Tour de France 1992

Tour de France 1992
Généralités
Course
Étapes
22
Date
Distance
3 983 km
Pays traversé(s)
Lieu de départ
Lieu d'arrivée
Partants
198Voir et modifier les données sur Wikidata
Vitesse moyenne
39,504 km/h
Résultats
Vainqueur
Deuxième
Troisième
Classement par points
Meilleur grimpeur
Meilleur jeune
Meilleure équipe

Le Tour de France 1992 est la 79e édition du Tour de France, course cycliste qui s'est déroulée du 4 juillet au sur 21 étapes pour 3 983 km. Le départ a lieu à Saint-Sébastien en Espagne ; l'arrivée se juge aux Champs-Élysées à Paris.

Pour célébrer le traité sur l'Union européenne, signé cette année, le Tour visite six pays autres que la France, un record : la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg et l'Italie (à savoir les pays fondateurs de la Communauté européenne du charbon et de l'acier) et l'Espagne[1],[2].

Miguel Indurain obtient la deuxième de ses cinq victoires consécutives. Il devance au classement général les Italiens Claudio Chiappucci et Gianni Bugno. Chiappucci remporte de son côté le classement de la montagne et signe une victoire d'étape à Sestrières après 200 km d'échappée dont plus de 125 en solitaire tandis que Laurent Jalabert remporte le classement par points.

Participation[modifier | modifier le code]

Miguel Indurain est le vainqueur sortant, il vient de remporter le Tour d'Italie, c'est donc le grand favori. Ses dauphins de 1991, Gianni Bugno, champion du monde en titre, et Claudio Chiappucci sont ses plus sérieux challengers. Le vainqueur du Tour d'Espagne, le Suisse Tony Rominger, n'est pas au départ.

Les trentenaires et anciens vainqueurs affichent des ambitions diverses : Greg LeMond, à la tête de l'équipe Z, veut effacer son échec de 1991 et vient pour remporter un quatrième Tour de France. Laurent Fignon a quitté l'équipe Castorama de Cyrille Guimard avec qui il était en conflit[3] pour rejoindre la formation Gatorade de Gianni Bugno. Il se présente donc au départ plutôt dans le rôle d'un capitaine de route au service de Bugno. Pedro Delgado aborde ce Tour dans une équipe Banesto entièrement construite autour de Miguel Indurain. Enfin, Stephen Roche, de retour dans l'équipe Carrera, l'équipe de sa grande année 1987, prévoit d'épauler son leader Chiappucci.

D'autres leaders d'équipe, tels Andy Hampsten (Motorola), Franco Chioccioli (GB-MG) ou Charly Mottet (RMO), ne peuvent espérer parvenir en jaune à Paris sans des circonstances de courses favorables.

Ce sont aussi les débuts dans le Tour de jeunes coureurs tels que Richard Virenque ou Alex Zülle.

Parcours[modifier | modifier le code]

La 79e édition du Tour de France 1992 est longue de 3 983 kilomètres et répartie en vingt-deux étapes : 10 de plaine, 6 accidentées, 2 de haute montagne et 4 contre-la-montre (1 prologue, 2 contre-la-montre individuels, et 1 contre-la-montre par équipe). Outre la France, le Tour visite 6 autres pays (Espagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Luxembourg, et l'Italie) pour célébrer le traité sur l'Union européenne, signé cette année.

Le Grand Départ a lieu à Saint-Sébastien et commence par un prologue de 8 km. Les deux étapes suivantes abordent les contreforts Pyrénéens, dans une certaine légèreté. L'Alto de Jaizkibel est escaladé dans la 1re étape pour faire une boucle autour de Saint-Sebastien, tandis que le Col d'Ispeguy et le Col de Marie-Blanque sont abordés dans la 2e étape reliant Saint-Sebastien et Pau, pour une longueur de 255 km.

S'ensuit une étape de transition entre Pau et Bordeaux, avant le traditionnel contre-le-montre par équipe de 63 km autour de Libourne.

Les coureurs effectueront ensuite un long transfert jusqu'à Nogent-sur-Oise.

Déroulement de la course[modifier | modifier le code]

Les Pyrénées d'entrée mais en légèreté[modifier | modifier le code]

Miguel Indurain annonce d'emblée qu'il assume sa candidature à sa succession en s'imposant dans le prologue de Saint-Sébastien devant le jeune prodige suisse Alex Zülle qui débute dans le Tour. Tous les favoris perdent plus de dix secondes sur l'Espagnol. Le massif des Pyrénées est abordé dès le lendemain, sans toutefois emprunter les grands cols qui ont fait l'histoire du Tour. Le col de l'Alto de Jaizkibel (habituellement au menu de la Classique de Saint-Sébastien, une épreuve de la Coupe du Monde) fait quelques dégâts parmi les favoris car Fignon, LeMond et Delgado sont distancés. Ils reviennent dans la descente et à l'arrivée de la première étape, à Saint-Sébastien, le Français Dominique Arnould surprend les sprinteurs et s'impose. Par le jeu des bonifications, Zülle prend le maillot jaune.

Le festival des Français[modifier | modifier le code]

La victoire d'étape d'Arnould annonce d'autres succès tricolores. Richard Virenque qui participe lui aussi à son premier Tour de France, s'échappe en compagnie de son coéquipier Dante Rezze et de l'Espagnol Javier Murguialday et, dans le col de Marie-Blanque, Virenque sème ses deux compagnons. Trop loin de l'arrivée, il attend Murguialday et les deux hommes rejoignent Pau, la victoire revenant à l'Espagnol et le maillot jaune au jeune Français qui se révèle au grand public. Dès le lendemain, sur la route de Bordeaux, un groupe d'une dizaine de coureurs fausse compagnie au peloton. Parmi eux, le Français Pascal Lino est le mieux placé au classement général et si Harmeling l'emporte à Bordeaux, Lino prend le maillot jaune à Virenque, son coéquipier. Le contre la montre par équipes ne bouleverse pas le classement et Lino semble parti pour rester en jaune jusque dans les Alpes. Entretemps, Laurent Jalabert remporte sous la pluie sa première victoire d'étape à Bruxelles à l'issue d'une échappée qui comptait LeMond et Chiappucci. Gilles Delion complète ce festival par sa victoire à Valkenbourg.

Indurain, extra-terrestre à Luxembourg[modifier | modifier le code]

Au départ du contre la montre de Luxembourg, grâce à leur échappée de Bruxelles, Chiappucci et LeMond occupent les meilleures places parmi les favoris, l'Italien ayant notamment 3 minutes d'avance sur Indurain. Indurain réalisera l'un des plus grands exploits de sa carrière sur les 63 kilomètres du parcours. Il prend 3 minutes à son second, son coéquipier Armand de Las Cuevas et plus de 4 minutes à tous les autres concurrents. Pascal Lino, bon rouleur, préserve une courte avance au classement général et conserve son maillot jaune mais Indurain a repris la première place des prétendants à la victoire finale, Bugno et LeMond étant ses plus proches opposants. Chiappucci a concédé plus de temps, Fignon et Delgado sont, eux, pratiquement éliminés pour la victoire finale.

Le sursaut des anciens[modifier | modifier le code]

Fignon ne rend pas les armes et dans la traversée des Vosges vers Mulhouse, il prend part à une échappée de 4 hommes qu'il va éparpiller dans l’ascension du Grand Ballon. Il arrive seul à Mulhouse, ayant résisté au retour du peloton dans la descente, malgré les efforts des coureurs de l'équipe Castorama, son ancienne équipe, et sous les ordres de Cyrille Guimard, pour le faire échouer[3]. À 32 ans, Fignon remporte ce jour-là sa dernière victoire d'étape dans le Tour de France. Deux autres anciens vainqueurs du Tour, l'Irlandais Stephen Roche et l'Espagnol Pedro Delgado, se disputent la victoire d'étape à Saint-Gervais mais ils seront battus par le Suisse Rolf Jaermann.

Chiappucci, stupéfiant à Sestrières[modifier | modifier le code]

L'étape de Sestrières est le premier volet du week-end alpestre. Chiappucci provoque une échappée dès le départ avec 8 hommes. Au fil des ascensions, il lâche ses compagnons d'échappée et parcourt les cent derniers kilomètres seul. Derrière, Pascal Lino, encore en jaune, se lance dans un baroud d'honneur et s'intercale entre Chiappucci et le groupe des favoris. Un groupe dont LeMond et Luc Leblanc, le champion de France, ne font plus partie, les deux hommes ayant lâché prise et perdu beaucoup de temps. Lino sera repris mais pas Chiappucci. Gianni Bugno, encore entouré de ses coéquipiers Rondon et Fignon, tente une attaque au pied de la montée de Sestrières mais il ne surprend pas Indurain. Bugno est d'ailleurs en difficulté dans cette dernière ascension. Seul l'Italien Franco Vona peut accompagner Indurain. Mais l'Espagnol, à la surprise générale, craque dans les derniers kilomètres. Chiappucci s'impose en solitaire au sommet, devant le public italien et c'est Vona qui se présente sur la ligne en second. Indurain, victime d'une hypoglycémie, finit troisième mais gagne suffisamment de temps pour endosser le maillot jaune.

La déroute de Bugno à l'Alpe d'Huez[modifier | modifier le code]

Gianni Bugno est le spécialiste de l'Alpe d'Huez, comme en témoignent ses victoires d'étape dans la fameuse station lors du Tour de France 1990 et 1991. En confiance, sans doute inspiré par la défaillance d'Indurain et par l'épopée de Chiappucci la veille, Bugno lance une offensive très précoce dans le col du Galibier, aidé par Fignon. L'avance de ce groupe de tête n'excèdera jamais la minute. Dans la descente, le peloton revient et Bugno ne peut suivre Indurain et Chiappucci dans le col de la Croix de Fer. Fignon, complètement sacrifié par cette opération tactique vouée à l'échec, est à la dérive et perd un temps considérable alors qu'il était pourtant septième au classement général le matin. Avant l'ascension de l'Alpe d'Huez, cinq hommes faussent compagnie à ce qui reste du peloton : Andy Hampsten, Jan Nevens, Éric Boyer, Jesús Montoya et Franco Vona. L'Américain Hampsten est le plus solide grimpeur, il s'imposera seul au sommet, Vona prendra la deuxième place, comme la veille. Chiappucci et Indurain n'arrivent pas à se départager dans la montée et arrivent ensemble sur la ligne d'arrivée. Bugno rétrograde de la troisième à la cinquième place au classement général.

La dernière semaine[modifier | modifier le code]

La dernière semaine donne lieu à une succession d'exploits individuels comme Stephen Roche qui, comme Fignon à Mulhouse, s'offre à La Bourboule, échappé, sa dernière victoire d'étape dans le Tour de France. Les victoires d'étapes de Jean-Claude Colotti et Thierry Marie consacrent la réussite du cyclisme français qui s'illustre aussi par le gain du maillot vert par Laurent Jalabert, âprement disputé au Belge Johan Museeuw. Avec 6 victoires d'étapes au total, 13 journées en jaune, le maillot vert de Jalabert à Paris et la cinquième place finale de Lino, le peloton français connaîtra lors de cette édition 1992 son plus beau Tour de France de la décennie. Miguel Indurain consolide sa victoire finale en gagnant le contre la montre entre Tours et Blois, une étape qui permet à Bugno de se hisser sur le podium. Le podium final des Champs-Elysées sera donc composé des mêmes hommes qu'en 1991, les Italiens Bugno et Chiappucci inversant leurs positions.

Étapes[modifier | modifier le code]

Étape[4],[5],[6],[7] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
Prologue 4 juillet Saint-Sébastien (ESP) Saint-Sébastien (ESP)
Contre-la-montre individuel
8 Miguel Indurain Miguel Indurain
1re étape 5 juillet Saint-Sébastien (ESP) Saint-Sébastien (ESP)
Étape de moyenne montagne
194,5 Dominique Arnould Alex Zülle
2e étape 6 juillet Saint-Sébastien (ESP)Pau
Étape de moyenne montagne
255 Javier Murguialday Richard Virenque
3e étape 7 juillet PauBordeaux
Étape de plaine
218 Rob Harmeling Pascal Lino
4e étape 8 juillet LibourneLibourne
Contre-la-montre par équipes
63,5 Panasonic-Sportlife Pascal Lino
5e étape 9 juillet Nogent-sur-OiseWasquehal
Étape de plaine
196 Guido Bontempi Pascal Lino
6e étape 10 juillet Roubaix Bruxelles (BEL)
Étape de plaine
167 Laurent Jalabert Pascal Lino
7e étape 11 juillet Bruxelles (BEL) Valkenburg (NED)
Étape de plaine
196,5 Gilles Delion Pascal Lino
8e étape 12 juillet Valkenburg (NED) Coblence (ALL)
Étape de plaine
206,5 Jan Nevens Pascal Lino
9e étape 13 juillet Luxembourg (LUX) Luxembourg (LUX)
Contre-la-montre individuel
65 Miguel Indurain Pascal Lino
10e étape 14 juillet Luxembourg (LUX)Strasbourg
Étape de plaine
217 Jean-Paul van Poppel Pascal Lino
11e étape 15 juillet StrasbourgMulhouse
Étape de moyenne montagne
249,5 Laurent Fignon Pascal Lino
16 juillet Dole
Jour de repos
Journée de repos
12e étape 17 juillet DoleSaint-Gervais-Mont-Blanc
Étape de moyenne montagne
267,5 Rolf Jaermann Pascal Lino
13e étape 18 juillet Saint-Gervais-Mont-Blanc Sestrières (ITA)
Étape de montagne
254,5 Claudio Chiappucci Miguel Indurain
14e étape 19 juillet Sestrières (ITA)L'Alpe d'Huez
Étape de montagne
186,5 Andrew Hampsten Miguel Indurain
15e étape 20 juillet Le Bourg-d'OisansSaint-Étienne
Étape de moyenne montagne
198 Franco Chioccioli Miguel Indurain
16e étape 21 juillet Saint-ÉtienneLa Bourboule
Étape de moyenne montagne
212 Stephen Roche Miguel Indurain
17e étape 22 juillet La BourbouleMontluçon
Étape de plaine
189 Jean-Claude Colotti Miguel Indurain
18e étape 23 juillet MontluçonTours
Étape de plaine
212 Thierry Marie Miguel Indurain
19e étape 24 juillet ToursBlois
Contre-la-montre individuel
64 Miguel Indurain Miguel Indurain
20e étape 25 juillet BloisNanterre 92[8]
Étape de plaine
222 Peter De Clercq Miguel Indurain
21e étape 26 juillet La Défense 92[8]Paris - Champs-Élysées
Étape de plaine
141 Olaf Ludwig Miguel Indurain

Classements[modifier | modifier le code]

Classement général final[modifier | modifier le code]

Classement général[9]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Miguel Indurain Leader du classement général Drapeau de l'Espagne Espagne Banesto en 100 h 49 min 30 s
2e Claudio Chiappucci Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de l'Italie Italie Carrera Jeans-Tassoni + min 35 s
3e Gianni Bugno Drapeau de l'Italie Italie Gatorade-Chateau d'Ax + 10 min 49 s
4e Andrew Hampsten Drapeau des États-Unis États-Unis Motorola + 13 min 40 s
5e Pascal Lino Drapeau de la France France RMO-Onet + 14 min 37 s
6e Pedro Delgado Drapeau de l'Espagne Espagne Banesto + 15 min 16 s
7e Erik Breukink Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas PDM-Ultima-Concorde + 18 min 51 s
8e Giancarlo Perini Drapeau de l'Italie Italie Carrera Jeans-Tassoni + 19 min 16 s
9e Stephen Roche Drapeau de l'Irlande Irlande Carrera Jeans-Tassoni + 20 min 23 s
10e Jens Heppner Drapeau de l'Allemagne Allemagne Telekom-Merckx + 25 min 30 s
11e Franco Vona Drapeau de l'Italie Italie GB-MG Maglificio + 25 min 43 s
12e Éric Boyer Drapeau de la France France Z + 26 min 16 s
13e Gert-Jan Theunisse Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas TVM-Sanyo + 27 min 7 s
14e Eddy Bouwmans Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Panasonic-Sportlife + 28 min 35 s
15e Gérard Rué Drapeau de la France France Castorama + 28 min 48 s
16e Franco Chioccioli Drapeau de l'Italie Italie GB-MG Maglificio + 30 min 31 s
17e Steven Rooks Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Buckler-Colnago-Decca + 31 min 9 s
18e Robert Millar Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni TVM-Sanyo + 31 min 19 s
19e Francisco Javier Mauleón Drapeau de l'Espagne Espagne CLAS-Cajastur + 31 min 27 s
20e Arsenio González Drapeau de l'Espagne Espagne CLAS-Cajastur + 31 min 51 s
21e Raúl Alcalá Drapeau du Mexique Mexique PDM-Ultima-Concorde + 33 min 20 s
22e Jon Unzaga Drapeau de l'Espagne Espagne CLAS-Cajastur + 36 min 43 s
23e Laurent Fignon Drapeau de la France France Gatorade-Chateau d'Ax + 41 min 51 s
24e Óscar de Jesús Vargas Drapeau de la Colombie Colombie Amaya Seguros + 43 min 19 s
25e Richard Virenque Drapeau de la France France RMO-Onet + 46 min 1 s

Classements annexes finals[modifier | modifier le code]

Classement par points[modifier | modifier le code]

Grand Prix de la montagne[modifier | modifier le code]

Classement du meilleur grimpeur[10]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Claudio Chiappucci Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de l'Italie Italie Carrera Jeans-Tassoni 410 points
2e Richard Virenque Drapeau de la France France RMO-Onet 245 pts
3e Franco Chioccioli Drapeau de l'Italie Italie GB-MG Maglificio 209 pts
4e Miguel Indurain Leader du classement général Drapeau de l'Espagne Espagne Banesto 152 pts
5e Andrew Hampsten Drapeau des États-Unis États-Unis Motorola 140 pts
6e Gianni Bugno Drapeau de l'Italie Italie Gatorade-Chateau d'Ax 131 pts
7e Franco Vona Drapeau de l'Italie Italie GB-MG Maglificio 122 pts
8e Stephen Roche Drapeau de l'Irlande Irlande Carrera Jeans-Tassoni 107 pts
9e Javier Murguialday Drapeau de l'Espagne Espagne Amaya Seguros 96 pts
10e Éric Boyer Drapeau de la France France Z 93 pts

Classement du meilleur jeune[modifier | modifier le code]

Classement du meilleur jeune[10],[12]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Eddy Bouwmans Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Panasonic-Sportlife en 102 h 28 min 5 s
2e Richard Virenque Drapeau de la France France RMO-Onet + 17 min 26 s
3e Jim Van De Laer Drapeau de la Belgique Belgique Tulip Computers + 31 min 54 s
4e Arunas Cepele (en) Drapeau de la Lituanie Lituanie Postobón Manzana-Ryalcao + 40 min 25 s
5e Laurent Jalabert Leader du classement par points Drapeau de la France France ONCE + 41 min 33 s
6e Dimitri Zhdanov Drapeau de la Communauté des États indépendants Communauté des États indépendants Panasonic-Sportlife + 48 min 29 s
7e Yvon Ledanois Drapeau de la France France Castorama + 51 min 8 s
8e Jean-Cyril Robin Drapeau de la France France Castorama + 57 min 47 s
9e Fernando Escartín Drapeau de l'Espagne Espagne CLAS-Cajastur + h 0 min 40 s
10e Dominik Krieger Drapeau de l'Allemagne Allemagne Helvetia-Commodore + h 9 min 42 s

Classement par équipes[modifier | modifier le code]

Classement par équipes[10]
  Équipe Pays Temps
1re Carrera Jeans-Tassoni Drapeau de l'Italie Italie en 302 h 58 min 12 s
2e Banesto Drapeau de l'Espagne Espagne + 18 min 16 s
3e CLAS-Cajastur Drapeau de l'Espagne Espagne + 49 min 27 s
4e Gatorade-Chateau d'Ax Drapeau de l'Italie Italie + h 2 min 46 s
5e Z Drapeau de la France France + h 7 min 19 s
6e RMO-Onet Drapeau de la France France + h 22 min 11 s
7e TVM-Sanyo Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas + h 29 min 22 s
8e Castorama Drapeau de la France France + h 37 min 18 s
9e PDM-Ultima-Concorde Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas + h 41 min 35 s
10e Panasonic-Sportlife Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas + h 46 min 46 s

Classement des sprints européens[modifier | modifier le code]

Évolution des classements[modifier | modifier le code]

Évolution des leaders des classements par étape[14],[15]
Étape Vainqueur Classement général
Leader du classement général
Classement par points
Leader du classement par points
Classement de la montagne
Leader du classement du meilleur grimpeur
Classement du meilleur jeune Classement par équipes Prix de la combativité
Combatif de l'étape Leader
P Miguel Indurain Miguel Indurain Miguel Indurain non décerné Alex Zülle Banesto non décerné
1 Dominique Arnould Alex Zülle Dominique Arnould Franco Chioccioli Alex Zülle Alex Zülle
2 Javier Murguialday Richard Virenque Richard Virenque Richard Virenque Richard Virenque RMO-Onet Richard Virenque Richard Virenque
3 Rob Harmeling Pascal Lino Noël Segers
4 Panasonic-Sportlife non décerné
5 Guido Bontempi Johan Museeuw Carrera Jeans-Tassoni Steve Bauer
6 Laurent Jalabert Thierry Marie Claudio Chiappucci
7 Gilles Delion Laurent Jalabert Frans Maassen Frans Maassen
8 Jan Nevens Yvon Ledanois Yvon Ledanois
9 Miguel Indurain non décerné
10 Jean-Paul van Poppel Johan Museeuw Claudio Chiappucci Rolf Järmann
11 Laurent Fignon Laurent Jalabert Rolf Gölz
12 Rolf Jaermann Johan Museeuw Rolf Järmann Rolf Järmann
13 Claudio Chiappucci Miguel Indurain Eddy Bouwmans Claudio Chiappucci Claudio Chiappucci
14 Andrew Hampsten Andrew Hampsten
15 Franco Chioccioli Laurent Jalabert Franco Chioccioli
16 Stephen Roche Stephen Roche
17 Jean-Claude Colotti Jean-Claude Colotti
18 Thierry Marie Herman Frison
19 Miguel Indurain non décerné
20 Peter De Clercq Rolf Järmann
21 Olaf Ludwig Frans Maassen
Classements finals Miguel Indurain Laurent Jalabert Claudio Chiappucci Eddy Bouwmans Carrera Jeans-Tassoni Claudio Chiappucci

Liste des coureurs[modifier | modifier le code]

Banesto
Gatorade-Chateau d'Ax
Carrera-Vagabond-Tassoni
R.M.O.-Onet
Castorama
Z
Motorola
Helvetia-Commodore
ONCE
TVM-Sanyo
Panasonic-Sportlife
Postobón Manzana-Ryalcao
Amaya Seguros
Buckler
Ariostea
Telekom-Merckx
Clas-Cajastur
Lotto-Belgacom
Festina-Lotus
GB-MG Maglificio
Tulip Computers
PDM-Ultima-Concorde

NP : Non-Partant ; E : Éliminé ; A : Abandon en cours d'étape ; HD : Hors Délai.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Romain Métairie, « Cyclisme : combien de fois les Grands Tours se sont exilés pour leur départ », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  2. Baptiste Schweitzer, « Le jour où le Tour s'est tourné vers l'étranger », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  3. a et b D'après Laurent Fignon dans "Nous étions jeunes et insouciants", Grasset, 2009
  4. « 79ème Tour de France 1992 » [« 79th Tour de France 1992 »], sur Mémoire du cyclisme (consulté le )
  5. Augendre 2016, p. 83.
  6. Arian Zwegers, « Tour de France GC top ten » [archive du ], CVCC (consulté le )
  7. « The history of the Tour de France – Year 1992 – The stage winners », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  8. a et b « Les classements des étapes du Tour de France 1992 », Le Dico du Tour (consulté le )
  9. « The history of the Tour de France – Year 1992 – Stage 21 La Défense > Paris », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  10. a b c et d « Los Campos Elíseos rinden homenaje a Indurain », El Mundo Deportivo,‎ , p. 50 (lire en ligne, consulté le )
  11. « Tour in cijfers », Leidsch Dagblad,‎ , p. 17 (lire en ligne, consulté le )
  12. « Tour de France 1992 – Youth classification » [archive du ], sur ProCyclingStats (consulté le )
  13. « ESF-sprint Klassement », sur Sports plaza (consulté le )
  14. « Tour de France 1992 – Leaders overview » [archive du ], sur ProCyclingStats (consulté le )
  15. (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 1992 » [« Information about the Tour de France from 1992 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]