Leforest

Leforest
Leforest
Blason de Leforest
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Christian Musial
2020-2026
Code postal 62790
Code commune 62497
Démographie
Gentilé Leforestois
Population
municipale
7 179 hab. (2021 en augmentation de 1,74 % par rapport à 2015)
Densité 1 154 hab./km2
Population
agglomération
552 694 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 17″ nord, 3° 03′ 54″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 66 m
Superficie 6,22 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hénin-Beaumont-2
Législatives Onzième circonscription
Localisation
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Leforest
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Leforest

Leforest [ləfɔʁɛ] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 965 habitants en 2019.

La Compagnie des mines de l'Escarpelle y a ouvert ses fosses nos 2, 6 et 10, remblayées à la fin du XXe siècle.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Leforest est située dans l'ex-bassin minier, à 10 minutes de Douai et Hénin-Beaumont, 15 minutes de Lens et 30 minutes de Lille et d'Arras en voiture. L'autoroute A21 se situe à proximité de la ville. La commune possède une gare (Ligne de Paris-Nord à Lille).

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont quatre situées dans le département du Nord :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[1].

Quatre autres petits canaux, ou chenaux, drainent le territoire de la commune :

  • le Filet Maurant Amont, petit canal, chenal de 5,22 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostricourt et se jette dans le Deûle au niveau de la commune d'Auby[2] ;
  • le Cité Cornuault, petit canal, chenal de 3,57 km, qui prend sa source dans la commune de Moncheaux et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune d'Évin-Malmaison[3] ;
  • le Falemprise, petit canal, chenal de 1,07 km, qui prend sa source dans la commune d'Évin-Malmaison et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune d'Évin-Malmaison[4] ;
  • le marais du forest, petit canal, chenal de 1,81 km, qui prend sa source dans la commune d'Évin-Malmaison et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune d'Évin-Malmaison[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • la forêt domaniale de Phalempin, le bois de l'Offlarde, bois Monsieur, les Cinq Tailles et leurs lisières, d’une superficie de 1 824 hectares et d'une altitude variant de 26 à 65 mètres. Cette ZNIEFF est majoritairement occupée par un complexe forestier dont la forêt domaniale de Phalempin constitue le principal massif forestier[12] ;
  • le terril 122 de Leforest et marais périphérique, d’une superficie de 9 hectares et d'une altitude variant de 35 à 45 mètres. Cette ZNIEFF est constituée d’un petit terril conique érigé à partir de 1923 et fait partie d’un espace ouvert au public qui peut accéder au sommet par un chemin aménagé[13].
Carte des ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Leforest est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[17] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,1 %), terres arables (30,5 %), forêts (15,1 %), mines, décharges et chantiers (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), prairies (1,6 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Leforest est desservie par les lignes 21, 23 et des circuits scolaires du réseau de transport TADAO. La ligne 2 du réseau douaisien Évéole dessert également la commune.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté dans les textes aux environs du XIIe siècle sous les formes Forest en 1125 ; Forestum en 1184 ; Foriest en 1224 ; Le Forest en 1307 ; Forestz en 1463 ; Forest-lez-Lens en 1530[23]. Il faut attendre le XIXe siècle, en 1801, pour voir le nom de « Leforest » désigner définitivement la commune[24].

Venant de l'article picard féminin le et de l'oïl forest[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

La ville a été décorée, pour ses capacités à résister à l'occupation allemande, de la Croix de guerre 1914-1918.

Leforest était à l'origine un petit bourg où résidaient quelques défricheurs de forêts.

Leforest était avant la Révolution française le siège d'au moins une seigneurie longtemps détenue par la famille de La Tramerie[26].

En août 1667, par lettres données depuis le camp devant Lille, est érigée en marquisat, la terre de Le Forest. Cette terre a moyenne et basse justice (justice seigneuriale) et jouit d'un revenu considérable en ayant plusieurs fiefs et arrière-fiefs. Elle relève du roi en raison du château de Lens. L'érection en marquisat donne au détenteur de la terre le droit de haute justice (possibilité de juger les crimes et de prononcer des peines de mort), ce dont témoignait la permission d'ériger des fourches patibulaires à quatre piliers(un gibet). Si le marquisat vient à tomber entre les mains d'une personne convertie à la religion protestante, il ne pourra y être fait aucun prêche ni service de la dite religion, sous peine de nullité de l'érection en marquisat[27]

Exploitation charbonnière[modifier | modifier le code]

La Compagnie des mines de l'Escarpelle a exploité ses fosses nos 2, 6 et 10 sur le territoire de Leforest. Elle employait de nombreux travailleurs polonais. Certains ont été expulsés pendant la Grande Dépression. Le , pour protester contre l'expulsion de onze mineurs polonais, 347 Polonais et 88 Français refusent de remonter pendant deux jours de la fosse 10. La rébellion vaut à deux d'entre eux d'être arrêtés et incarcérés et à cent-vingt sept autres d'être licenciés. Puis 250 Polonais (mineurs- notamment Edward Gierek, futur chef du gouvernement polonais entre 1970 et 1980, alors syndicaliste à la C.G.T.U. et membre du P.C. depuis 1931 - et leurs familles) sont expulsés du pays[28],[29]

Les fosses ayant été remblayées successivement des années 1970 aux années 1990, il ne subsiste pratiquement aucune trace de la mine de nos jours.

  • Un forage effectué près de la sablière prévoyait la construction d'un onzième puits pour la Compagnie des Mines de l'Escarpelle. Le projet a été abandonné. Les traces de l'essai sont encore visible (en plein champs)ou par vue aérienne, notamment sur le site officiel Géoportail. Le site est a cheval sur le lieu-dit "Martin Terre" commune de Raimbeaucourt et "Mardichon" (Leforest).

Immigration polonaise[modifier | modifier le code]

La commune a accueilli, dans les années 1920, comme de nombreuses autres du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France.

Seconde guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde guerre mondiale, la ville fut occupée une nouvelle fois par les troupes allemandes.

Non loin, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[30].

C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation allemande en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[31], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux : la bataille du charbon (1945-1947), la grève des mineurs de 1947 et celle de 1948.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

La Générale du solaire construit la centrale solaire photovoltaïque de Leforest de 2022 à 2023 sur le site de l'ancienne décharge[32].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 965 habitants en 2019.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre 5 392 inscrits et seulement 2 387 votants (44,27 %), 60 votes nuls et blancs , soit 2 327 suffrages exprimés (97,49 %). La liste divers gauche Vivons Leforest au naturel menée par le maire sortant Christian Musial recueille 1 957 voix (84,10 %) et remporte ainsi vingt-sept sièges au conseil municipal contre deux pour la liste Leforest pour vous menée par Tiphanie Usta avec 370 voix (15,90 %)[33].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1855 ? Jean-Baptiste Pollet    
juin 1923 septembre 1941
(décès)
Florentin Courmont-Léger   Directeur de brasserie-malterie
octobre 1947 ? Robert Naudet SFIO  
mars 1965 juin 1995 Gilbert Marquette SFIO-PS Directeur de collège
juin 1995 mars 2001 Claude Bouquerel PS Professeur de sciences
mars 2001 mars 2008 Michel Rodriguès DVG Retraité de la fonction publique
mars 2008 En cours
(au 25 mars 2022)
Christian Musial PS Cadre[34]
2e vice-président de la CA Hénin-Carvin (2014 → )
Réélu pour le mandat 2014-2020[35],[36],[37],[38]
Réélu pour le mandat 2020-2026[39],[40]

Instances de démocratie participative[modifier | modifier le code]

La commune est dotée d'un conseil municipal des jeunes[41].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

En 2011, la commune de Leforest a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[42].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 7 179 habitants[Note 4], en augmentation de 1,74 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8277409651 0751 1171 0811 1131 1364 058
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1211 2831 3821 3931 3701 4491 6251 7902 060
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0992 2352 4572 5093 3165 0134 0964 7385 621
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7 3807 9898 0477 8827 1956 7467 0767 1276 998
2017 2021 - - - - - - -
7 1677 179-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 406 hommes pour 3 826 femmes, soit un taux de 52,90 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,9 
5,2 
75-89 ans
8,7 
14,0 
60-74 ans
15,1 
18,6 
45-59 ans
17,7 
21,3 
30-44 ans
19,5 
16,7 
15-29 ans
16,8 
23,8 
0-14 ans
20,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Façade avant du château Blanche-Maison.
  • La gare de Leforest.
  • Le château Blanche-Maison.
  • La cité du Planty. Elle a servi de lieu de tournage du film Armaguedon de Alain Jessua. On voit très distinctement le chevalet de la fosse 10 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle alors en activité. Dans le scénario se trouve la maison de Louis Carrier (incarné par Jean Yanne). Le personnage cherche à se venger de la société en défiant la police par des menaces terroristes. La police fait appel à un psychiatre pour en venir à bout (incarné par Alain Delon). Différents plans ont été pris dans la cité en 1976.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Seigneurs de Leforest[modifier | modifier le code]

  • En 1598, Robert de la Tramerie, chevalier, est seigneur du lieu et du Forest (Leforest). Il a pour frère Ponthus de la Tramerie, seigneur de Hestaing. Ils descendent des Monchy (Monchy-au-Bois)-Cayeux (Cayeux-sur-Mer). Ils passent un accord le 10 mars 1598 avec Hugues de Bassecourt, seigneur de Hornaing, qui écartèle ses armes avec celles de Monchy. Ils reconnaissent aux Bassecourt (Hugues seigneur de Hornaing; son frère aîné, seigneur de Grigny) le droit de porter les armes des Duriez, dont les dits Bassecourt descendent[48].
  • Louis de La Tramerie, est seigneur de Le Forest et d'Auby en 1667 lorsque la terre de Le Forest est érigée en marquisat à son profit. Il descend d'une des plus anciennes et plus illustres familles du comté d'Artois. Ses ancêtres et lui ont rendu de grands services à leurs souverains[27].

Autres personnages[modifier | modifier le code]

  • Bernard Pivot, journaliste : une partie de la famille de sa femme Monique habite Leforest, la médiathèque porte son nom et a été inaugurée par lui.
  • Michel Quint, écrivain et chroniqueur à Wéo.
  • Jean Yanne, après le tournage du film Armaguedon lorsqu'il se confie à Nicole Calfan[49] se sentait un peu coupable d'incarner un meurtrier originaire du Nord de la France (dans le film, sa maison se situe à Leforest). Il dira : "...[dans ce film] j'incarne un salaud qui aurait très bien pu venir de Nice, mais tu vois, comme par hasard, on a décidé que ce salaud viendrait d'ici [Leforest]. Alors quand je rencontre ces habitants qui sont d'une gentillesse rare avec moi, c'est à ce moment-là que je me sens un vrai salaud". Alain Jessua[50] se plaint vivement de l'attitude d'Alain Delon acteur pendant le tournage tandis qu'il confirmera l'attitude bienveillante de Jean Yanne lors du tournage.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Leforest

De sable au chevron d’or accompagné de trois merlettes du même, à la bordure aussi d’or.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle ( E3--021-) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Filet Maurant Amont (E3010700) » (consulté le )
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cité Cornuault (E3010780) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Falemprise (E3010880) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - marais du forest (E3010880) » (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Leforest et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « ZNIEFF 310013741 - La forêt domaniale de Phalempin, le Bois de l'Offlarde, Bois Monsieur, les Cinq Tailles et leurs lisières », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF 310013761 - Terril 122 de Leforest et marais périphérique », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
  18. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Droz, , p. 1210.
  26. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 17, lire en ligne.
  27. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 45, lire en ligne.
  28. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 57
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  34. Pascal Wallart, « Municipales de Leforest : la force tranquille de Christian Musial peut-elle être perturbée ? : En 2008, il a fait ses premières armes dans l’arène municipale face à un Michel Rodriguès en proie au chaos. L’espace d’un mandat, le jeune élu socialiste a su imposer un style participatif et sortir sa ville de quelques sérieuses ornières. De quoi repartir en campagne avec un gros moral, bien utile dans une ambiance plutôt délétère où les mauvais coups volent bien bas… », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Christophe Le Couteux, « Christian Musial : « Parce qu'on était surendetté, j'ai dû me débrouiller » : Logement, commerces, EHPAD, fiscalité : Christian Musial, maire de Leforest, tire le bilan d'un mandat durant lequel il reconnaît avoir beaucoup appris », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Isabelle Conynck, « Leforest: réélection de Christian Musial avec une majorité confortable : C’est dimanche matin, au sein de la mairie, que le conseil municipal a voté pour élire leur maire. Le deuxième mandat de premier magistrat débute donc officiellement ce dimanche pour Christian Musial », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  38. Céline Debette, « Leforest: nouveaux logements, béguinage, école Voltaire... Les projets du maire Christian Musial : Ce deuxième mandat, le maire de Leforest le veut dans la continuité du précédent pour mener à bien ce qui a été entrepris ces six dernières années. Et poursuivre le développement de sa ville, malgré des dotations en baisse », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  49. Toi l'ours, Moi la Poupée, "Jean Yanne et moi" de Nicole Calfan, éditeur Michel Lafon publié en 2004.
  50. "bonus" du DVD Armaguedon : interview avec Alain Jessua