Licques

Licques
Licques
La mairie.
Blason de Licques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Opale
Maire
Mandat
Brigitte Havart
2020-2026
Code postal 62850
Code commune 62506
Démographie
Gentilé Licquois
Population
municipale
1 636 hab. (2021 en augmentation de 0,31 % par rapport à 2015)
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 47′ 09″ nord, 1° 56′ 15″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 176 m
Superficie 18,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calais-2
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Licques
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Licques
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Licques
Liens
Site web licques.fr

Licques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle est réputée pour la volaille de Licques, et possède un patrimoine naturel (coteaux calcaires, bocage de la boutonnière du Boulonnais, forêts) et historique (abbaye) remarquable.

La commune fait partie de la communauté de communes Pays d'Opale qui regroupe 23 communes et compte 25 267 habitants en 2019.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Licques est un bourg niché au pied de la boutonnière du Boulonnais, au centre d'un triangle entre Boulogne-sur-Mer, Calais et Saint-Omer, dans la partie nord du cœur rural du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Le territoire de la commune s'étend sur les collines qui l'entourent, comprenant le hameau d'Écottes, d'où l'on aperçoit par temps clair les côtes de l'Angleterre.

Le bois de Licques occupe la partie nord du territoire communal.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Une partie du territoire est marquée par des coteaux calcaires. Le calcaire est parfois affleurant (anciennes carrières), ou on le retrouve dans les sols calcaires, très clairs.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par la Hem ou Tiret, un cours d'eau naturel non navigable de 27,92 km, qui prend sa source dans la commune d'Escœuilles et rejoint l'Aa dans la commune de Sainte-Marie-Kerque[1].

Elle est également traversée par la Licques, petit cours d'eau naturel de 5,81 km, qui prend sa source dans la commune de Sanghen et se jette dans la Hem ou Tiret, au niveau de la commune de Clerques[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 956 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records LICQUES (62) - alt : 75m, lat : 50°47'05"N, lon : 1°56'36"E
Records établis sur la période du 01-12-1968 au 30-06-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,3 2,9 4,4 7,5 10,4 12,5 12,4 9,8 7,5 4,4 1,9 6,4
Température moyenne (°C) 4,2 4,5 6,8 9,4 12,5 15,3 17,5 17,5 14,7 11,4 7,5 4,7 10,5
Température maximale moyenne (°C) 7 7,8 10,8 14,4 17,5 20,2 22,4 22,6 19,5 15,2 10,5 7,4 14,6
Record de froid (°C)
date du record
−22
08.01.1985
−14,5
11.02.12
−12
04.03.05
−5,5
13.04.21
−2,8
01.05.21
0
01.06.1975
2,5
01.07.1984
0,4
25.08.1980
0
30.09.18
−6
29.10.1997
−8,5
24.11.1998
−13
07.12.1969
−22
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
14,5
09.01.1998
19,5
26.02.19
25
31.03.21
28,5
19.04.18
32,2
27.05.05
35,3
21.06.17
40,9
25.07.19
37,5
07.08.20
32,7
13.09.16
29,5
01.10.11
20,2
19.11.1969
15,5
19.12.15
40,9
2019
Précipitations (mm) 104,4 85,2 71,6 61,1 71,3 69,5 72,5 93 93,5 126,7 143,4 145,9 1 138,1
Source : « Fiche 62506001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espace protégé[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • la couronne boisée au nord de Licques. Cette ZNIEFF boisée marque la partie nord de la cuesta du pays de Licques, dernier contrefort des collines crayeuses de l’Artois avant la plaine maritime flamande[10] ;
  • le mont Gasart. « Le coteau du Mont Gasart s’étend en lisière du bois du Camp Bréhout et du bois de Clerques. Ce versant en exposition sud-sud-est, légèrement festonné, domine la vallée de la Hem, petite rivière sinueuse s’écoulant au milieu de prairies bocagères pâturées. »[11] ;
  • la haute vallée de la Hem entre Audenfort et Nordausques, d’une superficie de 446 hectares et d'une altitude variant de 6 à 35 mètres[12] :
  • le mont d'Eclémy, d’une superficie de 74 hectares et d'une altitude variant de 113 à 179 mètres. Ce site, qui marque la deuxième côte de la boutonnière du Pays de Licques, est formé d’un coteau crayeux pentu[13] ;
  • le mont de Brême et mont de Cahen, d’une superficie de 49 hectares et d'une altitude variant de 70 à 170 mètres. Ce site crayeux plus ou moins festonné correspond à la partie nord de la cuesta du Pays de Licques[14].

et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 hectares, s'étend sur 43 communes[15].

Site Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et la forêt de Guînes[17].

Biodiversité[modifier | modifier le code]

De nombreux oiseaux sont inventoriés sur ce secteur riche en patrimoine naturel, et pour partie classé dans Natura 2000 (communal de Vigneau) : merle noir, pouillot véloce et pouillot fitis, troglodyte mignon, pinson des arbres, faisan, fauvette à tête noire, fauvette des jardins, rouge-gorge, busard des roseaux, hirondelle rustique, linotte huppée, vanneau huppé, tourterelle des bois[18], une partie des bois est composée de l'association entre des hêtres et des jacinthes des bois (association d'essences classée). Des orchidées poussent également, telle que l'orchidée pourpre.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée de la commune.

Typologie[modifier | modifier le code]

Licques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[19],[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,8 %), forêts (33 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), prairies (8 %), zones urbanisées (3,8 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune était située sur la ligne de chemin de fer Boulogne - Bonningues, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, dans le département du Pas de Calais, de 1909 et 1935, Boulogne-sur-Mer à Bonningues-lès-Ardres.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque inondation[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Liscae (1066), Liska (1072), Lisces (1084), Liskes (1119), Liskae (v. 1119), Liches (XIIe siècle), Lischae (1141), Liskia (1144), Lisches (1145), Leisceae (1159), Lischa (1185), Liskezs (1222), Licques (1312), Lisques (1357), Liisques (1427), Lisquez (1435)[26].

Viendrait de l'anthroponyme germanique Liscus.

Liske en flamand[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Licques était située sur la voie romaine reliant Boulogne-sur-Mer à Cassel, via Le Wast, Alembon, Licques, Clerques, Tournehem-sur-la Hem, Watten[28].

Licques était à l'origine une baronnie du puissant comté de Guînes existant dès le Xe siècle. De même, le seigneur de Courtebourne, faisant actuellement partie de la commune de Licques comptait également parmi les grands vassaux du comté. Plus tard, au XVIIIe siècle, le seigneur de Courtebourne portait le titre de marquis[29].

L'histoire de Licques fut marquée par l'histoire des seigneurs de Licques, puissante maison qui possédait un château dont seules subsistent les ruines du donjon. En 1586 ils achetèrent le château l'Arbousset, à Espaly dans le Velay, qui fut entièrement rasé par les huguenots en 1591[30]. La branche directe de cette famille s'arrête au XVIIIe siècle.

En 1127, Baudouin de Licques est un des barons du comte de Guînes Manassès Ier de Guînes, présent lorsque Manassès établit une charte en faveur de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer[31]. Le dit Baudouin est encore témoin en 1136, avec ses frères Robert et Arnould, d'une charte établie par Eustache de Bavelinhem (Balinghem) en faveur de l'abbaye Saint-Médard d'Andres[32]. En 1145-1150, Eustache de Licques est témoin, avec d'autres seigneurs, d'une charte d'Arnould Ier de Guînes, en faveur de nouveau de l'abbaye de Saint-Bertin et d'une autre en faveur de l'abbaye de Clairmarais[33]. Vers 1170, Eustache est témoin de la ratification faite par Baudouin II de Guînes, fils d'Arnould Ier, en présence de tous les barons du comté, du don fait par Clément d'Autingehem, (Autingues), pair des seigneurs d'Ardres, à l'abbaye Saint-Médard d'Andres, d'un tiers de la dîme de Suaueque (Zouafques), tenue en fief d'Arnould d'Ardres [34].

En 1273, Enguerrand de Licques est un des treize barons du comté de Guînes[35]. À la même date, la seigneurie de Courtebourne, a priori, implantée sur la commune de Licques est une des douze pairies du comté[35].

Messire Philippe de Ricourt (ou de Recourt?) , chevalier, baron de Licques, est gouverneur du château de La Motte-aux-Bois[36] en 1587.

Le 31 juillet 1630, la terre et seigneurie de Wissekercke (Wissekerke?), située dans le comté de Flandre, est érigée en baronnie avec haute justice (justice seigneuriale) en faveur de Philippe de Licques, seigneur de Wissekercke, qui a servi pendant plus de quarante ans comme capitaine d'infanterie de chevaux, lances, colonel d'infanterie wallonne, capitaine du château de Rupelmonde et d'une compagnie libre de 300 têtes, a été grand bailli du pays de Waes, comme a fait son père Philippe, baron de Licques pendant 46 ans[37].

L'abbaye de Licques, fondée au XIIe siècle, fut aux mains des prémontrés jusqu'à la Révolution.

Licques est historiquement la capitale de la volaille au nord de Paris, ce produit faisant la renommée du bourg depuis plusieurs siècles.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[38]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1959 1971 Henri Collette UNR Député (1958-1973)
1971 1984 Christiane Collette UNR  
1984 1995 Henri Collette RPR Sénateur (1981-1992)
1999 2008 Jacques Lefebvre UMP Mort en fonction
2006[39] 2008 Brigitte Havart DVD  
mars 2008 2014[40] Aliette Polaert    
2014 En cours
(au 25 mars 2020)
Brigitte Havart DVD Ancienne employée[41],[42]
Réélue pour le mandat 2020-2026[43],[44],[45]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].

En 2021, la commune comptait 1 636 habitants[Note 5], en augmentation de 0,31 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3101 2921 3611 5181 5811 6301 5761 7051 697
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5841 4621 4641 4201 4701 4671 3861 4281 427
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4141 4521 3851 3111 2331 2441 2741 2331 194
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2961 3071 3891 3871 3511 4401 5101 5291 597
2018 2021 - - - - - - -
1 6311 636-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, ce qui est égal à la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 796 hommes pour 835 femmes, soit un taux de 51,20 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,0 
5,9 
75-89 ans
8,6 
14,8 
60-74 ans
16,0 
22,2 
45-59 ans
18,4 
18,5 
30-44 ans
21,0 
16,7 
15-29 ans
15,2 
21,9 
0-14 ans
19,8 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Depuis les années 1990, dans la commune, se déroule chaque année en décembre, sur un week-end, la « Fête de la dinde ». En 2022, retour de la manifestation après deux années d'absence liées à la pandémie de Covid-19. Vingt confréries gastronomiques de toute la France et une belge participent à un défilé, en tenue traditionnelle, ouvert par le défilé de dindes. Des animations sont prévues durant les deux jours[52].

Économie[modifier | modifier le code]

L'agriculture est un secteur important pour la commune. La volaille de Licques, label rouge, est une viande réputée (poulets, dindes). Plusieurs volaillers sont implantés sur la commune, mais également des vergers. Des exploitants de vaches sont également présents.

Le cœur de bourg a su préserver un commerce local (supérette, banque, pharmacie) et une brasserie[53].

Un gîte, avec une chambre accessible aux personnes à mobilité réduite, et une chambre d'hôte sont implantés sur la commune. Ce gîte, nommé le Point du jour, a été réalisé en autoconstruction[54]. Un estaminet randonnée[53] et un camping de 72 emplacements complètent l'offre touristique.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune est équipée de terrains de sports.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

L'église abbatiale.

L'ancienne abbaye de Prémontrés est un monument classé.

L'église est actuellement l’église paroissiale de la Nativité-de-Notre-Dame (cad. E 271). Elle est classée par l'arrêté du , au niveau des façades et toitures du bâtiment d'entrée avec ses deux pavillons, ainsi que du sol correspondant aux bâtiments conventuels détruits, notamment de l'ancien cloitre (cad. E 263, 262, 267 à 270, 272, 279) : inscription par arrêté du [55].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Licques Blason
Bandé d'argent et d'azur ; à la bordure engrêlée de gueules.
Détails
Inspiré des armes de la famille de Licques qui portait : « bandé d'argent (ou d'or) et d'azur ; à la bordure engrêlée de gueules ».
Adopté par la municipalité.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Hem ou Tiret (E4100600 ) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Licques (E4100650 ) » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
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  10. « ZNIEFF 310013719 - La couronne boisée au nord de Licques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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