Gorges (Loire-Atlantique)

Gorges
Gorges (Loire-Atlantique)
Clocher de l'église de Gorges
Blason de Gorges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Clisson Sèvre et Maine Agglo
Maire
Mandat
Didier Meyer
2020-2026
Code postal 44190
Code commune 44064
Démographie
Gentilé Gorgeois
Population
municipale
4 976 hab. (2021 en augmentation de 10,7 % par rapport à 2015)
Densité 306 hab./km2
Population
agglomération
19 373 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 06′ 08″ nord, 1° 18′ 09″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 49 m
Superficie 16,27 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Clisson
(ville-centre)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clisson
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Gorges
Liens
Site web http://www.gorges44.fr

Gorges est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Gorges fait partie du pays nantais et de la Bretagne historique. Elle forme avec trois communes contiguës l'unité urbaine de Clisson.

Ses habitants s'appellent les Gorgeois et les Gorgeoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Gorges est située sur la Sèvre nantaise, à quatre kilomètres au nord-ouest de Clisson et vingt kilomètres au sud-est de Nantes.

La superficie de la commune est de 16,40 km2 (1 639,6 hectares).

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Topographie et hydrographie[modifier | modifier le code]

L'altitude moyenne est de 35 mètres. Gorges est traversée par la Sèvre nantaise, affluent de la Loire.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 858,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée dans le sens nord-sud par les routes départementales 763 puis 113 entre Mouzillon et Saint-Hilaire-de-Clisson et dans le sens est-ouest par la route départementale 59 entre Monnières et Clisson.

Gorges dispose d'une gare qui se trouve sur la ligne de Nantes-Orléans à Saintes et qui est desservie par les TER Pays de la Loire, et notamment les tram-trains circulant entre Nantes et Clisson, au rythme de 8,5 allers-retours par jour en semaine[7]. Elle est située au sud du bourg, au niveau du pont rejoignant la route de Saint-Fiacre, emplacement inauguré le [8], après une année de travaux[9]. Elle était auparavant située au nord-ouest, à plus de 1 200 mètres du bourg. Ce déplacement a pour but de permettre la desserte de la gare par les 22 allers-retours du tram-train de Nantes à Clisson[10] à partir du car située plus proche du bourg[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Gorges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clisson, une agglomération inter-départementale regroupant 4 communes[14] et 19 012 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), prairies (18,6 %), zones urbanisées (10 %), mines, décharges et chantiers (3,8 %), terres arables (3,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Gorgio en 1179, Gorgia au XIVe siècle[20],[21].

De l'oïl gort, gour dans le sens de « fosse profonde dans une rivière, pièce d'eau profonde et bourbeuse, marécage profond, réservoir »[21].

Gorges se trouve sur la limite entre poitevin et gallo. En gallo, son nom est Gorj (écriture ELG)[22].

La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Gored[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Pendant l'Antiquité, Gorges se situe dans le pays des Pictons dans l'Aquitaine seconde.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Gorges faisait partie des Marches de Bretagne et de la seigneurie de Clisson. Son origine remonte à l’Âge de la pierre et l’implantation gauloise est prouvée. De même, on trouve des vestiges de la présence romaine.
Au Moyen Âge, un premier château féodal en bois et en pierre avait été construit à l’emplacement du manoir de La Motte.

Les autres terres nobles étaient L’Oiselinière, la Bourdonnière, la Gohardière, la Bâtardière et la Sénardière, dont les bâtiments sont aujourd’hui les plus anciens que l’on peut admirer sur la commune, avec le moulin du Liveau et la filature d’Angreviers.

Les Templiers s’implantèrent dans la paroisse vers le début du XIIIe siècle. Trois pierres tombales, frappées de leurs insignes, sont encore visibles au presbytère (siège actuel de la mairie et du centre associatif).

Période moderne[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin, vue de la route de Monnières (D76).

La Bourdonnière et L’Oiselinière, de style italien, ont été reconstruits à la Renaissance. C’est à l’Oiselinière que se trouve le plus ancien parchemin daté de 1636, mentionnant l’existence du plant « Muscadet »[23].

Pendant la Révolution française, Gorges prend part aux guerres de Vendée. Vers , les paysans gorgeois prennent les armes. La paroisse de Gorges n’est devenue commune de Gorges qu’après la Révolution de 1789. Une nouvelle église fut construite entre 1860 et 1871 pour remplacer l'ancien édifice datant du XVIe siècle.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1866, l'actuelle gare de Clisson récemment construite sur l'axe ferroviaire Nantes - Saintes, se situait à l'origine sur le territoire de la commune de Gorges. Les clissonnais souhaitaient récupérer la jouissance du nouvel équipement, au grand dam des gorgeois. La rivalité entre les deux municipalités fut telle, qu'il fallut faire appel à l’arbitrage du préfet. L’annexion de la gare et l'emprise ferroviaire environnante fut prononcée en 1932 en faveur de Clisson qui versa une compensation financière à Gorges, laquelle eu l’autorisation d’avoir sa propre gare, en fait une halte située au bas du bourg (situé sur une colline)[24]. Celle-ci resta en service jusqu'en , avant d'être remplacée par l'actuelle gare située plus proche du bourg.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de la commune de Gorges est composé de 23 membres : le maire, 6 adjoints et 16 conseillers municipaux[25].

Les maires de Gorges[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 juin 1994
(décès)
Joseph-Henri Maujoüan du Gasset
(neveu du précédent)
PRL puis RI
puis UDF-PR
Viticulteur
Député (1967 → 1993)
Conseiller général du canton de Clisson (1945 → 1992)
juillet 1994[26] mars 2008 Gilbert Sorin[Note 3]   Enseignant
mars 2008 mai 2020 Claude Cesbron[Note 4] DVD ingénieur retraité
mai 2020[27] En cours Didier Meyer DVC Cadre technique à la Chambre d’agriculture, ancien adjoint

Jumelages[modifier | modifier le code]

Fiscalité[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Gorges en 2008[28]
Taxe part communale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 13,29 % 6,96 % 0,00 %N1
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 13,99 % 6,68 % 2,63 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 46,04 % 16,90 % 5,02 %
Taxe professionnelle (TP) 0,00 %N2 8,50 % 2,76 %

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Gorges est une commune multipolarisée. Elle fait partie de l'unité urbaine et du bassin de vie de Clisson et de la zone d'emploi de Nantes[29]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 56 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires », 43 % dans des zones « peu denses » et 1 % dans des zones « très peu denses »[30].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 4 976 habitants[Note 5], en augmentation de 10,7 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4504308148251 5981 5031 5181 6801 683
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7031 7371 6761 7351 7721 8551 8461 8011 701
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6351 7391 7221 5311 5941 5951 3601 5561 671
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 5631 7012 0282 3792 6032 6503 1273 4204 189
2015 2020 2021 - - - - - -
4 4954 9504 976------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,0 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 303 hommes pour 2 449 femmes, soit un taux de 51,54 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,8 
4,2 
75-89 ans
6,3 
12,3 
60-74 ans
12,9 
20,7 
45-59 ans
20,1 
22,0 
30-44 ans
23,0 
16,3 
15-29 ans
13,0 
24,2 
0-14 ans
23,0 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2006, on comptait 76,4 % d'actifs (dont 4,9 % de chômeurs), 7,9 % de retraités, 9,7 % de jeunes scolarisés et 6,0 % de personnes sans activité.

L'emploi des Gorgeois en 2006
Type d'emploi Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Gorges 39 75 175 403 496 487
Sources des données : Insee[37]

Activités[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un parc d'activités, la ZA du Pré Neuf[38].

On trouve à Gorges une activité viticole avec la production de deux appellation, le muscadet et le muscadet-sèvre-et-maine. Dans le cas de cette seconde appellation, les producteurs peuvent rajouter le nom de la commune : Gorges (http://www.microzone-dev.com/crugorges/index.php/fr/, Le Pallet et Clisson sont les trois dénominations géographiques reconnues par l'INAO depuis 2011. Pour ces crus, les règles sont plus strictes que pour le reste de l'appellation[39] :

  • la production est limitée à 45 hectolitres par hectare au lieu de 55 ou 65 ;
  • les vignes ne peuvent être exploitées pour ce cru que si elles ont au moins six ans ;
  • la potentiel d'alcool doit être de 11° minimum ;
  • un élevage sur lie de 24 mois minimum est imposé.

Vie locale[modifier | modifier le code]

Gorges dispose d'un bureau de poste, d'une salle polyvalente et d'une ADMR (aide à domicile en milieu rural).

Santé[modifier | modifier le code]

Pour les soins, il y a une pharmacie et une maison de retraite Le Bon Vieux Temps accueille les personnes âgées.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique

La paroisse catholique Sainte-Marie-du-Val-de-Sèvre regroupe les communautés de Boussay, Clisson, Gétigné, Gorges, Saint Hilaire de Clisson, Monnières et Saint Lumine de Clisson.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La communauté de Communes de la Vallée de Clisson gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères. Une collecte des ordures issues du tri sélectif a lieu toutes les deux semaines. La déchèterie dont dépend la commune se situe dans la commune-même.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Gorges est rattachée à l'Académie de Nantes.

Écoles maternelles et primaires[modifier | modifier le code]

  • École publique Claire-Doré-Graslin (maternelles et primaires)
  • Écoles privées Pie-X (maternelles et primaires)
  • Cité scolaire d'Angreviers (primaire)

Collèges[modifier | modifier le code]

  • Collège privé cité scolaire d'Angreviers

Lycées[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

  • L'Élan de Gorges Football évolue depuis la saison 2018/2019 en R2 (niveau régional).

Patrimoine et culture locale[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de l'Oiselinière
L'ancienne filature, le moulin et la chaussée, Angreviers.
  • Le château de l'Oiselinière est une villa à l'italienne, construite de 1822 et 1835, aujourd'hui domaine viticole. Elle est précédée de communs, édifiés vers 1800, autour d'une vaste cour. Le château est entouré d'un parc, aménagé entre 1805 et 1809. Une partie du domaine (villa et communs pour leurs façades et toitures, ainsi que l'orangerie) est inscrite au titre des Monuments historiques, par arrêté du [40].
  • Le manoir la Batardière[41] (XVIe – XXe siècle).
  • L'église Saint-Martin (XIXe siècle) est construite entre 1860 et 1871, en remplacement de l'ancienne église, datant du XVIe siècle. La flèche du clocher, haute de 48,40 mètres, est terminée en 1893. Elle possède une croix de procession en argent, datée par l'inscription GORGES 1788[42].
  • Angreviers est une ancienne filature[43]. Le style architectural du bâtiment est de type italianisant, en vogue dans la région clissonnaise, à la suite de son introduction par l’architecte Lemot.
  • Le Liveau est un ancien moulin transformé en papeterie en 1826[44].

Plusieurs jardins sont inscrits au pré-inventaire des jardins remarquables :

  • Le jardin de l'Oiselinière, aménagé entre 1805 et 1809, entouré d'un fossé, comporte une orangerie, un puits et un belvédère.
  • Le jardin Plouard qui possède un lavoir.
  • Le parc de la Vergne, dont les éléments remarquables sont sa tonnelle et sa serre[45].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Parti de gueules et d'or à la croix fleuronnée d'hermine brochant, cantonnée : au premier, d'un lion d'argent, couronné, lampassé et armé d'or ; au deuxième, d'un pic de mineur d'azur ; au troisième, d'une grappe de raisins d'argent tigée d'or ; au quatrième, d'une fleur de lys d'azur au pied nourri.
Commentaires : Le blason est composé : de la croix de Jousseaume avec l'hermine évoquant le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne ; le lion du blason de Clisson (de gueules au lion d'argent, couronné, lampassé et armé d'or) ; un pic évoquant la mine d'uranium ; une grappe représentant le vignoble ; une fleur de lys au pied nourri, car Gorges fut bordure des marches avantagères à la Sénardière. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé, enregistré le .

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Réélu en 1995 et 2001.
  4. Réélu en 2014.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Gorges et La Haie-Fouassière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. [PDF] Fiche horaire no 30 du TER Pays de la Loire, valable du au , consultée le .
  8. a et b Tram-train. Les élus ont inauguré la station de Gorges dimanche - Ouest-France du .
  9. « Début des travaux de la station tram-train de Gorges », article de Ouest-France du , consulté le .
  10. « Nantes-Clisson : quatre fois plus de trams-trains en 2015 », article de Ouest-France du .
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Clisson », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  21. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, Genève, 1996, p. 1087 (ISBN 2600001336).
  22. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  23. « AgglOH! », sur valleedeclisson.fr (consulté le ).
  24. La Gare de Clisson sur le site ville de Clisson
  25. Gorges : vie municipale sur www.valleedeclisson.fr Consulté le .
  26. « Gorges : Gilbert Sorin élu maire », Ouest-France,‎
    « À la suite du décès de Joseph-Henri Maujoüan du Gasset qui fut maire de la commune de Gorges pendant 41 ans, c'est Gilbert Sorin qui a été élu maire à l'unanimité ».
  27. « Vignoble de Nantes. Didier Meyer prend ses fonctions de maire à Gorges », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  28. Sur le site de taxes.com
  29. « Commune de Gorges (44064) », Insee (consulté le ).
  30. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gorges (44064) », (consulté le ).
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  37. Insee, « Données du recensement Insee », sur recensement.insee.fr, (consulté le ).
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