Ergué-Armel

Ergué-Armel
Ergué-Armel
Le château de Lanniron au bord de l'Odet ancienne résidence d'été des évêques de Quimper
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Commune Quimper
Intercommunalité Quimper Bretagne Occidentale
Statut Ancienne commune
Code postal 29000
Code commune 29050
Démographie
Gentilé Armelois(e)
Population 9 049 hab. (1954)
Densité 270 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 00″ nord, 4° 04′ 00″ ouest
Superficie 33,56 km2
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Quimper
Localisation
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Ergué-Armel

Ergué-Armel, en breton An Erge-Vihan, est une très ancienne paroisse, située sur un plateau dominant au sud le centre-ville de Quimper à laquelle elle a été rattachée en 1960 après avoir été érigée en commune en 1790 ; la paroisse de Locmaria lui avait été adjointe. Le , Ergué-Armel perdit son indépendance communale, fusionnant avec Quimper, Kerfeunteun et Penhars le même jour pour former le « Grand Quimper ».

Géographie[modifier | modifier le code]

La vaste campagne comprend encore des exploitations agricoles, dont une cidrerie, mais recule devant l'expansion rapide des zones industrielles et commerciales du Grand-Guélen, de Kerdroniou et de la route de Bénodet. Entre cet axe et la boucle qu'entame l'Odet avant de repartir plein sud, se trouve la zone de Créac'h-Gwenn (en breton : « Colline blanche ou sacrée ») où de nombreuses activités ont été implantées depuis 1975 : une vaste zone commerciale avec hôtels et restaurants, de nombreux immeubles de bureaux, le campus universitaire rattaché à l'université de Brest (UBO) et des installations sportives.

Le plateau de Pleuven limite au sud la zone basse connue dans la littérature géologique bretonne sous le nom de "cuvette de Toulven", nom du château construit dans la presqu'île de confluence de deux ruisseaux affluents de rive gauche de l'Odet, très élargis dans la dernière partie de leur cours, le ruisseau de l'anse de Saint-Cadou et le ruisseau de l'anse de Toulven. « On cite également des "argiles de Toulven", extraites autrefois au voisinage du château », exploitées pour les faïenceries de Quimper (il existe aussi les traces d'une ancienne briqueterie au nord du château) et dont l'exploitation s'est poursuivie jusqu'à presque la fin du XXe siècle dans la carrière de Menez-Bily[1].

La vue en balcon sur l'élargissement de l'Odet maritime qu'on appelle la baie de Kérogan et l'arrière plan du bois de Keradennec contribuent à l'agrément du site, ce qui n'avait pas échappé aux évêques de Quimper qui y possédaient une résidence d'été dans le château de Lanniron. Au début du XXe siècle, une partie du rivage avait été appelée « la plage des gueux », car tout le petit peuple de Quimper y venait le dimanche. Le nom de la rue attenante en perpétue le souvenir.

Plus récemment, l'axe est-ouest, du vieux bourg à Locmaria, est devenu un axe majeur rassemblant, le centre hospitalier Laënnec, un lycée technique, une halle aux sports et une bibliothèque à l'arrière de la mairie-annexe en vis-à-vis du quartier de plus en plus urbanisé du Braden.

Localisation[modifier | modifier le code]

Ergué-Armel est un quartier de Quimper situé au sud et sud-est de la ville. La frontière avec le centre quimpérois et Kerfeunteun est l'Odet, fleuve longeant la frontière de l'ancienne commune.

Le quartier se situe proche de la RN 165, sortie Troyalac'h. Le quartier est à 565 km de Paris, 550 km de Bordeaux, 740 km de Bayonne, 790 km de Toulouse, 1 022 km de Strasbourg, 1 030 km de Montpellier, 1 210 km de Marseille, 1 370 km de Nice, 215 km de Rennes, 232 km de Nantes, 71 km de Lorient, 122 km de Vannes ou encore à 72 km de Brest.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Dans le quartier du Braden ont été retrouvées d'importantes traces d'établissements agricoles gaulois. Un établissement romain[2], composé de 7 bâtiments, a été identifié à Parc-ar-Groaz, près du village de Lesperbez[3].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'église du bourg dédiée à saint Alor date du XVIe siècle, mais l'église prieurale de Locmaria remonte au XIe siècle[4] et a pu succéder à un monastère suivant la règle de Saint Colomban et avoir été placée sous le patronage de saint Tudy qui est aussi Tugdual, Tutuarn ou Pabu. Ce quartier de Locmaria a accueilli une modeste agglomération gallo-romaine dominée par une petite acropole sur le Mont-Frugy et dont on a retrouvé les traces du forum et des thermes.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1645, Louise Gabrielle de Plœuc, dame d'Ergué et du Plessis, épousa Jacques Rivoalen, écuyer, seigneur de Mesléan en Saint Gouësnou, de Pennaneac'h, de Pontéon et de Lanuzouarn en Plouénan.

Les paysans étaient astreints aux corvées : par exemple une ordonnance du , les habitants des paroisses d'Ergué-Armel, Saint-Évarzec, Clohars-Fouesnant, Gouesnac'h et Pleuven « se rendront au nombre de vingt hommes de chaque paroisse, et chaque jour alternativement suivant les rôles qui seront à cette fin arrêtés » pour réparer un tronçon du « chemin de la ville de Quimper à celles de Concarneau et Rosporden » jusqu'à ce que les réparations « soient finies et parfaites » ; les paysans devaient aussi souvent participer à des transports (par exemple de bois depuis la forêt de Carnoët) liés aux arsenaux de Brest et Lorient[5].

En 1759 la paroisse d'Ergué-Armel [le nom est écrit Ergué-Harmel] devait chaque année fournir 16 hommes pour servir de garde-côtes[6].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Ergué-Armel en 1778 :

« Ergué-Armel ; à trois-quarts de lieue à l'est-sud-est de Quimper, son évêché, sa subdélégation et son ressort, et à 38 lieues de Rennes. Cette paroisse relève du Roi et compte 900 communiants[7] ; la cure est à l'Ordinaire. Son territoire est coupé de vallons et de montagnes [sic], bien cultivé et fertile ; on y voit peu de terrains incultes. Le Plessis, maison seigneuriale de l'endroit, est, outre son antiquité, la plus remarquable du canton. Ses domaines, qui sont considérables, ont droit de haute, moyenne et basse justice. L'an 1505, la reine Anne donna permission à Vincent II de Plœuc, seigneur du Plessis, d'ajouter un quatrième poteau à toutes les justices de ses seigneuries. L'église paroissiale dépend de la haute justice de cette maison, dont le seigneur avait des droits honorifiques dans les chapelles de Notre-Dame-de-la-Forêt et de Saint-Laurent, bâties sur les terres du Plessis. Les fonds de ces chapelles ont été amortis du consentement des seigneurs ci-dessus, à condition qu'ils auraient, dans l'église paroissiale, des droits honorifiques, tels que ceux d'armoiries[8]. »

Révolution française[modifier | modifier le code]

Lors de la rédaction de leur cahier de doléances, les paroissiens d'Ergué-Armel demandent « que la justice ne se rende plus qu'au nom du roi ; que l'exercice de justice au nom des seigneurs soit supprimé (...) »[9].

La paroisse d'Ergué-Armel, qui comprenait alors 220 feux, élit trois délégués (Alain Le Berre, Jean Kerfer, Jean Tanguy), pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[10].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Ergué-Armel en 1845[modifier | modifier le code]

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Ergué-Armel en 1845 :

« Ergué-Armel (sous l'invocation de saint Alor, évêque de Quimper) : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Kerangal, le Guélen, Keranhoat, Quinquis, Kervern, Kermadec, Stangyouen, Kersaguen, Lesneven, Saint-Laurent. Objets remarquables : manoirs de Rozmaria, de Poulguinan, de Lanniron, de Kerusteun, de Keradenec, de Kenaguen, de Lanroz, de Toulven, de Keromnès ; étang du Lenndu. Superficie totale 3 472 hectares, dont (...) terres labourables 1 464 ha, prés et pâturages 266 ha, bois 190 ha, vergers et jardins 60 ha, landes et incultes 1557 ha (...). Moulins à eau de Kervéguen, Allann, du Lenndu. Ergué-Armel est aussi nommé dans le pays breton "Le Petit Ergué" (...) par opposition à Ergué-Gabéric. La route royale n° 165, dite de Nantes à Audierne, traverse la commune de l'est à l'ouest. La route départementale n° 1 du Finistère, dite de Hennebont à Brest, la traverse du sud-est au nord-ouest. Géologie : constitution granitique ; à l'ouest-sud-ouest se montre le terrain tertiaire moyen. À Toulven (Toulven, "trou de pierre" ou carrière) et à Creist, argile plastique. On parle le breton[11]. »

Les ruines du monastère du Petit-Guélen en 1903 (chapelle dédiée à sainte Anne, datant du XIIIe siècle).
Pèlerinage à la fontaine Saint-Alor au début du XXe siècle.

La dévotion à saint Alor[modifier | modifier le code]

La dévotion à saint Alor est longtemps restée vive. Les chanoines Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall décrivent ainsi la dévotion à Notre-Dame du Drennec à cette époque :

« La dévotion des Fouesnantais à Notre-Dame du Drénec[12] est encore bien vive de nos jours. Ils accourent nombreux à son sanctuaire, le jour de son grand pardon, qui a lieu chaque année le dimanche dans l'octave de l'Assomption, puis aux fêtes du 25 mars, 8 septembre et 8 décembre, où l'office s'y célèbre solennellement, ainsi qu'aux vendredis du Carême où il s'y dit une messe. (...) Notre-Dame du Drénec est invoquée pour l'obtention d'un beau temps favorable à la moisson ; saint Alour, patron d'Ergué-Armel, au contraire a pour mission d'obtenir de Dieu la pluie bienfaisante qui met fin aux sécheresses excessives. En 1848 et 1879, la paroisse d'Ergué-Armel vint à Notre-Dame du Drénec demander du beau temps. elle était accompagnée, à son second pèlerinage, de toutes les paroisses du canton de Fouesnant, et l'on évalue à 4 000 personnes environ le nombre des pèlerins qui se retrouvèrent ce jour-là au sanctuaire du Drénec. En 1884, ce fut au tour des paroissiens de Clohars-Fouesnant de se rendre à Ergué-Armel aux pieds de saint Alor. Leurs prières furent écoutées et promptement exaucées : le soir même de ce pèlerinage à saint Alor, la pluie, depuis si longtemps désirée, ne cessa de tomber pendant toute la nuit suivante[13]. »

Le crime du moulin de Len-Du[modifier | modifier le code]

Le , le corps de Marie-Anne Gloanec, âgée de 14 ans, est retrouvé pendu et ensanglanté par son frère Alain Gloanec au moulin de Len-Du. De l’argent a disparu. Les soupçons se portent vite sur Paul Faine, âgé de 39 ans, un homme violent et qui a déjà effectué plusieurs séjours en prison pour des vols, garçon meunier qui avait été congédié du moulin un mois plus tôt en raison de son inconduite. Arrêté dès le lendemain matin dans une auberge de Quimper, il est retrouvé les vêtements maculés de sang. Condamné à mort par la Cour d’assises du Finistère le , il est guillotiné le sur la place du Marché-aux-Bestiaux de Quimper, sa grâce ayant été refusée par le président de la république Sadi Carnot[14].

Locmaria est toujours le siège d'une importante faïencerie tricentenaire née de la présence de l'argile de Toulven à quelques kilomètres de là.

L'école de hameau de Menez-Bily[modifier | modifier le code]

Fin XIXe la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • Le décret du qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
  • Le décret du qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 1 à Ergué-Armel (Menez-Bily)[15].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur d'Ergué-Armel écrit : « Les instructions [religieuses] se font toutes en breton »[16].

Le château de Lanroz, sur la rive gauche de l'Odet, est construit en 1905 par l'architecte Charles Chaussepied[17].

Les deux guerres mondiales[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts, qui porte les noms de 198 personnes mortes pour la France lors de la Première Guerre mondiale et de la Deuxième Guerre mondiale[18], fut édifié en 1921 par l'architecte Charles Chaussepied.

Amicale sportive d'Ergué-Armel[modifier | modifier le code]

En 1942, est créé le premier club de la ville, l'ASEA, club omnisport, comprenant le basket, le foot, le volley-ball, l’éducation physique et l’athlétisme. Les deux premières formèrent progressivement l’identité des verts du plateau. L'équipe de football se démarque en atteignant plusieurs fois le 6e tour de la Coupe de France et à la fin des années 1960 a atteint son apogée en jouant en DSR, second échelon régional. Quant à la section basketball, celle-ci est la deuxième plus importante derrière l'UJAP Quimper aujourd'hui les Béliers de Kemper. Ils évoluèrent ainsi jusqu’en juin 1996, date de scission. Le basket conservant le nom d’ASEA, le foot opta alors pour le QEAFC. Aujourd'hui le QEAFC joue en Régional 3, soit le huitième échelon français, troisième échelon régional. Il s'agit de la deuxième équipe quimpéroise derrière le Quimper KFC.

L'après-guerre, avant fusion[modifier | modifier le code]

Après la Libération de la France et la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville se développe et sa population augmente fortement, 1 000 nouveaux habitants s'installent dans ville entre 1946 et 1954, nombreux viennent de la ville de Quimper, alors surpeuplée. Malgré cette évolution de la population, la ville est en majorité, une ville campagnarde. Jusqu'en 1960, la commune continue de se développer et d'attirer de nouveaux habitants.

Grand Quimper et développement urbain[modifier | modifier le code]

En 1960, la commune fusionne avec Quimper, Kerfeunteun et Penhars pour former le Grand Quimper. Dès lors, le quartier se développe, de nouveaux lotissements sont construits, au niveau de la Tourelle, de Kerlaëron. Le lycée Yves-Thépot y est construit ainsi que le IUT de Quimper. Des grands axes sont construits pour desservir l'ensemble du quartier. Le quartier de Creac'h Gwen est construit ainsi que l'Université de Quimper. De nouveaux équipements sportifs viennent au jour, la Halle des Sports d'Ergué-Armel qui accueillent aujourd'hui le Quimper Volley 29. Enfin, le quartier voit la construction de l'Hôpital Laënnec.

Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Développement constant[modifier | modifier le code]

Depuis le début du XXIe siècle, le quartier a continué de se développer de nouveaux lotissements voit le jour, la ZA du Petit-Guélen continue de se développer. La population s'élève en 2008 à 19 980 habitants soit presque 1/3 de la population quimpéroise. Depuis, la population continue d'augmenter, l'éco-quartier de Linéostic est en construction et celui de Ty-Bos est en projet. Niveau transport en commun, le quartier est desservi par les deux lignes principales du réseau QUB par la ligne A, à l'est et la ligne B, au sud ayant une fréquence de passage de 12 minutes.

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1800 1851 Charles-François-Marie Loëdon[19]   Propriétaire. Habitait le manoir de Keromnès.
1852 1859 Charles de Kerret[20]   Vicomte de Kerret de Quillien.
1859 1860 René Diligeart[21]   Cultivateur. Chevalier du mérite agricole.
1860 1868 Rémy Guillard[22]   Chirurgien de marine. Médecin[23].
1869 1869 Pierre Meheusse    
1869 1871 Jean-Vincent Guyard    
1871 1873 Eugène Le Bastard de Kerguiffinec[24]   Propriétaire. Garde général des Eaux et Forêts.
1874 1874 René Diligeart   Déjà maire en 1859-1860.
1874 1876 Jean-Vincent Guyard    
1876 1880 Eugène Le Bastard de Kerguiffinec   Déjà maire entre 1871 et 1873.
1881 1886 Louis Le Couturier[25]   Juge de paix.
1886 1891 Yves Feunteun[26]   Cultivateur.
1892 1902 Yves Diligeart[27]   Cultivateur.
1902 1925 Alain Feunteun Prog.Rép.G  
1925 1935 Louis Feunteun Rad.ind  
1935 1943 Corentin Kernévez[28]   Agriculteur
1944 1959 Yves Thépot
(1893-1967)[29]
SFIO Artisan serrurier

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

évolution de la population d'Ergué-Armel
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1299671 1321 3441 6411 7971 7651 7701 725
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7131 8452 0582 1842 3582 7633 0213 2013 198
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 3293 5233 6193 8864 5075 2536 5448 0849 049
(Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus)

Culte[modifier | modifier le code]

Ergué-Armel fait partie du diocèse de Quimper et Léon, lequel est intégré depuis 2002 à la province ecclésiastique de Rennes. L'ancienne commune compte deux église, celle de Locmaria, de style roman et celle de Saint-Alor, de style gothique tardif.

Sports[modifier | modifier le code]

L'"Association sportive d'Ergué-Armel" est créée en 1943 : c'est alors une amicale sportive qui regroupe plusieurs disciplines (athlétisme, tennis de table, handball, volley-ball, basket, football). En 1998, les footballeurs fondent le "Quimper Ergué-Armel Football-Club (QEAFC)[30].

Monuments et sites[modifier | modifier le code]

  • Le manoir de Tregont Mab ("Les Trente Fils" en breton) doit son nom, selon la légende, à une visite d'Anne de Bretagne qui aurait demandé à y être reçue en petit comité ; lorsqu'elle s'est étonnée de se retrouver à table avec plein de monde, l'hôtesse du lieu lui aurait répondu : « Ce sont mes trente fils ! ». Les anciennes halles de Quimper avaient été achetées par le propriétaire précédent, mais partiellement remontées seulement, d'où leur aspect de fausse ruine[31].
  • Le "manoir" de Roz Maria : le photographe Joseph Villard fit construire vers 1910 le "manoir" de Roz Maria[32] entouré d'un jardin d'agrément, sur des terres situées en Ergué-Armel qui appartenaient jusqu'alors à la famille de La Hubaudière. Ce "manoir" est acheté en 2021 par la ville de Quimper[33].

Personnalités liées à Ergué-Armel[modifier | modifier le code]

  • Eugène-Henri Gravelotte, inhumé en 1939 à Ergué-Gabéric fut le premier français à être médaillé olympique (tous sports confondus, le sien étant le fleuret) en 1896.

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. J. Choux, S. Durand et Y. Milon, Observations nouvelles sur la constitution et l'évolution de la cuvette de Toulven (Finistère), "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 1960, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687155z/f39.image.r=Pleuven?rk=42918;4 et Janine Esteoule-Choux, '"Contribution à l'étude des argiles du Massif armoricain : argiles des altérations et argiles des bassins sédimentaires tertiaires", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687122k/f155.image.r=Pleuven
  2. Charles Armand Picquenard, L'occupation romaine dans le bassin de l'Odet, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f247.image
  3. Ergué-Armel (rattachée à Quimper) : Histoire, Patrimoine, Noblesse
  4. Voir la fiche du prieuré de Locmaria sur la base Mérimée.
  5. Jean Allouis, "Saint-Évarzec... d'hier à demain", tome 1, Imprimerie régionale, Bannalec, (ISBN 2-9505606-0-1)
  6. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4
  7. Personnes en âge de communier.
  8. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og/page/89
  9. J. Savina et D. Bernard, Cahiers de doléances des sénéchaussées de Quimper et de Concarneau, article 7 du cahier d'Ergué-Armel, page 143.
  10. "Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2
  11. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=Ekk-AAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwinpsrRhdbgAhUImhQKHcO4A64Q6AEILjAB#v=onepage&q=Ergu%C3%A9-Armel&f=false
  12. La chapelle Notre-Dame du Drennec se trouve à Clohars-Fouesnant
  13. Chanoines Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall, "Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon : Clohars-Fouesnant", Bulletin de la Commission diocésaine d'architecture et d'archéologie, 1901-1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1099853/f67.image
  14. Lénaïg Gravis, "Les grandes affaires criminelles du Finistère", De Borée éditions, 2008 [ (ISBN 978-2-84494-808-3)]
  15. Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu
  16. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5)
  17. http://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/lanroz1_cle2a3469.pdf
  18. MémorialGenWeb Relevé v21
  19. Charles-François-Marie Loëdon, baptisé le à Quimper, paroisse de Saint-Julien, décédé le au manoir de Keromnès en Ergué-Armel.
  20. Charles de Kerret, né le à Quimper, décédé le à Paris (inhumé à Brasparts).
  21. René Diligeart, né le au Petit Guélen en Ergué-Armel, décédé le à Kerlaëron en Ergué-Armel.
  22. Rémy Guillard, né le à Quimper, décédé le à Brest. Embarqué de Toulon en juillet 1840 sur la frégate Belle Poule, il fut chargé d'exhumer le corps de Napoléon Ier afin de le ramener en France. Il fut ensuite affecté à Lorient avant de prendre sa retraite en 1853 au manoir de Créac'h-Gwen et de devenir maire d'Ergué-Armel.
  23. Yves Madec, « Ce chirurgien quimérois qui a sorti Napoléon de Sainte-Hélène. », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  24. Eugène Le Bastard de Kerguiffinec, né le à Quimper, décédé le à Quimper.
  25. Louis Le Couturier, né le à Blain (Loire-Inférieure), décédé le à Malabry en Fouesnant.
  26. Yves Feunteun, né le à Kerlaëron en Ergué-Armel, décédé le à Kerriquel en Ergué-Armel.
  27. Yves Diligeart, né le à Ergué-Armel, décédé le au Petit Guélen en Ergué-Armel.
  28. Corentin Kernévez, né le à Ergué-Armel, décédé le à Quimper.
  29. https://maitron.fr/spip.php?article89869, notice THÉPOT Yves par François Prigent, version mise en ligne le 29 octobre 2010, dernière modification le 29 octobre 2010.
  30. Sophie Benoît, « Le Quimper Ergué-Armel FC voit la vie en vert depuis 80 ans », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 16 octobre 2020
  32. Demeure de Roz-Maria, 2 rue du 19 mars 1962 (Quimper) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel
  33. Ronan Larvor, Qui va s'installer dans le manoir de Roz Maria ?, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 4 avril 2021, https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/qui-va-s-installer-dans-le-manoir-de-roz-maria-04-04-2021-12730053.php.