Souchez

Souchez
Souchez
La mairie.
Blason de Souchez
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Lens-Liévin
Maire
Mandat
Jean-Marie Alexandre
2020-2026
Code postal 62153
Code commune 62801
Démographie
Gentilé Souchézois
Population
municipale
2 658 hab. (2021 en augmentation de 4,69 % par rapport à 2015)
Densité 394 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 23′ 29″ nord, 2° 44′ 37″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 157 m
Superficie 6,75 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bully-les-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.mairie-souchez.fr/

Souchez (prononcé [suʃe]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.

Entièrement détruite en 1915, lors de la deuxième bataille de l'Artois, la ville est reconstruite après la guerre. Souchez est citée à l'ordre de la Nation en 1920 et reçoit la croix de guerre en 1924.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Souchez est une commune située dans l'est du département du Pas-de-Calais, au cœur du pays de l'Artois.

La commune est située à une distance orthodromique de 7,44 km au sud-ouest de Lens.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Vue de Souchez depuis la crête de Vimy. À l'arrière-plan, la colline de Notre-Dame-de-Lorette.

Souchez se situe au nord de la plaine d’Arras, au pied des collines de l'Artois. La ville est dominée au nord-est et à l'est par une ligne de collines nommée « crête de Vimy » et au nord-ouest par la colline de Notre-Dame-de-Lorette.

La superficie de la commune est de 675 hectares ; son altitude varie entre 62 et 157 mètres[1]. L’altitude minimale est au nord-est de la commune, au niveau de la rivière Souchez lorsqu'elle quitte le territoire de la commune, et l'altitude maximale sur les hauteurs de la colline de Notre-Dame-de-Lorette.

La majeure partie des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère Cénozoïque (plaine de l'Artois et rives de la rivière) alors que ceux des collines sont issus de l'ère Mésozoïque (crête de Vimy et colline de Notre-Dame-de-Lorette)[2],[3].

Le sol du lit et des rives de la Souchez est constitué d'alluvions récentes argileuses ou sableuses de l'époque Holocène. La plaine d'Arras, occupant toute la partie sud de la commune, est recouverte de limon argilo-sableux du Pléistocène. Les sols des collines situées à l'est et au nord-ouest de la commune sont constitués de marnes Craiecrayeuses datant du Turonien.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Souchez dans le centre de la ville.

La rivière Souchez, qui constitue le cours amont de la Deûle, traverse le territoire de la commune du sud-ouest au nord-est. Les communes traversées par la Souchez sont : Ablain-Saint-Nazaire, Angres, Avion, Éleu-dit-Leauwette, Lens, Liévin et Souchez[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 18 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • le coteau d'Ablain-St-Nazaire à Bouvigny-Boyeffles et bois de la Haie. Ce site est composé d’une mosaïque de végétations neutrophiles à calcicoles sur un relief fortement marqué par la présence de vastes coteaux crayeux du Sénonien et du Turonien au nord d’Ablain-St-Nazaire[11] ;
  • la forêt domaniale de Vimy, le coteau boisé de Farbus et le bois de l’Abîme. Ce site présente de nombreux boisements et des points de vue sur la plaine de la Gohelle et le bassin minier. Plusieurs vestiges de la Première Guerre mondiale, comme les trous de bombes et les tranchées, sont encore visibles[12].
Carte des ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Souchez est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[16] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

Une zone pavillonnaire à l'entrée de la ville.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,6 %), prairies (15,7 %), zones urbanisées (15,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), forêts (4,5 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L'habitat est essentiellement constitué de maisons individuelles, de pavillons et de quelques immeubles d'habitation de petites hauteurs.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 012, alors qu'il était de 796 en 1999[a 1].

Parmi ces logements, 95 % étaient des résidences principales (962 logements), 0,5 % des résidences secondaires (5 logements) et 4,5 % des logements vacants (46 logements). Ces logements étaient pour 89,3 % d'entre eux des maisons individuelles (904 logements) et pour 10,5 % des appartements (106 logements)[a 2].

La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 78,3 % (753 logements), alors que la proportion des logements loués étaient de 20,3 % (195 logements dont 118 logements HLM loués vides)[a 3].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Entrée sud de Souchez par la D 937.

Voies routières[modifier | modifier le code]

Souchez est desservie par l'autoroute A26 (sortie no 6.1, Liévin-Lens, située à 7 km au nord, et sortie no 7, Arras, située à 9 km au sud-est) qui traverse le territoire de la commune à l'est.

Des routes départementales relient Souchez aux communes voisines : Aix-Noulette au nord et Neuville-saint-Vaast au sud par la D 937 (ancienne route nationale 37 d'Arras à Saint-Venant), Ablain-Saint-Nazaire à l'ouest par la D 57, Carency au sud-ouest par la D 58 et Angres au nord-est par la D 58E2.

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Souchez est desservie par les bus de la ligne 57 (ligne Ablain-Saint-Nazaire ↔ Lens) du réseau de bus Tadao[22] et par les cars de la ligne 534 (ligne Arras ↔ Liévin) du réseau interurbain du Pas-de-Calais (réseau Oscar)[23].

La gare la plus proche est celle de Lens située à 10 km au-nord est de Souchez. La gare est desservie par les trains TER Nord-Pas-de-Calais et TGV en provenance ou à destination de Paris.

La commune était desservie, de 1895 à 1948, par la ligne de chemin de fer Lens - Frévent, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait les communes de Lens et de Frévent.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté en 540 sous le nom de Sabucetum dans le testament de saint Remi. Puis, au XIIIe siècle, sous le nom de d'Oppidulum Sabuceti. Mais aussi Villa Successi en 1088, Soces en 1104, Souces en 1119, Socez en 1213, Souches en 1259, Souchies en 1339, Souchetz en 1525 et finalement, Souchez en 1663[24],[M 1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Des vestiges d'habitations gallo-romaines témoignent de l'occupation du territoire au début de notre ère.

Le testament de l'archevêque de Reims mentionne Souchez sous le nom de Sabucetum en 540. Mais l'authenticité de ce document est réfutée par certains historiens[M 1].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1213, Souchez est dévastée par les troupes du comte Ferrand de Flandre alors en guerre contre Philippe Auguste[24].

Le village est de nouveau détruit en 1303 par les Flamands, puis en 1380 par les Anglais au cours de la guerre de Cent Ans[24],[M 1].

Le territoire de Souchez comprend le domaine du Carieul[25]. Celui-ci a donné son nom à une famille de la noblesse encore existante au XVIIIe siècle[26].

Souchez était également le siège d'une seigneurie[27].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Souchez sert de lieu de garnison à deux reprises : en 1648, pour les troupes du prince de Condé pendant la bataille de Lens, ainsi qu'en 1654 pour les troupes espagnoles durant le siège d'Arras[24].

Jean Guillaume Fruleux, seigneur de Souchez, demeurant au château de Souchez, bénéficie le d'une sentence de noblesse.. Il est le fils de Louis Souchez, écuyer, seigneur d'Attecourt, secrétaire du roi démissionnaire en la chancellerie établie près du conseil d'Artois, et le petit-fils de Jean Guillaume Fruleux, mort secrétaire du roi en la même chancellerie le à Arras, paroisse Sainte-Croix, et inhumé dans l'église des dominicains de cette ville[27].

Famille du Carieul[modifier | modifier le code]

Le Carieul est un territoire situé sur Souchez.

  • Adrien du Carieul, lieutenant de la ville et gouvernance d'Arras, seigneur de Boubers, a été fait chevalier en 1632[26].
  • Guillaume du Carieul, fils d'Adrien, a toujours vécu noblement. Il a servi son roi et a eu une postérité nombreuse dont quatre fils qui servirent également[28].
  • Jacques François Charles du Carieul, fils de Guillaume du Carieul, par lettres données à Marly le , est autorisé à surmonter l'écusson de ses armes anciennes « D'argent à un sautoir de gueules », d'une couronne de cinq fleurons et à prendre pour support deux griffons de sable becqués et armés de gueules. Il est seigneur de Fiefs, Beaurains et Boubers , gentilhomme d'Artois. Il avait trois frères, tous morts à la guerre : l'un, mort à Longwy, cadet gentilhomme, le second mort à Pignerol, 2e capitaine au régiment de Famechon, le 3e sergent-major de bataille, mort au service de Philippe V, lequel lui avait accordé peu de temps avant sa mort un brevet d'une commanderie dans trois ordres : ordre de Saint-Jacques, ordre de Calatrava, ordre d'Alcantara[26].
  • Adrien François Valentin du Carieul, seigneur de Fiefs, est fait marquis du Carieul par lettres données à Versailles en décembre 1762. Le marquisat regroupe différentes terres réunies pour former la terre du Carieul. Adrien François Valentin du Carieul est capitaine au régiment de Mestre-de-Camp, général des dragons. Son frère cadet est mort premier lieutenant du régiment de la marine dans la campagne de 1757 en Hanovre. Il a épousé une dame de Montebise, dont les ancêtres ont également servi leurs souverains. La famille du Carieul est alliée à de nombreuses familles nobles. Adrien François Valentin descend d'Adrien de Carieul fait chevalier en 1632[28].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, sont enterrés à Souchez deux membres de la noblesse, plus ou moins liés à la commune. Louis Ghislain Joseph Boistel (1735-1820), fils de Louis Alexandre, écuyer, et de Gabrielle du Puy, est écuyer et seigneur du Cardonnois (Le Cardonnois?). Il nait à Souchez en décembre 1735, y demeure et meurt le , à 85 ans. Il est inhumé à Souchez. Il a épousé à Lille le Françoise Gabrielle Joseph Huvino (1752-1833), fille de Pierre Robert Martin Huvino, écuyer, seigneur de Bourghelles, Inchy-en-Artois, Cagnicourt, Villers-en-Artois, Meurchin, bourgeois de Lille, gentilhomme ordinaire du roi, rewart (chargé de la police) de Lille, et d'Angélique Caroline Joseph Frans. Françoise Huvino nait à Lille en mars 1752 (baptisée le ) et meurt à Arras le , à 81 ans. Le second personnage enterré à Souchez est le frère de Françoise Gabrielle Joseph Huvino, César Louis Marie Huvino (1748-1836). Il nait à Lille en juin 1748 (baptisé le ). Écuyer, il fait des études à Douai et suit les cours de théologie à l'université de Douai. Il devient chanoine et vicaire général du diocèse d'Arras. Au moment de la Révolution française, il refuse de prêter le serment de fidélité à la Constitution (Constitution civile du clergé). En application de la loi du , il est déporté en tant que prêtre réfractaire (Clergé réfractaire), et se fixe à Tournai. Après la signature du Concordat en 1801, il rentre en france se partage entre Armentières et Souchez, auprès de son beau-frère. Il meurt le , à l'âge de 88 ans, est inhumé à Souchez[29].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le front de l'Artois en janvier 1915. Zone allemande à droite du trait rouge.
Ruines de la sucrerie de Souchez.
Paysage dévasté par la guerre, peint par un soldat canadien (A.Y. Jackson) en 1917.

Du fait de sa situation, entre les collines de Lorette au nord et de Vimy à l'est, Souchez est située au cœur des batailles de l'Artois de la Première Guerre mondiale.

Dès le , les Allemands prennent possession de la colline de Lorette et occupent la base occidentale de la crête de Vimy ; Souchez est alors située zone allemande et le reste une année durant[30].

L'offensive des armées britanniques et françaises du printemps et de l’automne 1915, pour reprendre les hauteurs des collines, entraînent la destruction totale de la ville comme en témoigne Jean Galtier-Boissière dans son livre Un hiver à Souchez (1915-1916)[M 1] :

«  Soudain, derrière un boqueteau sinistre dont les arbres étêtés par la mitraille raturent le ciel comme une armée de grotesques manches à balais, Souchez nous apparaît... Le paysage est si hideux, si hors nature que je me demande si je ne rêve pas : c'est une vision d'infernal cauchemar, le lugubre décor de quelque conte fantastique d'Edgar Poë.

Ce ne sont pas des ruines : il n'y a plus de mur, plus de rue, plus de forme. Tout a été pulvérisé, nivelé par le pilon. Souchez n'est plus qu'une dégoûtante bouillie de bois, de pierres, d'ossements, concassés et pétris dans la boue. Comme sur la mer après un naufrage, quelques épaves gisent éparses sur un tapis de boue luisante. Ces décombres puent la mort. Lorsque Souchez cessa d'être le théâtre d'une guérilla journalière, l'eau acheva l'œuvre du feu : la petite rivière, qui certains soirs coula rouge, se révolta et, sortant de son lit, s'efforça de submerger les décombres.

Quelques flots de ruines émergent seuls de la boue ; néanmoins les obus ennemis s'acharnent à fouiller sans pitié les entrailles du bourg assassiné... »

— Jean Galtier-Boissière, Un hiver à Souchez (1915-1916)

Le chapitre XII du roman d'Henri Barbusse, Le Feu, offre une description similaire de Souchez rasé :

«  Le village a disparu. Jamais je n’ai vu une pareille disparition de village. Ablain-Saint-Nazaire et Carency gardent encore une forme de localité, avec leurs maisons défoncées et tronquées, leurs cours comblées de plâtras et de tuiles. Ici, dans le cadre des arbres massacrés — qui nous entourent, au milieu du brouillard, d’un spectre de décor — plus rien n’a de forme : il n’y a pas même un pan de mur, de grille, de portail, qui soit dressé, et on est étonné de constater qu’à travers l’enchevêtrement de poutres, de pierres et de ferraille, sont des pavés : c’était ici, une rue !

On dirait un terrain vague et sale, marécageux, à proximité d’une ville, et sur lequel celle-ci aurait déversé pendant des années régulièrement, sans laisser de place vide, ses décombres, ses gravats, ses matériaux de démolitions et ses vieux ustensiles : une couche uniforme d’ordures et de débris parmi laquelle on plonge et l’on avance avec beaucoup de difficulté, de lenteur. Le bombardement a tellement modifié les choses qu’il a détourné le cours du ruisseau du moulin et que le ruisseau court au hasard et forme un étang sur les restes de la petite place où il y avait la croix.  »

— Henri Barbusse, Le Feu

Le président du conseil Georges Clémenceau visite Béthune, Souchez, Ablain-Saint-Nazaire, Vimy, Roclincourt, communes non tenues par les Allemands, le [31].

La ville est citée à l'ordre de la Nation le [32] et reçoit la croix de Guerre en 1924[33], aujourd'hui encore visible sur le fronton de la mairie.

À la suite de la guerre, Souchez est parrainée par le quartier londonien de Kensington qui soutint la reconstruction par de nombreux dons. La place principale de Souchez porte à cet effet le nom de place Kensington et une rue environnante celle de Rice Oxley, alors maire de Kensington[réf. nécessaire].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouvait depuis 1801 dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Lens[34].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

Souchez est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin, créée en 2000..

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Vimy[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Bully-les-Mines.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

L’analyse des derniers résultats électoraux de Souchez montrent une tendance au vote à gauche des électeurs avec des victoires quasiment systématiques des candidats du parti socialiste ou du Mouvement républicain et citoyen aux élections locales et nationales.

Élections cantonales et départementales[modifier | modifier le code]

Résultats des deuxièmes tours[modifier | modifier le code]

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[36].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 mars 1959 Eugène Flandrin    
mars 1959 décembre 1959 Roger Verdière    
décembre 1959 mars 1971 Onésime Brassart    
mars 1971 octobre 1995 Émile Verdière PS Ajusteur
Décédé en fonction
octobre 1995 En cours
(au 7 avril 2022)
Jean-Marie Alexandre MRC
puis MDC
Instituteur puis cadre supérieur
Député européen (1987 → 1994)
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1986 → 2015)
Vice-président du conseil régional (1998 → 2015)
Président du district de l’agglomération de Lens-Liévin (1998 → 2001)
Premier secrétaire du Mouvement des citoyens (2018 → )
Réélu pour le mandat 2014-2020[37],[38],[39],[40]
Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42]

Autres élections[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Résultats des deuxièmes tours

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Résultats des deuxièmes tours

Finances communales[modifier | modifier le code]

En 2013, la commune disposait d’un budget de 2 621 000  dont 1 880 000  de fonctionnement et 741 000  d’investissement[43], financés à 57,42 % par les impôts locaux avec des taux d’imposition fixés à 20,87 % pour la taxe d'habitation et 33,67 % et 100,39 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti[44]. Cette même année, la dette cumulée de la commune s’élevait à 528 000 [45].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Souchez est située dans l'académie de Lille. En 2014, la ville administre une école maternelle, l'école Onesime-Brassart, et une école élémentaire, l'école Anatole-France[46].

Le collège de proximité est le collège Jean-Vilar à Angres[47]. Les lycées de proximité sont : le lycée général et professionnel Henri-Darras et le lycée des métiers du bâtiment François-Hennebique à Liévin[48].

Postes et télécommunications[modifier | modifier le code]

Le bureau de poste de Souchez.

La commune dispose en 2014 d’un bureau de poste[49].

Santé[modifier | modifier le code]

Aucun établissement de santé n’est implanté dans la commune. Les hôpitaux les plus proches sont ceux d'Arras et de Lens[50].

Trois médecins[51], un chirurgien-dentiste[52] et une pharmacie[53] sont installés dans la commune en 2014.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

Souchez relève du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour administrative d'appel de Douai, de la cour d'appel de Douai, de la cour d'assises du Pas-de-Calais, du tribunal administratif de Lille, du tribunal d'instance d'Arras, du tribunal de grande instance d'Arras, du tribunal de commerce d'Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[54].

Sécurité[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée en 2014 par la brigade territoriale autonome de gendarmerie de Vimy[55],[56].

secours et défense[modifier | modifier le code]

Le centre d'incendie et de secours (CIS) le plus proche est celui de Lièvin[57].

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Souchézois[58].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[60].

En 2021, la commune comptait 2 658 habitants[Note 6], en augmentation de 4,69 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
638632764737812817843833814
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8509059049349589751 0311 1211 231
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4001 4751 5267819601 0331 0571 1611 244
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 6521 8001 8621 8722 0312 1762 2962 2912 523
2015 2020 2021 - - - - - -
2 5392 6432 658------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 238 hommes pour 1 307 femmes, soit un taux de 51,36 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
1,1 
5,1 
75-89 ans
9,3 
20,0 
60-74 ans
20,2 
21,3 
45-59 ans
20,7 
19,6 
30-44 ans
18,4 
15,6 
15-29 ans
12,1 
17,6 
0-14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[63]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une salle des fêtes[M 2]. Diverses associations participent à l'animation culturelle de la commune[M 3].

Plusieurs manifestations locales sont organisées à Souchez dont : le « Festival country » au début du mois d'août, « Il était une fois le Pas-de-Calais libéré » en septembre[64],[65], les marchés aux puces en mai et en septembre et le Marché de Noël en décembre[M 4].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Souchez dispose en 2014 d'une salle de sports[M 5] et d'un terrain de sport.

Cultes[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Souchez fait partie de la paroisse catholique « Notre-Dame des collines d'Artois » dans le secteur paroissial de Lens - Liévin du diocèse d'Arras[66]. Le lieu de culte est l'église Saint-Nicolas.

Médias[modifier | modifier le code]

Le quotidien régional La Voix du Nord, dans son édition locale Arras, ainsi que l’hebdomadaire L'Avenir de l'Artois, relatent les informations locales. La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo.

L’information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : L'info de l'agglo, le journal diffusé par la Communauté d'agglomération de Lens-Liévin[67] et Mon Nord-Pas-de-Calais, bimestriel diffusé par le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais[68].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 559 , ce qui plaçait Souchez au 11 443e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[69].

En 2009, 54,5 % des foyers fiscaux étaient imposables[a 4].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 632 personnes, parmi lesquelles on comptait 72 % d'actifs dont 65 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs[a 5].

Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2009[a 5].
Nb. Personnes Pourcentage
Ensemble 1632 100,0%
Actifs 1176 72 %
Actifs ayant un emploi 1061 65 %
Chômeurs 115 7 %
Inactifs 456 28 %
Élèves, étudiants 165 10,10 %
Retraités ou préretraités 173 10,60 %
Autres inactifs 118 7,20 %

Toujours en 2009, on comptait 401 emplois dans la zone d'emploi, contre 359 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 066, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 7] est de 37,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre environ un emploi pour trois habitants actifs[a 6].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Souchez comptait 120 établissements : 14 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l'industrie, 13 dans la construction, 60 dans le commerce-transports-services divers et 26 étaient relatifs au secteur administratif[a 7].

En 2011, 19 entreprises ont été créées à Souchez[a 8], dont 15 par des auto-entrepreneurs[a 9].

La ville dispose de nombreux commerces alimentaires et autres, des magasins d'habillement, des restaurants, des banques, des agences d'assurances, des agences immobilières, des salons de coiffure, une pharmacie et de nombreux artisans[M 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte un lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[70] et un objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[71] :

  • le jardin du cimetière militaire de Lorette[72] ;
  • le bénitier en pierre, daté de 1765, situé dans l'église Saint-Aignan, classé au titre objet depuis le 18 mai 1908[73].
L'église Saint-Nicolas.

On peut également citer :

  • Le socle de la croix de grès, datant du Moyen Âge, partiellement détruite pendant la Première Guerre mondiale et exhumée lors de la reconstruction de la ville[74] ;
  • l'église Saint-Nicolas, détruite au cours de la Première Guerre mondiale et reconstruite entre 1928 et 1931[M 7] ;
  • le cimetière militaire du Commonwealth Zouave Valley Cemetery, au pied de la crête de Vimy, du nom d'un régiment de zouaves de l'armée française qui prirent pied sur la crête en , regroupe les tombes de 250 soldats[30],[75] ;
  • le cimetière militaire du Cabaret-Rouge, du nom d'un cabaret qui existait à l'entrée sud de Souchez avant la guerre, regroupe 7 665 tombes de soldats britanniques[74],[30],[76] ;
  • le cimetière canadien de Givenchy-en-Gohelle, situé sur le territoire de la commune de Souchez, sur le versant ouest de la crête de Vimy, regroupe les tombes de 109 soldats canadiens[77] ;
  • le monument aux morts, sur la place de la mairie[78] ;
  • Le mémorial départemental aux morts d'Afrique du Nord[79] ;
  • le monument à la mémoire du général Barbot, mort à Souchez le [74],[30],[80] ;
  • Le Centre européen de la Paix, situé au pied de la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette, contient une collection d’objets de la Première Guerre mondiale, propose des expositions et présente des films constitués d’images d’archive qui retrace les grandes étapes du conflit.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Lens' 14 - 18 Centre d'Histoire Guerre et Paix, le centre d'interprétation dédié aux événements de la Première Guerre mondiale en Artois et en Flandres française, est établi à Souchez. Ce musée gratuit, ouvert depuis le , présente les événements de la Grande Guerre grâce à des photographies parfois inédites, des films d'archives ou encore des cartes dynamiques.

Souchez dispose d'une médiathèque[M 8].

Souchez dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

  • Dans son livre un hiver à Souchez, l'écrivain Jean Galtier-Boissière décrit le quotidien des soldats de la Première Guerre mondiale sur le front de l'Artois dans les tranchées de Souchez[81] ;
  • Le nom de la commune est utilisé pour la dénomination d'une aire de service de l'autoroute A26 au nord-est de son territoire[82].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
d'azur au chevron d'or accompagné de trois têtes de loup arrachées du même, lampassées de gueules, les deux du chef affrontées.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, avec panachage en 2008 pour la commune de Souchez.
  5. Scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle en 2014 pour la commune de Souchez.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. a et b EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Histoire » (consulté le ).
  2. « Découvrir la ville : la salle des fêtes » (consulté le ).
  3. « Les associations de Souchez » (consulté le ).
  4. « L'agenda des manifestations » (consulté le ).
  5. « Découvrir la ville : la salle des sports » (consulté le ).
  6. « Vie pratique : artisans et commerçants » (consulté le ).
  7. « Découvrir la ville : l’église Saint-Nicolas » (consulté le ).
  8. « Découvrir la ville : la médiathèque » (consulté le ).

Site du ministère de l'Intérieur[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Carte géologique du BRGM », sur le site internet du BRGM (consulté le ).
  3. [PDF]« Notice explicative de la carte géologique de la région d'Arras (carte 1006N) », sur le site internet du BRGM (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Souchez (E3010770 ) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Souchez et Wancourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « ZNIEFF 310013735 - Coteau d'Ablain-St-Nazaire à Bouvigny-Boyeffles et bois de la Haie », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF 310013754 - Forêt domaniale de Vimy, coteau boisé de Farbus et bois de l’Abîme », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  23. « Les dessertes et horaires des transports interurbains et scolaires du Pas-de-Calais », sur le site internet du réseau des transports du Pas-de-Calais (consulté le ).
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  28. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 98, lire en ligne.
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  30. a b c et d Les champs de bataille : Flandres, Artois, Michelin, (ISBN 978-2-06-718624-8 et 2-06-718624-8), p. 241-242.
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  35. group="I"Résultats des élections municipales et communautaires 2014. Consulté le 30/11/2014.
  36. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales sur Légifrance.
  37. Camille Raad, « Jean-Marie Alexandre maire de Souchez: «Un mandat de confirmation qui indique que les choix du passé étaient justes» : Suite de notre série sur les bilans des maires avec Jean-Marie Alexandre. L’élu, qui a d’abord endossé la fonction de maire « par un malheureux hasard », assure ne pas en laisser à la maîtrise budgétaire depuis trois mandats. Celui qui vient de s’écouler conforte le premier édile dans ses choix, malgré son indécision quant à repartir pour un quatrième tour à la tête de la commune », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Au départ, il ne souhaitait pourtant même pas occuper un poste d’adjoint, pris par d’autres fonctions (député européen, conseiller technique au cabinet du ministre de la Défense, conseiller régional et municipal). Jusqu’en juin 1995, où il finit par accepter de devenir le premier adjoint du maire d’alors, Émile Verdière, « décédé dans (ses bras) » quelques mois plus tard, en septembre précisément ».
  38. « Souchez : J.-M. Alexandre, conseiller dès 1983, élu maire en 1995, entame un nouveau mandat : Les Souchézois ayant voté dimanche dernier pour une liste unique, se sont retrouvés ce dimanche matin pour l’élection du maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Liste des communes et des maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  40. Emmanuelle Crépelle, « Projet du maire de Souchez : « Nous devons être en capacité d’accueillir le monde entier » explique Jean-Marie Alexandre : À moins d’un mois de l’inauguration de l’anneau de la mémoire, la commune vit plus que jamais à l’heure du centenaire. Accueillir touristes et visiteurs sera le fil rouge du mandat pour le maire, Jean-Marie Alexandre », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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