Cheval en Géorgie

Cheval en Géorgie
Image illustrative de l’article Cheval en Géorgie
Cavalier traversant l'Alazani dans la gorge de Pankisi

Espèce Cheval
Statut natif
Nombre 42 367 têtes (2017)
Races élevées Kabarde, Anglo-kabarde, poney du Daghestan, Javakhuri, Karachai, Megruli, Tersk et Touchine

Le cheval en Géorgie (géorgien : ცხენი / tskheni) est présent sous sa forme domestique dès l'âge du bronze, puis élevé pour le transport en montagne et le travail du bétail. Avec 42 367 têtes estimées en 2017, la Géorgie élève huit races de chevaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

En Géorgie occidentale, les chevaux sauvages étaient rarement exploités par les populations humaines pendant la première partie de la dernière glaciation. Ils sont devenus une ressource de subsistance plus importante avec l'extension des paysages ouverts[1]. Il est possible que des chevaux sauvages aient survécu en altitude dans le Caucase à la fin du Pléistocène, mais cela reste controversé[2].

Les analyses sur l'ADN ancien publiées en 2020 montrent que le cheval domestique a été introduit dans le sud du Caucase durant l'âge du bronze[3]. Le lait de jument a vraisemblablement été collecté dès cette époque[4]. Des os de chevaux ont été retrouvés sur différents sites archéologiques géorgiens, et datés de 5500 à 400 av. J. C[2].

Historiquement, les Cosaques géorgiens sont très réputés pour leur habileté à cheval ; cependant, ceux des Wild West Shows, qui se sont produits des années 1890 aux années 1920, ont été présentés à tort comme « russes », car le pays était à l'époque incorporé dans l'Empire russe[5].

Pratiques et usages[modifier | modifier le code]

Traversée d'une rivière avec des chevaux de bât.

Les chevaux sont bâtés pour le transport en montagne.

Il existe aussi une offre de tourisme équestre, notamment de randonnée équestre en montagne[6].

Élevage[modifier | modifier le code]

En 2017, la population chevaline de la Géorgie est estimée à 42 367 têtes, ce qui représente 0,07 % de la population chevaline mondiale[7].

La base de données DAD-IS identifie huit races de chevaux élevées actuellement ou par le passé sur le territoire de la Géorgie : le Kabarde, l'Anglo-kabarde, le poney du Daghestan, le Javakhuri, le Karachai, le Megruli, le Tersk et le Touchine[8].

Le Touchine est employé sous la selle, et pour le travail du bétail[9].

Culture[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. DAVID LORDKIPANIDZE, « THE SETTLEMENT OF MOUNTAINOUS REGIONS: A VIEW FROM THE CAUCASUS », Anthropologie (1962-), vol. 37, no 1,‎ , p. 71–78 (ISSN 0323-1119, lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b (en) Sandra L. Olsen, Horses through Time, Roberts Rinehart, (ISBN 978-1-4616-3548-2, lire en ligne).
  3. (en) Silvia Guimaraes, Benjamin S. Arbuckle, Joris Peters et Sarah E. Adcock, « Ancient DNA shows domestic horses were introduced in the southern Caucasus and Anatolia during the Bronze Age », Science Advances, vol. 6, no 38,‎ , eabb0030 (ISSN 2375-2548, PMID 32938680, PMCID PMC7494339, DOI 10.1126/sciadv.abb0030, lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Ashley Scott, Sabine Reinhold, Taylor Hermes et Alexey A. Kalmykov, « Emergence and intensification of dairying in the Caucasus and Eurasian steppes », Nature Ecology & Evolution, vol. 6, no 6,‎ , p. 813–822 (ISSN 2397-334X, DOI 10.1038/s41559-022-01701-6, lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Irakli Makharadze, Georgian Trick Riders in American Wild West Shows, 1890s-1920s, McFarland, (ISBN 978-1-4766-1880-7, lire en ligne).
  6. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Géorgie 2021/2022, Petit Futé, (ISBN 978-2-305-03456-0, lire en ligne), p. 48.
  7. (en) Rick Parker, Equine science, Delmar Cengage Learning, , 5e éd., 640 p. (ISBN 978-1-305-94972-0 et 1-305-94972-2, OCLC 1054197727, lire en ligne), p. 32.
  8. « Races par espèces et pays », sur www.fao.org, Système d’Information sur la Diversité des Animaux Domestiques (DAD-IS) | Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (consulté le ).
  9. Porter et al. 2016, p. 510.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata