Saint-Romain-le-Puy

Saint-Romain-le-Puy
Saint-Romain-le-Puy
Église prieurale de Saint-Romain-le-Puy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Christian Soulier
2024-2026
Code postal 42610
Code commune 42285
Démographie
Gentilé Saint-Romanais
Population
municipale
4 108 hab. (2021 en augmentation de 5,82 % par rapport à 2015)
Densité 194 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 22″ nord, 4° 07′ 26″ est
Altitude Min. 366 m
Max. 524 m
Superficie 21,14 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Romain-le-Puy
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montbrison
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web mairie-saintromainlepuy.fr

Saint-Romain-le-Puy est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation du village et des communes aux alentours
Carte
Situation de Montbrison

Saint-Romain-le-Puy est située au bord du canal du Forez, à 8,5 km au sud-est de Montbrison[1] et 32 km au nord-ouest de Saint-Étienne[2].

Sa caractéristique la plus remarquable est que le village est dominé au nord par un cône basaltique de 80 m de hauteur, au sommet duquel est construit le prieuré[3]. De ce belvédère on bénéficie d'une belle vue sur la plaine du Forez, et d'une flore méditerranéenne discrète (figuiers, anis, amandiers...).

- Altitude : 366 à 524 m.
- Superficie : 21,14 km2 (2 114 hectares).
- Coordonnées de la mairie : 45° 33' 20 N, 4° 07' 23 E.
- Communes limitrophes : Saint-Georges-Haute-Ville à 1,82 km, Saint-Thomas-la-Garde à 3,48 km, Précieux à 4,06 km, Lézigneux à 4,89 km, Boisset-Saint-Priest à 5,15 km.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigneux », sur la commune de Savigneux à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Romain-le-Puy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Romain-le-Puy, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[13] et 5 438 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47 %), forêts (15,9 %), zones urbanisées (12,9 %), terres arables (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Puy : du latin podium « hauteur, lieu élevé ».

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune a été prospectée en deux temps : une campagne d'inventaire et de vérification de sites par le Groupe de recherches archéologiques de la Loire (GRAL) en 1993 ; puis une prospection systématique en 2010 qui complète les données déjà fournies[19].

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Chézieu[modifier | modifier le code]

Situé en rive gauche de la Curraize à 2,5 km au nord-ouest de Saint-Romain[20], il s'y trouve un des quatre[Note 3] habitats de plaine des Ségusiaves datant de la Tène finale[21], ici en bordure de la voie Bolène[Note 4], peut-être au carrefour de deux voies. Le site est découvert en 1864 et a été fouillé de nombreuses fois[19] :

  • entre 1882 et 1892 : relevé de nombreuses structures, dont la voie antique. Découverte d'une mosaïque décorée de poissons[19].
  • 1934 : le talus de la voie de chemin de fer s'effondre et révèle un dépôt d'amphores de type Dressel 1[19].
  • entre 1961 et 1978, des fouilles plusieurs archéologues amateurs y fouillent, mettant au jour de nouveaux murs et un puits qui a été fouillé[19] ;
  • 2000 : des prospections, puis des sondages et des fouilles préalables à la construction de l'usine Solover, mettent au jour un grand ensemble gallo-romain : bâtiments, structures sur poteaux de bois, voies de circulations, etc. Sont également présente des indices 'une occupation plus ancienne du site, à la Tène Finale, à l'âge du bronze et au Néolithique[19].
  • 2001 : toute l'emprise de la voie est fouillée préalablement au raccordement de l'usine à la voie de chemin de fer. La voie Bolène est redécouverte ainsi que de nombreuses structures : fossés, murs, drainages, atelier de potiers[19]
  • 2009 : la voie antique est retrouvée au nord de l'agglomération, avec quelques murs. Les fouilles effectuées par Archéodunum suivent la voie sur toute la longueur de la fouille et en reconnaissent la structure. Quelques bâtiments sont fouillés, qui semblent liés à un artisanat du fer[19].

La surface totale occupée au cours de ces différentes périodes est importante. Les vestiges gaulois sont plus nombreux dans la partie nord, tandis que les parties sud et sud-ouest sont plus marquées par une occupation gallo-romaine. Ces dernières ont livré entre autres plusieurs fragments de moule de céramique sigillée à décor (dont des exemplaires ont déjà été trouvés au XIXe siècle) ; des fragments de fibules ; une petite hache polie ; un gros fragment de décor d'applique en sigillée (masque de théâtre) ; des monnaies gauloises et romaines ; de la céramique plombifère ; des indices d'une activité liée au travail du fer, mentionnée plus haut[19].

Cheyzieu était à cette époque gallo-romaine un bourg artisanal/commercial[22].

Autres sites[modifier | modifier le code]

Ferland

Ce lieu-dit se trouve au nord-est de Chézieu, dans une zone riche en silex naturels apportés vraisemblablement par la rivière qui passe au pied de la parcelle. Il a livré une grande quantité de silex taillés (nucléus, racloir, lames, lamelles, pointes, éclats). Ce site est peut-être un lieu de ramassage et atelier de taille, et aurait été fréquenté à des époques diverses[19].

Occupations ou épandages ?

Cette question se pose pour les sites du Petit Terland, aux Étangs, à Montclaret, et au sud de Chézieu. Des parcelles de ces endroits ont livré des fragments d'amphores de type Dressel 1, de tuiles, et des silex taillés. Leur répartition diffuse au sein des parcelles ne permet pas de déterminer la nature de l'occupation des lieux ; c'est le cas en particulier au Terlant où dix fragments de rebords de tegulae se trouvaient dans six parcelles voisines mais non contiguës, et six silex répartis dans trois parcelles[19].

La Bruyère

En 1973 ou peu avant, M. Robin découvre un habitat gallo-romain au sud du château de la Bruyère (2,1 km sud-est du Pic[23]), dans le bois du même nom[24],[25]. Il s'en trouve un autre de la même époque au nord du château. Selon Archeogral, ce sont peut-être de petits établissements et/ou des dépendances agricoles[19],[26],[27], quoique Vallat (1978) qualifie le site de villa[28] et que la description qu'en donne Leglay (entrée par un portail à double battant de 1,50 m de large avec seuil et emmarchement ; cour bordée d'un mur, salles contiguës) ne corresponde pas à un petit habitat mais bien plutôt à une villa[24].

L'Heurt

Ce hameau se trouve près du château de la Bruyère[23]. Une monnaie de Constantin Ier y a été ramassée[19],[29].

Source Parot

En 1993 des vestiges d'occupation gallo-romaine (tegulae et quelques tessons) y sont ramassés au pied du pic, sur son versant sud-est. Ultérieurement, de nouvelles mises en culture ont élargi l'emprise du site[19]. La source Parot est à 1,1 km nord-est du Pic[3].

Plateau des Tourettes

Une grande quantité de tuiles à rebords ont été ramassées à l'ouest des Tourettes, sur le plateau qui domine la Curraize. Cette quantité importante indique un site plus grand à proximité[19].

Pic de Saint-Romain

L'établissement du prieuré au sommet du pic n'y a pas supprimé tous les vestiges de présente antique. Il y a été trouvé un dépotoir daté de la fin de l'empire romain et trois sépultures de l'antiquité tardive, creusées dans le rocher et utilisant des tuiles à rebords. Les murs de l'église incluent de nombreux remplois : blocs à trous de louves, fragment d'autel funéraire, fûts de colonnes, blocs d'appareil réticulé, tuiles à rebords[19].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le château de Saint-Romain-Le-Puy dans l'armorial de Guillaume Revel.

Les bénédictins s'installent à Saint-Romain-le-Puy probablement vers 550-600.

Au Moyen Âge le village est sur le pic de Saint-Romain, avec le prieuré et le château au sommet dans une première enceinte ; à mi-pente, des habitations regroupées autour de l'église Saint-Pierre et entourées d'une seconde enceinte ; et un autre ensemble d'habitations en bas, clos d'une troisième enceinte. Une autre concentration d'habitats se trouvait autour de l'église Saint-Martin au pied du pic, à l’extérieur[19].

En 1167, Guy II de Forez, alors en conflit avec l'archevêque de Lyon, obtient de Louis VII les droits régaliens pour le château de Saint-Romain[30].

En 1173, la permutation entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que l'archevêque de Lyon cède ses droits sur le château de Saint-Romain-Le-Puy au comte[31].

En 1431, les troupes de Rodrigue de Villandrando sont utilisées pour réprimer une révolte populaire. Les rebelles se réfugient à Saint-Romain-le-Puy. La ville est mise à feu et à sang. Elle est réoccupée seulement en 1434.

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Saint-Romain-le-Puy se blasonnent ainsi :

D’azur au prieuré du lieu terrassé d’or, à la grappe de raisin de gueules feuillée de sinople mouvant de la pointe et brochant ; au chef de gueules chargé de treize vergettes d’argent et à deux abeilles d’or brochant sur les vergettes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Saint-Romain-le-Puy faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1897 1904 Antoine Mure    
1904 1906 Émile Populus    
1906 1908 Gaspard Cotin    
1908 1919 Léon Portier    
1919 1922 Mathieu Marcoux    
1922 1925 Pierre Pouillon    
1925 1940 Jean Pinturier    
1940 1944 Jules Louis Lecocq[32]    
1944 1944 Antoine Sessiecq[32]    
1944 1966 Joseph Goure    
1966 1983 François Moritel    
1983 1989 André Largeron    
1989 1995 Jacques Frery    
1995 2001 Serge Berard    
2001 2008 Gabriel Ronze    
2008 2014 Serge Berard    
2014 2024[33] Annick Brunel DVD Conseillère départementale (2015-2024)
2024 En cours Christian Soulier[34]    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 4 108 habitants[Note 5], en augmentation de 5,82 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
550561565662599610686765781
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7577948939441 0301 0321 2051 2071 750
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9982 1052 3202 2692 7422 5672 2492 1212 095
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 3342 4592 4752 4232 6162 8033 3423 4963 815
2018 2021 - - - - - - -
4 0524 108-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Avec une croissance de sa population d'environ + 22 % entre 1999 et 2007, Saint-Romain-le-Puy est une des communes de la Loire qui croit le plus vite. En comparaison le département affiche une croissance de + 1,7 %.

Économie[modifier | modifier le code]

Gare ferroviaire de Saint-Romain-le-Puy.
Centre commercial au-dessous du prieuré.

Saint-Romain-le-Puy est le siège de la société d'eau minérale Parot ainsi que de la marque de vélos Olympique Cycles[39].

La commune accueille aussi une verrerie qui compte parmi les plus importantes d'Europe[39].

Culture[modifier | modifier le code]

  • Généapic-Forez (Histoire et Généalogie)

Sports[modifier | modifier le code]

  • Football Club Indépendant (FCI) ;
  • Avenir de Saint-Romain-le-Puy (Basket) ;
  • Squadra Saint Romanaise (Vélo)
  • Superflu Golf Club ;
  • Tennis Club du Pic ;
  • Judo Club ;
  • La boule forézienne ;
  • La pétanque du Pic ;
  • Académie Saint-romanaise d'Aïkido Kobayashi ;
  • Billard Club de Saint-Romain ;
  • Dynam Contact ;
  • Pic'Gym ;
  • Ski Club des Verriers ;
  • Club Alpin Français.

Le Football club indépendant (FCI) de Saint-Romain-le-Puy organise un tournoi sur deux jours chaque fin de saison . Le samedi 24 juin, ils ont accueilli 640 jeunes, soit 32 équipes de U13 et autant en U11, qui ont remplacé le nom habituel de leur club par celui d’un grand club européen.

Il s’agissait de la 13 eme  édition de ce tournoi 2022 qui a mobilisé, deux jours durant, les 31 membres du comité directeur et nécessité l’implication de 80 bénévoles. Chaque jeune est reparti avec un équipement complet offert aux couleurs du club qu’il a représenté. L’inscription des équipes était gratuite et chaque club a signé une charte du fair-play.

Un tournoi International de basket-ball dans la catégorie des benjamins y a lieu chaque année le week-end de Pentecôte. Outre des équipes venant du monde entier, l'on peut également y voir quelques VIP, tels que Zinedine Zidane parrain de l'édition 2008 et Tony Parker de l'édition 2009.[réf. nécessaire]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue sur Saint-Romain-le-Puy.

Son architecture témoigne de l'intensité artistique des environs de l'an mil, à la charnière de l'art carolingien et de l'art roman. Singulier et énigmatique, le prieuré couronne le sommet d'un cône basaltique de 80 mètres. Dominant la plaine et ses hommes par un panorama exceptionnel, il arbore avec fière allure les empreintes de sa splendeur passée.

  • Le canal du Forez passe sur la commune, où il traverse les cours de la Fumouse, du Merderet, du ruisseau de Montclaret et de la Curraize.
  • Le château de La Bruyère
  • Église Saint-Romain de Saint-Romain-le-Puy

Les façades et les toitures, le pigeonnier sont inscrits sur la liste de Monuments Historiques depuis 1982. Ainsi que des pièces intérieures (grand salon, salon d’hiver, salle de billard, antichambre) pour leurs décors, ainsi que les papiers et toiles peints, ainsi que le mobilier

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Italie Monte San Biagio (Italie).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les quatre habitats de plains ségusiaves de La Tène finale sont Feurs, Goincet (sur Poncins), Chézieu et Roanne ; plus trois oppida : Essabois à Chambles, Crêt-Châtelard à Saint-Marcel-de-Félines et Joeuvre à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire. Voir Lavendhomme 1997, préface (lien de présentation).
  4. la voie Bolène du Moyen-Âge est un tronçon de la voie antique importante reliant Lyon au sud-ouest de la Gaule (dont Toulouse d'une part et Bordeaux d'autre part) à travers la Haute-Loire et le Massif Central via Feurs (Forum Segusiavorum) et Rodez. La voie Bolène est la partie de cette voie entre de Feurs et Ruessio (Saint-Paulien, près du Puy-en-Velay) ; Aquis Segete en fait partie. Voir :
    • « La voie Bolène », sur moingt-antique.fr (consulté en ) ;
    • [Blin Le Barrier & Thirion 1991] Olivier Blin, Christian Le Barrier et Philippe Thirion, « Les thermes d'Aquae Segetae, Montbrison-Moingt (Loire) : première évaluation archéologique », Revue archéologique du Centre de la France, no 30,‎ , p. 179-188 (lire en ligne [sur persee]), p. 179.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Romain-le-Puy et Montbrison », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Romain-le-Puy et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  3. a b et c « Saint-Romain-le-Puy, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-Romain-le-Puy et Savigneux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Savigneux », sur la commune de Savigneux - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Savigneux », sur la commune de Savigneux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Saint-Romain-le-Puy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  19. a b c d e f g h i j k l m n o p et q « Saint-Romain-le-Puy », sur archeogral-loire.asso.fr, Groupe de recherches archéologiques de la Loire (consulté en ).
  20. « Chézieu sur Saint-Romain-le-Puy, carte interactive » sur Géoportail.
  21. [Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, La Loire, 42, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 305 p. (présentation en ligne), préface.
  22. « Lézigneux », sur archeogral-loire.asso.fr (consulté en ).
  23. a et b « Château de la Bruyère sur Saint-Romain-le-Puy, carte interactive » sur Géoportail.
  24. a et b [Leglay 1973] M. Leglay (dir. de recherches), « Circonscription du Rhône-Alpes », Gallia, t. 31, no 2 « Fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine »,‎ , p. 515-547 (voir p. 522) (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
  25. Notice no PA00117658, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. [Valette 2011] Paul Valette, « Le Forez avant le Forez. Le temps des Ségusiaves » (conférence du 13 novembre 2015 à La Diana), Cahier de Village de Forez, série Printemps de l'Histoire no 86 « Contributions à l'histoire du Forez »,‎ , p. 15 (lire en ligne [PDF] sur forezhistoire.free.fr, consulté en ).
  27. [Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, Carte archéologique de la Gaule 42- La Loire, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN 2-87754-053-7), p. 224. Cité dans Valette 2011, p. 15.
  28. [Vallat 1978] Jean-Pierre Vallat, « L'évolution des structures agraires et des rapports sociaux dans la cité des Ségusiaves : problèmes et méthodes », Dialogues d'histoire ancienne, t. 4,‎ , p. 187-199 (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
  29. « Saint Romain le Puy », sur geneapic-forez-velay-vivarais.fr (consulté en ).
  30. « Actes des Comtes de Forez, 1167 [du 9 avril au 30 mars] », sur agerjarensis (consulté en ) : Louis VII, roi des Francs (1137-1180), accorde à son ami Gui II, comte de Lyon et de Forez (ap. 1136 et av. 1158 -1206), lors de la visite faite à sa cour à Bourges, les châteaux qu'il tenait en seigneur de lui à Montbrison et à Monsupt, pour lesquels il fait hommage et foi. Le comte fait enregistrer au roi les autres châteaux de Montarcher, Saint-Chamond, de La Tour-en-Jarez, de Chamousset pour les lui remettre. Enfin le comte demande au roi, pour accroître son fief, les droits régaliens pour les châteaux de Marcily, de Donzy et de ses dépendances, de Cleppé, de Saint-Priest-en-Jarez, de Lavieu et de Saint-Romain-le-Puy.
  31. « Bulle du pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 », sur museedudiocesedelyon.com (consulté en ) : « Ils ont aussi cédé tout ce qu'ils avaient de droit au château de Saint-Romain-du-Puy, et de là jusqu'au Puy et l'Auvergne ».
  32. a et b « Huit municipalités de la Loire sont suspendues », Journal de Montbrison, décembre 1940 (Le ministère de l'intérieur de Vichy nomme à Saint Romain le Puy: Louis Lecocq Président, Antoine Sessiecq et François Chovet Membres…..)
  33. https://www.leprogres.fr/politique/2024/03/18/apres-le-deces-d-annick-brunel-christian-soulier-est-elu-maire
  34. Annick Brunel, maire de Saint-Romain-le-Puy depuis 2014, est décédée Après le décès d’Annick Brunel, Christian Soulier est élu maire, Le Progrès, 18 mars 2024, Josette Fallone
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. a et b forezhistoire.free.fr Saint-Romain-le-Puy sur un site d'histoire du Forez
  40. Olivier Beigbeder - Forez-Velay romain - p. 135-163 - Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" no 15) - La Pierre-qui-Vire - 1962

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