Saint-Flavy

Saint-Flavy
Saint-Flavy
Détail d'un vitrail de l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson
Maire
Mandat
Eric Pilliet
2020-2026
Code postal 10350
Code commune 10339
Démographie
Population
municipale
295 hab. (2021 en augmentation de 8,46 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 16″ nord, 3° 45′ 42″ est
Superficie 17,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Lyé
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Flavy

Saint-Flavy est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Plan de Saint-Flavy.

La commune de Saint-Flavy est située en Champagne crayeuse. L'Ardusson prend sa source dans le village.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ardusson et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].

L'Ardusson, d'une longueur de 28 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Seine à Nogent-sur-Seine, après avoir traversé neuf communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Flavy[Note 1].

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassée Voulzie ». Ce document de planification concerne le territoire du bassin versant de l'Armançon qui s’étend sur 1 710 km2 et se répartit sur trois départements (l'Aube, l'Yonne et la Marne). Le périmètre a été arrêté le , le diagnostic a été validé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), dont le siège est à Troyes[3].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 619,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25,2 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Flavy est une commune rurale[Note 3],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marigny-le-Châtel, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[14] et 2 035 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,7 %), zones urbanisées (2,4 %), forêts (1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie[modifier | modifier le code]

En 1787 il y avait au village vingt métiers à toile de coton et treize à bas. Soixante cinq personnes étaient occupées par l'industrie du tissu.

L'agriculture est la principale ressource du bourg. Outre les céréales, les cultures produisent des pommes de terre, des betteraves, du chanvre et de la luzerne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire est entouré de cinq communes :

Les communes de Prunay-Belleville, Echemines et Marigny-le-Châtel font partie du canton de Marcilly-le-Hayer tout comme Saint-Flavy. Les communes de Orvilliers-Saint-Julien et Ossey-les-Trois-Maisons font partie du canton de Romilly-sur-Seine-1.

Histoire[modifier | modifier le code]

Des prospections aériennes ont repéré sur le finage de la commune au moins six nécropoles ou enclos d'habitations protohistoriques remontant sans doute à l'âge du fer[20].

La voie romaine de Troyes à Paris passe du sud-est au nord-ouest sur les hauteurs au nord du village, sans se confondre avec le chemin de Marigny[21],[22]. Elle doit son nom à un ermite de l'époque mérovingienne, saint Flavit, ou Flavy, apôtre de la région, mort le à Marcilly-le-Hayer.

En 1789, le village relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sens et pour le bailliage seigneurial, celui de Marigny.

Alors qu'en 1789, Belleville et Saint-Flavy ne formaient qu'une seule commune[23]. Une ordonnance du a démembré le hameau de Belleville de la commune pour le réunir à Prunay. Ainsi naît la commune de Prunay-Belleville.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 juin 2016 M. Daniel Hazouard[24] LR Agriculteur retraité
2016 En cours Éric Pilliet[25]
Réélu pour le mandat 2020-2026 [26]
   
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 295 habitants[Note 5], en augmentation de 8,46 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
240417404386388367239223220
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
224228236237255265253246232
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
232235213203201229229241227
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
208180192216247211250255267
2017 2021 - - - - - - -
283295-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église de l'Assomption de Saint-Flavy du XIIe siècle était à l'entière collation de l'évêque et ses dîmes se partageait entre l'évêque et l'abbaye de Paraclet. La cure était du doyenné de Marigny et sous le vocable de l'Assomption. Son architecture : porche et nef en architecture romane ; flèche et chevet du XVIe.
  • La source de l'Ardusson formant une somme (nom donné par les Champenois aux bassins naturels plus ou moins vastes qui se creusent devant les sources des rivières de la Champagne crayeuse).
  • Le lavoir.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. « Réseau hydrographique de Saint-Flavy » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche communale de Saint-Flavy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  2. Sandre, « l'Ardusson »
  3. « SAGE Bassée Voulzie », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Saint-Flavy et Romilly-sur-Seine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Marigny-le-Châtel », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  20. Laurent Denajar, l'Aube : Carte archéologie de la Gaule.- Paris : Académie des Inscriptions et belles Lettres : Ministère de la Culture et de la Communication : Ministère de la Recherche : Maison des sciences de l'Homme, 2005.- 701 p. (ISBN 2-87754-093-6)
  21. Arbois de Jubainville : répertoire archéologique de l'Aube. 1861
  22. Piétresson de Saint-Aubin, manuscrit conservé aux Archives départementales sous la cote 2J 106
  23. Poré, Cahier de doléances, Bailliage de Sens, , 273.
  24. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
  25. [1]
  26. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599923
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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