Josnes

Josnes
Josnes
L'église.
Blason de Josnes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes Beauce Val de Loire
Maire
Mandat
Catherine Baudouin
2020-2026
Code postal 41370
Code commune 41105
Démographie
Gentilé Josnesiens, Josnesiennes[1]
Population
municipale
850 hab. (2021 en diminution de 4,82 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 50″ nord, 1° 31′ 31″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 130 m
Superficie 20,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Josnes

Josnes est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. C'est un village de 886 habitants au dernier recensement de 2014.

Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 40 en 1988, à 16 en 2000, puis à 11 en 2010.

Le village fait partie de la région naturelle de Beauce.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de Cerqueux.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Josnes se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 27,5 km de Blois[4], préfecture du département et à 12,6 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Beaugency[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Lorges (3,6 km), Briou (3,8 km), Concriers (4,5 km), Séris (4,7 km), Cravant (5,1 km)(45), Roches (5,5 km), Villorceau (5,5 km)(45), Talcy (6,7 km) et Villermain (7,3 km).

Josnes est limitrophe du département du Loiret[8] et la ville la plus proche en est Beaugency, ville riveraine de la Loire à 10 km à l'est. Beaugency est également le point le plus proche de Josnes sur le cours de la Loire. Orléans est à 40 km au nord-est, Paris au nord à 157 km (autoroute A10 jusqu'à Artenay puis N20) ou 163 km (autoroute A10).

Marchenoir, longtemps son chef-lieu de canton, est à 11 km O-N-O[9].

Rose des vents Lorges Lorges - Cravant (Loiret) Cravant (Loiret) Rose des vents
Lorges N Villorceau (Loiret)
O    Josnes    E
S
Concriers Séris Tavers (Loiret)

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Josnes sur la carte de Cassini - limites de communes surlignées en jaune pâle
  • Note : Les hameaux suivis d'une astérisque (*) sont indiqués sur la carte de Cassini, selon l'orthographe donnée entre parenthèses si celle-ci est différente de l'orthographe actuelle ; ces hameaux existaient donc déjà au XVIIIe siècle.

Les hameaux sont peu nombreux sur la commune mais plutôt densément peuplés, presque tous formant de petits villages. Ce sont :

  • le Coudray (* « le Coudrai »)
  • Isy (* « Isi »)
  • Lavau (* « l'Aveau »)
  • Messilly (* « Pt et Gd Messilli »)
  • le Plessis
  • Ourcelle (* « Ourcelles »)
  • Origny
  • Prenay (* « Prenai »)
  • Toupenay (* « Toupenai »)
  • Trugny (* même orthographe).

Depuis le XVIIIe siècle et l'établissement de la carte de Cassini, la Borde, Ouche et le moulin de Toupenay ont disparu. On trouve les lieux-dits la Borde et les Hauts d'Ouches.

Toujours selon la carte de Cassini, une partie du domaine de Fontenailles (pointe sud de la commune de Lorges) se trouvait sur l'actuelle commune de Josnes. La carte indique un château pour Fontenailles ; de même pour le Haume (maintenant sur la commune de Concriers), les deux châteaux se faisant face pour encadrer la route de Beaugency à Marchenoir où l'on rejoignait le « chemin de Blois à Châteaudun ».

Le château de Cerqueux, lui aussi sur la carte de Cassini, se trouve sur la route de Tavers[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 642 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce à 11 km à vol d'oiseau[12], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 642,2 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[16]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[17] : la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Josnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[19],[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %).

Planification[modifier | modifier le code]

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[24].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Josnes en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,4 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Josnes en 2016.
Josnes[25] Loir-et-Cher[26] France entière[27]
Résidences principales (en %) 75,3 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,4 18 9,6
Logements vacants (en %) 14,2 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Josnes est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le transport de matières dangereuses[28],[29].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[31].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[32],[33].

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L'occupation humaine en ce lieu remonte à la Préhistoire ; Trugny (un nom d'origine gallo-romaine), Origny, et les environs immédiats sont également riches en sites. L'abbé André Nouel cite Josnes comme station tardenoisienne (marquée par la production de microlithes) dans son étude du site tardenoisien de Beaugency[35].

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

une description très complète se trouve sur la page de la photo dans wikimedia.
Carte de Cassini centrée sur Josnes et Lorges, montrant les voies anciennes

Josnes est proche du croisement de deux routes antiques importantes : Orléans-Le Mans, et Chartres-Bois ou Meung-sur-Loire-Vendôme (cette dernière passait à Prenay[36])

Plusieurs villas gallo-romaines ont été identifiées[37], par exemple au lieu-dit les Trinquettes[38] près de Toupenay. Pour cette époque également, les environs sont riches en vestiges - un site bien connu étant celui de Glatigny[39].

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

Alexandre de Roulin est seigneur de Josnes en 1667[40].

Josnes a accueilli nombre de protestants avant et après la révocation de l'édit de Nantes en 1685[41]. Au milieu du XIXe siècle Josnes comprend environ 400 protestants. Un temple protestant y est édifié après que celui de Lorges soit dissout[42],[43].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Guerre de 1870[modifier | modifier le code]

En , Josnes sera pendant quelques jours le siège du quartier général[44] de l'armée de la Loire commandée par le général Chanzy, avant que ce dernier n'ordonne la retraite vers Vendôme puis vers Le Mans pour continuer le combat contre l'envahisseur. Les troupes françaises y ont résisté pendant quatre jours[37]. Tout le secteur connaîtra les souffrances de la guerre.

Vers la fin du XIXe siècle, le phylloxéra a durement frappé le vignoble implanté de très longue date.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[45], dont Josnes[46]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[47]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[48].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Josnes se blasonnent ainsi :

Fascé contre-fascé d'azur et d'argent au château de gueules ouvert et ajouré du champ brochant, au chef d'or chargé d'une aigle issante d'azur.

Création J.P Fernon - Ph. Barbosa (1996).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2014 Josnes était l'une des dix-huit communes du canton de Marchenoir (11 km O-N-O). De mars à le canton de Marchenoir a été absorbé par le canton de la Beauce, dont le bureau centralisateur est Ouzouer-le-Marché et qui comprenait à se création quarante-trois communes, puis trente-sept communes depuis le .

Mairie de Josnes.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Josnes est membre de la Communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [49].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[50] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[51].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Josnes, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[52] avec listes ouvertes et panachage[53]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[54].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Pierre Huet    
2008 2014 Georges Khomiakoff    
septembre 2017 En cours Catherine Baudouin[55],[56] DVC Ingénieure ou cadre technique d'entreprise

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].

En 2021, la commune comptait 850 habitants[Note 3], en diminution de 4,82 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population a été atteint en 1851 avec 1 664 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2381 1621 1841 3631 4461 5031 5591 6201 664
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6261 6281 6241 5231 5261 5531 5081 5251 397
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2871 2641 2201 0831 022990930918894
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
838861808793775872953974900
2014 2019 2021 - - - - - -
886862850------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 448 hommes pour 427 femmes, soit un taux de 51,2 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,9 
9,1 
75-89 ans
9,3 
16,1 
60-74 ans
16,9 
23,4 
45-59 ans
20,7 
17,5 
30-44 ans
20,0 
13,6 
15-29 ans
12,4 
19,5 
0-14 ans
18,1 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie et services[modifier | modifier le code]

62 établissements actifs se répartissent entre 10 commerces, 13 agriculteurs, 9 entreprises de construction, 7 établissements industriels, 10 commerces et 5 administrations publiques. Plus de la moitié des salariés est employée dans la construction (mais un nombre important de travailleurs sont enregistrés comme indépendants). Un seul établissement comprend plus de 9 salariés. La capacité d'accueil touristique est 265 lits.

La commune inclut un médecin[63].

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Josnes selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[64] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[65]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 78 100,0 (100) 59 18 0 1 0
Agriculture, sylviculture et pêche 10 12,8 (11,8) 7 3 0 0 0
Industrie 8 10,3 (6,5) 7 1 0 0 0
Construction 12 15,4 (10,3) 9 2 0 1 0
Commerce, transports, services divers 41 52,6 (57,9) 32 9 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 10 12,8 (17,5) 7 3 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 7 9,0 (13,5) 4 3 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (41 entreprises sur 78) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (12,8 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 78 entreprises implantées à Josnes en 2016, 59 ne font appel à aucun salarié, 18 comptent 1 à 9 salariés, et 1 emploie entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[66].

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[67]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[68]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 44 en 1988 à 16 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 51 ha en 1988 à 123 ha en 2010[67]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Josnes, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Josnes (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[67]
Nombre d'exploitations (u) 44 16 11
Travail (UTA) 56 18 12
Surface agricole utilisée (ha) 2 254 1 420 1 349
Cultures[69]
Terres labourables (ha) 2 251 1 418 1 341
Céréales (ha) 1632 938 927
dont blé tendre (ha) 746 523 324
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 84 s s
Tournesol (ha) 409 155 36
Colza et navette (ha) 169 s 234
Élevage[67]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 51 62 128

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[70] et les volailles de l’Orléanais[71],[72].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Médard : de style néo-roman, date de 1862 sur l'emplacement d'un précédent édifice détruit vers 1850. L'architecte en est Jules de la Morandière, mais son ouvrage n'est alors probablement pas unanimement approuvé car la tradition orale affirme qu'il n'a reçu qu'une partie du paiement. La première église datait probablement du XIe siècle[41]. Elle contient quatre piliers de marbre noir dont l'origine est attribuée, à tort ou à raison, à un ancien temple gallo-romain.
  • Le château de Cerqueux: édifié aux XVIIe et XVIIIe siècles sur le site d'anciens bâtiments médiévaux. Propriété privée. Éléments inscrits aux Monuments Historiques : escalier avec rampe en fer forgé, toiture, façade[73].

Le Petit Musée du souvenir de Josnes a ouvert le  ; il offre une rétrospective de la vie quotidienne depuis le début du XXe siècle[74].

Environs
  • À 10 km au sud juste de l'autre côté de la Loire, l'archéovillage de Saint-Laurent-Nouan a ouvert ses portes début 2016 dans 12 hectares de forêt[75],[76].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Gérard Boutet, écrivain, illustrateur, journaliste, est né et vit à Josnes.

Notes sur le château de Cerqueux :

  • Barthélemy Libron, ancien chirurgien major de la Garde impériale[Laquelle ?], a été propriétaire du château. Veuf d'un premier mariage, il épousa la fille du général Lebley.
  • Claude Marie Lebley (° 1754 à Strasbourg - mort en 1833 à Josnes), général de division, maréchal de camp, officier de la Légion d'honneur, est mort au château de Cerqueux chez sa petite-fille Henriette "Zoé" Libron, épouse de Émile Roger.
  • Leur fils, Maurice Roger (°1857 Blois - †1916 Blois), avocat de grand talent à Blois, hérita du château. Il a voué sa vie à la défense du Loir-et-Cher.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]