Roquebrune-Cap-Martin

Roquebrune-Cap-Martin
Roquebrune-Cap-Martin
Vue du vieux village.
Blason de Roquebrune-Cap-Martin
Blason
Roquebrune-Cap-Martin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Riviera française
Maire
Mandat
Patrick Cesari
2020-2026
Code postal 06190
Code commune 06104
Démographie
Gentilé Roquebrunois
Population
municipale
12 371 hab. (2021 en diminution de 2,43 % par rapport à 2015)
Densité 1 326 hab./km2
Population
agglomération
69 134 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 46″ nord, 7° 27′ 47″ est
Altitude 300 m
Min. 0 m
Max. 800 m
Superficie 9,33 km2
Unité urbaine Menton-Monaco (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Monaco - Menton (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Menton
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Roquebrune-Cap-Martin
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Roquebrune-Cap-Martin
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Roquebrune-Cap-Martin
Liens
Site web roquebrune-cap-martin.fr

Roquebrune-Cap-Martin (italien : Roccabruna-Capo Martino ; mentonasque : Rocabrüna ; monégasque : Rocabrüna-Cavu Marti̍n) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Roquebrune-Cap-Martin est également connue sous les nom et abréviation de Roquebrune ou RCM.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est limitrophe de la principauté de Monaco, le vieux village est située à 2 km[1], et à 6 km de Menton et de Beausoleil.

Communes limitrophes de Roquebrune-Cap-Martin
Peille Gorbio Menton
Peille Roquebrune-Cap-Martin Menton
Beausoleil,
Monaco
Mer Méditerranée Mer Méditerranée

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8. Le vieux village est repérable par son donjon, situé à 225 m d'altitude, dans un cirque montagneux que domine le mont Agel.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

La commune dispose de six forages, quatre sources et un puits[2].

Roquebrune-Cap-Martin dispose de la station d'épuration d'une capacité de 32 000 équivalent-habitants[3],[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 804 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 1,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Peille », sur la commune de Peille à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 935,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,3 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records PEILLE (06) - alt : 1106m, lat : 43°46'30"N, lon : 7°25'41"E
Records établis sur la période du 01-11-1987 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,9 0,7 3,1 5,3 9,2 13,1 15,7 15,9 11,9 8,4 4,5 1,9 7,6
Température moyenne (°C) 3,8 3,7 6,3 8,7 12,8 16,8 19,5 19,6 15,3 11,5 7,2 4,6 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,6 6,8 9,6 12,1 16,3 20,5 23,2 23,3 18,7 14,5 10 7,3 14,1
Record de froid (°C)
date du record
−7,9
31.01.1999
−10,3
27.02.18
−9,6
01.03.05
−4,9
08.04.03
−0,1
05.05.19
4,7
01.06.06
7,8
12.07.00
8,6
31.08.12
3,1
18.09.1994
−1,5
28.10.12
−7,4
23.11.1988
−9
29.12.1996
−10,3
2018
Record de chaleur (°C)
date du record
19,8
19.01.07
19,8
03.02.20
23,4
25.03.1989
23,6
10.04.11
27,1
24.05.09
35
28.06.19
30,8
25.07.19
32,9
24.08.23
27,5
06.09.1988
24
01.10.23
21,9
10.11.15
18,8
13.12.1994
35
2019
Précipitations (mm) 87,9 61,6 63,2 85,5 58 36,9 19,4 25,5 90,5 137,2 158,6 110,7 935
Source : « Fiche 6091003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,6
0,9
87,9
 
 
 
6,8
0,7
61,6
 
 
 
9,6
3,1
63,2
 
 
 
12,1
5,3
85,5
 
 
 
16,3
9,2
58
 
 
 
20,5
13,1
36,9
 
 
 
23,2
15,7
19,4
 
 
 
23,3
15,9
25,5
 
 
 
18,7
11,9
90,5
 
 
 
14,5
8,4
137,2
 
 
 
10
4,5
158,6
 
 
 
7,3
1,9
110,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Roquebrune-Cap-Martin et le cap Martin.
Vieux village perché de Roquebrune-Cap-Martin vu du mont Gros.

Roquebrune-Cap-Martin est une commune urbaine[Note 2],[12]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Menton-Monaco (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 9 communes[15] et 69 134 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), forêts (18,9 %), eaux maritimes (0,7 %)[23].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[24].

Entre le village perché et la ville s'étendent les nombreuses résidences au long des départementales 6007 et 6098 (ex RN7 et RN98). Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8.

De plus, l'ensemble de Roquebrune constitue le seul spécimen, existant en France, des châteaux dits carolingiens, embryons de ceux élevés deux siècles plus tard et qui marquèrent l'apogée de la féodalité. Il y a l'ancien et le nouveau village, tous deux séparés par la rue principale. On y voit la différence d'architecture des maisons due au décalage de temps entre leur construction ;

  • la ville, au sein de laquelle on peut encore distinguer :
    • le Cap Martin, où se situent la Mairie et le bureau de Poste principal, le Parc des Oliviers, très grand parc offert par un ancien maire de la ville, nombreux hôtels et résidences privées.
    • Carnolès (à l'est), où se situent écoles, collège, lycée religieux et une grande partie de la population ; à sa limite avec Menton, avenue Florette, le torrent de Gorbio a aussi son embouchure, avec la nouvelle station d'épuration et la piscine municipale.
    • Saint-Roman (à l'ouest), limitrophe de Monaco, où se trouvent les terrains de tennis du Monte Carlo Country Club, l'Old Beach Hotel.

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8. Le village est desservi par les départementales 6007 et 6098 (ex RN7 et RN98).

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Des navettes par autocars assurent la liaison entre l’aéroport de Nice et Roquebrune Cap Martin tous les jours de l’année.

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Ports[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située en zone de sismicité moyenne[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom d'origine du village est en mentonasque Ròcabruna [ˌrɔ.ka.ˈbry.na] ou [ˌru.ka.ˈbry.na], ce qui signifie « Roche Brune », en référence à la couleur brune des roches que l'on peut observer dans le vieux village. Ce nom est successivement italianisé puis francisé en Roccabruna et Roquebrune respectivement. En 1890, le nom de la commune est modifié en Cabbé-Roquebrune[27]. En 1913, la commune change à nouveau de nom et devient Roquebrune-Cap-Martin[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

La fondation de Roquebrune remonte à 970 par le comte de Vintimille, Conrad Ier, notamment pour renforcer la protection de sa frontière occidentale, sur la seule route (d'origine romaine, la via Julia Augusta) alors existante.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La forteresse comprend alors tout le village. En 1355, les Vento vendent Roquebrune et Menton qui deviennent possession de la famille des Grimaldi[29],[30] pour cinq siècles, durant lesquels la puissance militaire du donjon est augmentée. Roquebrune n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1793, Roquebrune devient française, puis redevient monégasque en 1814 avant de s’ériger en ville libre en 1848 avec Menton sous la protection du roi de Sardaigne. Pour le remercier de son aide à l'unification italienne, le roi Victor-Emmanuel II cède à la France le comté de Nice. C'est donc en 1860, que les habitants consultés par plébiscite sont rattachés à la France. En 1861, Roquebrune et Menton deviennent véritablement françaises, le gouvernement de Napoléon III payant à la principauté de Monaco quatre millions de francs-or en échange de la cession à la France des villes de Menton et Roquebrune sur lesquelles elle détenait des droits.

La construction d'une route plus proche du littoral traversant son territoire est un projet de Napoléon Bonaparte, réalisé en 1804, qui a contribué à son rattachement économique au reste de la Côte d'Azur (l'actuelle Moyenne Corniche). Le Cap-Martin où se trouve une église, faiblement habité mais cité dès le XIe siècle (loco dicitur u Capo de Sanct Martin vers 1303), fait partie de la seigneurie.

À partir du milieu du XIXe siècle, avec la construction de la ligne de chemin de fer Marseille-Vintimille, cette partie de la côte devient également un pôle d'attraction pour les personnalités connues en tant que résidence secondaire. Élisabeth de Wittelsbach a passé plusieurs mois des dernières années de sa vie de 1894 à 1897 à l'Hôtel du Cap Martin. Eugénie, veuve de Napoléon III, y possédait une villa. Au XXe siècle, Le Corbusier construit un cabanon, une conception architecturale minimaliste. Il s'est noyé dans la mer le 27 août 1965 et a été enterré dans le cimetière local. Coco Chanel a acheté la Villa La Pausa, dans laquelle Winston Churchill était, parmi d'autres, un invité régulier. Aujourd'hui, entre autres, la famille royale belge est propriétaire d'une villa au Cap Martin.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

  • Élection municipale de 2008 : 63,29 % pour Patrick Césari (UMP), maire sortant, 21,45 % pour Jean-Marie Hill (DVD), 8,91 % pour Francis Leborgne (PS), 6,35 % pour Dov Mimouni (Centriste), 60,59 % de participation.
  • Élection municipale de 2014 : 66,98 % pour Patrick Césari (UMP), maire sortant, 23,10 % pour Marie-Christine Franc de Ferrière (SE), 9,90 % pour Francis Leborgne (PS-PCF-EELV), 54,75 % de participation.
  • Élection municipale de 2020 : 52,11 % pour Patrick Césari (LR), maire sortant, 32,98 % pour Anthony Malvault (SE), 14,90 % pour Marie-Christine Franc de Ferrière (DVC), 42,02 % de participation.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté d'agglomération de la Riviera française.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[31],[32]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1860 janvier 1878 Jean-Baptiste Otto    
janvier 1878 mai 1884 Jean Revelly    
mai 1884 mai 1888 Barthélemy Vincent    
mai 1888 mai 1892 Ludovic Imbert    
mai 1892 1892 Asciscle Vilarem    
septembre 1892 mai 1900 Jean-Baptiste Pastorelli    
mai 1900 février 1911 Félix-Antoine Brigliano    
février 1911 1923 Marcel Le Roy-Dupré   Banquier et administrateur de société
décembre 1923 mai 1929 Sylvio de Monléon
(1862-1939)
  Propriétaire exploitant
mai 1929 août 1929 Ernest Vincent   Capitaine
septembre 1929 1932 Albert Vincent    
juillet 1932 mai 1935 Pierre Orsini    
mai 1935 juillet 1955 Fernand Torthe Rad.soc. Entrepreneur
Conseiller général de Menton (1945 → 1951)
1955 1969 Louis Lottier   Décédé en fonction
1969 mars 1977 Jean Gioan   Chef d'entreprise (électricité)
mars 1977 mars 1983 Charles Imbert   Avocat
mars 1983 juin 1995 Jean Pérégrini[33]
(1925-2020)
RPR Hôtelier
Conseiller général de Menton (1985 → 1994)
juin 1995 En cours Patrick Cesari RPR puis
UMP-LR
Agent général d'assurances
Conseiller général de Menton (1994 → 1998)
Conseiller général de Menton-Ouest (1998 → 2015)
Conseiller départemental de Menton (2015 → )
Vice-président du conseil départemental (2015 → )
Président de la CA de la Riviera Française (2008 → 2017)
Vice-président de la CA de la Riviera Française (2017 → )
Réélu en 2001, 2008,[34] 2014 et 2020

Une élection municipale partielle eut lieu en 1969, à la suite du décès de Louis Lottier, amenant à l'élection de Jean Gioan.

Finances communales[modifier | modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[35] :

  • total des produits de fonctionnement : 26 865 000 , soit 2 095  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 23 870 000 , soit 1 861  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 4 190 000 , soit 327  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 10 544 000 , soit 822  par habitant ;
  • endettement : 15 521 000 , soit 1 210  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 15,34 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,15 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 13,98 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 200 [36].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[37] :

  • Écoles maternelles et primaires,
  • Collège,
  • Lycée.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[38] :

  • Médecins,
  • Pharmacies,
  • Hôpitaux à Gorbio, Menton.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 12 371 habitants[Note 5], en diminution de 2,43 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1858 1861 1866 1872 1876 1881
6378846448368448878288471 068
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
1 1352 1572 5882 7443 3045 3375 3186 4626 888
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
6 1334 6105 2796 5298 34510 99612 45012 37611 692
2006 2011 2016 2021 - - - - -
13 06712 45012 90312 371-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,8 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (31,3 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,8 %) est inférieur au taux départemental (30,6 %).

En 2018, la commune comptait 5 880 hommes pour 6 944 femmes, soit un taux de 54,15 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,72 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
1,8 
9,2 
75-89 ans
14,2 
16,3 
60-74 ans
16,4 
23,2 
45-59 ans
21,3 
20,3 
30-44 ans
20,2 
13,8 
15-29 ans
12,2 
15,9 
0-14 ans
14,0 
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,5 
9,3 
75-89 ans
12,1 
17,5 
60-74 ans
18,7 
20,4 
45-59 ans
19,9 
18,2 
30-44 ans
17,5 
16,5 
15-29 ans
14,7 
17 
0-14 ans
14,5 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Depuis près de 500 ans a lieu, dans l'après-midi du 5 août, une procession représentant en six tableaux les principales scènes de la Passion (à la suite d'un vœu prononcé en 1467 durant une épidémie de peste), elle se déroule entre l'église et la chapelle de la Pausa (Paix). Cette journée est d'ailleurs le plus souvent fériée, dans les services de la commune (administrations et mairie) notamment.
    Dans la nuit du Vendredi saint a lieu la Procession du Christ-Mort, représentant la mise au tombeau, instituée autrefois par la Confrérie des Pénitents Blancs, aujourd'hui disparue. Un cortège composé d'une soixantaine de personnages - centurions et légionnaires romains, disciples transportant la statue du Christ, saintes femmes - parcours les rues de l'agglomération ornées de motifs lumineux rappelant les symboles de la Passion et éclairées par une multitude de lumignons formés de coquillages et de coquilles d'escargot.
  • Le Masters de Monte-Carlo, qui se joue chaque année au mois d'avril au Monte-Carlo Country Club depuis 1897.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le programme prévu au plan local d'urbanisme a mis l'accent[44] :

  • sur la nécessité de « révéler le patrimoine témoin du passé agricole » en protégeant et réhabilitant les restanques ;
  • en favorisant les activités sylvo-pastorales[45].

Le Domaine D'Agerbol[46], ferme agricole : Les jardins biologiques, plantes ornementales, aromatiques et officinales[47],[48].

Tourisme[modifier | modifier le code]

La commune, station balnéaire climatique[49], bénéficie d'espaces naturels de qualité et de la proximité de Menton, Monaco, etc. On y trouve, pour se loger :

  • Des hôtels,
  • Des chambres d'hôtes.

Commerces et artisanat[modifier | modifier le code]

  • Commerces de proximité :
    • Boulangerie-pâtisserie,
    • Boucherie.


Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le mausolée de Lumone.
La place des Deux-Frères et le donjon.
Rue du village.
Intérieur de l'église Sainte-Marguerite.

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Monuments commémoratifs[modifier | modifier le code]

Édifices militaires[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Sainte-Marguerite[61], construite au XIIe siècle et restaurée à plusieurs reprises, notamment au XIXe siècle. Depuis l'église, chaque année, se déroule la traditionnelle fête de la Passion[62].
  • Église Saint-Joseph, avenue Foch à Carnolès.
  • Église Saint-Martin-du-Cap, avenue Doumer (moderne) au Cap Martin.
  • Ruines du monastère Saint-Martin au Cap Martin.
  • Tombeau romain[63].
  • Chapelles[64] :
    • Chapelle de la Pausa, chemin de Menton, construite au XVe siècle à la suite d'un vœu des habitants au moment de l'épidémie de peste en 1467. Fresques intérieures. Le nom vient probablement de pause, car elle est située au pied du raidillon qui conduit au village et au château de Roquebrune. À l'origine, elle était dédiée à Notre-Dame-des-Neiges[55].
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage (XIXe siècle), avenue Notre-Dame-de-Bon-Voyage.
    • Chapelle Saint-Roch, chemin de Menton.
    • Chapelle Saint-Roman, avenue de France.
    • Chapelle Saint-Pancrace, au cimetière.
    • Chapelle, promenade Robert Schuman.
    • Chapelle, avenue Virginie Hériot.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • L'Olivier millénaire est considéré comme l'un des plus vieux du monde[65],Il ne se présente pas comme un individu, mais comme un ensemble de rejets de grande taille dont les racines absorbent peu à peu les cailloux du mur sur lequel il pousse. Il atteint une circonférence de 16 m et une hauteur de 13 m. Selon le professeur Robert Bourdu, spécialiste français des arbres remarquables, il a plus de 2 000 ans.
  • Le Parc des oliviers est une ancienne oliveraie dont les anciens propriétaires ont fait don à la commune. De nombreux arbres sont plus que centenaires[66].
Les langues des Alpes-Maritimes avec Roquebrune en zone mentonasque.
  • vivaro-alpin (mentonasque)
  • vivaro-alpin ou gavot intermédiaire
  • vivaro-alpin (alpin)
  • provençal maritime
  • niçard
  • Brigasque (Royasque)
  • Tendasque (Brigasque-Royasque)
  • Figoun (ligure colonial)

Langue[modifier | modifier le code]

Le roquebrunasque est une variété du mentonasque.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Roquebrune-Cap-Martin Blason
De gueules à la tour posée sur un mont issant d’une mer mouvant de la pointe, le tout d’or au chef du même, au franc-quartier fuselé d’argent et de gueules[71].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee
Autres sources
  1. Itinéraires
  2. L'eau dans la commune
  3. Station de traitement des eaux usées
  4. Station d'épuration de la commune
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Roquebrune-Cap-Martin et Peille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Peille », sur la commune de Peille - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Peille », sur la commune de Peille - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Menton-Monaco (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  21. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Loi relative à l’amenagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD)
  25. Tramway sur la ligne de Menton
  26. Didacticiel de la règlementation parasismique
  27. "N°23092. Décret portant que la commune de Roquebrune (Alpes-Maritimes) portera à l'avenir le nom de Cabbé-Roquebrune." “15 Décembre 1890”. Bulletin des lois n°1379, 24 décembre 1890. p. 1795
  28. "N°5377. Décret autorisant la commune de Cabbé-Roquebrune (Alpes-Maritimes) à porter à l'avenir le nom de Roquebrune-Cap-Martin." “Du 5 Avril 1913”. Bulletin des lois n°103, 24 avril 1913. p. 716
  29. « Château des Grimaldi », notice no PA00080819, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. Château des Grimaldi
  31. Les maires de Roquebrune-Cap-Martin, sur le site Geneawiki
  32. Thierry Jan, « Dictionnaire des élus du Comté de Nice », sur le site du Sourgentin [1]
  33. Rachel Dordor, « L'ancien maire de Roquebrune-Cap Martin Jean Peregrini est décédé : Jean (Baptiste) Peregrini s'est éteint à l’âge de 95 ans. Né à Roquebrune-Cap-Martin le 25 août 1925. », Nice-Matin,‎ (lire en ligne).
  34. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) (consulté le 20 juin 2008).
  35. Les comptes de la commune
  36. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  37. https://www.journaldesfemmes.com/maman/ecole/roquebrune-cap-martin/ville-06104
  38. Professionnels et établissements de santé
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Alpes-Maritimes (06) », (consulté le ).
  43. [2]
  44. Bilan de la concertation et approbation du PLU
  45. Défrichement et utilisation des parcelles défrichées
  46. « Le domaine d’Agerbol a toujours été surnommé le grenier de Monaco et de Roquebrune-Cap- Martin »
  47. Le Domaine D'Agerbol
  48. La ferme agricole
  49. [3]
  50. « Grotte du Vallonet », notice no PA00080821, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  51. Mausolée de la villa Lumone sur le site de la via Julia Augusta
  52. Hugues de la Touche, Impératrices sur la Riviera, naissance d'un art de vivre, Paris, Thalia Éditions, , 228 p. (ISBN 978-2-35278-032-8, BNF 41399978)
  53. Raffaele Mainella
  54. La villa Pompadour
  55. a et b Roquebrune Cap-Martin, mémoire d'une cité méditerranéenne, éditions du Cherche-midi
  56. edwardquinn.com
  57. « Mobutu ou le deuil d'un incroyable patrimoine », sur Nice-Matin, (consulté le ).
  58. Monument aux morts
  59. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
  60. Monuments aux morts de la guerre de 1914-1918 en Provence-Alpes-Côte d'Azur
  61. Église Sainte-Marguerite
  62. Architecture religieuse
  63. « Tombeau romain », notice no PA00080823, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. Les édifices religieux, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
  65. Inventaire des arbres remarquables en région Provence Alpes Côte d’Azur
  66. Parc du Cap Martin
  67. longeant les grandes propriétés privées au Cap Martin
  68. Monument de l'Impératrice d'Autriche Elisabeth
  69. « Louis, Charles Patas d'Illiers », base Léonore, ministère français de la Culture.
  70. « Mobutu ou le deuil d'un incroyable patrimoine », sur archives.nicematin.com (consulté le ).
  71. Dominique Cureau, « Mentonnais : Roquebrune-Cap-Martin », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sylvain Gagnière, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, IV, 1961, p. 384.
  • Sylvain Gagnière, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, VI, 1963, p. 364-366.
  • collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)
    Canton de Menton : pp. 562-567 : Roquebrune-Cap-Martin
  • Henri Moris, « Réunion de Menton à la France, en 1793 et en 1861. - Menton et Roquebrune villes libres 1848-1861 », Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, t. XVI,‎ , p. 77-158 (lire en ligne)
  • Archeo Alpini Maritimi : villages, Roquebrune Cap Martin 06190 : * abris sous roches; * chapelle de Saint Quentin; * enceinte de la coupiere; * meurtrieres à redans; * mur romain; * via julia pont du Ramingao; * via julia la Turbie Vintimille; * grand chemin de Monaco à Roquebrune Cap Martin
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Roquebrune, p. 988
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Roquebrune-Cap-Martin, p. 73

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]