Luxe-Sumberraute

Luxe-Sumberraute
Luxe-Sumberraute
L'église.
Blason de Luxe-Sumberraute
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Patrick Bizos
2020-2026
Code postal 64120
Code commune 64362
Démographie
Gentilé Lüküztar
Population
municipale
414 hab. (2021 en augmentation de 4,28 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 47″ nord, 1° 04′ 30″ ouest
Altitude Min. 53 m
Max. 245 m
Superficie 8,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Palais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Luxe-Sumberraute
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Luxe-Sumberraute

Luxe-Sumberraute est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle a été créée par la fusion des communes de Luxe et de Sumberraute.

Le gentilé est Lüküztar[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Luxe-Sumberraute se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 93 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 52 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 5,9 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Garris (1,3 km), Béguios (1,8 km), Amendeuix-Oneix (2,8 km), Amorots-Succos (3,6 km), Beyrie-sur-Joyeuse (3,7 km), Amendeuix-Oneix (4,0 km), Aïcirits-Camou-Suhast (4,4 km), Gabat (4,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Luxe-Sumberraute fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9],[10]. La commune est dans le pays de Mixe (Amikuze), au nord-est de ce territoire.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Luxe-Sumberraute.

La commune est drainée par Mihuerietako erreka, Algeiruko erreka, Laherminagako erreka, Zubiaga erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[12],[Carte 1].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 350 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast à 4 km à vol d'oiseau[16], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,1 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[21], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[22],[Carte 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[23],[Carte 3] : les « pelouses calcicoles de Garris » (6,01 ha), couvrant 2 communes du département[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[23],[Carte 4] : les « landes, bois et prairies du Pays de Mixe » (1 739,31 ha), couvrant 9 communes du département[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Luxe-Sumberraute est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[26],[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Palais, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,2 %), forêts (24,5 %), prairies (24,1 %), terres arables (0,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

  • Inventoriés en 1887[32] :
    • Montagna, Mendia ou Bentia (La Montagne) ;
    • Plaza ou Elizathia (la place de l'église) ;
    • Oxibarre ou Oxibar (val des loups) ;
    • Alsumarta (Sumberraute).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Luxe-Sumberraute est desservie par les routes départementales D 11 entre Saint-Palais et Bidache, la D 14 entre Saint-Palais et Hasparren et la D 123.

La gare TER la plus proche est celle de Saint-Jean-Pied-de-Port à 36,4 km (ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne). La gare TGV la plus proche est celle d'Orthez à 40,2 km (ligne Tarbes - Paris Montparnasse).

L'aéroport le plus proche est celui de Biarritz-Pays basque à 58,3 km.

97 % des ménages ont au moins une voiture et 57,1 % en ont deux ou plus en 2018[33]. Les transports utilisés en 2018 pour se rendre au travail sont les suivants[33] :

Moyen de déplacement
pas de déplacement 3,8 %
marche, roller, patinette 4,3 %
vélo (y compris VAE) 0
2 roues motorisées 0
voiture 90,2 %
transport en commun 1,6 %

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Luxe-Sumberraute est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Luxe-Sumberraute est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[36]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[37],[38].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Luxe-Sumberraute.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[39]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[40].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Mentions anciennes[modifier | modifier le code]

Le toponyme Luxe apparaît sous les formes Luxa (XIIe siècle[41], collection Duchesne volume CXIV[42]), Sancta Maria de Lucse (1160[43]), Luc (1249[43]), Lucxa (1264[43]), Luxa (1264[43]), Luixe (XIIIe siècle[41], cartulaire de Bayonne[44]), Lucxa (1384[41], collection Duchesne volume CXV[42]),Nostre-Done de Lucxe (1472[41], notaires de Labastide-Villefranche[45]) et Lixe (1650).

Le toponyme Sumberraute apparaît sous les formes Sanctus Martinus de Alzumberraute (1160[43]), Alçumbarrauta (1268[43]), Alçunbarraute (1350 et 1412[43]), Alsumberraute (1472[41], notaires de Labastide-Villefranche[45]), Alçumbarrate (1513[41], titres de Pampelune[46]), Azumbarraute (1621[41], Martin Biscay[47]) et Somberraute (1793[48] et 1801[48], Bulletin des lois pour la deuxième date).

Jean-Baptiste Orpustan[43] indique que Luxe provient du latin lucu (« bois » ou « bois sacré ») et que Sumberraute signifie « lieu de broussailles où l'aulne abonde » (de altzu « lieu où l'aulne abonde » et berroeta « lieu de broussailles »).

Graphie basque[modifier | modifier le code]

Son nom basque actuel est Lüküze-Altzümarta[1].

Histoire et personnalités[modifier | modifier le code]

Luxe est le fief des barons de Luxe, de Lantabat et d'Ostabat à partir de la fin du XIe siècle, époque à laquelle est construit le château. Les Luxe deviennent vassaux du roi de Navarre en 1196. Ils sont cousins des Gramont. Ces deux familles jouent un rôle important au royaume de Navarre. Ils entretiennent une lutte féroce jusqu'au XVIe siècle avec la disgrâce de Jean IV de Luxe, partisan de Charles Quint lors de l'invasion de la Navarre. Il est sanctionné par Henri d'Albret et son château rasé en 1524[49],[50],[51],[52].

Plus tard le titre échoit aux Montmorency-Bouteville pour qui les terres de Cize et d'Ostabarret sont lointaines et de peu d'intérêt sinon pour s'inventer des titres fantaisistes de « comte » ou de « prince » de Luxe. Seul Maurice-Annibal de Montmorency-Tingry s'y fera inhumer en 1762 après son décès à Pau où il était gouverneur militaire. Après un remariage, son épouse, la duchesse d'Olonne reviendra au village où elle fera restaurer le nouveau château de Luxe[50].

La révolution est accueillie avec un certain recul : seul le curé de Luxe, réfractaire, en est la victime. L'effort de guerre (« emprunt patriotique ») est minimisé au maximum. Certains jeunes échapperont à la conscription[50]. En 1790, Luxe-Sumberraute est versée dans le canton de Garris dépendant du district de Mont-Bidouze, nom révolutionnaire de Saint-Palais.

En 1814 la commune de Luxe est le lieu de la bataille de Duronia, dite bataille de Garris qui ne fera aucune victime civile mais causera d'importants dégâts matériels[50].

La commune a été créée le [53] par la réunion des communes de Luxe et de Sumberraute, à l'instar de nombreuses communes des Basses-Pyrénées dans la période 1841-1842.

La Première Guerre mondiale entraîne une hécatombe d'hommes jeunes puisque 16 d'entre eux meurent. Cela représente environ un tiers des hommes de la tranche 21-49 ans susceptibles de porter une arme[54].

Lors de la Seconde Guerre mondiale la France est coupée en deux par la ligne de démarcation qui suit la RN133. Luxe-Sumberraute est en zone occupée. L'unité allemande chargée de la surveillance à partir juin 1940 est logée dans la maison Berrogain et ses 60 chevaux occupent les écuries de la maison Pechinazahar. Durant cette période des résistants ont œuvré pour les filières d'évasion et les réfractaires au STO, parmi lesquels l'instituteur et secrétaire de mairie François Louvigné[55].

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries communales reprennent les armes des seigneurs de Luxe et de Sumberraute. Il deviendra ricombre de Navarre er chambellan de Charles III de Navarre. Il a fait construire de château de Latsaga

Blason Blasonnement :
Deux écus en fasce « De gueules à trois chevrons d'or » et « D'argent au lion de sable »[58].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Pour la période antérieure à 1842 les maires de la commune de Luxe et les maires de Suberraute sont données dans les articles correspondants.

Liste des maires successifs[59]
Période Identité Étiquette Qualité
1842 1846 Bernard Heguito-Oxoby    
1846 1848 Jean-Pierre Aphalo    
1848 1857 Bernard Berrogain-Noguès    
1857 1862 Bernard Lartigau    
1862 1866 Pierre Léon Pées   décès en cours de mandat
1866 1878 Arnaud Aguerre    
1878 1895 Bernard Lartigau    
1895 1902 Marcellin Egurbide    
1902 1935 Félix Louis Aurèle Gaby    
1935 1965 Jean Chohobigarat    
1965 1977 Roger Chohobigarat    
1977 1989 Barthélemy Aguerre UDF puis MoDem puis UDI[60] chef d'entreprise,
conseiller général du canton de Saint-Palais (1994-2015)
1989 1995 Pierre Etchart   chef d'entreprise
1995 2020 Barthélémy Aguerre   nouveau mandat
2020   Patrick Bizos   conseiller commercial

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune appartient à sept structures intercommunales[61] :

  • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
  • le syndicat AEP du pays de Mixe ;
  • le syndicat d'assainissement collectif de Saint-Palais ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal de regroupement pédagogique « Ikas Bidea » ;
  • le syndicat intercommunal pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Avant 1793[modifier | modifier le code]

En 1350, 9 feux sont signalés à Sumberraute[62].

Le recensement[63] à caractère fiscal de 1412-1413, réalisé[64] sur ordre de Charles III de Navarre, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[65], révèle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Sumberraute la présence de 7 feux, le second de 24 (19 + 5 feux secondaires).

Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[66] dénombre 41 feux à Sumberraute.

De 1793 à 1842[modifier | modifier le code]

Les communes de Luxe et de Sumberraute sont séparées.

Populations[67],[68]
1793 1800 1806 1821 1831 1836
Luxe 285 277 278 285 310 332
Sumberraute 171 173 192 190 174 163
Total 456 450 470 475 484 495

Après 1842[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].

En 2021, la commune comptait 414 habitants[Note 10], en augmentation de 4,28 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
285277278285310332456451459
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
363357398347343349340346344
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
339331358341306321294290238
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
224271190163213256283286373
2018 2021 - - - - - - -
406414-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Le château des seigneurs de Luxe[73] date du XIe siècle. Les relevés topographiques permettent de reconstituer l'allure de la forteresse, constituée d'un donjon et d'une enceinte circulaire dominant une « basse-cour »[74],[50].
  • Le château de Luxe lui a succédé à une date inconnue. Il a été remis en état et agrandi au XVIIIe siècle à partir d'un bâtiment en forme de croix[Carte 7]. Il a subi ultérieurement de nombreux travaux[75].
  • Le château de Sumberraute, dit maison Jauregia date des XVIIe et XIXe siècles[76]. Il n'existe aucune certitude quant au château dans la période antérieure au XVIIe siècle[77].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie[78], à Luxe, date du XIXe siècle. Elle succède à l'église Notre-Dame de Luxe (Sancta (M)aria de Lucse dans le cartulaire de la Cathédrale de Dax Liber Rubeus en 1160[79]).
  • La chapelle Saint-Martin à Sumberraute qui succède à l'église Sanctus Martinus de Alzunbeïraute[79].

Équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un institut médical éducatif (ESAT Beila Bidia). Celui-ci a été fondé en 1964 par Paul Genieis[80].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Luxe-Sumberraute » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Luxe-Sumberraute », sur geoportail.gouv.fr.
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Luxe-Sumberraute », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Luxe-Sumberraute », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  7. « Luxe-Sumberraute », sur Cadastre napoléonien.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b - Académie de la langue basque
  2. a b et c « Métadonnées de la commune de Luxe-Sumberraute », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Luxe-Sumberraute et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Luxe-Sumberraute et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Luxe-Sumberraute et Saint-Palais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Luxe-Sumberraute », sur villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  9. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  11. Carte IGN sous Géoportail
  12. « Fiche communale de Luxe-Sumberraute », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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