Montdidier (Somme)

Montdidier
Montdidier (Somme)
L'hôtel de ville et son beffroi haut de 48 m.
Blason de Montdidier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
(sous-préfecture)
Arrondissement Montdidier
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Roye
(siège)
Maire
Mandat
Catherine Quignon (PS)
2020-2026
Code postal 80500
Code commune 80561
Démographie
Gentilé Montdidériens
Population
municipale
6 009 hab. (2021 en diminution de 3,1 % par rapport à 2015)
Densité 478 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 38′ 55″ nord, 2° 34′ 15″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 113 m
Superficie 12,58 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montdidier
(ville-centre)
Aire d'attraction Montdidier
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Roye
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Montdidier
Liens
Site web ville-montdidier.fr

Montdidier est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Montdidier est située au sud du département de la Somme, dans la petite région du Santerre, à mi-chemin entre Amiens (au nord-ouest) et Compiègne (au sud-est), sur la route départementale 935, et à mi-chemin entre Rosières-en-Santerre et Saint-Just-en-Chaussée.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Dans les parties élevées de la commune, le sol est composé de couches argileuses de limon des plateaux, souvent mélangé de silex sur les premières pentes des vallées. En bas des pentes, sur la vallée des Trois Doms, on trouve des dépôts argileux ou argilo-siliceux. En fond de vallée, le sol est formé d'alluvions modernes très souvent tourbeuses.

Le sous-sol est partout crayeux. La craie, qui affleure partout sur les pentes, s'enfonce sur une épaisseur de plus de 70 mètres[1].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le relief de la commune est très accidenté, coupé par la vallée des Trois Doms et par de profonds ravins. Les deux principaux prennent naissance aux environs de Fignières et de Faverolles pour se terminer au nord et au sud de Montdidier à la vallée des Trois Doms.

La ville est construite à l'extrémité ouest du plateau, limité par les trois vallées. Au nord et à l'ouest de la ville, le plateau est très escarpé. En plusieurs endroits, il est complètement à pic.

À l'est, s'étend une plaine fertile qui se prolonge jusqu'à la Somme, c'est le Santerre[1].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Bassin de la Somme.

La commune de Montdidier est arrosée par la rivière des Trois Doms, affluent de l'Avre. Cette petite rivière, qui prend sa source à l'ouest de la commune, serpente au pied de la colline où a été construite la ville. Elle a un débit très faible, en été[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Montdidier
Courtemanche Fignières Etelfay
Fontaine-Sous-Montdidier Montdidier Faverolles
Mesnil-Saint-Georges Ayencourt le Monchel et Rubescourt Assainvillers

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Aménagement du territoire[modifier | modifier le code]

Montdidier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montdidier, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 6 447 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montdidier, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

La ville de Montdidier est presque entièrement détruite en 1918. Elle est reconstruite dans l'entre-deux-guerres et son patrimoine religieux en partie restauré.

Après la Seconde Guerre mondiale, la ville connaît une expansion par la construction de lotissements à la périphérie.

Montdidier inaugure le premier parc éolien public en 2007[16].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Montdidier occupe une position carrefour entre Compiègne et Amiens et entre Saint-Just-en-Chaussée et Albert ou Péronne ou Roye.

  • Montdidier est située sur la voie ferrée reliant Amiens à Compiègne desservie par des trains TER Hauts-de-France
  • Montdidier est un carrefour routier où se croisent les routes suivantes :
  • RD 26 reliant Ailly-sur-Noye à Montdidier ;
  • RD 929 (ancienne RN 329) reliant Albert à Saint-Just-en-Chaussée ;
  • RD 930 (ancienne RN 30) reliant Crévecœur-le-Grand à Roye ;
  • RD 935 (ancienne RN 35) reliant Amiens à Compiègne.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 624, 684 et 6328 du réseau interurbain de l'Oise[17] et par les lignes 741, 744 et 745 du réseau Trans'80[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve plusieurs formes dans les textes anciens pour désigner Montdidier : Montis Desiderii (1079), Mondisderium (1105), Mons Desiderium (1115), Mondisderiense (1147), Mons Desiderii, Mons Didier (1180), Mondidier (1188), Monsdidiers (1195), Le Mont Didier (1302), Montdidier (1314)[1].

Le toponyme est issu du fait qu'en 773, lorsque Didier de Lombardie déclare la guerre au pape, Charlemagne, qui ne peut se passer de l’appui de l’Église, fait le siège de Pavie. Vainqueur, il ramènera le roi Didier en France et l’emprisonnera dans un donjon d'un château, bâti sur un mont voisin de l'Abbaye de Corbie : par contraction, le « mont de Didier » deviendra Montdidier[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site de Montdidier est occupé, au moins depuis, l'époque gauloise. Certains historiens ont pensé que la bourgade pourrait correspondre à celle nommée « Bratuspance »[20] mais cette hypothèse n'est plus retenue de nos jours.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Haut Moyen Âge, Montdidier, lieu de détention du roi des Lombards[modifier | modifier le code]

L'histoire de Montdidier nous est connu à partir du Moyen Âge, aucun titre antérieur au IXe siècle ne mentionne Montdidier. Le nom de la ville viendrait de ce qu'en 774, Didier, le roi des Lombards vaincu par Charlemagne et son épouse « Desiderada » auraient été détenus dans un domaine dépendant de l'abbaye de Corbie situé sur une éminence à l'endroit où, plus tard, s'édifia la ville qui prit le nom de « Montdidier »[19].

Moyen Âge central, Montdidier réunie à la couronne[modifier | modifier le code]

Au Xe siècle, Heldwide (épouse de Hilduin Ier, comte de Montdidier, vivant vers 948[21] fit construire, à proximité du donjon, l'église Notre-Dame, afin qu'y puissent être vénérées des reliques des saints Lugle et Luglien. Un chapitre de treize chanoines réguliers augustins fut établi mais le relâchement dans l'exercice du service divin imposa une réforme. Celle-ci débuta en 1080, le prieuré de Montdidier devait être rattaché à l'ordre de Cluny avec l'assentiment du roi Louis VI le Gros mais des difficultés surgirent et ce ne fut qu'en 1130, que le prieuré de Montdidier devint bénédictin avec le consentement de Raoul de Vermandois, comte de Montdidier[22].

En 1060, Raoul IV dit aussi Raoul de Crépy, comte d'Amiens, de Valois et de Vexin, répudia sa seconde épouse, Aliénor, héritière de Montdidier et de Péronne pour épouser la veuve du roi de France Henri Ier, Anne de Kiev. Ce mariage fit scandale, car la veuve d'un roi de France, issue, elle-même, d'une famille régnante, ne pouvait, selon le code de l'honneur, épouser un vassal. Le couple fut excommunié en 1064[23]. À sa mort en 1074, Raoul de Vexin fut inhumé dans le tombeau visible dans l'actuelle église Saint-Pierre[24]. Son fils, Simon de Vexin, après trois ans à la tête d'un des plus grands territoires du royaume, lassé de guerroyer contre le roi Philippe Ier, renonça, après avoir rencontrer le pape, Grégoire VII à la vie laïque et entra dans les ordres[25]. Il transmit à sa sœur, Adélaïde de Valois, épouse d'Herbert IV de Vermandois, les comtés de Valois et d'Amiens, le roi de France obtenant le Vexin[26].

En 1184, les faubourgs de la ville furent incendiés sur ordre du roi de France[28]. Une querelle opposait Philippe Auguste et Philippe d'Alsace, comte de Flandre, à propos de la possession de l'Amiénois et du Vermandois questions qui furent résolues par le traité de Boves signé en 1185 et par le Traité de Péronne signé en 1200. À la suite du traité de Boves signé en , le roi de France Philippe Auguste obtenait la possession définitive du comté d'Amiens, ainsi que des places vermandoises de Roye et de Montdidier[29].

En 1195, le roi Philippe Auguste octroya une charte communale aux habitants de Montdidier[30].

Bas Moyen Âge, la jacquerie de Montdidier[modifier | modifier le code]

Après la défaite de Poitiers de 1356, pendant la guerre de Cent Ans, Montdidier fut l'épicentre d'un épisode de la Grande Jacquerie qui secoua la Picardie, l'Artois, la Champagne, l'Île-de-France et la Normandie en 1358. Sous la direction d'un certain Jean-le-Boulenger, les habitants de Montdidier pillèrent et incendièrent châteaux et maisons appartenant à Raoul de Raineval, seigneur de Pierrepont-sur-Avre et grand panetier de France. Cependant vu les circonstances troublées dans lesquelles se trouvait le royaume, le roi octroya aux habitants des lettres de rémission[31].

En 1418, Montdidier, Roye et Péronne fut donné en dot à Michelle de France épouse de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Par le traité d'Arras de 1435, Montdidier et les autres villes de la Somme furent données au duc de Bourgogne.

En 1472, Montdidier fut incendiée par les Bourguignons. Le duc Charles le Téméraire, présent, n'aurait pas fait obstacle à cette exaction et aurait alors dit : « Tel fruit porte l'arbre de la guerre »[32].

Le roi Louis XI passa dans la ville en 1471 ainsi qu'en 1477.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

XVIe siècle, Montdidier ville ligueuse[modifier | modifier le code]

En 1516, le bailliage de Montdidier est institué[33]. En 1527, François Ier vint à Montdidier[34].

En 1555, Michel de La Grange, envoyé de Jean Calvin pour diffuser le protestantisme en France, fut arrêté et brûlé vif sur la place du marché de Montdidier, pour avoir distribué à Montdidier des livres afin de propager la Réforme[35],[36].

Par un édit de 1575, Henri III créa l'élection de Montdidier[réf. nécessaire].

Le , lors des guerres de Religion, la ville de Montdidier se rallia à la Ligue.

En 1590, les troupes du roi Henri IV menacèrent la ville. Le roi entra en 1594, à Montdidier, pour y repasser en 1597.

XVIIe siècle, Montdidier sous la menace espagnole[modifier | modifier le code]

En 1625, Marie de Médicis, Anne d'Autriche et Henriette-Marie de France, sœur de Louis XIII passèrent par Montdidier, Henriette de France se rendant en Angleterre rejoindre son époux le roi Charles Ier.

En 1636, lors de la Guerre de Trente Ans, la ville de Montdidier fut assiégée par les troupes espagnoles. Le siège fut levé après la reprise de Corbie par le roi de France.

En 1652, pendant la Fronde, la ville se rendit au Grand Condé, passé au service du roi d'Espagne.

À cinq reprises (en 1646, 1647, 1654, 1657 et 1676), Louis XIV passa dans la cité.

Administrativement, sous l'Ancien Régime, Montdidier était, dans le Santerre (un des huit pays de Picardie), le siège d'un bailliage et d'une élection[37]. Le lieutenant général (il y en avait, alors, deux autres : un pour la Basse-Picardie et un pour la Haute-Picardie, dépendant tous trois du « lieutenant-général commandant en chef », lui-même relevant du gouverneur de Picardie) responsable du bailliage de Montdidier officiait, à la fois, aussi, dans ceux de Péronne et de Roye. Militairement, la place de Montdidier était tenue par un gouverneur (La Picardie est alors défendue par dix-neuf gouverneurs en comptant celui, particulier, du Boulonnais)[38].

XVIIIe siècle, les crises frumentaires à Montdidier[modifier | modifier le code]

L'année 1740 fut une année difficile pour la population, les caprices de la météo pénalisèrent durement la production agricole. Le prix du blé monta en flèche, la livre de beurre passa de 5 à 16 sols, la livre de haricots de 4 à 10 sols, la livre de cerises d'un sol à 8 sols. Des émeutes frumentaires eurent lieu, les femmes s'emparèrent d'un convoi chargé de blé, à Grivesnes, le , et le ramenèrent à Montdidier. Une échauffourée s'ensuivit. Il gela le .

Le , une procession avec les reliques de saint Lugle et saint Luglien se déroula afin que les tremblements de terre qui sévissaient dans la région cessent.

Le , la cherté du blé provoqua une sédition. La rumeur propagea le fait que des étrangers se faisaient livrer, sur les marchés de la région, du blé à vil prix. Pour calmer la population, le blé fut taxé à 18 livres le sac au lieu de 32 livres auparavant. Le contenu des greniers du prieuré fut jeté par les fenêtres par des séditieux. On assembla la compagnie de l'arquebuse, la compagnie de l'arbalète et la compagnie de la Bande noire devant l'hôtel de ville. Le , le régiment de Condé-cavalerie arriva à Amiens ; un détachement fut envoyé à Montdidier jusqu'au .

Le , un orage de grêle violent occasionna de graves dégâts : toits défoncés, arbres déracinés ou éventrés. L'hiver 1789 fut précoce et particulièrement rigoureux : la neige fit son apparition en décembre entravant la circulation des voitures et de la poste ; la température descendit jusqu'à −21 °C à Réaumur. L'activité des fabriques de bonneterie dut cesser, le chômage monta en flèche. On employa les chômeurs à la remise en état de la promenade du Prieuré : abattage d'arbres, exhaussement du terrain, plantation de tilleuls. En janvier et février, la municipalité procéda à la distribution 3 000 pains par semaine.

En mai 1789, le prix du blé grimpa jusqu'à 60 livres le sac de 280 livres, le setier d'orge atteignit 11 livres[39].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Révolution française, Montdidier dans la Grande Peur[modifier | modifier le code]

La ville de Montdidier vécut en juillet un épisode de la Révolution française appelé la Grande Peur. Le 23 juillet, une milice bourgeoise avait été constituée afin de maintenir l'ordre les jours de marché. Le 24, des paysans venus de Gannes, Méry et d'autres communes arrivèrent à Montdidier annonçant qu'une multitude de brigands allait arriver. La population s'arma et pendant deux heures, on s'attendit au pire. On réclama du secours à Amiens, Roye, Breteuil, Compiègne... Des éclaireurs envoyés dans les campagnes environnantes ne rencontrèrent aucun des supposés brigands[40].

Cependant, l'Assemblée nationale supprima les circonscriptions administratives et judiciaires de l'Ancien Régime. La ville de Montdidier perdait de ce fait, le bailliage, l'élection, le grenier à sel etc. Le 17 décembre 1789, des représentants de la ville partir pour Paris plaider la cause de la commune. Était en jeu le siège de district que lui disputait la ville de Roye, ce fut Montdidier qui l'emporta.

En janvier 1790, on procéda, conformément à la loi, à l'élection du maire, des huit officiers municipaux, des 18 notables et du procureur de la commune, des notables. La garde nationale fut réorganisée en huit compagnies de 80 hommes. Lors d'un banquet civique, le 24 mai, furent arborées pour la première fois à Montdidier, les couleurs bleu, blanc, rouge. Le 14 juillet 1790 se déroula à Montdidier comme à Paris, la Fête de la Fédération. Le 21 août 1790, l'Assemblée nationale fixait à Montdidier le siège du Tribunal de district.

Le 12 juillet 1790, l'Assemblée nationale adopta le décret sur la constitution civile du clergé qui réorganisait en profondeur l'Eglise catholique en France. Le clergé régulier fut supprimé et le clergé séculier devait prêter serment de fidélité à la constitution. Le 23 janvier 1791, les prêtres de Montdidier prêtèrent serment excepté le curé de la paroisse Saint-Sépulcre et un vicaire de la paroisse Saint-Pierre. Le pape Pie VI ayant enjoint aux membres du clergé de ne pas prêter serment en mars-avril 1791, la plupart des prêtres de Montdidier se rétractèrent.

XIXe siècle, l'arrivée du chemin de fer à Montdidier[modifier | modifier le code]

En 1814-1815, les Cosaques et les Prussiens stationnent à Montdidier à la fin de l'épopée napoléonienne[41].

Le , Victor Hugo, parti de Compiègne à midi, arrive à 13 heures à Montdidier, qu'il visite rapidement puisqu'il fait une halte à Moreuil, à 18 heures. Il nota alors dans son journal : « Vus les églises, le jacquemart. Statue de Parmentier, en habit de l'Institut, une pomme de terre à la main, le tout en bronze y compris la pomme de terre. Décidément pour n'être pas ridicule en bronze, il faut avoir pensé ou combattu »[42].

À la fin de la guerre franco-allemande de 1870, en 1870 et 1871, les Prussiens cantonnent dans la ville et soumettent les habitants à de lourdes contributions de guerre. Trois Montdidiérains sont tués et cinq sont blessés au cours de cette guerre[1]

Le chemin de fer arrive à Montdidier avec la mise en service le 1er septembre 1873 de la gare qui devient le lieu de croisement de la Ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai avec la ligne d'Ormoy-Villers à Boves permettant de relier Amiens à Compiègne. En outre, Montdidier était le terminus de deux lignes de chemin de fer secondaire à voie métrique : la ligne des Chemins de fer départementaux de l'Oise Noyon-Montdidier et la ligne des Chemins de fer départementaux de la Somme Albert-Montdidier, mise en service en 1889.

À la fin du XIXe siècle, la ville disposait du téléphone et de l'éclairage public au gaz[1].

Première Guerre mondiale, la bataille de Montdidier[modifier | modifier le code]

Les lignes de front durant l'Offensive des Cent-Jours.

Après les combats indécis de 1914, le front se stabilise en 1915 sur une ligne située entre Montdidier et Roye[43]. La ville se situe donc à l'arrière immédiat de front de 1915 à 1918.

En mars 1918, l'armée allemande lance sa dernière offensive, la Bataille du Kaiser. Le , la ville est à nouveau bombardée et reprise par les Allemands, évacuée par la plupart de ses habitants. L'occupation est très dure pour ceux qui étaient restés, la ville est livrée au pillage, les habitants vivent dans les caves[44].

Montdidier se trouve au cœur des combats lors de la Bataille de Picardie qui se déroule du 8 août au . Du 8 au 11 août 1918, la Bataille d'Amiens marque la reprise de l'offensive alliée entre Albert et Montdidier qui dégage la ville d'Amiens, nœud de communications de première importance, de la pression allemande. Montdidier est reconquise le par la Ire armée française commandée par le général Debeney. Jusqu'à la retraite allemande du , Montdidier subit des bombardements allemands.

A l'issue de la Première Guerre mondiale, Montdidier, comme toutes les localités de l'Est du département, déplore une destruction presque totale[45],[46],[47],[48],[49],[50], n'épargnant nullement ses édifices les plus anciens et les plus remarquables.

Entre-deux-guerres, reconstruction de la ville[modifier | modifier le code]

La ville de Montdidier est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 dès le [51], et fait partie des 22 communes décorées de la Légion d'honneur au titre de la Première Guerre mondiale, avec la citation suivante à l'ordre de l'armée : « Vaillante cité dont la guerre a fait une martyre. Après avoir subi plus de deux années le feu des canons ennemis, a connu tour à tour les joies de la délivrance et l'horreur d'une occupation brutale. Position importante et âprement disputée a subi une destruction totale payant de sa ruine la victoire de la Patrie[52] ».

La reconstruction de la ville a lieu principalement entre 1918 et 1931[53],[54].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le sont retrouvés dans le jardin d'un particulier à Montdidier les restes d'un soldat français de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agissait de Jean Hervagault, caporal du 610e régiment de pionniers, fait prisonnier le 9 ou le 10 juin 1940 à Angevillers dans l’Oise. Les soldats prisonniers français sont conduits à pied vers le Nord en traversant Montdidier. Un prisonnier français, épuisé, s’effondre au bord de la route d’Amiens, Jean Hervagault se porte à son secours, les soldats allemands le somment de rentrer dans le rang, Jean Hervagault continuant à secourir son camarade est abattu à coups de crosse et achevé de deux balles dans la tête à bout portant. Son corps est enseveli dans le lopin de terre devenu le jardin d'un particulier[55].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle étaît depuis 1793 le chef-lieu du canton de Montdidier[56]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Roye.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville était le siège de la communauté de communes du canton de Montdidier, crée fin 2000, qui succédait au SIVOM du Canton de Montdidier créé en 1967.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[57], la préfète dévoile en son projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Grand Roye et du canton de Montdidier », le nouvel ensemble de 24 805 habitants regroupant 62 communes[58],[59]. Les intercommunalités concernées donnent un avis favorable à la fusion[60], ainsi que la commission départementale de coopération intercommunale en [61].

C'est ainsi qu'est créée la communauté de communes du Grand Roye le [62], dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au second tour des élections municipales de 2020, la liste menée par Catherine Quignon — maire de Montdidier de 2001-2014 sous le nom de Catherine Quignon-Le Tyrant — obtient la majorité absolue, avec 57,06 % des suffrages exprimés (1228 voix) dans une triangulaire où elle devance largement les listes menées respectivement par Tony Lheureux (maire-adjoint sortant, 27,51 %, 592 voix[63]) et par Jean-Michel Serres (DVD, 15,43 %, 332 voix), lors d'un scrutin marqué par 50,6% d'abstention[64].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Jean Évrard    
1945 1947 Georges Marcel SFIO Médecin
Conseiller général de Montdidier (1945 → 1947 puis 1953 → 1965)
octobre 1947 mai 1953 Maurice Leconte PCF Ouvrier du livre
mai 1953 mars 1965 Georges Marcel SFIO Médecin
mars 1965 mars 1971 François Hertout SE  
mars 1971 mars 1983 François Étienne PSU Géomètre
mars 1983 1992 Guy Floury DVG  
1992 juin 1995 Jean-Marie Lapouge DVD  
juin 1995 mars 2001 Michel Warnet DVD  
mars 2001 mars 2014 Catherine Quignon-Le Tyrant[66] PS Infirmière
Conseillère générale de Montdidier (1998 → 2015)
mars 2014[67] juillet 2020[68] Isabelle Carpentier SE Co-gérante d’un garage à Montdidier,
Vice-présidente de la CC du canton de Montdidier (2014 → 2016)
Vice-présidente de la CC du Grand Roye (2017 → 2020)
juillet 2020[69] En cours
(au mars 2021)
Catherine Quignon-Le Tyrant PS Cadre de santé à l'APHP
Conseillère régionale des Hauts-de-France (2021 → )
Conseillère départementale de Roye (2015 → 2021)

Budget et fiscalité 2020[modifier | modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[70] :

  • total des produits de fonctionnement : 6 874 000 , soit 1 081  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 6 622 000 , soit 1 041  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 3 078 000 , soit 484  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 661 000 , soit 261  par habitant ;
  • endettement : 1 997 000 , soit 314  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 26,63 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,82 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 35,34 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,74 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 12,35 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 270 [71].

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

En 1925 est créée la régie communale de Montdidier, établissement public de proximité qui assure la fourniture et l’acheminement de l’électricité sur le territoire de la ville[72], sans doute dans le cadre de la reconstruction de la ville.

La ville se lance, en 2003, dans une politique de maîtrise de l'énergie, à travers le programme « Montdidier ville pilote en maîtrise de l’énergie ». Les grandes lignes de ce programme sont les suivantes[73] :

En 2008, la régie crée un réseau de chaleur alimentée par une chaufferie biomasse alimentée par des plaquettes de bois produites localement et située entre le collège et le lycée. Ce réseau qui concernant les grands établissements est étendu en 2019 à la zone industrielle de La Roseraie ainsi qu'à à la zone d’activités commerciales, et concerne désormais les particuliers, afin de supprimer à terme 3 500 chaudières et de limiter ainsi la consommation d'énergies fossiles, tout en permettant des économies substentielles aux abonnés du réseau[74].

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En , Montdidier est classée 57e au classement « solaire » et 154e au classement « biomasse » de la ligue française EnR.

Jumelages[modifier | modifier le code]

À ce jour, il n'existe aucun jumelage.

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants de Montdidier s'appellent des Montdidériens et Montdidériennes[75].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[76]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[77].

En 2021, la commune comptait 6 009 habitants[Note 3], en diminution de 3,1 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population est atteint en 1999 avec 6 333 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 0974 0494 1303 6633 7693 7903 8683 9044 063
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 1444 2924 3264 2384 3624 5514 6794 6174 644
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 4374 4434 5173 5654 7064 3054 2784 3994 557
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5 4305 8286 2046 1946 2626 3286 0296 0066 119
2015 2020 2021 - - - - - -
6 2016 0516 009------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[78].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 878 hommes pour 3 296 femmes, soit un taux de 53,39 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[79]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
3,5 
7,5 
75-89 ans
11,9 
18,7 
60-74 ans
18,2 
19,9 
45-59 ans
19,3 
16,6 
30-44 ans
15,3 
17,6 
15-29 ans
15,2 
18,8 
0-14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département de la Somme en 2020 en pourcentage[80]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,4 
75-89 ans
9,2 
16,9 
60-74 ans
17,8 
19,9 
45-59 ans
19,1 
18,3 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18,1 
18,4 
0-14 ans
16,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune abrite[Quand ?] quatre écoles primaires :

  • Yvonne Giroud ;
  • Le Prieuré ;
  • Victor Hugo ;
  • Cardenier ;
  • Cité du Nord.

Deux collèges et le lycée Jean-Racine complètent[Quand ?] le dispositif éducatif local[81].

Pour l'enseignement professionnel, il faut signaler l'institut de formation des aides-soignantes (IFAS) de Montdidier, situé au centre hospitalier de Montdidier[82]

Culture, fêtes, sport et loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Sociétés savantes[modifier | modifier le code]

  • La Société d'études et de recherches historiques et archéologiques de Montdidier et sa région, fondée le , est une société savante qui a pour objet de faire connaître le passé et le patrimoine local au grand public. Pour cela, des recherches sont engagées dans les archives communales, en bibliothèques, et autour de témoignages d'habitants. La société se consacre aussi à diverses publications et à un bulletin interne bisannuel. Elle organise également tout au long de l'année des sorties, des conférences, des expositions et des visites guidées[réf. nécessaire].
  • Cercle Maurice-Blanchard, créé en 1999, pour mettre en valeur le patrimoine et conserver la mémoire des événements qui ont marqué le XXe siècle et celle de l'écrivain et aviateur Maurice Blanchard. Le cercle Maurice-Blanchard publie un bulletin trimestriel et divers ouvrages[réf. nécessaire].

Equipement culturels[modifier | modifier le code]

  • Cinéma Hollyvood Avenue, 2 bis avenue Paul-Doumer - 80 500 Montdidier.

Manifestations diverses[modifier | modifier le code]

  • La foire agricole de Montdidier, dont la 27e édition a eu lieu le lundi de Pâques 2019, le [83].
  • La bourse aux disques, vinyles, DVD et BD, organisée par le Lions club de Montdidier – Cité de Parmentier, dont la 4e édition a eu lieu le [84]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces[modifier | modifier le code]

L'activité économique de Montdidier est essentiellement représentée par le commerce, l'artisanat, les services scolaires (écoles maternelles et primaires, collège et lycée) et de santé (hôpital, maison de retraite, médecins, pharmaciens, kinésithérapeute, infirmiers...)[réf. nécessaire].

La commune de Montdidier a mis en place le premier parc public éolien. La ville souhaite devenir « ville pilote » en maîtrise de l'énergie[85].

L'abattoir de Montdidier, le dernier de la Somme, a fermé en . Il avait été sanctionné d’amendes en pour des manquements aux normes sanitaires[86],[87].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Profils du clocher de l'église Saint-Sulpice et du beffroi de l'hôtel-de-Ville.
L'église Saint-Pierre (façade sud) et le monument à Parmentier.
Le prieuré.

Malgré la quasi-destruction de la ville à la fin de la Première Guerre mondiale, on peut noter les éléments suivants de son patrimoine, ainsi que de nombreux édifices datant de la Reconstruction[88],[89]

Église Saint-Pierre[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre[90],[91],[92], gravement endommagée en 1918, pendant la Première Guerre mondiale[93],[94] et restaurée depuis, de style gothique flamboyant, Logo monument historique Classé MH (1920).

Église Saint-Sépulcre[modifier | modifier le code]

L'église du Saint-Sépulcre[95], de style gothique flamboyant, Logo monument historique Classé MH (1920). Édifiée de 1510 à 1519, gravement endommagée en 1918, pendant la Première Guerre mondiale[96],[97],[98] et restaurée en 1960[99], elle renferme une mise au tombeau du XVIe siècle, en pierre polychrome[100], ainsi que des fonts baptismaux[101], eux aussi du XVIe. Un ensemble de six tapisseries de Bruxelles, du milieu du XVIIe siècle, est exposé dans la nef. Ces œuvres du tapissier H. Reydams et classées Monuments historiques, représentent l'histoire de Moïse et des Hébreux[102],[103]. Vitraux de Jacques Gruber.

Ruines de l'église Saint-Martin[modifier | modifier le code]

Les ruines de l'église Saint-Martin détruites à la fin de la Première Guerre mondiale. Le dallage primitif est supposé dater du XIVe siècle[104],[105].

Hôtel de ville[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville[106],[107], est un édifice reconstruit une première fois en 1899[108] et une seconde fois après les destructions de la Grande Guerre de brique en 1928 en brique, sur les plans des architectes Charles Duval et Emmanuel Gonse. Logo monument historique Inscrit MH (2003).

Prieuré[modifier | modifier le code]

Le Prieuré (autrefois Salle du Roy), rue Saint-Pierre, construit à l'emplacement du donjon médiéval : l'édifice d'origine, qui est détruit lors de la Première Guerre mondiale, est reconstruit vers 1930. Le bâtiment actuel, qui avait fonction de palais de justice, est devenu le Centre des impôts en 1965[109],[110] ;

Sites industriels[modifier | modifier le code]

  • Site industriel Delahaye Seynhaeve (Delsey) 15 grande rue de l'Abreuvoir, qui comptait en 1962 plus de 100 salariés, du milieu du XXe siècle[111].
  • Site industriel Amson Gaston, puis Amson et Fils, 6 rue du Général Leclerc, datant initialement de 1843, totalement reconstruite en 1921 sur des plans de l'architecte Th. Morel. En 1939, l'entreprise comptait 95 salariés et plus de 200 en 1962[112].

Monument à Antoine Parmentier[modifier | modifier le code]

La statue d'Antoine Augustin Parmentier est érigée sur la place Parmentier (entre l'hôtel de ville et l'église Saint-Pierre) et non dans la rue Parmentier (qui prolonge dans l'autre sens la rue Gambetta). Elle remplace une première statue[113],[114] érigée en , œuvre de Dominique Molknecht qui fut détruite lors du bombardement du [115]. La statue actuelle[116], en bronze, due à Albert Roze, a été inaugurée en 1931. Elle mesure 2,50 mètres de haut et pèse 800 kg ;

Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

  • Le monument aux morts, édifié en 1923, situé place de la République, de forme pyramidale, est l’œuvre des architectes parisiens André Japy et Albert Tord[117]. Les deux statues, « Les deux générations », qui encadrent le monument, sont l’œuvre d'Albert Roze[118].
  • Le monument aux 212 aviateurs français tombés dans le ciel de Picardie lors de la Bataille de France en , au début de la Seconde Guerre mondiale.
  • Cimetière militaire allemand, qui abrite les corps de 8051 soldats de la Première Guerre mondiale
  • Nécropoles nationales[119]
  • La Caisse d'Épargne, élégant petit édifice (XIXe siècle) reconstruit après les destructions de la Première Guerre mondiale[120] et rénové en 2008.

Espaces verts[modifier | modifier le code]

  • Promenade du Prieuré, aménagée à l'emplacement du jardin des moines. Elle existait déjà au XVIIIe siècle. Flanquée de six rangée de marronniers, elle domine la vallée des Trois Doms. À son extrémité, fut placée, en 1931, une table d'orientation, don du Touring club de France.
  • Jardin anglais aménagé à l'arrière de la Caisse d'épargne avec un kiosque à musique, des abustes, des parterre de leurs, des jeux pour enfants.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Antoine Parmentier,
par François Dumont, 1812.
Il vit à Amiens et à Assainvillers de 1845 à 1858, puis s'installe au Vésinet. Son œuvre n'est pas passée à la postérité[réf. nécessaire] ;
Stèle à Maurice Blanchard.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Montdidier Blason
D'azur à la tour crénelée surmontée d'une tourelle aussi crénelée d'argent, maçonnée de sable, accompagnée de sept fleurs de lys d'or, trois de chaque côté et une coupée mi-partie en pointe et en tête[123].
Ornements extérieurs
  • Croix de chevalier de la Légion d'honneur (1924) ;
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 24 août 1919 et décret du 25 août 1924 : Vaillante cité dont la guerre a fait une martyre. Après avoir subi plus de deux années le feu des canons ennemis, a connu tour à tour les joies de la délivrance et l'horreur d'une occupation brutale. Position importante et âprement disputée a subi une destruction totale payant de sa ruine la victoire de la Patrie.
  • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil. Citation à l'ordre du Corps d'armée du 12 février 1949 : « Déjà citée et décorée de la croix de chevalier de la Légion d'honneur pour son magnifique comportement en 1914-1918, s'est montrée digne de son glorieux passé au cours des événements de 1939-1945. En dépit des destructions et des représailles, a fait preuve du plus grand courage et du meilleur esprit de résistance, prenant une part essentielle à l'heure de la Libération au succès des forces alliées opérant sur son territoire[124]. »
Devise
« Urbs cultissima » (ville très cultivée).
Détails
Les Armoiries de Montdidier sont attestées par un sceau de la commune datant de 1308, conservé aux Archives nationales, à Paris[125].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Montdidier », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montdidier », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  23. Françoise Guérard, Dictionnaire des Rois et Reines de France, Vuibert (ISBN 2-7117-4436-1).
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  25. P. Lami, (Résumé de) l'histoire de la Picardie, Les Éditions du Bastion, (1re éd. 1825), 326 p., p. 78.
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  27. Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Fonts (Baptismaux).
  28. Victor de Beauvillé, Histoire de Montdidier, 1857
  29. Denis Hayot, L'architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle - Un paradigme à l'échelle du royaume : Monographies Picardie, Artois, Flandre, Chagny, Édition du centre de castellologie de Bourgogne, , 568 p. (ISBN 979-10-95034-23-0), p. 11.
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  52. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 53.
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