Liste des accidents ferroviaires en France en 1923

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Siècles :
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-Ier Ier  IIe  IIIe
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Calendriers

La liste des accidents ferroviaires en France en 1923 est une liste non exhaustive, chronologique par mois.

Janvier[modifier | modifier le code]

  • - Vers 20 heures, non loin de la gare de Taillebourg, sur la ligne Nantes-Bordeaux, la rupture d'un rail provoque le déraillement d'un omnibus Nantes-Saintes, dont le fourgon de tête et les neuf voitures se renversent et se télescopent. L'accident fait deux morts et cinq blessés[1].
Voiture détruite dans l'accident de Port-à-Binson le .

Février[modifier | modifier le code]

  • - Sur la ligne Paris-Strasbourg, vers 19 heures, en gare de Port-à-Binson, un train de marchandises trop long pour la voie de garage disponible est encore en manœuvre lorsque survient le rapide Paris-Strasbourg, qui le prend en écharpe. La locomotive se couche, le fourgon et les deux premières voitures du convoi la télescopent et sont disloquées. L'accident fera treize morts et trente-cinq blessés[2].

Juillet[modifier | modifier le code]

  • - Sur la ligne d'Aillevillers à Port-d'Atelier-Amance, près de la halte de Mersuay, vers 2 heures, un train de marchandises déraille par suite de la dilatation des rails sous l'effet de la chaleur. Deux wagons sont écrasés, le conducteur[a] de queue est tué, trois autres cheminots sont blessés[3].

Septembre[modifier | modifier le code]

  • - Sur la ligne des Sables-d'Olonne à Tours, entre les gares de Pouzauges et de Saint-Mesmin-le-Vieux, l'express Les-Sables-d'Olonne-Paris déraille vers 21 heures 45, semble-t-il à cause de la dilatation de la voie sous l'effet de la chaleur. Quatre voitures sont renversées. On en tirera trois morts et, selon les sources, vingt-six blessés[4], ou vingt-trois blessés[5]
  • - Peu après Montbéliard, sur la ligne Besançon-Belfort, vers 17 heures 30, le passage à niveau de Voujeaucourt est resté ouvert lors de l'arrivée d'un express venant de Belfort, qui pulvérise à la fois une charrette de paille, dont le conducteur est indemne, et une automobile, dont les trois occupants sont tués[6].
  • - Sur la ligne Saint-Omer-Berguette-[7] de l'ancien réseau de la Compagnie des chemins de fer du Nord-Est, exploité par la Compagnie des chemins de fer du Nord, vers 19 heures 30, près de la gare de Laventie, à la suite d'une erreur d'aiguillage, un train de voyageurs venant de Saint-Omer tamponne l'arrière d'un train de marchandises à l'arrêt. Le fourgon de tête et la première voiture se disloquent contre la locomotive renversée. L'accident fera deux morts et une vingtaine de blessés[8].

Octobre[modifier | modifier le code]

  • - Sur la ligne Le Havre-Paris, après la gare de Maromme, peu avant l'entrée en gare de Rouen-Rive-Droite, alors qu'une voie unique temporaire a été établie dans le tunnel Saint-Maur en travaux, un train de marchandises de cinquante-quatre wagons venant de Dieppe est aiguillé par erreur sur le tronçon momentanément hors service, dépourvu de rails. La machine s'enfonce dans le ballast, et le tender, cédant sous le poids du convoi, écrase le mécanicien et le chauffeur[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1920 » (voir la liste des auteurs).
  1. « Conducteur » : à ne pas confondre avec le mécanicien : il s'agit d'un agent de sécurité imposé par l'article 17 de l'ordonnance du 15 novembre 1846 modifiée par décret du 1er mars 1901 portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des chemins de fer, selon lequel « chaque train de voyageurs, de marchandises ou mixte devra être accompagné : - 1° d'un mécanicien et d'un chauffeur par machine (...)- 2° du nombre de conducteurs et de garde-freins qui sera déterminé, suivant le nombre des véhicules, suivant les pentes, et suivant les appareils d'arrêt ou de ralentissement, par le ministre des Travaux publics, sur la proposition de la Compagnie…».

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]