Hermes (Oise)

Hermes
Hermes (Oise)
La mairie.
Blason de Hermes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CA du Beauvaisis
Maire
Mandat
Grégory Palandre
2020-2026
Code postal 60370
Code commune 60313
Démographie
Population
municipale
2 498 hab. (2021 en augmentation de 1,63 % par rapport à 2015)
Densité 213 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 30″ nord, 2° 14′ 48″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 139 m
Superficie 11,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Hermes
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mouy
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Hermes
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Hermes
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Hermes
Liens
Site web https://www.ville-hermes.fr/

Hermes est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

L'abbaye cistercienne de Froidmont, dépendant du diocèse de Beauvais, se trouvait sur le territoire de cette commune.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Hermes est une petite ville picarde du Beauvaisis située à 14 km à vol d'oiseau au sud-est de Beauvais, 12 km à l'ouest de Clermont, 20 km au nord-ouest de Creil et 16 km au nord-est de Méru

Dominée par le Mont de Hermes (139 m), la zone habitée est limitée naturellement par la forêt de Hez-Froidmont au nord, et une zone marécageuse au sud. La majorité de la zone habitée se trouve dans le creux de la vallée du Thérain.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Accolée à Berthecourt avec laquelle elle partage une gare, Hermes est séparée topologiquement de ses autres voisines. La départementale 12 la relie à Bailleul-sur-Thérain et Saint-Felix. Bresles et La Neuville-en-Hez sont séparées de Hermes par l'avancée de la forêt de Hez-Froidmont, tandis que Heilles et Mouchy-le-Châtel se trouvent de l'autre côté d'une zone marécageuse.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Thérain à Hermes.

Le Thérain traverse la commune. C'est un affluent de l'Oise et donc un sous-affluent de la Seine.

Le Sillet et la Trye confluent dans le Thérain à Hermes.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tillé à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L'extrémité ouest de la Forêt domaniale de Hez-Froidmont se trouve sur le territoire d'Hermes.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hermes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hermes, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[11] et 5 133 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,6 %), terres arables (29,3 %), zones urbanisées (7,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), prairies (4,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Hermes est un regroupement d'anciens hameaux fédérés en une seule unité administrative, à savoir : Blainville, Carville, Friancourt, Hermes, Granville, Méhécourt, Marguerie. Ces hameaux sont soit connexes le long du Thérain, soit des écarts situés au milieu d'une portion cultivée de la commune.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 100, alors qu'il était de 1 066 en 2013 et de 1 023 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,8 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Hermes en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 61,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,9 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Hermes en 2018.
Typologie Hermes[I 1] Oise[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 91,4 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,6 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les quais de la gare en 2012.

La commune est desservie par la départementale 12 reliant Beauvais à Creil dans la partie nord de l'agglomération. La départementale 125 traverse toute la longueur de Hermes pour franchir le Thérain en centre-bourg, en direction de Noailles et la nationale 1.

La commune est desservie par la gare d'Hermes - Berthecourt, où les trains TER Hauts-de-France effectuent des missions entre les gares de Creil et de Beauvais.

La commune est desservie, en 2023, par le service de transport à la demande Corolis à la demande - Zone Est du réseau de transports en commun de Beauvais Corolis et par les lignes 6101, 6143 et 6144 du réseau interurbain de l'Oise[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes ad pontem Harmis (vers 1060) ; apud Harmas (1134) ; terra Hermarum (1136) ; Hermarum terra (1143) ; de Harmis (1147) ; Oddo de Harmis (vers 1150) ; Harmae (1154) ; in Armas (1164) ; Harmes (1164) ; Harmoe (1170) ; de Armis (1175) ; Matildis de Harmis (1179) ; Harmii (1191) ; in foresta de Halmes (1211) ; Petrus decanus de Harmis (1214) ; Johannes de Harmis (1227) ; apud Harmes (1231) ; et pontem Harmarum (1237) ; juxta Harmas (1237) ; territorium Harmiorum (Harmarum) (vers 1240) ; Halmes (vers 1250) ; Harmes (1431) ; eccl. de Harmes (XVIe) ; Hermes (1830)[18].

Pluriel de l'oïl erme « terre inculte »[19],[20]. Le latin classique utilisait un mot hérité du grec eremus pour désigner le désert, la solitude. Eremus a gardé ce sens de désert, de solitude, d’ermitage, mais, parallèlement, est apparu le sens rural de « lande stérile », en bas latin herma terra. Le latin chrétien a emprunté au grec le terme « ermite », « celui qui vit dans la solitude ».

Le nom d'origine Mons Hermarum (ou mont d'Hermès) évoquerait le culte de ce dieu, rencontré en Belgique et dans le Nord de la France (Belgica romaine)[21][Information douteuse].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Hermes est un lieu habité depuis des millénaires. Avec la commune de Bailleul-sur-Thérain, elle constitue l'un des deux pôles prouvés d'habitation néolithique dans la vallée moyenne du Thérain. Un dolmen-ossuaire contenant quelque 400 restes y a été trouvé en 1837[réf. nécessaire].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Implantée en plein pays bellovaque, la bourgade est le seul gué à la ronde sur le Thérain, dont le cours était plus important qu'aujourd'hui. Le village était à l'extrémité d'une route gauloise le reliant à Clermont, et une étape sur la route reliant Beauvais à Senlis. Elle a vu se dérouler en 51 av. J.-C. un des épisodes guerriers de la campagne de César contre les Belges sur une proéminence toute proche, aujourd'hui encore appelée Mont-César (située sur le territoire de Froidmont). Elle fera l'objet par la suite d'une occupation gallo-romaine. Ce vicus romain est désigné sous le nom de Ratumagus[22], d'après le nom retrouvé sur une statue équestre exhumée lors des fouilles de l'abbé Hamard (dès 1877).

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les mêmes fouilles effectuées par l'abbé Hamard sur le Mont de Hermes mettent au jour une nécropole mérovingienne qui livrera plusieurs milliers d'objets[réf. nécessaire].

Le territoire de la future Hermes est contrôlé par les moines cisterciens de l'abbaye de Froidmont, abbaye-fille de l'abbaye Notre-Dame d'Ourscamp fondée en 1134. On trouve trace en 1143 d'un Mons Hermarum qui devient en 1170 Harmae. Il semble faire l'objet d'une lutte d'influence entre les pouvoirs seigneurial et religieux.

Sous protection des comtes de Clermont, Harmae voit se construire en 1187 une forteresse sur ordre de Catherine de Clermont, future épouse de Louis, comte de Blois. L'évêque de Beauvais Philippe de Dreux fera détruire cette forteresse peu après. Une nouvelle fois relevée, elle perdurera jusqu'au XVe siècle. Elle est connue comme un repaire de brigands lors de la guerre de Cent Ans et la grande Jacquerie, et sera définitivement détruite en 1431[réf. nécessaire].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La date d'apparition de la dénomination moderne Hermes est inconnue, mais est déjà constatée sur la carte de Cassini, dont les relevés ont été terminés en 1789.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

La Révolution française marque la fin de la domination abbatiale, et crée la commune.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La gare d'Hermes - Berthecourt au début du XXe siècle.

En 1857 le chemin de fer arrive avec la mise en service de la gare d'Hermes - Berthecourt sur la ligne de Creil à Beauvais, construite de 1855 à 1857 pour le compte de la Compagnie des chemins de fer du Nord. Elle comportait deux voies jusqu'en 1947. Aujourd'hui, les croisements de TER se font en gares de Hermes - Berthecourt et de Mouy - Bury. Cette ligne a été empruntée par la célèbre Micheline, un autorail sur pneus, de 1936 à l'entrée en guerre. La gare devient un carrefour ferroviaire en 1879, lors de l'ouverture de la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise de la ligne d'Hermes à Beaumont (ou HB), et qui acheminait jusqu'en 1959 marchandises (essentiellement des briques fabriquées à Noailles et des betteraves) et voyageurs sur les 32 km de ligne séparant Hermes de Beaumont. L'écartement spécifique des rails de cette ligne obligeait à un transbordement en gare de Hermes pour acheminer les marchandises[23],[24],[25].

Durant la seconde Guerre mondiale, la gare de Hermes-Berthecourt a subi de nombreux bombardements alliés, l'armée allemande utilisant la voie ferrée pour transporter les V1 entreposés dans les carrières de Saint-Maximin[26].

Fin 2016, les maires de Berthecourt et d'Hermes envisagent la fusion de leurs communes sous le régime de la commune nouvelle, soulignant les liens anciens liant leurs habitants et la nécessité de concevoir de manière coordonnée l'aménagement du quartier de la gare[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Noailles[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Mouy

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes rurales du Beauvaisis (CCRB), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[29], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté d’agglomération du Beauvaisis et de la communauté de communes rurales du Beauvaisis, de manière à créer un nouvel EPCI rassemblant 44 communes pour 93 341 habitants[30]. Malgré les réticences du président de la CCRB[31], le schéma est entériné[32],[33].

La fusion prend effet le , et la commune est désormais membre de la communauté d’agglomération du Beauvaisis (CAB).

Politique locale[modifier | modifier le code]

L'élection municipale de 2014 a été annulée par le tribunal administratif d'Amiens puis, en mai 2015 par le Conseil d’État en raison du très faible écart de voix (5 bulletins) obtenues par les listes et d'une propagande irrégulière de M. Pagny[34]. Le premier tour des élections municipales partielles qui ont suivi a vu la victoire de l'équipe de Grégory Palandre sur celle de Laurent Pagny[35], et le conseil municipal a élu le nouveau maire le 4 juillet 2015[36].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

De 1789 à 1799, les maires étaient élus pour un mandat de deux ans et rééligibles, ce qui explique le nombre de mandats de M. Isore. Par la suite, les préfets nommèrent les maires jusqu'en 1871, d'où les mandats de longueur irrégulière constatés sur cette période. Le mandat moderne (six ans, renouvelable) remonte à cette date.

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[Note 3],[37].
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Georges Levasseur    
1945 1947 Fernand Ruelle    
1947 1953 Léon Derebergue    
1953 1960 Amand Brault[38],[39] PCF Ouvrier tourneur sur bois, journaliste
Membre de l'Assemblée constituante de 1946
Député de l'Oise (1946 → 1955)
Croix de guerre 1914-1918
Mort en fonction
1960 1964 Marius Bressieux    
1964 1965 Lucien Ansotte    
1965 1977 Guillaume Vandenplas    
1977 2008[40] Roland Caron[41] PCF puis MDC
puis SE
Technico-commercial
22 mars 2008[42] 18 mai 2015[34],[43] Laurent Pagny PRG Mécanicien à la RATP
Élection de 2014 annulée par le Conseil d'État
4 juillet 2015[35],[36],[44] En cours
(au 6 juin 2023)
Gregory Palandre SE Cadre commercial
Vice président du SIVT[Quoi ?]
Réélu pour le mandat 2020-2026[45]

Instances de démocratie participative[modifier | modifier le code]

La commune s'est doté en 2014 d'un conseil municipal des jeunes[46].

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

La commune a reçu en 2018 la distinction d’un laurier du label « Ville active & sportive » pour son engagement en faveur du sport et ses nombreux équipements sportifs.

Au concours des villes et villages fleuris, Hermes a été primé à plusieurs reprises depuis 2017 : prix spécial Effort de fleurissement en 2017 et 2019, prix spécial de la Commémoration du centenaire 2014-2018 en 2018, Troisième prix dans la 3e catégorie en 2021 et 2022.

Elle a obtenue dès 2022 le label « Terre de jeux 2024 » pour sa mobilisation en préparation des Jeux olympiques d'été de 2024[47].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Un marché forain se tient les dimanches, place de l'Église.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés à l'école maternelle Louis-Aragon et à l'école primaire Elsa-Triolet ou à l'école élémentaire Edmond-Léveillé[48].

Santé[modifier | modifier le code]

Afin de réduire les coûts des soins, la municipalité a organisé en 2016 une mutuelle communale, permettant ainsi la souscription à un tarif de groupe une complémentaire santé[49].

Une maison de santé pouvant accueillir 11 professionnels de santé a été installée en 2023 par la commune dans les locaux d'une ancienne pharmacie[50],[51].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

En 2021, la commune comptait 2 498 habitants[Note 4], en augmentation de 1,63 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
570663650750750759768754754
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7608549421 0911 2021 2741 3471 3511 306
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3901 4911 5771 5611 5571 4741 4061 3121 295
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 6351 5881 8021 8281 9642 3312 3902 3912 539
2014 2019 2021 - - - - - -
2 4632 5092 498------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 233 hommes pour 1 271 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,5 
4,5 
75-89 ans
6,4 
14,8 
60-74 ans
14,9 
21,1 
45-59 ans
20,7 
19,7 
30-44 ans
20,0 
17,7 
15-29 ans
17,0 
22,0 
0-14 ans
20,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Economie[modifier | modifier le code]

Le site historique de conditionnement de boissons Hermes Boissons, rue de Marguerie, créé en 1880 comme laiterie, puis devenu une usine de production de jus dans les années 90, sous les noms de Fruvita, Dole Food, Tropicana, et qui employait à sa liquidation 70 salariés en novembre 2022[57], est repris en 2023 par les Agromousquetaires, une entreprise du groupe Agromousquetaires, qui prévoient d'y créer une centaine d'emplois dans le secteur de la production et de l'embouillage des jus de fruits et des boissons végétales[58].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Vincent.
Vestiges de l'abbaye de Froidmont.

Hermes compte deux monuments historiques sur son territoire :

  • L'église Saint-Vincent, rue du 11-Novembre (RD 125) (inscrite monument historique en 1927[59]) :
    Hermes est l'un des bourgs les plus anciens du Beauvaisis, et son église possède ainsi l'une des plus anciennes nefs du département. Elle remonte en partie au XIe siècle, comme l'indique l'appareil en petits moellons cubiques du mur méridional. Cette nef a toutefois perdu son authenticité avec l'installation d'un plafond à caissons en 1722 et une reconstruction partielle pendant la seconde moitié du XIXe siècle, qui concerne les portails, les fenêtres latérales, et l'unique bas-côté, ajouté à la période gothique flamboyante au nord de la nef.
    L'église Saint-Vincent était surtout réputée pour son beau clocher roman à deux étages de beffroi. Bâti sur un terrain instable et repris en sous-œuvre au milieu du XVIe siècle, il s'est malheureusement effondré en 1919, emportant dans sa chute la première travée du chœur et la chapelle latérale nord. En 1927, il est remplacé par un clocher moderne assis sur la toiture de la nef.
    Restent encore indemnes l'abside et la chapelle latérale sud du deuxième quart du XVIe siècle, qui sont bâties avec soin et reflètent de manière exemplaire la transition du style flamboyant vers la Renaissance. Quelques autres éléments peu évocateurs sont d'un intérêt purement archéologique : ce sont les vestiges du transept primitif contemporain de la nef, dont trois arcades ; une baie bouchée du XIIIe siècle dans le mur occidental de la chapelle latérale nord ruinée ; et deux chapiteaux ioniques antiques réemployés vers 1559 pour l'arcade méridionale de l'ancienne base de clocher[60],[61].
  • L'abbaye de Froidmont (inscrite comme monument historique en 1988, la grange ruinée classée en 1995[62]) :
    Cet établissement religieux est fondé en 1134 par Eudes (ou Odon) II, évêque de Beauvais, et Alix de Dammartin. L'abbaye est peuplée par douze moines venant de l'Ourscamp. Elle est soutenue au fil des siècles par le roi Louis VII, l'évêché du Beauvaisis, par les seigneurs de Bulles et par de nombreux autres seigneurs. C'est l'une des neuf abbayes cisterciennes que compte l'actuel département de l'Oise sous l'Ancien Régime.
    À son apogée au XIIIe siècle, le nombre de moins atteint les cent cinquante, dont une centaine de convers. La guerre de Cent Ans et les incursions anglaises du XIVe et XVe siècle mettent à mal l'abbaye.
    Un total de trente-quatre abbés in titulum se succèdent jusqu'en 1528, quand le régime de la commende est instauré avec le premier abbé commendataire, Claude de Bèze. Dans un premier temps, cette phase est marquée par un renouveau, car l'ensemble des bâtiments sont reconstruits, et une nouvelle église est consacrée en 1534. Mais le nombre de moines ne cesse de diminuer et n'est plus que de dix en 1790, un an avant la suppression des ordres religieux sous la Révolution française.
    L'abbaye est alors vendue comme bien national, et presque tous les bâtiments sont rapidement démolis. Ne subsistent que le mur d'enceinte, remarquablement bien conservé, et les vestiges de quelques locaux voûtés, pressier et celliers. De l'autre côté de la rue, la ferme de l'abbaye est encore presque complète, mais ses bâtiments se trouvent dans un état de délabrement avancé, et la charpente de la grange dîmière s'est en partie écroulée, le classement aux monuments historiques étant venu trop tard pour préserver l'édifice[63],[64]

On peut également signaler :

  • Le château de La Trye, domaine de Froidmont, est situé dans un parc de 6,5 hectares, en lisière de la forêt domaniale de Hez-Froidmont.
  • La mairie d'Hermes : Les dimensions imposantes de cette bâtisse construite en 1884 sont hors de proportions du nombre d'habitants de l'époque. La massivité du bâtiment, opposée à celle de l'église située de l'autre côté de la rue, rappelle le fort antagonisme existant alors entre les autorités civile et religieuse.
  • La chapelle Notre-Dame de Bon-Secours, rue du 8-Mai.
  • Le Lavoir de Méhécourt, dans l'ancien hameau du même nom, rue de Méhécourt / rue de la Place-des-Fêtes
  • Le lavoir de Caillouël, au hameau du même nom, rue Dupille
  • L'exposition de matériel agricole ancien, rue Dupille
  • La croix monolithique près de l'abbaye de Froidmont.
  • La fontaine couverte sur le chemin forestier de Froidmont, dans la forêt de Hez-Froidmont

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Hermes Blason
Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à six rais d'or posés en étoile, au 2e d'azur à une fleur de lys épanouie d'or, au 3e d'or à un oiseau contourné, regardant, essorant, au naturel, becqué et membré de gueules[65].
Devise
Vaillance - Justice - Constance
Détails
Reprend, dans l'ordre, les sceaux suivants : de Pierre Prevost de Hermes, datant d' ; de Pierre Le Prevost, datant de et de Pierre Decani de Hermes, datant d'.
Adopté en 1982.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Hamard, Fouilles de Hermes (Oise) : Notice sur la découverte du Vicus romain Ratumagus, deuxième édition, augmentée d’une préface sur l’occupation gauloise et suivie de la découverte d’une nécropole romaine à Bury (Oise), Flers-de-l’Orne, Imp. Catholique, 1912, 37 p.
  • Abbé Hamard, abbé Renet, Mont de Hermes : Les Francs et les Romains. Fouilles exécutées en 1878 et 1879, imprimerie Trezel-Russel, Beauvais, vers 1880.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le comité des loisirs de Hermes édite un ouvrage :Une belle page de France : Hermes, Comité des loisirs de Hermes disponible en mairie qui compile les éléments vérifiables de son histoire moderne. Y sont notamment recensés les maires en place depuis la Révolution française
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Hermes - Section LOG T2 » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Hermes - Section LOG T7 » (consulté le ).
  3. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Communes limitrophes de Hermes » sur Géoportail..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  5. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1296.
  20. Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France : essai de toponymie, Errance, , p. 224.
  21. Introduction à l'histoire générale de la province de Picardie, de Pierre Nicolas Grenier, Charles Dufour, Jacques Garnier.
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  24. La Vie du Rail no 864 de septembre 1979
  25. Claude Wagner, Les petits trains et les tramways du Val-d'Oise - Du XIXe siècle aux années 2000, Saint-Ouen-l'Aumône, Ed. du Valhermeil, , 250 p. (ISBN 2-905684-57-7), p. 105-128
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  29. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  30. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  31. « Communauté de communes rurales du Beauvaisis : vers un mariage forcé ? : Le préfet et la commission départementale ont choisi de rattacher la CCRB à la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis », L'Observateur de Beauvais, no 926,‎ , p. 14 « A priori, le préfet et la commission départementale ont choisi de la rattacher à la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis. Ce qui n’est pas forcément du goût de Jean-François Dufour, son président (PS), furieux de perdre son indépendance pour si peu. Peu pressé, semble-til, d’effectuer ce mariage forcé, il a cependant pris quelques contacts, notamment avec la communauté voisine du Clermontois, à la surprise de quelques élus de la CCRB qui pensent que le bassin de vie breslois se tourne plus naturellement vers le Beauvaisis. «J’ai eu la surprise d’apprendre que le Clermontois réfléchissait à un rapprochement avec… la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis» a-t-il déclaré ».
  32. D. L., « Oise : six collectivités fusionnent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  33. Patrick Caffin, « Beauvaisis : une fusion qui manque de dynamisme mais qui se prépare », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « C’est dommage que le préfet n’ait pas été plus dynamique pour mettre la pression afin que davantage de communes fusionnent. Il y en a 8 autour de Crèvecœur-le-Grand qui sont candidates pour nous rejoindre. Nous estimons que pour exister et résister en termes de projets dans la nouvelle grande région, il faut atteindre au minimum 100 000 habitants. Avec ces communes, nous les aurions. Avec la CCRB, nous y sommes presque (NDLR : 93 000 habitants). » Mais ce ne sera que partie remise puisqu’après 2017, les communes pourront faire acte de candidature pour rallier l’entité qu’elles souhaiteront ».
  34. a et b « L’élection du maire finit au tribunal administratif d’Amiens », L'Observateur de Beauvais, no 843,‎ , p. 20 (ISSN 1287-7565).
  35. a et b Farida Chadr, « Municipales à Hermes : inversion des rôles entre Grégory Palandre et Laurent Pagny », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  36. a et b Farida Chadr, « Grégory Palandre prend les clés de la mairie », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
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  39. Jean-Pierre Besse, Élie Fruit, Yves Le Maner, René Lemarquis, « Brault Amand, Joseph : Né le 25 octobre 1888 à Hermes (Oise), mort le 6 octobre 1960 à Hermes ; tourneur en bois ; militant syndicaliste et communiste de la Somme et de l’Oise ; député, conseiller municipal de Beauvais, maire de Hermes », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 25/2/2014 (consulté le ).
  40. « Hermes : Laurent Pagny, élu maire », L'Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après 31 ans de règne sur la commune, le maire sortant Roland Caron, 56 ans, n’a pas été réélu en raison de son retrait du second tour [...] Le nouveau 1er magistrat âgé de 44 ans, mécanicien à la RATP, figurait donc sur la liste du maire sortant ».
  41. N.R., « Roland Caron continue sur sa lancée », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pendant vingt-quatre ans à la tête du navire, Roland Caron, maire jovial et tonitruant d'Hermes, ne compte pas lâcher la barre [...] Un temps compagnon de route du Parti communiste, puis membre du bureau national du Mouvement des citoyens, Roland Caron a pris ses distances avec les appareils politiques ».
  42. « Hermes : Laurent Pagny, élu maire », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
  43. « L'élection annulée à Hermes », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. Fanny Dollé, « Passage de relais tendu entre l’ancien et le nouveau maire : Samedi 4 juillet, c’est dans une ambiance tendue que s’est déroulée l’installation du nouveau maire Grégory Palandre. Son opposant lui a reproché ses tâtonnements », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
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  47. « Les labels », Hermes > notre commune, sur ville-hermes.fr (consulté le ).
  48. « Ecoles », Vivre à Hermes, sur ville-hermes.fr (consulté le ).
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  50. Laurent Lalo, « Crèche, pôle médical... les grands projets avancent à Hermes : La commune, qui veut prétendre au titre de « petite ville de demain », poursuit sa mue. Nouveaux services, crèche et pôle médical... les projets abondent », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Yoann Roche, « Hermes se paie le luxe de s’offrir un médecin en attendant un troisième généraliste : Après un an d’ouverture, la maison médicale accueille neuf professionnels dont un médecin généraliste. Pour les accueillir, d’importants moyens ont été mis en œuvre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  58. « Comment le site d’Hermes boissons a pu être sauvé : Les Agromousquetaires, qui ont repris le site de l’Oise, envisagent d’y créer une centaine d’emplois. Une vraie renaissance en ce début du mois de févier 2023, alors qu’aucun repreneur n’avait été retenu pendant la période de liquidation judiciaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  59. « Église Saint-Vincent », notice no PA00114715, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Noailles, Pays de Bray, Pays de Thelle et Vallée de Thérain, Beauvais, s.d., 32 p., p. 11.
  61. Dominique Vermand, « Hermes, Saint-Vincent : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
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  63. Dominique, Églises de l'Oise, Canton de Noailles, Pays de Bray, Pays de Thelle et Vallée de Thérain, op. cit., p. 12.
  64. Dominique Vermand, « Hermes / Froimont, Abbaye Notre-Dame : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  65. « 60313 Hermes (Oise) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).