Bouret-sur-Canche

Bouret-sur-Canche
Bouret-sur-Canche
Bouret-sur-Canche vue depuis la RD 339.
Blason de Bouret-sur-Canche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Jean-Marie Delattre
2020-2026
Code postal 62270
Code commune 62163
Démographie
Gentilé Bourétiens
Population
municipale
248 hab. (2021 en diminution de 4,25 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 16′ 11″ nord, 2° 19′ 30″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 147 m
Superficie 4,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Bouret-sur-Canche
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Bouret-sur-Canche
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Bouret-sur-Canche

Bouret-sur-Canche est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bourétiens.

La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 989 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune, située sur le fleuve côtier la Canche et la Méridienne verte, se trouve à 16 kilomètres au sud de Saint-Pol-sur-Ternoise[1].

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes de Bouret-sur-Canche
Séricourt,
Sibiville
Frévent Bouret-sur-Canche Rebreuve-sur-Canche
Bonnières

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 4,87 km2 ; son altitude varie de 68 à 147 m[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune, situé dans le bassin Artois-Picardie[3], est traversé par le fleuve côtier la Canche, fleuve de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage[4].

Deux autres petits cours d'eau traversent la commune :

  • le Château de Cercamp, d'une longueur de 2,09 km, qui prend sa source dans la commune de Bouret-sur-Canche et se jette dans la Canche au niveau de la commune[5] ;
  • le fossé Pierrain, d'une longueur de 1,3 km qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Canche, au niveau de la commune de Rebreuve-sur-Canche[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 797 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 16 km à vol d'oiseau[9], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[13].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • la haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche. Cette ZNIEFF correspond à la moyenne et à la haute vallée de la Canche, de l’amont de la commune de Conchy-sur-Canche jusqu’aux sources, au niveau de Magnicourt-sur-Canche[15] ;
  • la vallée du Vivier à Bouret-sur-Canche et le bois de Gargantua à Rebreuve-sur-Canche. Cette ZNIEFF s’étend sur la rive droite de la Canche et est formée, à l’Ouest d’un coteau où apparaît la craie blanche sénonienne à silex, et à l'Est, un boisement[16].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Elle offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bouret-sur-Canche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,7 %), prairies (16 %), forêts (0,7 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route départementale D 339 reliant Arras à Frévent[24].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune était desservie, de 1895 à 1948, par la ligne de chemin de fer Lens - Frévent, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait les communes de Lens et de Frévent.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Borrais (1137), Bourech (1150), Borreic (1158), Borrez (1183), Borrec (1190), Borrech (1196), Bourrech sur Canche (1298), Boeuverez et Beuverech sur Canche (1375), Bourez (1720), Bourech sur Canche (1761), Petit-Bouret (XVIIIe siècle)[25], Bouretz sur Canche (1793), Bouret-sur-Canche depuis 1801[2].

La Canche traverse la commune.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1774 le village de Bourrez, situé à un quart de lieu de l'abbaye de Cercamps, dépendait du diocèse d'Arras, conseil souverain et provincial d'Artois, Parlement de Paris, Intendance de lille, bailliage et recettes de Saint-Pol-sur-Ternoise. Le village comptait deux feux et 117 personnes[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Pol de 1801 à 1926, puis, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais[2].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la petite communauté de communes de la région de Frévent, créée fin 1998.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[27], le préfet du Pas-de-Calais a publié le 12 octobre 2015 un projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait diverses fusion d'intercommunalité[28].

À l'initiative des intercommunalités concernées[29], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 un amendement à ce projet, proposant la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[30] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants

Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [31],[32] et la communauté de communes du Ternois, dont la commune est désormais membre, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [33].

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune fait partie depuis 1801 du canton d'Auxi-le-Château[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Michel Oudart    
mars 2008 En cours
(au 3 février 2022)
Jean-Marie Delattre   Chauffeur
Réélu pour le mandat 2014-2020[34],[35],[36]
Réélu pour le mandat 2020-2026[37],[38]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[39].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Bourétiens[40].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

En 2021, la commune comptait 248 habitants[Note 5], en diminution de 4,25 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
295282264263284314323356332
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
309295308294280269245248253
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
240241224220204211187202228
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
191181186198194207239249245
2014 2019 2021 - - - - - -
256248248------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 124 hommes pour 128 femmes, soit un taux de 50,79 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
2,4 
9,8 
75-89 ans
11,1 
21,3 
60-74 ans
27,0 
21,3 
45-59 ans
16,7 
16,4 
30-44 ans
18,3 
14,8 
15-29 ans
10,3 
16,4 
0-14 ans
14,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Vaast.
  • L'église Saint-Vaast.
  • La chapelle Notre-Dame du bon secours : fondée au commencement du XIVe siècle pour recevoir la statue de la mère de Dieu que des bergers de ce village venaient de trouver dans un buisson, à l'extrémité du terroir, vers Bouquemaison le seigneur de Bouret, qui était alors un sire de Chatillon, comte de Saint-Pol, la fit construire en 1317, sur le haut de la côte qui domine la vallée de la Canche il lui donna un chapelain et pourvut à son entretien en lui concédant, à titre de fondation : 1° un manoir qui servit de presbytère, 2° une partie de bois 3° quelques arpents de terre sur Bouret (un terrier de la seigneurie de ce village pour l'année 1747, qui est aujourd'hui la propriété de M.G Cappe, nous apprend que la chapelle ci-dessus possédait 14 mesures de terre et bois aux "marquois", vers le bois de la haie comte).
Un pèlerinage s'y établit alors, et malgré les guerres des XV ,XVI, XIIe siècles, il est parvenu jusqu'à nous. Ruinée dans la guerre de 1635, la chapelle de Notre-Dame de Bon Secours fut reconstruite en 1644 par un sire de Hamel nouveau propriétaire de la seigneurie, et depuis elle servit toujours de sépultures aux membres de cette famille. Bien des fois la mère de Dieu y manifesta sa puissance, les béquilles et les autres ex-voto qui ornent le sanctuaire, en disent davantage que nous ne pourrions le faire. Or au XVIe siècle, l'hérésie tentant à pénétrer dans notre beau pays de France, les pèlerins vinrent plus nombreux à la chapelle de Bouret invoquer celle qu'on n'a jamais priée en vain. On fit alors fabriquer des souvenirs de Notre-Dame de Bon secours qui, vendus aux pèlerins, étaient emportés par eux, après avoir reçu la bénédiction du chapelain. L'un de ces souvenirs viens d'être trouvés, en abattant un arbre sur le chemin des pèlerins, entre Frévent et Bouret. Il est en étain, se compose d'une niche gothique surmontée d'un fronton triangulaire, orné de crosses végétales ; ce couronnement est soutenu par des colonnes corinthiennes plates, qui elles-mêmes contiennent des niches ovales renfermant des statues ; celle de droite un ange, et celle de gauche saint Jacques.
La statue de Notre-Dame de Bons-Secours portant l'enfant dieu, occupe la grande niche de ce souvenir. La base est formée par des feuilles d'acanthe repliées et terminées par une écaille[46].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bouret-sur-Canche Blason
De gueules au pal de vair ; au chef d'or chargé de trois étoiles de sable percées du champ[48].
Détails
Adopté par la municipalité en 1994.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[49] :

  • J. Soyez, Notre-Dame de Bon-Secours à Bouret-sur-Canche, Bouret-sur-Canche, 2000.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Distance entre la commune et Saint-Pol-sur-Ternoise », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  2. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canche (E54-003-) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Château de Cercamp (E5400570) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - fossé Pierrain (E5400580) » (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Bouret-sur-Canche et Humières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310014123 - Haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310030036 - Vallée du Vivier à Bouret-sur-Canche et bois de Gargantua à Rebreuve-sur-Canche », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  25. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 64.
  26. Louis Alexandre Expilly - 1761 -Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France A lire
  27. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  28. « Ternois : le redécoupage des intercommunalités est en marche ! : La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) se réunissait hier après-midi à la préfecture pour continuer à dessiner les contours du futur nouveau découpage des com de com du Pas-de-Calais », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  29. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  30. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  31. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
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