Préfecture de Mohammédia

Préfécture de Mohammédia
Blason de Préfécture de Mohammédia
Héraldique
Administration
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Région Casablanca-Settat
Municipalité(s) Mohammédia et Aïn Harrouda.
Chef-lieu Mohammédia
Gouverneur Ali Salem Chagaf
Démographie
Population 322 286 hab. (2004)
Densité 1 790 hab./km2
Géographie
Coordonnées 33° 41′ 00″ nord, 7° 23′ 00″ ouest
Superficie 18 000 ha = 180 km2
Divers
Festival(s) Festival International de Mohammedia du 30 juillet au 21 aout coïncidant avec la Fête du Trône et la Fête de la Jeunesse
Localisation
Localisation de Préfécture de Mohammédia

La préfecture de Mohammédia (en arabe : عمالة المحمدية) est l'une des quatre subdivisions de la région marocaine du Casablanca-Settat.

La préfecture de Mohammédia

Histoire[modifier | modifier le code]

Située sur la côte atlantique à une vingtaine de kilomètres de Casablanca dans les tribus berbères des Zénatas, Mohammédia était connue depuis longtemps sous son ancienne appellation de Fédala. Ce n'est que le qu'elle fut finalement baptisée Mohammédia par Mohammed V du Maroc à l'occasion de la pose de la première pierre de la raffinerie de pétrole, la Samir.

Culturellement, la préfecture a connu la création de la première association culturelle de la ville appelée Annahda attakafia en août 1975 présidée par Mohammed Kharouity et qui avait comme vice-président un avocat nommé Ahmed Saihi et comme secrétaire général Mohammed Khouyi Baba. Sa création a ouvert une fenêtre de liberté[Interprétation personnelle ?] sur des activités peu connues à l'époque et surtout durant les années connues de plomb[Quoi ?]. Cette association, avec la collaboration de la municipalité, son président de l'époque Arabi Zèrouali et son vice-président Abdelwahab Fassi Al Fihri, a créé des activités culturelles et socio-culturelles pour les élèves du lycée Ibn Yassine, les enfants des autres écoles primaires et secondaires et la population de la ville, des rencontres sportives, des colonies de vacances et d'autres activités que la ville ne connaissait pas auparavant.

En 1997, Mohammédia connaît la création d'une nouvelle association nommée Al Ikhlasse Attarbaouiya présidée à son tour par Mohammed Rharouity et ayant comme secrétaire général Ibn Rokaya surnommé Chawki, natif de Fédala, ville très active dans le domaine associatif. Cette association a créé le Festival national du théâtre de l'enfant qui réussit à attirer des milliers de spectateurs venus de toutes les régions du Maroc, festival qui dure une semaine et organisé dans les deux maisons des jeunes de la ville, Al Arabi (Kasbah) etIbn Khaldoun (El Alia). Cette association réussit à inscrire dans ses activités environ 1 500 adhérents. Un de ses festivals est organisé en collaboration de l'association Abi Rakrak de Salé.

Organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le , un nouveau découpage administratif divise la préfecture en 6 communes urbaines et rurales

À ce jour, Mohammédia se compose de deux pachaliks, sept arrondissements urbains et trois caïdats au niveau de la préfecture.

Gouverneurs de la préfecture[modifier | modifier le code]

Liste des gouverneurs
Gouverneurs Début Fin
Ali Salem Chegaf [1] ...
Fouzia Imanssar [2]
Aziz Dadas [3]
Abdesslam Zouggar [4]
Mohamed Derdouri ?
Driss El Khazzani -----
Hassan Rahmouni [5] 1993
Ahmed El Midaoui

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1994 2004 2007
257 001 322 286 341 658
1994, 2004 : recensement officiel ; 2007 : calculation.


Climat[modifier | modifier le code]

La proximité à l'océan Atlantique a donné à cette région un climat tempéré et humide muni d'un hiver doux et d'un été assez rafraîchi par les brises de l'océan.

La température maximale atteint les 23 °C ; la température minimale arrive aux 10 °C. Le niveau des précipitations annuelles est de 400 mm.

Énergie[modifier | modifier le code]

Électricité[modifier | modifier le code]

L'alimentation en électricité est assuré par des postes sources de l'ONE 60/22 kV et de la LYDEC 225/20 kV, tous deux issus de la Centrale de Mohammédia.

La distribution d'énergie électrique est assurée par 14 départs :

  • 9 départs de 22 kV issus du poste ONE Mohammédia
  • 4 départs de 20 kV pour l'alimentation des postes de la SAMIR, et la zone industrielle Sud-Ouest de Mohammedia
  • 1 départ de 22 kV issu du poste Tit Mellil

Eau[modifier | modifier le code]

L'approvisionnement en eau est assuré par l'Office National d'Eau Potable grâce notamment au barrage de Sidi Mohamed Ben Abdallah sur l'Oued Bouregreg et de la conduite Fouarate. La LYDEC assure aussi la distribution par l'intermédiaire de réservoirs, de piquage direct sur la conduite Bouregreg et sur la conduite Fouarate.

Télécommunications[modifier | modifier le code]

Les infrastructures de télécommunications s'articulent surtout autour de 2 centres de commutation numérique, d'un centre de transmission reliant Mohammédia à Casablanca et à Rabat par des câbles de fibre optique.

Cette infrastructure est également complétée par d'autres centres et des réseaux techniques évolués (réseau Maghripac, GSM, internet ...)

Transports et communications[modifier | modifier le code]

Réseau ferroviaire[modifier | modifier le code]

Mohammédia dispose d'une gare et d'un réseau ferroviaire. La préfecture est quotidiennement desservie par une vingtaine de trains navettes rapides reliant Casablanca, Rabat et Kénitra, en plus des trains de ligne.

Réseau routier et autoroutier[modifier | modifier le code]

Mohammédia est reliée aux préfectures et villes limitrophes par un réseau routier et autoroutier dense. Ce réseau se compose ainsi de l'autoroute qui relie Casablanca à Rabat, de l'autoroute de contournement de Casablanca vers Settat et d'autres routes principales et secondaires.

Également, l'aéroport Mohammed V est accessible à partir de l'autoroute en moins de 30 minutes.

Le port[modifier | modifier le code]

Construit en 1913, essentiellement pour la pêche, le port de Mohammédia n'a connu son véritable essor et sa vocation de port pétrolier qu'à la construction, au début des années 1960, de la raffinerie de la SAMIR.

Conçu pour répondre aux exigences du présent et de l'avenir, le port de Mohammédia est constitué d'un ensemble d'infrastructures permettant d'assurer, dans de bonnes conditions, la réception des grands pétroliers. Avec un trafic annuel d'hydrocarbures dépassant les 10 millions de tonnes, soit plus de 95 % des besoins du pays en produits pétroliers, le port de Mohammédia est devenu le premier port pétrolier du Maroc.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Matin - Ali Salem Chagaf installé aux fonctions », sur Le Matin (consulté le ).
  2. article du site Lesechos.ma, consulté le 8 août 2012.
  3. article du site Emarrakech.info, consulté le 8 août 2012.
  4. article du site Maghress.com, consulté le 8 août 2012.
  5. article du site Leconomiste.com, consulté le 8 août 2012.


Lien externe[modifier | modifier le code]