Carry-le-Rouet

Carry-le-Rouet
Carry-le-Rouet
Le port de Carry-le-Rouet en 2006.
Blason de Carry-le-Rouet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
René-Francis Carpentier
2020-2026
Code postal 13620
Code commune 13021
Démographie
Gentilé Carryens
Population
municipale
5 708 hab. (2021 en diminution de 3,11 % par rapport à 2015)
Densité 571 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 59″ nord, 5° 09′ 10″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 178 m
Superficie 10 km2
Unité urbaine Sausset-les-Pins-Carry-le-Rouet
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marignane
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.mairie-carrylerouet.fr/

Carry-le-Rouet (Carri lo Roet en occitan selon la norme classique, Càrri lou Rouet en provençal selon la norme mistralienne[1]) est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Carry-le-Rouet se situe entre Marseille, à l'est, Martigues et l'étang de Berre au nord-ouest.

Station balnéaire très fréquentée en été, on y trouve un port de plaisance, des plages, des criques abritées, et de nombreuses activités nautiques et sportives.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 554 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 1,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marignane », sur la commune de Marignane à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 532,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Carry-le-Rouet est une commune urbaine[Note 2],[9]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sausset-les-Pins-Carry-le-Rouet, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 13 271 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (60,3 %), zones urbanisées (34 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,1 %), eaux maritimes (0,6 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Carry-le-Rouet n'est pas née de la fusion de deux communes mais de la juxtaposition du nom des quartiers de Carry et de celui du Rouet.

Rouet est attesté dans cette phrase latine « Castri de Castronovo et de Carrio » le 4 décembre 1253 dans le fond Saint-Sauveur, Rot dans un différend entre Guillaume des Baux et Marie de Castres qui demande la suzeraineté sur les terres de Châteauneuf, du Rouet et autre lieux. Les années suivantes verront ce toponyme sous les formes Root, Rupt et Roc.

Histoire[modifier | modifier le code]

Faits historiques[modifier | modifier le code]

Carry-le-Rouet paraît avoir attiré les hommes depuis les temps les plus reculés de la préhistoire méditerranéenne. Les abris sous roches du Rouet ont hébergé des populations nomades il y a environ 20 000 ans, lors des dernières glaciations.

En 1584, Carry-le-Rouet devient communauté autour du concept de tour de défense. Dépendant de Châteauneuf-les-Martigues, la population, partagée entre cultivateurs et pêcheurs se trouve sous l'autorité des seigneurs de Jarente, qui construisirent le premier château.

La commune de Carry traverse ensuite les siècles sans histoire à l'exception en 1805 d'un débarquement anglais pour y détruire une batterie côtière.

En 1915 la ligne de chemin de fer Miramas-Marseille permettra le désenclavement de Carry-le-Rouet. De nombreux convois militaires l'emprunteront entre 1915 et 1918. La paix revenue, les premiers lotissements verront le jour avant la guerre de 1940 avec l'arrivée de l'eau et de l'électricité.

Carry-le-Rouet en 1950 était prête à devenir la zone résidentielle qu'elle est aujourd'hui à proximité de villes importantes et de zones de développement économique.

L'acteur et chanteur Fernandel y possédait une villa. Contrairement à ses vœux, sa dépouille n'a jamais été ramenée à Carry-le-Rouet. La diva du jazz Nina Simone a vécu les dernières années de sa vie à Carry-le-Rouet et y est décédée en 2003. Ses obsèques se sont déroulées à Carry-le-Rouet en présence de sa fille Lisa Simone et de son amie la chanteuse sud-africaine Myriam Makeba.

Faits marquants de la commune[modifier | modifier le code]

  • La mairie-école date de 1877.
  • L’école a été définitivement séparée de la mairie en 1951.
  • L'école du Jas-Vieux a été inaugurée en 1951.
  • L'avenue Don Camillo a été inaugurée en grande pompe en 1954 en présence de Fernandel et de Jean-Baptiste Grimaldi qui était maire de la ville.
  • Le camping Lou Souleï a été mis en service en 1964 et est toujours en activité.
  • La fête de la mer durant les trois dimanches de février depuis 1952 et 1960 sur le port.
  • Le casino a été inauguré en grande pompe en 1962 en présence de Fernandel et d'Alfred Martin qui était maire de la ville.
  • L'école du Jas-Vieux a été inaugurée en 1974. Simone Thoulouzea été institutrice de 1948 jusqu'à son décès survenu en 1980 dont l'école porte son nom et son mari Louis en a été le directeur de 1948 jusqu'à sa retraite en 1984.
  • La salle Louis-Canépa a été inaugurée en 1976 et qui a remplacé la caserne des pompiers de 1939 à 1976.
  • Une stèle de Fernandel a été inaugurée sur le port en 1986 pour lui rendre hommage et a été déplacée en 1990 devant le cinéma qui porte son nom.
  • En janvier 2020, le centre de vacances Vacanciel de la commune sert de lieu de quarantaine pour les Français rapatriés de Chine à la suite de l'épidémie de coronavirus dans ce pays.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1939 mars 1947 Lucien Canépa SFIO  
mars 1947 mars 1957 Jean-Baptiste Grimaldi SFIO  
mars 1957 mars 1983 Alfred Martin PS  
mars 1983 mars 1989 Roger Montagnac RPR  
mars 1989 mars 2013 Pierre Pène UMP  
mars 2013 juin 2020 Jean Montagnac UMP-LR Retraité Fonction publique
juin 2020 En cours René-Francis Carpentier DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[21].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 5 708 habitants[Note 4], en diminution de 3,11 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
290245268363356465503507502
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
470499477567537547499561582
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5315641 3395652653534106461 069
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 7392 3533 3044 5705 2246 0166 3556 3586 320
2014 2019 2021 - - - - - -
5 9085 6905 708------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque année, en février depuis 1956, se déroule sur le port une manifestation appelée « oursinade », dégustation d'oursins et de divers mollusques et crustacés.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Carry-le-Rouet est réputée pour ses plages d'eaux claires et son port de pêche pittoresque.
  • La commune de Carry a une superficie de 1 007 hectares dont 270 sont urbanisés. Les autres constituent une vaste réserve naturelle boisée.
  • Le parc régional marin de la Côte Bleue : il s'agit d'une réserve marine de 85 hectares interdite à toute forme de pêche et destinée à protéger les espèces et la flore sous-marines, notamment l'herbier de posidonie, essentiel pour la préservation des écosystèmes marins.
  • Les sites de plongée sous-marine : Carry-le-Rouet est connue pour ses nombreux spots de plongée sous-marine.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Philippe Jourde (1816-1905), ancien directeur du Siècle et ancien conseiller général du canton de Martigues, est mort au château de Caumont, qu'il avait fait reconstruire. Bienfaiteur de la commune, il y a financé la construction d'un bureau des postes et télégraphes et celle d'une caserne de douaniers.
  • Fernandel (de son vrai nom Fernand Contandin) y a résidé une longue partie de sa vie. Son buste en tant que citoyen d'honneur y est exposé.
  • Hubert Reeves venait régulièrement au centre de vacances Les Cigales avec sa famille quand il était très jeune.
  • Nina Simone y a vécu les dernières années de sa vie et y est décédée.
  • Jean-Pierre Foucault, présentateur TV et ancien président de l'OM, est résident carryen depuis de nombreuses années.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Carry-le-Rouet

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à une tour carrée d'or sur une mer d'argent.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. F. Mistral, Le Trésor du Félibrige, t. 1 p. 479 et t. 2 p. 804, CPM 1979
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Carry-le-Rouet et Marignane », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Sausset-les-Pins-Carry-le-Rouet », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  18. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Carry-le-Rouet, consultée le 26 octobre 2017
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]