Oudon

Oudon
Oudon
La tour du XIVe siècle
Blason de Oudon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Ancenis
Maire
Mandat
Alain Bourgoin
2020-2026
Code postal 44521
Code commune 44115
Démographie
Gentilé Oudonnais
Population
municipale
3 925 hab. (2021 en augmentation de 5,51 % par rapport à 2015)
Densité 177 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 50″ nord, 1° 17′ 09″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 74 m
Superficie 22,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ancenis-Saint-Géréon
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Oudon
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Oudon
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Oudon
Liens
Site web www.oudon.fr

Oudon est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation de la commune d'Oudon dans le département de la Loire-Atlantique.

Situation[modifier | modifier le code]

Oudon est situé sur la rive nord de la Loire, à 10 km à l'ouest d'Ancenis (commune nouvelle d'Ancenis-Saint-Géréon) et 29 km à l'est de Nantes.

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Comme Champtoceaux qui lui fait face, Oudon est situé sur les coteaux de schiste et de gneiss du Massif armoricain, qui barrent à cet endroit la route de la vallée de la Loire.

Le lit majeur du fleuve est ainsi réduit à une largeur de moins d'un kilomètre dans un relief encaissé, situation que la Loire n'a plus subie depuis qu'elle a quitté le Massif Central.

Cette zone fluviale présente une grande variété de paysages, allant des grèves de sable visibles à l'étiage, aux coteaux abrupts, secs et rocheux, en passant par les boires, prairies inondables et les reliquats de la forêt alluviale originelle.

Derrière la crête du coteau qui s'élève jusqu'à 60–70 m, on trouve un bocage de chênes et de frênes comme dans tout le pays d'Ancenis, au nord d'Oudon.

Le relief est aussi marqué par la vallée du Hâvre, elle-même très encaissée. Elle descend du nord de la commune jusqu'à la Loire et le bourg est situé au point de confluence.

La vallée de la Loire et la vallée du Hâvre sont aujourd'hui retenues au titre du réseau Natura 2000, en raison de leur grande richesse et fragilité écologique.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 777 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Nort-sur-Erdre à 19 km à vol d'oiseau[3], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Oudon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

La commune est composée d'un bourg principal et d'autres lieux-dits, hameaux et écarts listés ci-dessous[12] :

  • Blanche Lande
  • Bohardy
  • Ferry
  • Haute Roche
  • la Bimboire
  • la Briantière
  • la Carterie
  • la Choquerie
  • la Cour
  • la Coutume
  • la Durandière
  • la Garenne
  • la Gautrais
  • la Glébaudière
  • le Grand Pâtis
  • la Gruaizière
  • la Halletière
  • la Lhorie
  • la Luctière
  • la Mabonnière
  • la Macrière
  • la Marlesière
  • la Pajaudière
  • le Pâtis Fichet
  • la Pilardière
  • la Pouletière
  • la Primordière
  • la Ramonière
  • la Ricarderie
  • la Rousselière
  • la Sauvagère
  • la Tesserie
  • la Vieillère
  • le Bois Hubert
  • le Bois Rond
  • le Buron[Note 3]
  • le Buron[Note 3]
  • le Cadoreau
  • le Moulin d'Omblepied
  • le Moulin de la Durandière
  • le Pâtis
  • le Périnais
  • le Périnel
  • le Plessis
  • le Poulichon
  • le Tertre
  • le Vaud
  • les Ecoublères
  • les Filières
  • les Jardins de Blanche Lande
  • les Perrières
  • les Petites Landes
  • les Toises
  • Mont Piron
  • Omblepied
  • Pierre Blanche
  • Saint-Vincent
  • Vauvressix
  • Villeneuve


Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), terres arables (14,7 %), forêts (11,2 %), eaux continentales[Note 4] (8,1 %), cultures permanentes (7,2 %), zones urbanisées (6,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Uldo en 1038, Udon en 1278[14].

Oudon tiendrait son nom de la rivière qui traverse la commune, le Hâvre, anciennement Vld en latin (prononciation Ould) décliné en Ouldo, Odonium, Uldonium[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les traces d'une occupation humaine ancienne sont attestées par le menhir de la Pierre blanche et la découverte de deux pirogues monoxyles en 1993 et 1994 sur les berges et un banc de sable de la Loire. La première des deux a été datée entre -2138 et - 1747[16].

Au lieu-dit le Pont-Noyer, la voie romaine Orléans-Tours-Nantes-Brest franchissait le Hâvre (à proximité immédiate du franchissement actuel par l'autoroute A11). Selon Albert-le-Grand, "vers l'an 368, sous l'épiscopat d'Arisius évêque de Nantes, une église paroissiale fut édifiée par ses soins à Oudon".

En 846, Nominoë, duc de Bretagne, aurait bâti un premier château à Oudon[17].

L'acte de fondation du prieuré de Chasteau-Ceaulx (Champtoceaux), daté de 1038, nomme explicitement trois seigneurs d'Oudon - Amauricus de Odonio, Radulfus de Odonio, Johannes de Uldono - et fait référence à un château sur les rives de la Loire et du Hâvre. Le , Guillaume, seigneur d'Oudon, fait don, en présence de Brice évêque de Nantes, à l'abbaye de Saint-Aubin d'Angers de l'église paroissiale et d'un terrain pour y fonder un prieuré, le prieuré Saint-Benoît, sur une colline surplombant le Hâvre, connue depuis sous le nom de côte Saint-Aubin. Vers 1140, Geoffroy (ou Gaufrid), frère de Guillaume d'Oudon, grièvement blessé à Champtoceaux dans l'armée du comte d'Anjou et sentant sa fin venir demanda à prendre l'habit de moine en échange de quoi il offrait aux moines d'Oudon un moulin sur la Loire, une pêcherie, un complant de vigne et tous ses prés de Vieille Cour.

La Tour d'Oudon, Donjon, Loire Atlantique, Vallée de la Loire.

Par sa position et son château, Oudon était une importante pièce défensive de la Marche de Bretagne, faisant face à la citadelle de Champtoceaux en Anjou, le château contrôlait le trafic fluvial et avec celui d'Ancenis, verrouillait le passage vers Nantes. Oudon, comme Ancenis est ainsi plusieurs fois assiégé : notamment en 1174 par Henri II Plantagenêt, en 1214 par Jean sans Terre et en 1230 et 1234 par Louis IX .

La seigneurie d'Oudon passe à une branche cadette la maison de Châteaugiron par l'union d'Amice fille et héritière de Geoffroi seigneur de Beaumortier et d'Oudon et de Béatrice de Vritz avec Galéran II de Châteaugiron (mort après 1298) seigneur d'Amanlis[18].Leur lignée perdure jusqu'aux frères Jean et Julien qui sont dépossédés par le roi François Ier de France en 1526 pour « brigandage et fausse monnaie ».

Dans le cadre du duché de Bretagne, la paroisse est située dans le diocèse de Nantes, plus précisément dans le Pays nantais[Note 5], pays historique de Bretagne. Le , les habitants, sous la présidence de Gilles Fouchard, avocat à la cour et sénéchal de la juridiction d'Oudon, élisent quatre d'entre eux pour porter leurs doléances. Leur cahier de doléances fait état "d'une paroisse fertile en grains, possédant de belles prairies, un agréable vignoble et quelques landes peu étendues."[16] En 1791, le prieuré de Saint-Aubin est vendu comme bien national pour un montant de 14 600 francs.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le pont de Champtoceaux, qui permet de franchir la Loire, constitue un objectif militaire. Il est une première fois endommagé par l'armée française en qui a tenté de le faire sauter pour freiner l'avance des Allemands mais ceux-ci parviennent à y rétablir la circulation dès . Les et , le pont est visé par les bombardements alliés, ce qui provoque des dégâts jusqu'aux Folies Siffait au Cellier, mais seule une pile s’effondre. Ce sont finalement les Allemands qui le feront sauter le . Remplacé provisoirement par un pont Bailey, il ne sera reconstruit qu'en 1976.

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules à neuf besants d'or, 3, 3 et 3. Rappelle la devise des Malestroit « Maison pleine d'écus ne grince jamais ».
Commentaires : Armes de la famille de Malestroit (en 1309). Blason (délibération municipale du ) enregistré le .

Devise[modifier | modifier le code]

La devise d'Oudon : Quoc Numerat Nummos Non Malestricta Donus.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Traversée d'Oudon via la D 751c.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mai 1953 Ferdinand Lebert[Note 8]    
mai 1953 mars 1959 Fernand Soumoniac    
mars 1959 mars 1971 Joseph Durand[Note 9]   Négociant retraité
mars 1971 mars 1983 Jean Letertre[Note 10]   Commerçant
mars 1983 mars 2001 Louis Moreau[Note 11]   Ouvrier maçon
mars 2001 mars 2014 Michel Dupont[Note 12] SE Retraité
mars 2014 En cours
(au 28 juin 2022)
Alain Bourgoin[Note 13] SE Professeur agrégé

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Oudon fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie d'Ancenis. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[19]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 100 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses »[20].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 3 925 habitants[Note 14], en augmentation de 5,51 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4921 5521 5301 6211 6161 6021 6801 7681 889
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7041 6831 8001 7161 7671 7601 7901 7001 687
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6771 6641 6641 3871 3751 3561 2961 3461 358
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 3621 3711 5992 0012 3532 6173 0623 1263 558
2017 2021 - - - - - - -
3 8053 925-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,6 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 907 hommes pour 1 936 femmes, soit un taux de 50,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,5 
5,4 
75-89 ans
7,9 
15,1 
60-74 ans
14,6 
21,1 
45-59 ans
19,0 
20,8 
30-44 ans
21,4 
13,7 
15-29 ans
13,8 
23,4 
0-14 ans
21,8 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Ruines de Vieille Cour.
  • Le menhir de la Pierre blanche, en quartz blanc, s'élève au milieu d'une vigne à proximité immédiate du lieu-dit du même nom.
  • La tour d'Oudon est l'emblème de la commune et se situe au centre historique du bourg, sur la rive droite du Hâvre. Ce sont les vestiges du château médiéval reconstruit au XIVe siècle sur le site du premier datant du XIe siècle.
  • Les ruines de Vieille Cour situées en amont du centre-ville sur une hauteur dominant le Hâvre correspondent aux vestiges d'une maison seigneuriale datée des XIIIe et XIVe siècles. La fondation de Vieille Cour semble très ancienne. Selon la carte de Cassini, une voie romaine reliant Angers et Nantes franchissait le Havre à proximité. Par la suite, le passage fut déplacé à l’embouchure de la rivière, où il est encore, lui enlevant de son intérêt stratégique. En 1392, Alain de Malestroit obtient du duc de Bretagne l’autorisation de fortifier le château d’Oudon, alors ruiné, à condition d’abattre celui de Vieille Cour, signant la fin de la vieille forteresse[27]. Le château est construit sur un coteau dominant la vallée du Havre et  entouré de fossés délimitant deux enceintes successives. On y distingue les vestiges d’une double porterie, des murs d’enceinte et de la grande salle seigneuriale datée du XIIIe siècle, entourée de bâtiments annexes[28],[29]. Ce site, une des très nombreuses propriétés de la famille de Bourbon-Condé jusqu'après la Révolution française[30], est racheté en 1907 par le comte Charles de Berthen de Pommery, châtelain de la Pilardière et maire d'Oudon de 1908 à 1945[30]. Il appartient aujourd'hui, en succession familiale, à la famille de Perier : Arnaud, Frédéric (†) et Antoine de Perier[31],[32] qui ont aussi créé l'Association Domaine de Vieille Cour Oudon[33].
  • L'ancienne aumônerie ou léproserie, datée du XIIe siècle, placée sous la patronage de l'évêque saint Emerance, a été convertie en habitation privée. Le portail de l'ancienne chapelle, constitué d'un porche à colonnettes finement travaillées, linteau et trumeau typique du XVe siècle[15], est toutefois visible depuis la rue de la Loire.
Pont des Hommes sans Tête.
  • L'hospice Fouschard a été bâti grâce au legs d'Alphonse Fouschard sur l'emplacement de la maison du donateur[Note 15]. L'hospice, achevé en 1870, est géré par des religieuses jusqu'en 1971, tout en demeurant la propriété de la commune. L'hospice fonctionnait grâce aux revenus des fermages et à l'exploitation directe des anciennes propriétés du donateur[16]. Le bâtiment n'étant plus conforme aux normes sanitaires et, après la construction d'une nouvelle maison de retraite, achevée en , les anciens bâtiments ont été réhabilités et accueillent désormais : des logements sociaux, la bibliothèque municipale (dans l'ancienne chapelle) et quelques commerces.
  • La commune compte plusieurs vieilles demeures de caractère comme La Pilardière (domaine racheté par la commune en 2014), La Boulavière, la villa néo-classique d'Omblepied (Logo monument historique Classé MH (1997)[34]), Le Greffin, Le Buron, Le Tertre (ayant appartenu à Marie Guillon-Verne, la jeune sœur de Jules Verne[16]).

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • De nombreux endroits de la commune offrent une vue sur la Loire, avec sur l'autre rive, le bourg de Champtoceaux. L'itinéraire La Loire à vélo traverse la commune.
  • La vallée du Hâvre est aménagée sur les deux rives pour la promenade pédestre.
  • Depuis 2005, la commune organise tous les deux ans (années impaires, la première quinzaine d'août) un symposium international de sculpture où des artistes français et étrangers réalisent leur œuvre en public. À l'issue du symposium, les sculptures sont acquises par la commune et viennent compléter la collection exposée en plein air dans le bourg. Début , 27 œuvres étaient déjà exposées.

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

Jumelage[modifier | modifier le code]

Ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par le chemin de fer depuis 1851 (prolongement de la ligne Paris - Orléans)[15]. La commune a racheté le bâtiment de la gare en 1994 à la SNCF qui projetait de le démolir[16]. Le trafic concerne désormais uniquement les passagers, seuls les trains TER Pays de la Loire s'y arrêtant régulièrement (liaison Nantes-Angers) ce qui met la commune à 20 minutes de Nantes et 40 minutes d'Angers.

Galerie[modifier | modifier le code]

Oudon vu de la Coindassière
Oudon vu du Champalud

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. a et b Il y a deux lieux-dits le Buron à oudon, l'un à l'est du bourg (près de Blanche Lande), l'autre à l'ouest.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Par opposition au Pays de Retz, au Pays de la Mée, au Clissonais, au Pays d'Ancenis et au Pays de Guérande, autres parties du diocèse.
  6. Fils de son prédécesseur, réélu en 1900.
  7. Réélu en 1912, 1919, 1925, 1929, 1935.
  8. Réélu en 1947.
  9. Réélu en 1965.
  10. Réélu en 1977.
  11. Réélu en 1989 et 1995.
  12. Réélu en 2008. [1]
  13. Réélu en 2020. [2]
  14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  15. En date du , Alphonse Fouschard lègue sa fortune estimée à 600 000 francs pour construire un hospice destiné aux pauvres et aux malades de la commune. Par le même acte, il donne la maison Rideau et les terrains attenants afin d'y édifier une nouvelle église.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Oudon et Nort-sur-Erdre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « Oudon(44) », sur Géoportail (consulté le )
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  15. a b et c COLLECTIF, Le Patrimoine des Communes de la Loire-Atlantique, FLOHIC Editions, (ISBN 2-84234-040-X).
  16. a b c d et e COLLECTIF, Oudon au fil de son histoire, Oudon, Mairie d'Oudon, , 437 p. (ISBN 978-2-9528449-0-1).
  17. Ernest de Cornulier, Dictionnaire des terres et seigneuries de l'ancien comté nantais.
  18. Frédéric Morvan la Chevalerie de Bretagne et la formation de l'armée ducale 1260-1341 Presses Universitaires de Rennes, Rennes 2009, (ISBN 9782753508279) « Généalogie n°13 : les Châteaugiron »
  19. « Commune d'Oudon (44115) », Insee (consulté le ).
  20. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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