Ensuès-la-Redonne

Ensuès-la-Redonne
Ensuès-la-Redonne
Panorama de La Redonne.
Blason de Ensuès-la-Redonne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Michel Illac
2020-2026
Code postal 13820
Code commune 13033
Démographie
Gentilé Ensuénens
Population
municipale
5 768 hab. (2021 en augmentation de 5,51 % par rapport à 2015)
Densité 223 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 21′ 21″ nord, 5° 12′ 15″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 238 m
Superficie 25,83 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ensuès-la-Redonne
(ville isolée)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marignane
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Ensuès-la-Redonne
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Ensuès-la-Redonne
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Ensuès-la-Redonne
Liens
Site web http://www.mairie-ensues.fr

Ensuès-la-Redonne [ɑ̃sɥɛs la ʁədɔn] est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Carry-le-Rouet, Châteauneuf-les-Martigues, Gignac-la-Nerthe et Le Rove.

Situation[modifier | modifier le code]

Ensuès-la-Redonne appartient au canton de Châteauneuf-Côte-Bleue et à l'arrondissement d'Istres. Il se situe à 17,9 km de Marseille, à 4,4 km de Carry-le-Rouet et à 25,4 km[1] d'Istres.

Le village est construit dans une cuvette et séparé de la côte par le plateau de Graffiane.

Sur le littoral de la Côte Bleue, plusieurs calanques, ports, criques ou abris se situent sur le territoire d'Ensuès-la-Redonne : la madrague de Gignac, la Redonne (et son port), les Figuières, les calanques du Petit Méjean et du Grand Méjean, etc. Une grande partie des terrains de la commune sont protégés par le Conservatoire du littoral, 80 % étant recouverts de garrigues[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le village est longé par la route départementale 5, qui permet de joindre Marseille par le Rove et l'Estaque à l'est, Carry-le-Rouet et l'autoroute A55 à l'ouest.

Les calanques ne sont accessibles en voiture que par un embranchement de cette route, qui descend par le vallon de la Graffiane puis se faufile entre les reliefs rocheux de la côte.

La gare de La Redonne-Ensuès, qui domine la calanque de la Redonne, permet de rejoindre la Marseille-Saint-Charles en 25 minutes en moyenne (15 liaisons par jour en semaine), tout en profitant du spectacle de la Côte Bleue.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4]. Sa localisation entre l'étang de Berre et la mer, entourée par des collines amène néanmoins régulièrement des brouillards et entrées maritimes très localisés.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 590 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 1,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marignane », sur la commune de Marignane à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 532,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records MARIGNANE (13) - alt : 9m, lat : 43°26'15"N, lon : 5°12'57"E
Records établis sur la période du 01-01-1921 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,7 6,5 9,4 13,3 17,2 19,7 19,4 15,9 12,6 7,7 4,4 11,1
Température moyenne (°C) 7,7 8,3 11,4 14,3 18,4 22,5 25,2 24,9 20,9 17 11,7 8,4 15,9
Température maximale moyenne (°C) 11,8 12,8 16,4 19,3 23,5 27,9 30,7 30,5 25,9 21,3 15,7 12,4 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−12,4
07.01.1985
−16,8
12.02.1956
−10
07.03.1949
−2,4
05.04.1935
0
01.05.1960
5,4
09.06.1932
7,8
04.07.1948
8,1
29.08.1924
1
25.09.1931
−2,2
31.10.1941
−5,8
11.11.1921
−12,8
26.12.1940
−16,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
19.01.07
22,5
17.02.22
25,4
28.03.1989
29,6
24.04.1947
34,9
24.05.09
39,6
28.06.19
39,7
26.07.1983
39,2
13.08.1922
34,3
05.09.1949
30,4
02.10.1997
25,2
05.11.1924
20,7
30.12.21
39,7
1983
Ensoleillement (h) 1 479 1 731 2 347 2 508 2 986 3 378 3 722 3 338 2 637 1 961 1 508 1 381 28 976
Précipitations (mm) 47,1 29,8 29,5 51,6 37,7 27,9 10,8 25,8 82 73,3 75,9 40,9 532,3
Source : « Fiche 13054001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,8
3,6
47,1
 
 
 
12,8
3,7
29,8
 
 
 
16,4
6,5
29,5
 
 
 
19,3
9,4
51,6
 
 
 
23,5
13,3
37,7
 
 
 
27,9
17,2
27,9
 
 
 
30,7
19,7
10,8
 
 
 
30,5
19,4
25,8
 
 
 
25,9
15,9
82
 
 
 
21,3
12,6
73,3
 
 
 
15,7
7,7
75,9
 
 
 
12,4
4,4
40,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ensuès-la-Redonne est une commune rurale[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ensuès-la-Redonne, une unité urbaine monocommunale[13] de 5 768 habitants en 2021, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (63,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,9 %), zones urbanisées (12,2 %), forêts (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %), terres arables (0,2 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

En provençal le nom moderne est Ensuè[22],[23].

La Redonne est la francisation du provençal la Redouno[24],[25], soit "la Ronde", caractérisant soit la forme ancienne de la calanque[26] soit celle de la petite colline qui la surplombe et que l'on retrouve dans la Calanque du Puy. Puy, püech etc. désignant des hauteurs.

La madrague, madrago en provençal[27], désigne le dispositif de pêche côtier au thon. Celui-ci circulait dans la Méditerranée toujours dans le même sens, proche des côtes et était intercepté par des filets partant de la côte vers la mer.

caucarrières : préfixe ligure kal/gal/kar/kra désignant la pierre, comme à Carry[réf. nécessaire]


Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Des sépultures sous tuiles ont été découvertes sur le territoire d'Ensuès-la-Redonne ainsi que des amphores[28]. Un petit dolmen a également été découvert plus récemment dans le vallon de Saint-Antoine. Quoique connu depuis longtemps par les habitants de la calanque, ce dernier n'avait jamais été recensé officiellement. Il porte désormais le nom de son inventeur : Gérard Chevé.

XVe siècle : le hameau[modifier | modifier le code]

Les premières apparitions du nom Ensuès se trouvent dans des écrits relatifs au rattachement de la Provence au royaume de France sous Louis XI de France aux alentours de 1481[29]. Le village semblait alors occupé périodiquement par des bergers. C'est seulement en 1540 que le nom d'Ensuès apparaît dans la liste des paroisses dépendant du diocèse d'Aix-en-Provence[30].

On constate peu d'évolution au niveau du peuplement d'Ensuès-la-Redonne pendant plus de quatre siècles : 100 à 400 habitants y vivent.

Leurs moyens de subsistance ainsi que leur économie sont fondés sur les atouts méditerranéens : le climat permet la culture de l'olivier et de la vigne ainsi que l'élevage de chèvres et de porcs et la proximité de la mer rend possible le développement de la pêche.

Une administration compliquée[modifier | modifier le code]

Le hameau est en effet administrativement scindé en deux parties : alors que l'ouest est rattaché Chateauneuf-les-Martigues, l'est dépend de Gignac-la-Nerthe (jusqu'en 1835, date où Le Rove acquiert le statut de commune et prend en charge Ensuès-la-Redonne).

À la suite des difficultés de gestion occasionnées par cette dichotomie, l'accession d'Ensuès au rang de commune à part entière est demandée dès 1850.

Parallèlement, l'école tenue par des religieuses devient laïque en 1893 ; néanmoins, elles conservent l'éducation des filles. Elles sont congédiées en 1905. C'est en 1907 que sont créées deux écoles : une destinée aux filles, l'autre aux garçons[31].

16 mai 1933 : le village accède au statut de commune[modifier | modifier le code]

Par décret du 16 mai 1933, la commune d'Ensuès-la-Redonne voit officiellement le jour. Les premières élections ont lieu en juin 1933 et Auguste Gouiran devient le premier maire du village. Le bâtiment abritant actuellement la Poste accueillit alors conjointement la mairie et le service des postes dès 1936.

En 1953 sont réunies l'école des filles et celle des garçons[32].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1933 1945 Augustin Gouiran    
1945 1947 Auguste Lafon    
1947 1953 Augustin Gouiran    
1953 1979 Adrien Ricaud    
1979 mars 2001 André Vardaro SE  
mars 2001 mars 2008 Marc Bernard PS  
mars 2008 en cours Michel Illac DVG Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1936. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 5 768 habitants[Note 4], en augmentation de 5,51 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
5034367041 0411 1921 6992 2043 0294 544
2006 2011 2016 2021 - - - - -
5 0965 2545 4835 768-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 26,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 775 hommes pour 2 752 femmes, soit un taux de 50,21 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,76 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,6 
5,2 
75-89 ans
7,0 
17,5 
60-74 ans
16,9 
24,6 
45-59 ans
24,7 
18,4 
30-44 ans
19,8 
16,3 
15-29 ans
14,1 
17,8 
0-14 ans
16,9 
Pyramide des âges du département des Bouches-du-Rhône en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
7,4 
75-89 ans
9,7 
16,2 
60-74 ans
17,1 
19,7 
45-59 ans
19,5 
18,8 
30-44 ans
18,6 
18,4 
15-29 ans
16,9 
18,7 
0-14 ans
16,3 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Au mois de janvier a lieu tous les ans la fête de la Saint-Maur.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

En 1927 l'écrivain Blaise Cendrars a vécu plusieurs mois à La Redonne, dont il était tombé follement amoureux.

L'acteur français Édouard Baer possède aujourd'hui une résidence à Ensuès.

L'écrivain Raymond Dumay, 1916-1999, auteur du 1er Guide du Vin en 1967, y a vécu et y est décédé.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes d'Ensuès-la-Redonne

Blasonnement :

D'azur au dauphin couché d'argent surmonté d'une étoile des Baux, de même au chef d'or à quatre pals de gueules.

Les armes d'Ensuès-la-Redonne furent créées par Étienne Imbert en 1933[39],[40].

Le dauphin signale la proximité de la mer. L'étoile des Baux fait référence à la fondation du village par des habitants de Chateauneuf-les-Martigues (qui dépendait alors du comté des Baux). Quant au chef d'or à quatre pals de gueules, il correspond aux armes de la Provence.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La calanque de l'Escalayole, entre la madrague de Gignac et la calanque des Eaux-salées.
  • L'église Saint-Maur d'Ensuès-la-Redonne d'Ensuès a été construite de 1836 à 1839. C'est en 1854 qu'est érigé son clocher[31]. Hors les offices religieux réguliers, elle accueille de temps à autre des concerts (polyphonies corses en janvier 2005 par exemple[41]).
  • La madrague de Gignac (appelée de Ginas au XVIIe siècle[42]), petit port voisin de la Redonne, bien abrité, entouré de villas. Comme les calanques voisines, l'accès y est réglementé pendant les périodes de grande fréquentation. Elle est le point de départ d'un sentier de promenade vers la calanque des eaux-salées et Carry-le-Rouet.
  • Les grottes marines de Méjean sont accessibles par un sentier pédestre qui suit la côte depuis la Redonne.
  • Les espaces de garrigue entourant la commune sont protégés par le Conservatoire du littoral.
  • Le film La Villa de Robert Guédiguian y a été tourné[43].
  • Une partie du film Azuro de Matthieu Rozé a été tournée dans la madrague de Gignac.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Domiville Calcul de distances à vol d'oiseau
  2. Provenceweb Ensuès-la-Redonne sur Provenceweb
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Ensuès-la-Redonne et Marignane », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 d'Ensuès-la-Redonne », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  19. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. Le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral, tome 1 p. 939, édidions CPM 1979
  23. Sang et or, Rémi Venture, p. 114, Obersavtoire de la langue et de la culture provençales, 2014
  24. Le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral, tome 2 p. 731, édition CPM 1979
  25. Dictionnaire français-provençal Jules Coupier, p. 1251, collectif Prouvènço 2009
  26. http://www.parcmarincotebleue.fr/Page%20actualite/2013/Compte%20rendu%20Ensu%E8s.pdf
  27. Le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral, tome 2 p. 243
  28. « QUID »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)Ensuès-la-Redonne sur le Quid
  29. A.D.I.E.R, Association de Défense des Intérêts d'Ensuès-la-Redonne Historique du village
  30. Ensues.com Diapositives sur l'histoire d'Ensuès-la-Redonne : "La Renaissance"
  31. a et b Ensues.com Diapositives sur l'histoire d'Ensuès-la-Redonne : "Les grands conflits"
  32. Ensues.com Diapositives sur l'histoire d'Ensuès-la-Redonne : "Une commune à part entière"
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Ensuès-la-Redonne (13033) », (consulté le ).
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Bouches-du-Rhône (13) », (consulté le ).
  39. « Origines du blason d'Ensuès-la-Redonne », sur bernard.chappe.free.fr (consulté le ).
  40. « Armoiries des communes de Marseille Provence Métropole Ouest », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  41. Barbara Furtuna Polyphonies corses
  42. Page personnelle sur la commune et ses alentours La madrague de Gignac
  43. (en) La Villa, IMDb. Consulté le 3 mai 2018.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Denis Berthelot & Jérôme Dubois, « Quand le rapport à la mer organise les inégalités résidentielles (Ensuès-la-Redonne, Côte Bleue, Bouches-du-Rhône) », chap. 2 de Inégalités écologiques, territoires littoraux & développement durable, sous la direction de Philippe Deboudt, Presses Universitaires du Septentrion, 2018, pp. 133–156 (OpenEditions - en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]