François Ier ravage la région qui est alors sous la domination espagnole. En effet, celui-ci, à la tête de ses armées, affronte celles de Charles Quint.

Plus tard, en 1790, Houdain reçoit l'appellation de chef-lieu de canton. 22 communes constituent alors ce canton et il faudra attendre 1801 pour qu'il atteigne 31 communes.

Après la période de la Révolution française, la vie est dure tant la nourriture est pauvre et réduite. L'espérance de vie ne dépasse guère la cinquantaine et les journées de travail sont longues et ardues. C'est dans ces conditions que naît en 1825, au 36 de l'actuelle rue Roger-Salengro, celui qui deviendra plus tard l'inventeur de l'opérette : Florimond Ronger dit Hervé.

Près d'un siècle plus tard, en 1914, la Première Guerre mondiale bouleverse la vie communale. En novembre 1915, la commune est un centre d'instruction pour les fantassins devant monter au front[27]. De violents bombardements ont lieu en 1918. La ville d'Houdain reçoit d'ailleurs la Croix de Guerre avec citation à l'ordre de l'Armée en hommage aux sacrifices et au courage de la population. Pour faire face à la situation désastreuse de l'après-guerre, il faut faire appel à la main d'œuvre étrangère, notamment polonaise. On débute alors en 1919 le creusement de l'unique fosse d'Houdain (la Fosse no 7) qui sera mise en service 10 ans plus tard en 1929.

En 1939 la Seconde Guerre mondiale est déclarée et les atrocités ressurgissent, comme partout ailleurs, à Houdain. Il faut attendre le pour célébrer la victoire et la paix.

Au sortir de la guerre, tout est à refaire, en particulier dans les mines. Le gouvernement provisoire décide à l'époque la nationalisation des compagnies minières et crée les Houillères Nationales du Nord-Pas-de-Calais.

La bataille du charbon s'engage pour redresser le pays. À Houdain, la fosse no 7 tourne à son plein et sa production se renforce de 1944 à 1954 (1 800 tonnes de charbon par jour en 1946). C'est pourtant en 1954 que son exploitation est abandonnée, cela est vécu comme un drame pour la commune et ses habitants car la fosse no 7 est alors leur seule richesse. Le premier , elle est rattachée à la fosse no 6 et sera utilisée comme fosse de service pour le matériel et le personnel. Elle fonctionnera ainsi jusqu'à la fermeture de la fosse no 6 en 1979 et servira à la remontée du matériel de cette dernière. Elle sera finalement remblayée en 1980 et son chevalement datant de 1907 sera abattu le après une extraction totale de 10 349 000 tonnes de charbon.

Repères historiques[modifier | modifier le code]

  • 882 : les Vikings détruisent le bourg.
  • 1150 à 1200 : construction de la petite nef.
  • 1300 : construction des voûtes du chœurs
  • XVe siècle : l'église, partiellement détruite, est reconstruite.
  • 1497 : achèvement des travaux de l'église.
  • 1668 : construction du clocher.
  • 1789 : à la Révolution l'église est laissée à l'abandon et tombe en ruine.
  • 1790 : Houdain devient chef-lieu de canton.
  • 1793 : l'abbaye en contrebas de l'église est détruite.
  • 1893 : frappé par la foudre, le clocher en bois brûle.
  • 1894 : une tour carrée remplace le clocher pyramidal.
  • 1918 : Houdain est bombardée les , 21, 22, 30 et .
  • 1919 : début du creusement de l'unique fosse de Houdain, la fosse 7.
  • 1929 : ouverture de la fosse 7.
  • 1954 : fermeture de la fosse 7 après avoir produit plus de 10 millions de tonnes de charbon. Elle est rattachée à la fosse no 6 d'Haillicourt et sera utilisée comme fosse de service pour le matériel et le personnel.
  • 1965 : inauguration de la Route du Patois.
  • 1970 : Houdain devient chef-lieu de l'un des plus grands cantons de France.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections municipales 2020[modifier | modifier le code]

Le premier tour des élections municipales de 2020 se déroule le . Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde de trois mois la tenue du second tour, qui a lieu le . La maire sortante Isabelle Levent affronte ses deux prédécesseurs Daniel Dewalle et Marc Kopaczyk[28].

  • Maire sortant : Isabelle Levent-Ruckebusch (PS)
  • 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 7 246 habitants)
  • 3 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane)
Résultats des municipales de 2020 à Houdain
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM CC
Isabelle Levent[Note 4] PS 814 33,80 1 136 44,46 21 2
Daniel Dewalle[29] PCF 687 28,53 1 044 40,86 5 1
Bernard Maisnil SE 355 14,74
Marc Kopaczyk[30] DVG 385 15,99 375 14,68 3 0
Damien Mailly SE 167 6,94 0 0
Votes valides 2 408 96,82 2 609 97,93
Votes blancs 33 1,33 26 1,00
Votes nuls 46 1,85 28 1,07
Total 2 487 100 2 555 100 29 3
Abstention 2 832 53,24 2 772 51,02
Inscrits / participation 5 319 46,76 5 327 48,98

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1953   Hilaire Michel PCF Délégué mineur
v. 1971   Jules Lefebvre   Mineur retraité
1975 1997 Victor Fleuret PCF Mineur, maire honoraire
1997 avril 2010 Daniel Dewalle PCF Éducateur de la PJJ retraité
Conseiller régional (1986 → 2010)
Conseiller général (2010 → 2015)
avril 2010 avril 2014[31],[32] Marc Kopaczyk PCF Militant syndical et associatif, cheminot
avril 2014 En cours
(au 24 mars 2022)
Isabelle Levent-Ruckebusch PS Cadre de la fonction publique
Conseillère départementale[33],[34],[35] (2015 → 2021)
Réélue pour le mandat 2020-2026[36],[37]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune a été jumelée avec les communes de Kirchberg et de Ełk[38].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Espaces publics[modifier | modifier le code]

La commune est labellisée « 1 fleur » au concours des villes et villages fleuris[39].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 7 030 habitants[Note 5], en diminution de 4,54 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
917962909943930893915902960
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0071 0681 0481 1661 2401 3091 4041 4921 589
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7521 8062 0342 7856 5696 7306 4566 9648 626
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8 8698 8078 4837 7467 9307 7717 6367 5947 651
2014 2019 2021 - - - - - -
7 3867 1107 030------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 404 hommes pour 3 774 femmes, soit un taux de 52,58 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
6,4 
75-89 ans
10,9 
17,5 
60-74 ans
18,4 
20,0 
45-59 ans
18,8 
17,4 
30-44 ans
16,9 
18,1 
15-29 ans
15,5 
20,2 
0-14 ans
18,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Houdain a connu la prospérité au temps des mines de charbon.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 99 d'Houdain est constitué de la cité pavillonnaire de la Victoire et son école, de la cité moderne des Arbres et de son école, ainsi que d'un dispensaire de la Société de Secours minière dans cette dernière cité, tous ces équipements ont été construits à Houdain pour la fosse no 7 - 7 bis des mines de Bruay[46],[47].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Houdain l'église Saint-Jean-Baptiste
  • Houdain est surplombée par l'église Saint-Jean-Baptiste à l'architecture originale. Elle est formée d'une tour carrée. Partiellement détruite lors des guerres des XIVe et XVe siècles, l'église sera reconstruite et agrandie à la fin du XVe siècle. Il y a une légende à sa construction. Les habitants d'Houdain ont décidé de reconstruire leur église au pied de la colline pour que les personnes âgées ou handicapées puissent y venir. Alors qu'ils faisaient les travaux le jour, la nuit les pierres installées étaient enlevées et remontées en haut de la colline par le diable. Il était donc impossible de faire avancer les travaux et ils ont donc dû engager une concertation entre le diable et le bon Dieu et un arrangement a été trouvé : construire l'église au milieu de la pente. Lorsqu'on regarde l'église d'Houdain, on constate que le chœur et la grande nef ne sont pas dans le même alignement, ce qui est inhabituel pour une église. Les bâtisseurs de la petite nef (vers 1150-1200) avaient peut-être le projet d'une petite église. Quand, trois siècles plus tard, des personnes ont voulu reconstruire ou agrandir l'église, ils ont dû constater que s'ils construisaient la grande nef dans le prolongement de la petite nef, l'extrémité sud-ouest de la grande nef se trouverait au-delà de la colline... Nos bâtisseurs avaient donc le choix entre deux solutions: construire dans le prolongement de la vieille église en renforçant la colline ou construire au pied de la colline... Il a dû y avoir une concertation entre partisans de la vallée et partisans de la colline pour aboutir à une solution : agrandir et reconstruire en utilisant la petite nef existante, mais en déviant l'axe de la grande nef pour que celle-ci soit bien stable sur la colline, sans remonter des tonnes de blocs de craie pour conforter la colline[48].
  • Le prieuré d'Houdain dépendait de 1606 de 1779 de l'abbaye de Lobbes[49].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Philippe Gengembre (1764-1838), chimiste et inventeur, inspecteur Général des Monnaies sous l'Empire puis directeur de la Manufacture royale des machines à vapeur d’Indret, près de Nantes, né à Houdain.
  • Florimond Ronger dit Hervé (1825-1892), compositeur, auteur dramatique, acteur, chanteur, metteur en scène et directeur de troupe, né à Houdain.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Houdain Blason
D'azur semé de fleurs de lis d'or, au lambel de gueules de trois pendants chargés chacun de trois petits châteaux d'or rangés en pal, brochant en chef; sur le tout, d'or au créquier de sinople surmonté d'un lambel d'azur[50].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles d'Héricourt, Notice sur le canton d'Houdain, Arras : Impr. H. Schoutheer, 1878, 162 pages.
  • Léopold Foulon, Notes sur la distillerie agricole comparée aux bouilleurs de cru présentées aux cultivateurs du canton d'Houdain, Arras : Rohard-Courtin, 1895, 20 pages.
  • C. Liétard, Bruay-en-Artois et ses seigneurs. Chronologie des seigneurs de Houdain, Hesdigneul et Ourton, Avesnes-sur-Helpe : Editions de l'Observateur, 1939, 57 pages.
  • André Fortin, Le canton d'Houdain à travers les siècles, Lens : impr. Ouvrière, 1942, 57 pages.
  • Jacques-H. Renaud, « Les tramways de l'Artois », dans Revue bimestrielle de la Fédération des Amis des chemins de fer secondaires, no 77, 1966, pages 2–42.
  • Jean-Pierre Roger, « Un célèbre Houdinois, "Hervé" [pseudonyme de Louis-Auguste-Joseph-Florimond Ronger] », dans Plein-Nord, no 30, 1977, pages 40–41.
  • Victor Louchart, Houdain et Houdinois dans la tourmente, 1914-1918, 1978, 59 pages[51].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Liste du maire sortant ou de la maire sortante
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Maire d'Houdain », sur mairie d'Houdain (consulté le ).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Lawe (E3660600 ) » (consulté le )
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Brette (E3660610) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé d'Haillicourt (E3660702) » (consulté le )
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  32. Cécile Rubichon, « Houdain : Marc Kopaczyk «ne se remettra jamais» de la défaite aux municipales : Élu maire en 2010, Marc Kopaczyk se montrait sûr de la victoire. Mais le 30 mars, Isabelle Levent a pris sa place. Presque six mois après la défaite, il ressent toujours de l’amertume et un grand vide. Il se livre sans pudeur », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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