Cheval en Uruguay

Cheval en Uruguay
Image illustrative de l’article Cheval en Uruguay
Cheval à Cabo Polonio

Espèce Cheval
Statut importé
Races élevées Criollo uruguayen
Objectifs d'élevage Équitation de travail

Le cheval en Uruguay (espagnol : caballo) est surtout destiné au travail avec le bétail. Le Criollo uruguayen constitue la variété locale de chevaux destinés à ces activités.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le cheptel de chevaux uruguayen doit son existence au cheval colonial espagnol amené vers les Amériques en transitant par les Caraïbes.

Ils descendent vraisemblablement des chevaux introduits par Pedro de Mendoza en 1538, et par Alvar Núñez Cabeza de Vaca en 1540, dans le Rio de la Plata[1]. Les conditions climatiques sont favorables à la reproduction des chevaux introduits, qui se multiplient rapidement[1].

En 1603, Hernando Arias de Saavedra amène un troupeau de chevaux et de bétail dans la Bande orientale[2]. Cette colonisation témoigne de l'influence du cheval sur les modes de vie en Uruguay, qui donnent par la suite naissance à la figure du Gaucho[2].

Pratiques et usages[modifier | modifier le code]

Jineata à Montevideo.

La pratique de l'équitation constitue une tradition d'origine très ancienne[3]. Les usages locaux du cheval sont fortement influencés par la tradition des Gauchos, liée au travail du bétail.

La jineata est le sport équestre traditionnel local. Les courses de chevaux sont également très populaires[3].

Le pays a développé une offre de tourisme équestre, avec de la randonnée à cheval[2].

Élevage[modifier | modifier le code]

La base de données DAD-IS répertorie vingt-cinq races de chevaux élevées en Uruguay, toutes localement adaptées ou importées vers ce pays[4].

Le stud-book du Criollo uruguayen est ouvert aux échanges avec d'autres reproducteurs de cette race dans les pays d'Amérique du Sud[5]. Comme tous les autres Criollo, il présente le modèle du cheval colonial espagnol, et le type ibérique[6].

Maladies et parasitisme[modifier | modifier le code]

Le pays est touché par la fièvre équine du Potomac[7].

Il existe aussi des occurrences de la fièvre du Nil occidental, et de l'encéphalite de Saint-Louis[8].

Culture[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (es) G. Fernández, « Situación de los recursos genéticos domésticos locales del Uruguay », Archivos de Zootecnia, vol. 49, no 187,‎ (ISSN 0004-0592, lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c (en) Anna Maria Espsäter, Uruguay Footprint Focus Guide: Includes Montevideo, Punta del Este, Colonia del Sacramento, Footprint Travel Guides, (ISBN 978-1-909268-72-2, lire en ligne).
  3. a et b (en) Alison Behnke, Uruguay in Pictures, Twenty-First Century Books, (ISBN 978-1-57505-961-7, lire en ligne).
  4. « Races par espèces et pays | Système d’Information sur la Diversité des Animaux Domestiques (DAD-IS)  », sur www.fao.org, Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (consulté le ).
  5. Porter et al. 2016, p. 456.
  6. Porter et al. 2016, p. 511.
  7. (en) Fernando Dutra, Luíz Filipe D. Schuch, Eduardo Delucchi et Bruna R. Curcio, « Equine Monocytic Ehrlichiosis (Potomac Horse Fever) in Horses in Uruguay and Southern Brazil », Journal of Veterinary Diagnostic Investigation, vol. 13, no 5,‎ , p. 433–437 (ISSN 1040-6387 et 1943-4936, DOI 10.1177/104063870101300514, lire en ligne, consulté le ).
  8. Burgueño, A., Spinsanti, L., Díaz, L. A., Rivarola, M. E., Arbiza, J., Contigiani, M., & Delfraro, A. (2013). Seroprevalence of St. Louis encephalitis virus and West Nile virus (flavivirus, flaviviridae) in horses, Uruguay. BioMed Research International, 2013.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata