Courcelles-lès-Lens

Courcelles-lès-Lens
Courcelles-lès-Lens
La mairie.
Blason de Courcelles-lès-Lens
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Édith Bleuzet-Carlier
2020-2026
Code postal 62970
Code commune 62249
Démographie
Gentilé Courcellois
Population
municipale
8 213 hab. (2021 en augmentation de 10,06 % par rapport à 2015)
Densité 1 477 hab./km2
Population
agglomération
552 694 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 07″ nord, 3° 01′ 08″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 45 m
Superficie 5,56 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hénin-Beaumont-2
Législatives 11e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Courcelles-lès-Lens
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Courcelles-lès-Lens
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Courcelles-lès-Lens
Liens
Site web courcelles-les-lens.fr

Courcelles-lès-Lens est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Courcellois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 965 habitants en 2019.

La compagnie des mines de l'Escarpelle y a exploité sa fosse no 7 - 7 bis.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par le canal de la Deûle. Limitrophe du département du Nord, elle est située à 20 kilomètres de Lens (chef-lieu d'arrondissement) et d'Arras et à 30 kilomètres au sud de Lille (aire d'attraction), sur l'autoroute A21. Elle est accessible en une heure depuis Paris, par le TGV.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes, dont quatre situées dans le département du Nord :

Communes limitrophes de Courcelles-lès-Lens
Évin-Malmaison Leforest
(Nord)
Noyelles-Godault Courcelles-lès-Lens Auby
(Nord)
Esquerchin
(Nord)
Flers-en-Escrebieux
(Nord)

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 5,56 km2 ; son altitude varie de 20 à 45 m[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par le canal de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[3], et par le ruisseau courant brunel, cours d'eau naturel non navigable de 2,31 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune d'Auby, dans le département du Nord[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espèces faunistiques et floristiques[modifier | modifier le code]

Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 289 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 32 protégées et 7 menacées et quasi-menacées[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Courcelles-lès-Lens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[15] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (37,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,6 %), zones urbanisées (38,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), forêts (0,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 160 et D 643 et le nord du territoire de la commune dispose de la sortie no 18 de la rocade minière reliant l'A26 au niveau de Bully-les-Mines à l'A2 au niveau de Douchy-les-Mines[21].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 3 km, au sud-est, de la gare de Dourges, située sur la ligne de Lens à Ostricourt et à 5 km, à l'ouest, de la gare de Leforest, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, et ces deux gares sont desservies par des trains TER Hauts-de-France[22],[23].

Énergie[modifier | modifier le code]

Le parc éolien de l'Escrebieux, également sis sur Esquerchin et Flers-en-Escrebieux, est construit à partir d'octobre 2020 pour une mise en service en 2021[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Corceles devers Henin en 1254 ; Courcieles en 1278 ; Courcelles de la Hennin en 1296 ; Courchieles vers Hennin en 1307 ; Courcelles en 1310 ; Courchellez en 1336 ; Courchelles en 1395[25], Courcelles en 1793 ; Courcelles et Courcelles-lès-Lens depuis1801[1].

De l’ancien français courcele (« petite cour ») dérivé du bas latin *corticella au pluriel.

En français, la préposition « lès » signifie « près de », ici Lens. D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités.

Histoire[modifier | modifier le code]

La ville qui a été occupée par l'armée allemande a souffert de la Première Guerre mondiale, avec outre les séquelles de guerre habituelles, la pollution induite par les incendies d'installations industrielles à risque[26]. Située en zone rouge, la ville a fait l'objet d'un nettoyage par les démineurs en raison d'un grand nombre de munitions non-explosées avant d'entrer en phase de reconstruction.

Courcelles-lès-Lens fait partie des villes du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais qui ont accueilli une part importante de l'immigration polonaise en France dans les années 1920.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais, depuis 1962, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Béthune[1].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton d'Hénin-Beaumont-2.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections municipales 2020[modifier | modifier le code]

  • Maire sortant : Bernard Cardon (DVG)
  • 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 7 774 habitants)
  • 4 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA Hénin-Carvin)
Résultats des municipales de 2020 à Courcelles-lès-Lens
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM CC
Édith Bleuzet-Carlier DVG 807 39,95 1 027 49,73 22 3
Bernard Cardon[Note 3] DVG 725 35,89 823 39,85 6 1
Georges Milan[27] SE 291 14,41 215 10,41 1 0
Rachid Lasri DVG 197 9,75 0 0
Votes valides 2 065 97,83 2 065 97,72
Votes blancs 29 1,40 35 1,66
Votes nuls 16 0,77 13 0,62
Total 2 020 100 2 113 100 29 4
Abstention 2 706 56,31 2 618 55,34
Inscrits / participation 4 726 43,69 4 731 44,66

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 novembre 1945 Louis Pachy    
novembre 1945 octobre 1947 Henri Fenzy    
octobre 1947 mars 1967 Martial Lefebvre   Machiniste aux houillères nationales
Décédé en fonction
avril 1967 mars 1977 Marcel Couture   Chef d'atelier, maire honoraire
mars 1977 juin 1995 Roland Robert   Retraité de l'Éducation nationale
juin 1995[31] mars 2014 Ernest Vendeville[32] DVG Retraité des mines, adjoint au maire (1983 → 1995)
Vice-président de la CA d'Hénin-Carvin (1995 → 2014)
mars 2014[33],[34] février 2017[35] Jean-François Graf DVG Cadre retraité
Démissionnaire
février 2017[36] juillet 2020 Bernard Cardon DVG Retraité
juillet 2020[37] En cours
(au 4 juillet 2020)
Édith Bleuzet-Carlier DVG Employé administratif
Vice-présidente de la CA d'Hénin-Carvin

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[38].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Courcellois[39].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 8 213 habitants[Note 4], en augmentation de 10,06 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
577606658689734733735763744
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7498098648769811 3021 4721 5831 811
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9352 4062 7832 3093 2693 7963 6584 4615 385
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5 5825 9655 8745 8556 3436 1195 9875 9436 604
2018 2021 - - - - - - -
7 9188 213-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 816 hommes pour 4 102 femmes, soit un taux de 51,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,3 
4,0 
75-89 ans
7,3 
10,3 
60-74 ans
11,2 
17,2 
45-59 ans
15,8 
23,1 
30-44 ans
22,4 
16,9 
15-29 ans
16,2 
28,1 
0-14 ans
25,8 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 1894 l'usine Malfidano est fondée à Noyelles-Godault. Elle empiète également sur le territoire de Courcelles-lès-Lens. C'est une usine travaillant le plomb et le zinc. Elle traite la calamine calcinée découverte à la mine de Malfidano, en Sardaigne. Les exploitants se sont implantés à Noyelles-Godault pour profiter du grand réseau de canaux de la région, notamment le canal de la Haute-Deûle qui passe derrière l'usine, pour le réseau ferroviaire lui aussi performant, et pour la population habituée aux travaux industriels, notamment avec les mines.

Son installation entraîne un afflux migratoire, avec l'arrivée de travailleurs étrangers. Cette augmentation de la population est une aubaine pour Noyelles-Godault et les villages des alentours, elle permet leur développement économique et la création d'écoles[45]. Néanmoins, la production de plomb et de zinc est nocive, que cela soit pour les travailleurs, les habitants ou l'environnement. Une des maladies associées au plomb est le saturnisme.

L'usine est rasée pendant la Première Guerre mondiale, ayant servi de lieu de stockage aux Allemands. Après la guerre, elle est rachetée par l'entreprise Penarroya.

Elle achète et fait construire des maisons durant la première partie du XXe siècle à Courcelles-lès-Lens ou encore à Noyelles-Godault, certainement afin à la fois d'avoir ses ouvriers proches de leur lieu de travail, mais aussi de s'assurer de leur tranquillité.

La production de plomb s'accélère en 1936, lorsque l'on construit sur le site une grande usine moderne.

La chronologie des périodes suivantes de l'usine est détaillée sur l'article Metaleurop-Nord.

En 2003, la direction annonce la fermeture de l'usine et licencie 800 salariés[46]. En 2001, la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (Dreal) reconnaît « une pollution des sols d’une ampleur singulière »[46].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • la gare d'eau, creusée au début du XXe siècle et pouvant accueillir plus de 200 péniches.
  • Le monument aux morts[47].
  • le giratoire avec un monument et une stèle en mémoire des métallurgistes victimes de leur travail.
  • une stèle dédiée aux mineurs morts dans des catastrophes minières de la commune.
  • l'oratoire Notre-Dame-de-Lourdes.
  • le moulin à vent.
  • l'église Saint-Vaast[48].
  • la cité de la fosse no 7 et 7 bis.
  • l'ancienne mairie, érigée sur la place juste à côté de l’église, fortement endommagée lors de la Première Guerre mondiale lors de la chute du clocher de l’église, désaffectée en 1973 et transformée alors en centre socio-culturel Gilles-Rollez[49].
  • la borne Saint-Brayou.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Adulphe Delegorgue (1814-1850), chasseur et naturaliste, né dans la commune, fils d'Adulphe Delegorgue, ancien maire de la commune. Le collège de la commune porte son nom.
  • Julie Darras (1910-2001), personnalité politique, née dans la commune.
  • Annie Sugier (1942-), physicienne et féministe, née dans la commune.
  • Daniel Ledent (1945-), joueur de basket-ball, 122 sélections en équipe de France, né dans la commune.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Courcelles-lès-Lens Blason
D'azur semé de fleurs de lis d'or, au cerf passant d'argent brochant sur le tout ; au chef ondé d'azur chargé de trois merlettes d'argent[50].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[51] :

  • R. Robert, L'exploitation minière à Courcelles-lès-Lens, Courcelles-lès-Lens, 1993.
  • R. Robert, Un village d'Artois sous la Révolution, Courcelles-lès-Lens, Courcelles-lès-Lens, 1988.
  • R. Robert, Études historiques. Courcelles-lès-Lens à travers les siècles, Courcelles-lès-Lens, 1955.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Liste du maire sortant ou de la maire sortante
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle (E3--021-) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau courant brunel (E3010910) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Courcelles-lès-Lens et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  22. « Distance entre la commune et la gare de Dourges », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  23. « Distance entre la commune et la gare de Leforest », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  24. Julien Gilman, « Le chantier du parc éolien de l'Escrebieux débute le 5 octobre », La Voix du Nord, no 24360,‎ , p. 10 (lire en ligne).
  25. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
  26. ROBERT Roland, Souvenirs de la guerre : Courcelles-lès-Lens sous l’occupation allemande 1914-1918, étude historique, autoédition.[SD Onac]
  27. « Lensois-Héninois : combien de listes ont été déposées dans votre commune ? », sur LA VDN, (consulté le ).
  28. Notice LEPRÊTRE Victor, Louis, Joseph , version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010
  29. Notice GARDIN François (ou GARDEN François), version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 2 novembre 2010
  30. Notice LEPRÊTRE Georges, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010
  31. I. C., « Courcelles-les-Lens: Jean-François Graf décide de ne pas augmenter les taxes locales : Qu’il semble loin le temps des conseils municipaux chaotiques et surprenants lorsque Ernest Vendeville, maire atypique depuis 1995, était aux commandes. Les conseils se suivent et ne se ressemblent pas ! C’est un conseil sobre jusqu’au bout avec aux manettes un Jean-François Graf monocorde qui a eu lieu ce mardi », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Courcelles-les-Lens : l'ancien maire Ernest Vendeville est décédé », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  33. Annie-Claire Guilain, « Courcelles-les-Lens : portrait de Jean-François Graf, le maire amoureux des chiffres et du travail : C'est un homme radicalement différent de leur ancien maire que les Courcellois ont élu voilà plus d’une semaine. Si Jean-François Graf a, par le passé, marché dans les pas d’Ernest Vendeville, il a su prendre son propre chemin. Ce roi de la comptabilité qui mêle polyvalence et amour du travail a décidé de prendre en main les rênes d’une commune qui, selon lui, en avait bien besoin. Et lui qui aime avoir du pain sur la planche, va être servi », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Liste des communes et des maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  35. Pascal Wallart, « Jean-François Graf vient de donner sa démission à la préfète : Depuis un mois et demi, le maire de Courcelles-les-Lens n’est plus apparu en mairie. On l’a dit au bout du rouleau, en plein « burn out »... Et de fait, il n’y reviendra pas, ayant envoyé voici quelques jours sa lettre de démission. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Pascal Wallart, « Clap de début pour Bernard Cardon… juste au milieu du gué : Sans surprise, c'est Bernard Cardon qui s'installe dans le fauteuil majoral au terme d’une séance de conseil marquée par le top-départ pour deux gros projets du mandat : la vidéoprotection et la future médiathèque. De quoi se remonter les manches alors qu’on est déjà à la moitié de la mandature. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Fabien Pestiaux, « Édith Bleuzet-Carlier devient la première femme maire de Courcelles : Sans grande surprise, Édith Bleuzet-Carlier a été élue maire de Courcelles-lès-Lens, ce vendredi soir. Arrivée en tête au premier tour, elle avait confirmé lors du second tour dimanche dernier avec dix points d’avance sur son prédecesseur, Bernard Cardon, beau perdant. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  48. « Courcelles-les-Lens: depuis l’arrêt des travaux, l’église se dégrade : Après plusieurs mois d’arrêt de travaux à la suite d'un dépôt de bilan de l’entreprise qui les avait entamés, l’église courcelloise revêt une façade bicolore qui exaspère certains fidèles mais pas seulement. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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