Fricourt

Fricourt
Fricourt
Vue depuis le chemin de la Boisselle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Myriam Demailly
2020-2026
Code postal 80300
Code commune 80366
Démographie
Gentilé Fricourtois
Population
municipale
481 hab. (2021 en diminution de 3,61 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 59′ 56″ nord, 2° 42′ 57″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 134 m
Superficie 11,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Méaulte
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Fricourt
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Fricourt
Liens
Site web http://www.paysducoquelicot.com/fricourt.htm

Fricourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Entrée du village.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est situé à 6 km d'Albert, 21 km de Péronne, 35 km d'Amiens. L'agglomération est bâtie sur le versant d'un coteau mais se trouvait autrefois aussi dans la vallée[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Panorama du village vu depuis le cimetière militaire de Fricourt.

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Au nord et à l'est de la commune, le sol est argilo-siliceux ; à l'ouest il est calcaire ainsi qu'au sud. Au sud-ouest, il est argileux[1].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est accidenté, son altitude oscille entre 63 et 124 m[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Il n'y a aucun cours d'eau qui traverse la commune. Une nappe fournissant une eau très calcaire se trouve à une profondeur variant de 15 à 65 mètres[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 754 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records MEAULTE (80) - alt : 107m, lat : 49°58'18"N, lon : 2°42'13"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,2 3,3 5,1 8,2 11 12,9 13 10,5 7,6 4,3 1,8 6,7
Température moyenne (°C) 3,6 4,2 7,2 9,9 13,2 16,1 18,3 18,5 15,2 11,2 7 4,1 10,7
Température maximale moyenne (°C) 6 7,1 11,1 14,7 18,2 21,2 23,6 23,9 20 14,9 9,7 6,4 14,7
Record de froid (°C)
date du record
−13,7
17.01.13
−13
07.02.1991
−9,1
13.03.13
−4,7
07.04.21
−1,6
07.05.1997
1,4
05.06.1991
4,8
04.07.1990
5,7
24.08.1993
2,1
30.09.18
−4,3
29.10.03
−8,5
24.11.1998
−13,6
18.12.10
−13,7
2013
Record de chaleur (°C)
date du record
14,8
09.01.15
18,5
26.02.19
23,1
31.03.21
26,6
29.04.10
30,3
27.05.05
34,1
18.06.22
40,8
25.07.19
38,2
06.08.03
34
15.09.20
28
01.10.11
19,8
06.11.18
15,8
30.12.22
40,8
2019
Précipitations (mm) 61,2 49,9 53,5 43,3 58,7 56,7 60,7 64,7 55,9 69,6 72,1 84 730,3
Source : « Fiche 80523001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fricourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Méaulte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,7 %), zones urbanisées (3,6 %), forêts (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

La commune de Fricourt a un habitat groupé. Il n'y a ni hameau, ni habitat important à l'écart sur le territoire communal.

Il existe cependant une ferme isolée, la « ferme du Bois ».

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 39 (Albert - Péronne) et la ligne no 46 (Péronne - Cléry-sur-Somme - Albert), du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve Fraudeharius[15], terre inculte, aride et déserte[1].

Faudeharium-essartum (662)[15], Fricort (1178), Frincourt (1246), Fricourt depuis 1536[1].

Ces noms de villages se terminant par -court sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages ; l'appellatif toponymique -court (> français moderne cour) est issu du gallo-roman CORTE qui signifie « domaine ». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle[Note 3],[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Camp de blessés improvisé à Fricourt pendant la Première Guerre mondiale.

Des haches en silex et des monnaies romaines ont été découvertes sur le territoire, attestant d'une occupation très ancienne[1],[17].

En 1178, Anthérus de Fricourt fut un des signataires de la charte communale d'Encre[1].

Pendant la guerre de Trente Ans, les impériaux, sous les ordres du prince de Condé, ont brûlé le village qui était situé plus en amont dans la vallée[1].

Pingré de Fricourt était premier avocat au bailliage d'Amiens en 1716[1].

La gare de Fricourt.

Le , le village fut pillé par deux fois par l'armée prussienne. Un habitant fut emmené comme otage pendant trois jours et la population a dû verser un tribut de 10 416 francs[1].

L'instituteur signale la présence d'un atelier de fabrication de boutons de nacre en 1899.

Fricourt fut au cœur des combats de la bataille de la Somme qui ont commencé le 1er juillet 1916. Aujourd'hui, des munitions de toutes sortes sont exhumées très régulièrement, des uniformes... Parmi les peintres et photographes ayant immortalisé ces lieux pendant les combats : François Flameng, peintre.

Fricourt disposait, de 1899 à 1948, d'une gare des chemins de fer départementaux de la Somme (chemin de fer secondaire à voie métrique), où se séparaient les lignes d'Albert à Montdidier et d'Albert à Ham.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  mars 1977 Gustave Miette    
mars 1977 mars 2001 Maurice Miette    
mars 2001 2014 Jacky Tonnel    
2014[18] En cours
(au 29 mai 2020)
Myriam Demailly   Réélue pour le mandat 2020-2026[19]

La commune fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot[20].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Jean-Baptiste.

Les habitants s'appellent des Fricourtois(es)[21]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 481 habitants[Note 4], en diminution de 3,61 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
640644713707782792809812783
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
727767716710705640643609620
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
611612593293383418479473503
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
439471477502466448492498494
2017 2021 - - - - - - -
490481-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les communes de Fricourt, Bécordel et Mametz sont associées au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal.

Culture, fêtes, sport et loisirs[modifier | modifier le code]

  • Judo-Club
    En 2002 : 20e anniversaire avec Cathy Fleury championne de France, d'Europe et du Monde et championne olympique.
    En 2007 : 25e anniversaire avec Takafumi Shigeoka champion du Monde 8e dan, Ilana Korval espoir national et Nicole Andermatt de la FFJDA. En 2022 : 40e anniversaire avec Lucie Louette Kanning 5e Dan, 3 médailles en championnat du monde, 11 médailles en championnat de France dont 4 titres et Nico Kanning 3e en championnat du monde, 3 fois champion d’Allemagne et partenaire d’entraînement de Teddy Riner.
  • Association Animation et loisirs.
  • Association des Parents et des Anciens Élèves de Fricourt-Mametz-Bécordel (APAE-FMB), assiste les enseignants, organise la kermesse des écoles du RPI et finance des projets pédagogiques (dissoute en 2009).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le major Raper
La bataille de Fricourt fut le seul endroit de leur secteur où les soldats britanniques échouèrent le 1er juillet 1916, ils ne se rendirent maîtres du village que le lendemain matin, mais les soldats allemands se réfugièrent dans les bois au nord-est de Fricourt, et c'est là que l'un des principaux officiers britanniques à avoir dirigé l'attaque du village, le major Robert George Raper, fut abattu.
Les Fricourtois considérèrent alors le major comme le libérateur du village et baptisèrent une rue de son nom, qui partait symboliquement du mémorial des combattants 1914-1918, jusqu'à l'église. La famille du major Raper aida le village après la guerre en finançant l'église provisoire en bois et une partie de celle reconstruite en brique.

Économie[modifier | modifier le code]

Totalement reconstruit après la Première Guerre mondiale, le village a aussi la particularité de se trouver sur le 50e parallèle et d'être bordé par le nouvel Aéroport Albert-Picardie, pour le moment principalement dédié aux vols de « Bélugas », nom d'usage des Airbus A300-600ST, ces mastodontes des airs qui transportent les éléments d'Airbus de l'usine voisine de Méaulte vers les autres sites du groupe aéronautique.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Chapelle Notre-Dame de Foy. Bâtie en 1777 après la découverte d'une statuette. Elle est reconstruite en 1900 et en 1928[28].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, 1844; réédition partielle, Albert et ses environs, Paris, 1999, Rassorts-Lorisse (ISSN 0993-7129).
  • Roger Routier, Mémoire, patrimoine, Fricourt, 2021.

Liens internes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Proposition émise en 1976, par Maurice Lebègue, professeur de Français à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l Notice historique et géographique, rédigée par l'instituteur, M. Petit, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Fricourt et Méaulte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Méaulte », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  15. a et b Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 412 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p. 71 à p. 80, (ISBN 978-2-862-53265-3).
  17. La notice rédigée par l'instituteur en 1899. Lire en ligne sur le site des Archives de la Somme.
  18. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  19. « Un nouveau mandat pour Myriam Demailly à Fricourt », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Pays du Coquelicot, « Fricourt » (consulté le ).
  21. habitants.fr, « Somme > Fricourt (80300) » (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Cimetière militaire allemand de Fricourt
  27. clochers;fr, « Église Saint-Jean-Baptiste » (consulté le ).
  28. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 233 (ASIN B000WR15W8).