Armorial des barons de l'Empire

Cet article présente et décrit les armoiries des barons sous le Premier Empire.

Sont inventoriées les armoiries respectant le système héraldique napoléonien. Quand ce n'est pas le cas, veuillez-vous référer au § Armorial du Premier Empire#Autres personnalités nobles et notables du Premier Empire.

Barons Évêques[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Antoine-Louis Arrighi de Casanova ( - Corte), Évêque d'Acqui (nommé le , ordonné le 13 décembre suivant), baron de l'Empire,

Écartelé : au 1, d'argent à trois barres de gueules, au comble d'azur chargé d'une étoile d'argent ; au 2, du quartier des barons évêques ; au 3 d'azur à la tour d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au bras du même issant d'une fenestre à sénestre, tenant une clef d'or en pal, et accostée à senestre d'un lion d'or rampant, armé et lampassé de gueules, saisissant la cléf de sa patte dextre, le tout soutenu d'une champagne de sinople ; au 4, d'or à un sphynx couché de sable, tenant un étendard à trois queues de cheval posé en barre aussi de sable; à la croix pourpre brochant sur l'écartelé, chargée de cinq étoiles d'argent.[1]

Louis François de Bausset-Roquefort ( - Pondichéry - Paris), Évêque d'Alès (1784), chanoine de Saint-Denis, vice-recteur de la Faculté des Lettres (1809), Baron de Bausset et de l'Empire, Duc de Bausset (), Pair de France (, duc-pair le , lettres patentes du ), Cardinal (), Membre de l'Académie Française (1816),
  • Armes de baron de l'Empire : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe[1],[2] ; au canton des barons-évêques brochant.[2]
  • Armes de Duc et Pair de France : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe. Devise: SOLA SALUS SERVIRE DEO.[1],[2]
Pierre-Ferdinand de Bausset-Roquefort ( - Béziers - Aix-en-Provence), Grand vicaire de l’archevêque d'Aix-en-Provence puis de l’Evêque d'Orange, chanoine du chapitre d'Aix et, en 1808, Évêque de Vannes ( - ), Baron de l'Empire (1808), Archevêque d'Aix-en-Provence, Arles et Embrun (1817-1829), Pair de France (1825),
  • Armes de baron de l'Empire : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe[1],[2], à la bordure d'hermine ; au canton des barons-évêques brochant.[2]
  • Armes de Pair de France : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe.[1],[2]
François II Bécherel ( - Saint-Hilaire-du-Harcouët - Valence (Drôme)), Député du clergé aux États généraux (du au [3]), Évêque constitutionnel de la Manche (1791), Évêque de Valence (Drôme) (de 1802 à 1815), Chevalier de la Légion d'honneur le , Baron Bécherel et de l'Empire par lettres patentes du ,

De gueules à une croix d'argent ; au franc-quartier des barons évêques, entouré d'une filière d'or.

Louis Belmas ( - Montréal (Aude)), Évêque constitutionnel de l'Aude (1801), Évêque de Cambrai (1802-1841), Baron de l'Empire, Commandeur de la Légion d'honneur sous la Monarchie de Juillet,

De sable, à un olivier terrassé d'or, le fût tortillé d'un serpent d'argent, au chef du second, chargé de trois étoiles d'azur ; au canton des barons évêques brochant.[4]

Étienne Antoine (de) Boulogne ( - Avignon - Paris), Évêque de Troyes (1808-1825), Archevêque de Troyes (1825), Baron de l'Empire le avec droit de transmission à l'un de ses neveux, Pair de France (, sans majorat de pairie),
Ou
  • De gueules, chargé d'une étoile d'or en abîme entre deux branches d'olivier au naturel, en sautoir, liées par un ruban d'argent ; au canton des barons évêques de l'Empire, à la filière ou bordure diminuée.[6]
Charles III Brault ( - Poitiers - Albi), Évêque de Bayeux (1802-1823), Archevêque d'Albi (1823-1829), Baron Brault et de l'Empire (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur,

Coupé : au Ier parti, d'argent à un agneau pascal d'azur et des barons évêques ; au IIe, de pourpre à une couleuvre d'or accostée à dextre et à senestre d'une colombe du même.[7]

Maurice Jean Madeleine de Broglie ( - château de Broglie (Eure) - Paris), Évêque d'Acqui (1805-1807), Évêque de Gand (1807-1821), Prince de Broglie et du Saint-Empire, Baron de l'Empire, Aumônier de Napoléon Ier,

D'or, au sautoir ancré d'azur (de Broglie) ; au canton des Barons Évêques de l'Empire brochant[8],[9]

Jean-Baptiste Caffarelli (1763-1815), évêque de Saint-Brieuc, baron de l'Empire (lettres patentes signées à Saint-Cloud le ), Légionnaire,

D'argent, parti d'un trait de sable, le premier chargé à dextre d'un lion rampant de sable lampassé de gueules ; le deuxième coupé : le premier taillé d'argent et de gueules ; le deuxième tranché d'argent et de gueules ; le tout surmonté d'un comble cousu d'or ; quartier des barons évêques brochant sur le comble.[10]

Marie-Jean-Baptiste de Chabot (1740-1819), membre du chapitre impérial de Saint-Denis, baron de l'Empire (lettres patentes signées à Saint-Cloud le )[10]

D'or à trois chabots d'azur posés en fasce deux et un, quartier des barons-évêques brochant sur le tout[10].

Pierre Dupont de Poursat - Chabanais - Coutances), évêque de Coutances ( - 1835), baron Dupont de Poursat et de l'Empire (lettres patentes du , Paris), Légionnaire (),
Selon ses lettres patentes
Écartelé : au premier d'azur à l'olivier d'or terrassé de même, sur le tronc duquel brochent les tables de la loi d'argent ; au deuxième des barons évêques ; au troisième de gueules au château fort d'or, maçonné, ouverte et maçonné de sable, la porte surmontée d'un écusson d'or chargé d'un P de sable ; au quatrième d'azur au pont de trois arches d'argent soutenu d'une rivière de même et surmonté de trois étoiles d'argent.[10]
Selon Rietstap
Écartelé, au 1 d'azur aux tables de la loi d'argent, brochant sur le fût d'un arbre d'or terrassé de même ; au 2 de gueules à la croix alaisée d'or (Baron Évêque) ; au 3 de gueules au château d'argent flanqué de deux tours ; au 4 d'azur au pont d'argent de trois arches, sur une rivière de même et trois étoiles rangées en chef.[1]
Selon Aymar de Saint-Saud
Écartelé : au 1 d'azur à l'olivier d'or terrassé du même sur le tronc duquel s'appuient les Tables de la Loi d'argent ; au 2 des barons-évêques ; au 3 de gueules à la porte-de-ville d'argent, la porte de sable, surmontée d'un écu chargé d'un P de sable ; au 4 d'azur au pont à 3 arches sur une rivière et surmonté de 3 étoiles, le tout d'argent.[11]
Étienne Célestin Enoch ( - Hénin-Liétard - Saint-Denis), Évêque de Rennes (1805-1819), puis chanoine de Saint-Denis, membre de la Légion d'honneur, Baron de l'Empire (),
  • Armes portés de 1805 à 1810 : D’azur chargé de ses initiales E.C.E entrelacées d’argent. Écu timbré d'une crosse et d'une mitre et sommé d'un chapeau à dix houppes[12],[13],[14].
  • Armes de Baron de l'Empire (1810) : De sable à trois bourdons de pèlerins en pal d'argent, au chef du même chargé de trois coquille de sable ; au canton des barons évêques brochant.[4],[13]
Gaspard-André Jauffret ( - La Roquebrussanne - Paris), évêque de Metz[15] (1806-1823), archevêque d'Aix-en-Provence[15] (1811-1816), aumônier de Napoléon Ier, baron de l'Empire (), puis comte de l'Empire (),
  • Armes de Baron de l'Empire : D'or au palmier de sinople terrassé du même, au comble d'azur chargé d'un croissant d'argent ; au canton des barons évêques brochant.[6]
Jean-Denis-François Le Camus (Chartres, - Paris, ), évêque d'Aix-la-Chapelle, Baron Camus et de l'Empire (lettres patentes signées à Paris le ), Légionnaire (),

D'azur semé d'étoiles d'argent sans nombre ; franc-quartier des barons évêques.[10]

François Antoine Lejéas ( - Paris - Bruxelles), vicaire général métropolitain de Paris, évêque de Liège (1809-1815), Chevalier Lejéas et de l'Empire avec transmission à l'un de ses neveux (lettres patentes de ), Baron Lejéas et de l'Empire (lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur,
Balthasard Parfait André Étienne Martin Maurel (ou Morel) de Mons[17] ( - Aix-en-ProvenceAvignon), Évêque de Mende (1805-1821), Évêque d'Avignon (1821-1822), Archevêque d'Avignon (1822-1830), Baron de l'Empire le avec droit de transmission à l'un de ses neveux, Pair de France (),
  • Armes des Maurel de Mons et Morel de Volonne : D'or, à un cheval cabré de sable, au chef d'azur, chargé de trois étoiles du champ.[1],[5],[6]
  • Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au I, parti d'azur à trois étoiles d'or et du quartier des barons évêques de l'Empire bordé d'une filière d'argent ; au II, d'or au cheval cabré de sable.[6]
Jules César Pallavicini ( - Bastia), membre de la Société de Jésus (), ordonné prêtre jésuite (), Évêque de Luni et Sarzana (it) (, ordonné évêque le 24 septembre suivant - 1819), Baron Pallavicini et de l'Empire (1810), Chevalier de la Légion d'honneur,

Cinq points d'or équipolés de quatre d'azur, au comble du premier chargé de deux croisettes de sable ; au canton des Barons Évêques brochant.[18]

Joseph Pisani de la Gaude ( - Aix-en-Provence - Namur), évêque de Vence (1784-1790), évêque de Namur (1804-1826), baron de l'Empire,

D'or à l'arbre arraché de sinople, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or ; au canton des baron évêques brochant.[6]

Henri Reymond ( - Vienne (Dauphiné) † - Dijon), Évêque constitutionnel de l'Isère (Grenoble) (1792-1802), Évêque de Dijon (1802-1820), Baron de l'Empire (1808), Chevalier de la Légion d'honneur (1808),
  • Armes du baron Reymond et de l'Empire (Reymond ne semble pas avoir fait usage de ces armes octroyées par lettres patentes) : Fuselé de sinople d'or au franc-quartier de baron évêque.[9]On trouve dans l' Armorial des prélats français du XIXe siècle[19] : fretté de sinople et d'or au franc-quartier des barons-évêques.
  • Armes sous la Restauration française : D'azur à la croix grecque d'argent surmontée d'une bélière du même. (On trouve aussi la croix trèflée et sans bélière).[11]
Claude-Louis Rousseau (Paris, Blois, ), évêque de Coutances (1802-1807), évêque d'Orléans (1807-1810), baron Rousseau et de l'Empire (lettres patentes de , Bayonne), Légionnaire,

Tiercé en pal de sinople, d'argent et de sable sur le sinople d'un coq passant d'or sur l'argent de trois scarabées de sable rangés en pals brochant sur le tout, quartier des barons évêques.[10] (« Alias » : Tiercé en pal : de sinople au coq d'or ; d'argent à 3 scarabées de sable en pal ; de sable plein ; au franc canton de baron-évêque.[11]).

On trouve aussi[11]
Abeilles au lieu de scarabées.
Son sceau à impression donne des fourmis ailées.
Sur son tombeau, au cimetière de Blois, on a figuré des abeilles ; on a fait aussi, pour la troisième partition, des hachures diagonales, ce qui donne en héraldique la sanguine, émail inusité en France.
Louis Sébastiani de La Porta ( - La Porta-d'Ampugnani ou Polveroso - Ajaccio), Évêque d'Ajaccio (1802-1831), baron de l'Empire (),

Écartelé : aux 1 et 4, d'azur au griffon d'or, armé et lampassé de gueules (Sébastiani de La Porta) ; au 2, du quartier des barons évêques de l'Empire, au 3, d'or plein.[20],[9]

Jacques Raillon (Bourgoin (Dauphiné), Hyères (Var), ), baron Raillon et de l'Empire (lettres patentes signées à Paris le ), légionnaire (), puis, officier de la Légion d'honneur (),

D'argent, à la bande d'azur chargée de trois colombes d'or ; franc-quartier des barons évêques.[10],[11]

Jean-Chrysostôme de Villaret, ( - Rodez - Paris), évêque d'Amiens (1802-1804), évêque d'Alexandrie (it) (1804-1805), Évêque de Casale Monferrato (it) (1805-1814), premier aumônier de Joseph Bonaparte, roi d'Espagne, chancelier de l'Université impériale, baron Villaret et de l'Empire, officier de la Légion d'honneur[11],

D'azur au chevron d'or surmonté d'un comble cousu de gueules chargé de 2 étoiles d'argent, alias d'or, au franc-quartier des barons-évêques.[11]

Jean-Évangéliste Zaepffel ( - Dambach - Liège), évêque de Liège (1802-1809), baron de l'Empire,

D'azur ; au chevron brisé d'hermines, surmonté d'une croix d'or, accompagné de trois pommes de pin d'or ; celle de la pointe plantée sur une montagne à trois coupeaux, le tout d'or au comble d'argent, semé de billettes de gueules ; quartier des barons évêques brochant sur le comble et l'une des pommes de pin.[10]

Barons Militaires[modifier | modifier le code]

Barons Ministres employés à l'extérieur[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
François Charles Luce Didelot[21],[22],[23] ( - Paris - Passy (Seine)), régisseur général adjoint à son père (1786), Jean-François Didelot, fermier général, inspecteur principal, gérant de la manufacture de tabac du Gros-Caillou (5 brumaire an V), préfet du Finistère (14 germinal an VIII : ), préfet de l'Allier (), avant, la même année 1801, de faire partie des quatre premiers Préfets du Palais Consulaire de la Malmaison, ministre plénipotentiaire près l'électeur de Wurtemberg (1809), ambassadeur en Danemark (1807), chambellan de l'Empereur (), préfet du Cher (, maintenu à la première Restauration), préfet de la Dordogne ( : Cent-Jours), préfet de l'Aude (), préfet de la Charente (), 1er baron Didelot et de l'Empire (), commandeur de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), grand-croix de l'Ordre royal de Dannebrog,

De sable au sautoir gironné d'argent et de gueules de seize pièces, cantonné d'une étoile d'or en chef[24] ; au canton des Barons Ministres employés à l'extérieur brochant.[25]

Just Pons Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg (°  - Paris - Rome), auditeur au conseil d'État, chargé d'affaires de France, en « service extraordinaire », près la « Sublime Porte », Baron Defay de Latour-Maubourg et de l'Empire (décret du , lettres patentes du , Dresde), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur (), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de l'Ordre du Croissant,

De gueules, à la bande d'or, chargée d'une fouine d'azur ; franc-quartier des barons ministres employés à l'extérieur, à la filière d'argent.[10]

Charles-Frédéric Reinhard (, à Schorndorf - , à Paris), diplomate et homme politique français d’origine allemande, Commandeur de la Légion d'honneur (9 vendemiaire an XII), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (), Comte en 1815, pair de France (),
  • Armes de Chevalier de l'Empire : Parti, au 1, d'or à la verge de sable tortillée d'un serpent de sinople, au 2, d'argent au guerrier casqué, cuirassé et armé d'azur, soutenu d'une terrasse de sinople et adextré d'un tertre du même chargé d'un R de sable ; au comble d'azur chargé d'un faucon essoré d'argent s'abattant sur un héron du même. Bordure de gueules du tiers de l'écu, chargée au 2e point en chef du signe des chevaliers légionnaires.[2]
  • Armes de Baron de l'Empire : Parti, au 1, d'or à la verge de sable tortillée d'un serpent de sinople, au 2, d'argent au guerrier casqué, cuirassé et armé d'azur, soutenu d'une terrasse de sinople et adextré d'un tertre du même chargé d'un R de sable ; au comble d'azur chargé d'un faucon essoré d'argent s'abattant sur un héron du même. Bordure de gueules du tiers de l'écu, chargée au 2e point en chef du signe des chevaliers légionnaires. Franc-quartier de baron ministre à l'extérieur brochant sur le tout au neuvième de l'écu.[2]
  • Armes de Comte et Pair de France : Parti, au 1, d'or à la verge de sable tortillée d'un serpent de sinople, au 2, d'argent au guerrier casqué, cuirassé et armé d'azur, soutenu d'une terrasse de sinople et adextré d'un tertre du même chargé d'un R de sable (changement des émaux du parti).[2]
Pierre-Louis Roederer ( - Metz à Bois-Roussel (Bursard, Orne), Sénateur, Conseiller d'État, ministre plénipotentiaire, comte d'Empire (1808), Légionnaire (), puis, commandant (), puis grand officier de la Légion d'honneur (), Pair de France ( (Cent-Jours) et ),

Ecartelé : au I, d'azur, chargé d'un miroir d'or où se mire un serpent d'argent ; au II, de gueules, chargé d'une tête de lion arrachée d'argent ; au III, d'argent au saule arraché de sinople[26] ; au IV, échiqueté d'or et d'azur.[1],[2]

Ou,

Ecartelé : au I, du quartier des Comtes Sénateurs ; au II, du quartier des Barons ministres employés à l'extérieur ; au III, d'argent au saule arraché de[26] ; au IV, du quartier des Comtes conseillers d'État.[1],[2]

Barons Jurisconsultes[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Jules Jean Baptiste Anglès ( - Grenoble - château de Cornillon, Mably), Auditeur au Conseil d'État (), Intendant en Silésie (), à Salzbourg (), à Vienne (), Maître des requêtes au Conseil d'État ( - ), Ministre de la Police (gouvernement Provisoire de 1814), conseiller d'état (), Député du département des Hautes-Alpes (), Préfet de police de Paris (), Ministre d'État, Maire de Mably (Loire) (1826), Baron Anglès et de l'Empire (lettres patentes du ), 1er comte Anglès (), Grand-croix de la Légion d'honneur,

D’azur à la quintefeuille d’argent posée au canton dextre ; au canton des barons conseillers d'État brochant.[27]

Anne Léonard Camille Basset de Châteaubourg ( - Lyon - Villeneuve-le-Roi), Auditeur au Conseil d'État (décret impérial du ), Sous-préfet de Corbeil (Essonne) (décret impérial du ), Préfet de la Vendée (décret impérial du ), Secrétaire général du ministère de l'Intérieur (décret impérial du ), Préfet de l'Oise (), Membre du Conseil général de l'Yonne, Maire de Villeneuve-sur-Yonne, Chevalier de l'Empire (décret de l’Empereur et lettres patentes du ), Baron de l'Empire (lettres patentes et décret impérial du ), Chevalier de la Légion d'honneur (ordonnance du ),

D’azur à une fasce bretessée et contre-bretessée d’or[1],[28] ; au canton des barons tirés du Conseil d'État brochant.[27]

Henri Dupont-Delporte - Boulogne-sur-Mer - Paris VIIIe), inspecteur général des vivres de la guerre (), Préfet de l'Ariège (appelé le 27 juillet, en poste en - 1810), du Taro ( - 1814), du Nord ( (Cent-Jours)), de la Seine-Inférieure (1830 - ), membre de la Chambre des pairs ( - 1848), auditeur de 3e classe près le ministre de la Justice (), près la section de législation (1806-1808), auditeur de 2de classe (1812), maître des requêtes en service extraordinaire (), conseiller d'État (1831-1848), 1er Baron Dupont-Delporte et de l'Empire (décret du , lettres patentes du ), « Légionnaire » (), puis, Officier (), puis, Commandeur (), puis, Grand officier de la Légion d'honneur ().

Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la barre d'argent, acc. de deux léopards lionnés contournés d'or ; au 2, des barons tirés du Conseil d'État brochant ; au 3, de gueules, à une licorne naissante d'argent.[29]

Dominique François Xavier Félix ( - Vézelise - Vailly-sur-Aisne), général de brigade (), adjoint au ministre de la Guerre ( - ), maître des requêtes au Conseil d'État (), baron de l'Empire (lettre patente du ), Légionnaire (4 germinal an XII), puis Officier (), puis Commandeur (), puis Grand officier de la Légion d'honneur (ordonnance royale du ), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer, Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Parti : au I, d'or à l'épée haute de sable, au chef chargé de deux étoiles du champ ; au II, coupé du quartier des barons tirés du Conseil d'État et d'azur au fût de canon posé en pal, l'embouchure tournée vers le chef, accosté de deux bombes, le tout d'or.[30]

Joseph-Marie de Gérando (1772), maître des requêtes au Conseil d'État (1811), puis Conseiller d'État, Baron de Rathsamhausen et de l'Empire (), Légionnaire (1810), puis, Officier (1812), puis, Commandeur (1820), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (), etc.,

Parti, au premier coupé d'azur et d'argent ; l'azur la bande d'or sénestrée d'une colombe d'argent, et adextrée d'une sphère du même ; l'argent à cinq branches nouées de sinople ; au deuxième d'argent chargée d'une fasce de sinople, à l'orle de gueules : franc-quartier des barons pris dans notre Conseil d'État brochant au neuvième de l'écu.[10],[8],[2]

Michel-Augustin de Goyon ( - château de l'Abbaye, près de Nantes), officier de la Garde constitutionnelle de Louis XVI, Auditeur au conseil d'État, sous-préfet de Montaigu (Vendée), préfet de l'Aveyron ( - 1810), préfet de la Méditerranée ( - 1814), préfet des Côtes-du-Nord (première Restauration), puis est préfet de l'Yonne, Préfet de l'Yonne (seconde Restauration), préfet de l'Eure (1817), préfet de Seine-et-Marne (1820-1830), 1er baron de Goyon et de l'Empire (), 1er vicomte de Goyon (), Commandeur de la Légion d'honneur (11 octobre 1814),

Parti : au I, de gueules au lion d'or ; au II, de sable semé d'étoiles d'or, au lion brochant en abîme du même, armé et lampassé de gueules ; au canton des Barons jurisconsultes.[31]

Pierre Victor Malouet ( - Riom - Paris, Député du Tiers état de Riom aux États généraux de 1789, Commissaire général de la Marine, préfet maritime à Anvers (1803), Maitre des requêtes (1808) puis Conseiller d'État (1810), Baron Malouet (1810), Chevalier de Saint-Louis, Commandeur de la Légion d'honneur (1810),

D'azur à la fasce d'argent chargé de trois oiseaux de sable ; au canton des barons tirés du Conseil d'État.[32]

Jean-François Honoré, baron Merlet ( - Martigné-Briand - Louresse-Rochemenier), Député à l'Assemblée législative (, puis secrétaire, vice-président (26 juillet) et président () de cette assemblée), Conseiller général de Maine-et-Loire en thermidor an VIII (arrêté du ), Préfet de la Vendée (9 frimaire an IX - 1809), Maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d'État (), Maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d'État (1810-1812), Conseiller d'État (Cent-Jours), Baron de l'Empire (), Commandant de la Légion d'honneur (an XII),

D'azur au chevron d'or accompagné en chef de trois merlettes d'argent mal ordonnées et en pointe d'une hure de sanglier du même ; au canton des barons tirés du Conseil d'État brochant.[33]

Armes parlantes.

(Merlet/Liste des meubles héraldiques#Merlettes) 
Antoine-Marie Roederer ( - Metz - Château de Ménilles, Eure), Auditeur au Conseil d'État (8 vendémiaire an XIV), Secrétaire d'État du Roi de Naples (1807), Préfet du Trasimène (), 1er baron Roederer et de l'Empire (lettres patentes du ), Préfet de l'Aube (, puis le , remplacé le 12 juillet), Pair de France (1845)

Écartelé : au 1, d'argent au chêne arraché de sinople ; au 2, d'or à la tour de sable, ouverte et ajourée du même ; au 3, de gueules à la tête de lion arrachée d'argent ; au 4, échiqueté d'or et d'azur de six tires[1] ; franc-quartier des barons tirés du Conseil d'État brochant, brochant au neuvième de l'écu.[34],[35],[9]

Barons Officiers de la Maison de l'Empereur[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Alexandre Charles Nicolas Amé de Saint-Didier ( - quartier Saint-Louis, Versailles - Ferreux), Préfet du Palais (13 pluviôse an XIII ()), Auditeur au Conseil d’État (), Préfet de l'Aube (), Préfet de Seine-et-Marne (), Pair de France (ordonnance du ), Baron de l'Empire (lettres patentes du ),
  • Armes primitives : D'or, à trois mûres au naturel, posées 2 et 1, au chef d'azur, chargé de deux colombes affrontées d'argent.[1]
  • Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au I, parti : a)d’azur à deux colombes affrontées d’argent ; b) du quartier des Barons officier de la maison de l'Empereur, au II, d’or à trois œillets de pourpre, tigés et feuillés de sinople, 2 et 1.[27]
Alexis Boyer ( - Uzerche - Paris), Premier chirurgien de Napoléon Ier, chirurgien consultant de Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe Ier, Membre de l'Institut de France (Académie de médecine (1820), Académie des sciences, )), titulaire de la troisième chaire de clinique chirurgicale à la Charité (1823), chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité, baron de l'Empire (),

Écartelé : au I, d'azur à la main appaumée d'or ; au II, des barons officiers de la maison de l'Empereur ; au III, de gueules à la verge en pal d'or, tortillée d'un serpent d'argent ; au IV, d'azur au coq hardi d'or, crêté et barbé de gueules. Devise moderne : Ingenio et manu[1],[2],[36],[9].

Antoine Dubois ( - Gramat - Paris), chirurgien en chef des armées, premier accoucheur de l'Impératrice Marie-Louise, professeur à la Faculté de médecine de Paris, baron Dubois et de l'Empire (), Chevalier de la Légion d'honneur (1807),

Coupé : au I, parti de sinople à une fleur de lotus d'argent et du quartier des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur ; au II, d'or à la louve au naturel allaitant un enfant de carnation, le tout soutenu d'une terrasse de sinople.[1],[8],[36],[9]

Armes parlantes.
Antoine Dubois fut le chirurgien qui mit au monde le Roi de Rome : le lotus rappelait que Dubois fut de l'expédition d'Égypte. La louve allaitante était le symbole de Rome depuis l'Antiquité, mais ici le Roi de Rome remplace les célèbres nourrissons Romulus et Remus. Source : Article Roi de Rome et www.heraldique-europeenne.org.

Agathon Jean François Fain ( - Paris - Paris), Secrétaire-archiviste des Consuls, secrétaire particulier de Napoléon Ier (1813), maître des requêtes au Conseil d'État (1811), député du Loiret (1834-1836), 1er baron Fain et de l'Empire (), Commandeur de la Légion d'honneur (1815),

D'azur, à la fasce vairée de sable et d'or, à une plume d'or, barbée d'argent, posée en barre, le bec à dextre brochant sur le tout[1] ; au canton des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur brochant.[33],[9]

Claude François de Méneval ( - Paris - Paris, inhumé au cimetière de Montmartre (19e division, avenue Hector Berlioz)), maître des requêtes au Conseil d'État, secrétaire de Joseph Bonaparte, puis secrétaire du portefeuille de Napoléon Ier (1802), secrétaire des commandements de l'Impératrice Marie-Louise (1812) qu'il suivit à Vienne (Autriche), 1er baron de Méneval et de l'Empire (lettres patentes des 26 avril et , lesquelles changèrent aussi son patronyme de Menneval en Méneval), Chevalier de la Légion d'honneur,

Écartelé : au 1, d'argent, à trois étoiles d'azur ; au 2 des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur ; au 3, d'argent, à un chêne arraché de sinople ; au 4, d'argent, au chevron de gueules, chargé de trois annelets du champ.[1],[33]

Alexandre-Urbain Yvan ( - Toulon - Paris), Chirurgien ordinaire de l'Empereur (1805), chirurgien-major des grenadiers de la Garde impériale, chirurgien en chef de l'hôtel impérial des Invalides, baron de l'Empire le ,

Écartelé, au 1, d'argent, à la tête de Minerve en profil de sable ; au 2, du quartier des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur ; au 3, de gueules au coq d'argent, adextré en chef d'une étoile d'or ; au 4, d'argent, au pélican et sa piété d'azur.[1],[36]

Barons Officiers de la Maison des Princes[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Paulin de Barral (Paris (Saint-Sulpice), - 1822), chambellan du roi de Westphalie, baron Barral et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris à ),

Écartelé au premier d'or à trois cuirasses de sable rehaussées du champ, au deuxième des barons officiers des maisons des princes de notre famille, au troisième burelé d'argent et de gueules de huit pièces, au quatrième d'azur à trois léopards d'or l'un sur l'autre ; armés et lampassés de gueules, sur le tout de gueules à trois bandes d'argent[10].

Michele Benso de Cavour ( - Turin - Turin), chambellan du prince Camille Borghèse, baron Bens de Cavour et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris))

Coupé ; au premier d'azur à deux étoiles d'argent surmontées d'un croissant du même ; au deuxième de gueules à trois coquilles en fasce d'or ; franc-quartier des barons officiers des maisons des princes de notre famille.[10]

Antoine André Bruguière de Sorsum[37] ( - Marseille - Marseille), philologue, littérateur et linguiste, secrétaire particulier du Roi Jérôme, administrateur à l'armée d'Italie sous le général Dessoles, puis à celle du Rhin, secrétaire général du ministère de la Guerre du royaume de Westphalie, secrétaire de cabinet (royaume de Westphalie), Maître des requêtes au conseil d'État (royaume de Westphalie), secrétaire de l'ambassade de France au Royaume-Uni, Baron de l'Empire (, confirmation du titre de baron héréditaire le ),

Écartelé : au I, d'azur à un cheval galopant d'argent soutenu de même ; au II du quartier des barons officiers des maisons des princes de notre famille ; au III de gueules à une harpe antique d'or ; au IV tranché d'argent sur sable à un pont de huit arches d'or brochant ; sur-le-tout d'or à une bruyère terrassée de sinople.[6]

Michel Victor Frédéric Moisson de Vaux ( - Bayeux), Chef d'escadron, intendant de la Maison de la Reine Hortense, 1er baron de Vaux-Moisson et de l'Empire (lettres patentes du ), Chevalier de la Légion d'honneur,

Coupé : au I, parti de gueules à la croix d'argent et du quartier des barons officiers de la maison des princes ; au II, d'azur au lion d'or adextré en chef d'une étoile d'argent.[38]

Pierre François Petiet ( - Rennes - Paris), Officier d'artillerie, Intendant de la couronne de Toscane, chargé de la liste civile, Préfet des Hautes-Alpes (6 avril - ), Directeur des subsistances militaires, 1er Baron Petiet et de l'Empire (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur,

Écartelé : au I, d'azur à l'étoile d'argent ; au II, des barons officiers de la maison des princes ; au III, de sinople au lièvre contourné et rampant d'or ; au IV de gueules à une branche de laurier posée en bande d'argent chargée d'une épée d'or, la pointe basse.[39]

Barons préfets[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
François Jean-Baptiste d'Alphonse[40] ( - Bonny-sur-Loire - Château de Beaumont, Agonges), Député du département de l'Allier au Conseil des Anciens (24 vendémiaire an IV - 24 germinal an VII : - ), Député au Corps Législatif (1800), Préfet de l'Indre ( - 1804), Préfet du Gard (23 germinal an XII () - 1810), Maîtres des requêtes au Conseil d'État (), Intendant de l'intérieur en Hollande (), Préfet de l'Hérault (, poste refusé), Député à la Chambre introuvable (1819-1821), Baron d'Alphonse et de l'Empire (lettres patentes du ), Commandeur de la Légion d'honneur (1804),

Losangé d’argent et d’azur ; au canton des barons préfets de l'Empire brochant.[27]

Louis-Marie Auvray ( - Poitiers[41] - Fondettes), Colonel du 40e régiment d'infanterie de ligne (armée révolutionnaire française), maréchal de camp (première Restauration), Préfet de la Sarthe (11 ventôse an VIII ()), 1er Baron Auvray et de l'Empire (, lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (),
  • Armes de la famille Auvray avant 1809 : De sable, à l'aigle au vol abaissé d'argent.[1],[42]
  • Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : au 1, d'azur, à un bouclier d'or, ch. d'un écusson d'azur, inscrit du chiffre 40 d'argent ; au 2 du quartier des barons préfets ; au 3, de gueules, à une clé d'argent, en pal ; au 4, d'azur, à un olivier d'or, fruité d'argent.[1],[33],[42]
Jean-Baptiste-Pierre Melchior d'Azémar ( - Saint-Maurice-de-Cazevieille), préfet du Var, baron d'Azémar et de l'Empire (décret du , lettres patentes du signées à Paris),

D'azur à une bande d'argent chargée de trois croissants de sable et senestrée en chef d'un lion contrerampant d'or ; au franc-quartier des barons préfets.[10]

Louis Edmé Barthélemy Bailly de Juilly ( - Saint-Phal - Paris), Préfet du Lot ( - 1813), baron de l'Empire (), Légionnaire (25 prairial an XII), puis Officier de la Légion d'honneur ()

Écartelé : aux 1 et 4, de gueules, au chevron alésé, accompagné de trois étoiles, le tout d'or ; aux 2 et 3, d'azur, au lévrier rampant d'argent, accolé d'or ; au canton des Barons Préfets brochant.[1],[4]

André Horace François de Barral de Rochechinard (1743-1820), général de brigade, préfet du Cher, baron Barral et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris à ), Officier de la Légion d'honneur (),

Écartelé au premier et quatrième de gueules à trois bandes d'argent ; au deuxième et troisième d'argent à la fasce de sable surmontée de trois merlettes en fasce du même ; franc quartier des barons préfets, brochant sur le tout[10].

François-Antoine de Boissy d'Anglas (1781-1850), préfet de la Charente, maître des requêtes au Conseil d'État,

Écartelé au premier de gueules à l'épée en bande et à l'ancre en barre passées en sautoir d'argent ; au deuxième des barons préfets ; au troisième d'azur au miroir antique d'argent, accolé d'un serpent du même ; au quatrième de sable au chevron d'or surmonté d'un comble d'argent chargé de deux étoiles d'azur ; pour livrées : les couleurs de l'écu[10]

Claude-Laurent Bourgeois de Jessaint ( - Jessaint - Beaulieu (Trannes), Maire de Bar-sur-Aube ( - 18 fructidor an V ()), Préfet de la Marne (, confirmé dans ses fonctions par Louis XVIII le , il surmonte six changements de régime, et reste à son poste jusqu'à sa démission le , il obtient sa retraite de préfet le 22 février 1839), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (, lettres patentes du ), Vicomte ()[43], Légionnaire (25 prairial an XII : ), puis Officier (), Commandeur (), Grand officier de la Légion d'honneur (), Pair de France (),
  • Armes des Bourgeois de Jessaint sous l'Ancien Régime : Coupé : au 1, d'azur, à la bande d'argent, accompagné en chef d'une étoile d'or et en pointe d'une anille du même ; au 2, d'or, au lion de gueules.[1]
  • Armes de Chevalier de l'Empire : Tiercé en fasce : au I, d'azur, à la bande d'argent, accompagné en chef d'une anille d'or et en pointe d'une étoile du même ; au II, d'or, au lion de gueules ; au III, de gueules à l'insigne des Chevaliers légionnaires.[34]
  • Armes de Baron de l'Empire : Tiercé en fasce : au I, d'azur, à la bande d'argent, accompagné en chef d'une anille d'or et en pointe d'une étoile du même ; au II, d'or, au lion de gueules ; au III, de gueules à l'insigne des Chevaliers légionnaires ; au canton des Barons Préfets brochant.[34]
Alexandre François Bruneteau de Sainte Suzanne (1769-1853), préfet de la Sarre, baron de l'Empire par lettres patentes du 19 janvier 1812, avec dotation le 8 avril 1813, Légionnaire le 25 prairial an XII, puis, Officier de la Légion d'honneur (1813),

Écartelé ; au premier et quatrième d'azur au lion d'or, flanqué de deux colonnes d'argent et surmonté au deuxième point d'une étoile du même ; au deuxième des Barons Préfets ; au troisième d'argent au loup ravissant, tenant dans ses pattes une palme ; le tout de sable ; pour livrées : les couleurs de l'écu[10].

Claude-Louis Bruslé de Valsuzenay ( - Paris, paroisse Saint-Jean-le-Rond - Paris IIe (ancien)), membre de la commune du 10 août, Député des Deux-Nèthes au Conseil des Cinq-Cents (26 germinal an VI : ), Préfet de l'Aube (18 ventôse an VIII () - 1810, 1815-1824), Préfet de l'Oise (1810 - 1813), Préfet de la Gironde ( - ), Conseiller d'État honoraire (), Châtelain de Barberey, Chevalier de Valsuzenay et de l'Empire (), 1er Baron de Valsuzenay et de l'Empire (, lettres patentes du ), Légionnaire (25 prairial an XII : ), puis, Officier de la Légion d'honneur (25 germinal an XIII : ),
  • Armes de Baron de l'Empire : Coupé au 1 d'azur, au pal de gueules, chargé du signe des chevaliers légionnaires, accosté à dextre de 3 olives tigées et feuillées d'argent et à senestre de 3 glands de chêne du même ; au 2, d'argent, au lion à la queue fourchée et passée en sautoir de sable, l'épaule dextre chargée d'une étoile d'or ; au canton des barons préfets brochant.[34],[44]
Louis Julien de Buxeuil ( - Landerneau - Brest), avocat au Parlement de Bretagne, lieutenant-maire de Landerneau (1780), député du Tiers aux États de Bretagne en 1789, Commissaire du roi près le district de Landerneau (1790), député du Finistère à l'Assemblée législative (), accusateur public près le tribunal criminel de Quimper (), député au Conseil des Anciens (24 germinal an IV : ), tribun (4 nivôse an VIII), préfet de Saône-et-Loire (23 germinal an X), préfet du Pas-de-Calais (), préfet d'Eure-et-Loir (), baron de Roujoux et de l'Empire (), Légionnaire (25 prairial an XII : ), puis, Officier de la Légion d'honneur (25 germinal an XIII : ),

Écartelé : au I de sable au cerf couché d'or ; au II du quartier des barons préfets ; au III de pourpre à la tour d'or ailée d'argent et accostée en chef de deux mouchetures d'hermine de sable ; au IV d'azur à deux épées d'argent passées en sautoir, senestrées de trois roses rangées en pal.[33]

Charles-Ambroise Caffarelli (1758-1826), préfet de l'Ardèche (1800-1801), préfet du Calvados (1801-1810), préfet de l'Aube (1810–1814), chevalier de l'Empire (à la suite du décret du 25 prairial an XII le nommant membre de la Légion d'honneur, lettres patentes signées à Burgos le )), baron (décret du , lettres patentes signées à Paris le )), Légionnaire (décret du 25 prairial an XII),

Écartelé, au premier taillé d'argent et de gueules ; au deuxième des barons préfets, au troisième d'argent au lion rampant de sable, au quatrième tranché d'argent et de gueules.[10],[1]

Guillaume Capelle ( - Salles-Curan - Montpellier), préfet de la Méditerranée (), préfet du Léman (–fin 1813), Baron Capelle et de l'Empire (décret du , lettres patentes du signées aux Tuileries), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (),

D'azur à la chèvre passante d'or, soutenue de sinople, surmontée au premier point d'une étoile d'argent ; franc-quartier des barons préfets.[10]

Gilbert Joseph Gaspard Chabrol de Volvic (17731843), ingénieur des ponts et chaussées (28 germinal an IV : ), sous-préfet de Pontivy (Napoléonville) (1803-1806), préfet du Montenotte ( - 1812), préfet de la Seine ( - , - ), Conseiller d'État (1814, première Restauration), député du département de la Seine (), député du département du Puy-de-Dôme (1824, 1827, 1830, 1839, 1842), baron de l'Empire (), comte de Chabrol (lettres patentes du ), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur (), puis, Grand officier (), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (),

Écartelé : aux I et IV, d'azur au chevron d'or accompagné de trois molettes du même (Chabrol) ; au II du quartier des Barons Préfets ; au III, d'azur, au pal d'or, ch. d'un lion de gueules et accosté de six besants d'or (Basmaison).[1],[8]

Joseph-Antoine Florens (, Lorgues (Var) – , Mende), ancien oratorien, professeur de lettres au collège de Juilly, administrateur de district en Seine-et-Oise, secrétaire d'ambassade à Rome, premier préfet des Alpes-Maritimes (21 ventôse an VII), deuxième préfet de la Lozère (nommé le 23 germinal an X, installé le 22 prairial an X), membre et secrétaire du conseil général de la Lozère (1819), conseiller municipal de Mende, président fondateur de la société d'agriculture de Mende, baron de l'Empire (), légionnaire (25 prairial an XII).

D'azur à la croix cantonnée de quatre roses d'argent ; au franc-quartier des barons préfets[6].

Jean-Baptiste Joseph Fourier ( - Auxerre - Paris), Mathématicien et physicien français, préfet de l'Isère (), baron Fourier et de l'Empire (1809), comte Fourier (1815), Légionnaire (1804) puis officier de la Légion d'honneur,

Coupé : au I, parti d'azur à la fasce d'argent et du quartier des Barons Préfets ; au II, d'argent à la barre échiquetée d'azur et d'or accompagnée de deux coqs d'azur.[45]

Jean-Baptiste Galeazzini ( - Portovenere (République de Gênes) ✝ 1833 - Bastia), Capitaine de la garde nationale de Bastia (), Dénonciateur public (), Maire de Bastia (, réélu en 1793, 1797, 1830), Adjudant général (), Commissaire de la République à l'Armée d'Italie, Intendant des provinces conquises, de Voghera, de Reggio et de Modène (1796-1797), Préfet du Liamone (), Commissaire général du gouvernement à l'île d'Elbe et dépendances (an XI - 1810), Préfet de Maine-et-Loire ( : Cent-Jours), Baron Galeazzini et de l'Empire (1810),

Parti : au I, d'azur, à un arbre de sinople, senestré d'un lion rampant contre le fût, sommé d'un coq perché, le tout d'or, sur une terrasse du même ; au 2, coupé du quartier des Barons Préfets et d'azur, à un cippe d'argent, sommé d'un mitre d'or.[46]

André Joseph Jourdan ( - Aubagne - Marseille), député des Bouches-du-Rhône au Conseil des Cinq-Cents (24 vendémiaire an IV - 18 fructidor an V), président de canton (6 germinal an XI), adjoint au maire de Marseille (16 thermidor an XIII), préfet du département des Forêts (), conseiller d'État (1814), Directeur général des cultes (1814-1825), Baron de l'Empire (lettres patentes du ),

D'azur au chevron d'argent accompagné d'un soleil cantonné à dextre et en pointe d'un cerf passant d'argent, au comble d'or chargé de trois tourteaux de gueules ; au franc-quartier des barons-préfets.[6],[47]

Alexandre de Lameth ( - Paris - Paris), maréchal de camp (), lieutenant général honoraire (), député de la noblesse de Péronne aux États généraux de 1789, préfet des Basses-Alpes (23 germinal an X : ), préfet du Rhin-et-Moselle (12 pluviôse an XIII : ), préfet de la Roer () préfet du département du Pô (), maître des requêtes au Conseil d'État (), préfet de la Somme ( : première Restauration), Pair de France ( (Cent-Jours) : destitué à la seconde Restauration), député de la Seine-Inférieure ( - 1824), député de Seine-et-Oise ( - 1829), baron de l'Empire (, lettres patentes du ), Légionnaire (an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de Saint-Louis (), Légionnaire (an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (),

Écartelé : aux 1 et 4, de gueules, à la bande d'argent, acc. de six croix recroisettées du même posées en orle (Lameth en Picardie) ; au 2, d'argent, à trois maillets de sinople (Bussy) ; au 3, d'or, fretté de gueules, et au canton d'or (alias chargé d'une étoile d'azur : Lameth en Artois) ; au canton des barons préfets brochant.[1],[4]

Jacques Félix Le Couteulx du Molay (29 juin [1779] - Paris - Dijon), auditeur au Conseil d'État, préfet de la Côte-d'Or (), baron du Molay et de l'Empire (lettres patentes du ),

D'argent au chevron de gueules accompagné de trois trèfles de sinople ; au canton des Barons Préfets brochant.[48]

Louis Antoine Victor Malouet ( - Paris - Paris, paroisse Saint-Sulpice), Sous-préfet de Villeneuve-d'Agen (), Maître des requêtes au Conseil d'État (), Préfet de l'Aisne (, maintenu en fonction le (première Restauration) et révoqué le (Cent-Jours)), Préfet de l'Allier (, sans suite), Préfet du Pas-de-Calais (), Préfet de la Seine-Inférieure ( - 1820), Préfet du Bas-Rhin (, révoqué le [23 mars] 1822), Conseiller d'État en service extraordinaire (du à sa mort), Pair de France (), Baron Malouet (), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (),

D'azur à la fasce d'argent chargé de trois oiseaux de sable ; au canton des barons préfets brochant.[1],[49]

Pierre Barthélémy de Nogaret ( - Marvejols - Saint-Laurent-d'Olt), Député à la Législative (), Député au Conseil des Cinq-Cents (24 germinal an VI : 1798), Préfet de l'Hérault (11 ventôse an VIII -), Maître des requêtes au Conseil d'État, Député de l'Aveyron ( - 1841), Président du Conseil général de l'Aveyron (1832), 1er Baron de Nogaret et de l'Empire (, avec lettres patentes du 14 février, baron héréditaire par ordonnance royale du ), Commandant de la Légion d'honneur (26 prairial an XII),

Écartelé : au 1, d'azur, à un croissant d'argent, surmonté de deux étoiles du même posées en fasce ; au 2 du quartier des Barons Préfets ; au 3, d'or, à un noyer de sinople, terrassé du même ; au 4, d'azur, à une foi d'argent, posée en bande.[1],[33],[50]

Jean Pieyre ( - Nîmes - Paris), légionnaire (1804), baron de l'Empire (lettres patentes du ), Député du Gard ( - ), préfet de Lot-et-Garonne (1800 - 1806), préfet du Loiret ( - ),

D’argent au palmier de sinople, terrassé de sable, adextré d’un lion contre-rampant de gueules, surmonté de quatre étoiles d’azur, rangées en pal, deux à dextre, deux à senestre ; à la champagne de gueules chargée du signe des chevaliers[1],

François René Jean de Pommereul ( - Fougères - Paris), général de brigade (), général de division (), préfet d'Indre-et-Loire (9 frimaire an IX () - ), préfet du Nord ( - ), écuyer, sieur de Joué, baron de l'Empire (lettres patentes du ), légionnaire (1811), puis, officier de la Légion d'honneur (1812),

Écartelé : au 1, d'or, à une plante de fougère de sinople ; au 2, du quartier des Barons préfets ; au 3, de gueules, à une pomme d'argent, tigée et feuillée de sinople, posée en barre ; au 4, d'azur, à un tube de canon posé en barre et une plume d'argent en bande passés en sautoir. L'écu entouré d'une bordure d'hermine qui paraît être une adjonction aux armes officielles.[1],[51]

François Pougeard du Limbert

D’azur au chevron d’argent, accompagné de trois boulets d’or ; au franc-quartier brochant des barons préfets[52]

Louis Ramond de Carbonnières ( - Strasbourg - Paris), géologue, botaniste et explorateur pyrénéiste français, avocat au conseil souverain d’Alsace (1777), Gendarme de la garde du Roy (1781), député de Paris à l'Assemblée législative (1791, il en devient secrétaire (), vice-président du Corps législatif (22 nivôse an XII : ), préfet du Puy-de-Dôme (, installé le 30 mai - ), député du département du Puy-de-Dôme (collège électoral de Clermont-Ferrand, ), maître des requêtes au Conseil d'État en service ordinaire (), puis Conseiller d'État (), 1er baron Ramond et de l'Empire (, lettres patentes du ), Légionnaire (11 frimaire an XII : ), puis Commandant de la Légion d'honneur (12 prairial an XII : ),

Écartelé : aux 1 et 4, de gueules à la croix vidée, cléchée et pommetée d'or (Toulouse) ; aux 2 et 3, d'azur à la cloche d'argent bataillée de sable (Algoursan) ; au canton des barons préfets brochant.[2]

Honoré Jean Riouffe (, Rouen, Nancy), avocat, écrivain, tribun (4 nivôse an VIII), préfet de la Côte-d'Or (19 pluviôse an XII), puis préfet de la Meurthe (), baron de l'Empire (, lettres patentes du ), légionnaire (4 frimaire an XII).

D'azur à la bande d'argent, chargée de trois alérions de sable ; au franc-quartier des barons préfets brochant[6],[34].

Barthélémy François Rolland de Chambaudoin ( - Paris (paroisse Saint-Nicolas-du-Chardonnet) ✝ - Paris IIIe), Conseiller au Parlement de Paris (), Conseiller général du Loiret (15 floréal an VIII), Député du Loiret au Corps législatif (19 vendémiaire an XII), Préfet de l'Eure (1806-1813), 1er baron de Chambaudoin et de l'Empire (), Chevalier de la Légion d'honneur,

D'azur au lévrier courant accompagné de quatre étoiles, trois rangées en chef, une en pointe, le tout d'or ; au canton des Barons Préfets brochant.[53]

Jean André Louis Rolland de Villarceaux (1764 - Paris, baptisé le à Saint-Eustache - Paris), capitaine d'artillerie (), Préfet du Tanaro (nommé le - ), Préfet des Apennins (), Préfet du Gard (, maintenu à la première Restauration), Préfet d'Eure-et-Loir ( (Cent-Jours)), Préfet de l'Hérault (Cent-Jours)), 1er baron de Villarceau et de l'Empire (),

D'azur, au chevron d'or chargé de l'Étoile de la Légion d'Honneur de 2 étoiles d'argent posées en fasce, en pointe, d'une levrette d'argent, passant du même au canton des Barons Préfets brochant.[54]

Paul Sabatier de Lachadenède ( - Lagorce (Ardèche) - Dijon), Capitaine du génie militaire pendant les guerres de la Révolution, Colonel puis directeur général des parcs du Génie, sous le Consulat, Sous-préfet de Castres (nommé le 13 floréal an X, en fonction le 19 messidor an X), Préfet du Cantal (nommé le , en fonction le , remplacé par la Restauration le ), Préfet de la Moselle (nommé le , en fonction le ), Préfet de la Côte-d’Or (nommé le , en fonction le ), Préfet de la Charente-Inférieure (nommé le , en fonction le ), Préfet du Doubs (nommé le , en fonction le , démissionnaire pour raison de santé le ), Chevalier de l'Empire (lettres patentes de 1809), 1er baron de Lachadenède et de l'Empire (lettres patentes du , confirmé dans son titre de baron héréditaire par lettres patentes du ), Légionnaire, puis Officier de la Légion d'honneur,

D'argent à deux pals de gueules ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles du champ[55] ; au canton des barons préfets brochant.[27]

Jean-Marie Valentin du Plantier (1758-1814), préfet des Landes (1802) puis du Nord (1810), baron de l'Empire (1810), légionnaire (1804) puis officier de la Légion d'honneur (1808).

Parti, au premier coupé d'azur et d'or à cinq besants en sautoir de l'un dans l'autre ; au deuxième de sable à trois pommes de pin une et deux d'or ; au franc-quartier des barons préfets.

Vincent-Marie Viénot de Vaublanc (17561845), Président de l'Assemblée législative (1791), Président du Corps législatif puis Préfet de la Moselle (1805-1814), commandant de la Légion d'honneur, baron d'Empire (1809), Chevalier de l'Ordre de Saint-Lazare, Ministre de l'Intérieur (1815-1816)

Coupé, au premier mi-parti d'azur, à la tour d'argent, maçonné de sable et du quartier des Barons Préfets ; au second de gueules au lion léopardé d'argent.

Barons sous-préfets[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Jean-Baptiste Cavaignac de Lalande ( - Gourdon1er juillet 1845 - Saint-Sauveur (Gironde)), maire de Saint Sauveur, sous-préfet du Premier Empire, baron Cavaignac de Lalande et de l'Empire,

Ecartelé : au I, d'azur à un pont à deux arches d'argent gardé en sénestre ; au II du quartier des Barons Sous-préfets ; au III, de gueules à une gerbe de blé d'or ; au IV, d'azur à une tour d'argent ouverte et ajourée de sable.[8]

Augustin de Chazelles, sous-préfet de Muret de 1811 a 1815, puis sous-préfet de Saint-Quentin de mai a décembre 1815. (Préfet du Morbihan à la restauration). Baron de l'Empire crée le 13.04.1811 (lettres patentes).

Ecartelé : au I, d'azur à la tête de lion d'or, allumé et lampassé de gueules, au comble du même chargé à dextre d'une étoile sommée de trois tiges de lauriers du même et surmontées en chef à dextre d'un croissant et à sénestre d'une croix à huit pointes aussi d'or. Baron membre du collège électoral - 18.04.1811 : Majorat du domaine du Luc, à Nîmes, d'un revenu de 9,000 francs

Alexandre André de Flavigny, sous-préfet de Soissons, préfet de la Haute-Saône (- 1815 (maintenu à la première Restauration)), préfet de la Meuse ( (Cent-Jours), mais il refuse le poste), préfet de la Haute-Vienne ( : seconde Restauration),

Échiqueté d'or et d'azur, accompagné d'un écusson de gueules en abîme[1] ; au canton des barons sous-préfets brochant.[4]

Léon de Vismes,

D'azur au chevron de gueules accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant de même, au canton des Barons Sous-préfets brochant[56].

Barons Maires[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Antoine-Ignace Anthoine (1749-1826), maire de Marseille (1805-1813), Député des Bouches-du-Rhône à la Chambre des représentants (Cent-Jours), trésorier de la 8e cohorte de la Légion d'honneur, Baron de Saint-Joseph et de l'Empire, avec majorat (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur (), Commandeur de l'ordre royal de l'Étoile polaire de Suède

De sable à un cœur d'argent, traversé d'une flèche en bande de gueules, accompagné en pointe d'un croissant d'argent, au comble d'azur, chargé de trois étoiles d'or ; au franc-quartier des barons maires.

Jacques Pierre Prothade d'Astorg[57] ( - Poligny (Jura) Saint-Cyr-la-Rivière), comte d'Astorg, Lieutenant de vaisseau (1765), commandant de la Garde nationale de son canton, maire puis président de canton (Consulat), président du collège électoral d'Étampes (1809) puis de Rambouillet (1815), conseiller général et député au corps législatif pour la Seine-et-Oise (1810), chevalier de la Légion d'honneur, Chevalier de Saint-Louis, membre de l'Ordre de Cincinnatus,

Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à la croix ancrée de sable ; au 2, des Barons-Maires (de gueules, à la muraille crénelée d'argent) ; au 3, de sable, à un faucon d'argent, longé et grilleté d'or, posé sur une main gantée (ou « gantelée ») du même, mouvant du flanc senestre, au comble d'azur, chargé de deux fers de lance d'argent et un demi-fer de lance du même en pointe.[10],[1]

Jean-Baptiste Bertrand-Geslin ( - Le Luc - Le Luc), maire de Nantes, Député des Cent-Jours, Baron de Bertrand Geslin et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Rambouillet le ), Légionnaire (), puis Officier (décret du ), et, de nouveau Officier de la Légion d'honneur ()

Écartelé, au premier d'or, à la bande d'azur, chargée de trois étoiles d'argent ; au deuxième des barons pris parmi les maires ; au troisième d'azur au vaisseau à trois mats voguant sur une mer d'argent ; au quatrième de sable au casque taré de fasce d'or, traversé en bande d'une épée haute d'argent.[10]

Jean, Louis, Bonaventure de Kenny (1769-1822), maire de Dunkerque (1797-1798 et 1805-1815), Député du Nord à la Chambre des représentants (Cent-Jours), Baron Bonaventure de Kenny et de l'Empire, avec majorat (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur ().

Ecartelé : au 1er, d'or à trois têtes de coq de sable, crêtées et barbées de gueules ; au 2e, des barons maires ; au 3e, d'azur au vaisseau soutenu d'une mer, le tout d'argent ; au 4e, d'argent à la bande de gueules chargée en chef d'une étoile du champ. Livrées : les couleurs de l'écu[58].

Pierre Prosper Demadières (17631839), maire de Rouen (1804-1812), négociant, Baron de l'Empire,

Tiercé en fasce au 1 d'azur à trois triangles d'argent posés en fasce, au 2 d'or, au 3 de gueules à trois besants d'argent ordonnés, au franc quartier des Barons-Maire.

Louis-Marie Duhamel (17601819), maire de Coutances, Baron de l'Empire,

Écartelé : au I, d'azur à une épée basse en bande et un épi en barre, le tout d'or et posé en sautoir ; au II, du quartier des barons maires, au III, de gueules à trois colonnes toscanes d'argent ; au IV, d'azur au cèdre terrassé d'or.[4]

Charles Lallemand, médecin, maire de Nancy ( - , - , - ), Baron de l'Empire (),

De gueules au serpent vivré en pal d'argent, surmonté de deux étoiles d'or ; au canton des barons maires, à la filière d'argent, brochant.[36]

Nicolas Damas Marchant[59] ( - Pierrepont (Moselle) - Metz), médecin militaire, maire de Metz ( - , - ), officier de l'Université royale de France, conseiller de préfecture de la Moselle, membre de l'Académie royale de médecine de Paris, et de l'Académie royale des sciences, lettres et arts de Metz, Baron Marchant et de l'Empire (), officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel,

Écartelé : au 1, parti d'argent et de sable (armes de la ville de Metz) ; au 2, du quartier des barons maires ; au 3, de gueules, au lion d'or armé d'une épée d'argent montée d'or ; au 4, d'azur à la massue de sinople, accolée d'un serpent d'argent, surmontée d'une étoile du même.[36]

Jacques La Haye Mercier ( - Paris - Paris), Maire d’Alençon (1808 - , - ), Président du conseil général de l'Orne (1810-1812, 1834-1839), Représentant de l'Orne à la Chambre des Cent-Jours (), Député de l'Orne ( - , - , - ), 1er Baron Mercier et de l'Empire (, lettres patentes du , confirmé en 1814), Légionnaire (première Restauration), puis, Officier de la Légion d'honneur (),

Coupé : au I parti d'azur au chevron d'or accompagné de trois colombes d'argent et du quartier des Barons Maires ; au II d'or au lion d'azur.[33]

Charles Renauldon ( - Grenoble - Grenoble), Membre du corps municipal (1795), Maire de Grenoble ( - ), représentant de l'Isère à la Chambre des Cent-Jours ( - ), 1er Baron Renauldon et de l'Empire (1810), Chevalier de la Légion d'honneur (),

Coupé : au I, parti d'azur à 3 étoiles d'or et du quartier des barons maires de l'Empire ; au II, d'argent à la bande de gueules, chargée de la croix de la Légion d'honneur.[39]

Salomon Louis Roger ( - Genève (Suisse) ✝ ), Banquier à Paris, maire de Velleron (Seine-et-Oise), 1er baron Roger de Sivry et de l'Empire (, institution de majorat et lettres patentes du , confirmé baron héréditaire par lettres patentes du ),

Écartelé : au I, de sable, à un casque grillé d'argent, panaché de trois plumes du même, taré de profil ; au II du quartier des Barons Maires ; au III, d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une quintefeuille, le tout d'argent ; au IV, d'azur, au lion d'or, percé d'une flèche d'argent en barre, la pointe en bas.[1],[33]

Présidents ou Procureurs généraux de la Cour de Cassation[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Les Barons Présidents ou Procureurs généraux de la Cour de Cassation

Sur le blason : Franc-quartier ou canton sénestre de gueules, chargé d'une balance d'argent.

Ornements extérieurs : Quatre lambrequins d'argent. Toque de velours noir, retroussée de contre-vair, avec porte-aigrette argent, surmonté de trois plumes d'argent.

Les Barons Conseillers en Cour impériale[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Guillaume-Jean Favard de Langlade ( - Saint-Floret, près d'Issoire - Paris), député du Puy-de-Dôme au Corps législatif (1807), président de la section de l'Intérieur, conseiller à la Cour de cassation (), maître des requêtes au Conseil d'État (), attaché au comité du contentieux, député à la Chambre des représentants (Cent-Jours), Chevalier de Langlade et de l'Empire (1808), 1er Baron de Langlade et de l'Empire (constitution d'un majorat par lettres patentes du à partir de la terre de Langlade, confirmé baron en 1816), Comte (1827), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier (), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (),

Écartelé : au I, d'azur, à trois étoiles d'or ; au II, de gueules aux balances d'argent, nouée de sable (Les Barons Conseillers en Cour impériale) ; au III, de gueules, à un ramier (oiseau) contourné, posé sur une terrasse, le tout d'argent ; au 4, d'azur, à un triangle d'or.[1],[39],[9]

Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
François Joseph Beyts ( - Bruges - Bruxelles), magistrat belge, Député du département de la Lys au Conseil des Cinq-Cents (23 germinal an V : ), Préfet de Loir-et-Cher (10 ventôse an VIII), Député au Congrès national (Belgique) (), Sénateur belge (1830), Baron de l'Empire (Lettres patentes du ), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier, puis, Commandant de la Légion d'honneur (1813), Chancelier de la troisième cohorte (départements de la Belgique et de la Hollande),

D'azur, à trois taux ou « béquilles de Saint Antoine » d'or, posées deux en chef et une en pointe (Bette, marquis de Lede) ; au canton des barons présidents des cours impériales brochant.[60],[61],[62]

Guillaume Desazars[63],[64] ( - Toulouse), seigneur de Montgaillard (Aude), élève au Collège de Juilly, avocat au Parlement (1782), administrateur de district (1789), puis président du tribunal civil de Villefranche (), président du Tribunal d'appel de Toulouse et premier président de la Cour d'appel de Toulouse (), premier président de la Cour Impériale (1811, maintenu à la première Restauration et aux Cent-Jours), Baron de Montgailhard et de l'Empire (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur (trésorier de la 10e cohorte), 34e fauteuil de l'Académie des Jeux floraux (),

Coupé, le I parti d'azur à un roc d'argent et du quartier des Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale ; au II d'or à un navire de sable voguant sur une mer de sinople ; sur-le-tout d'azur à la croix d'or cantonnée de quatre dés d'argent, portant tous quatre le point un[1],[65].

Jean Grenier ( - Brioude - Riom), Avocat au parlement de Paris, puis au barreau de la sénéchaussée d'Auvergne (Riom, 1776), Secrétaire provincial, Procureur-syndic du district de Riom (1790), Commissaire national, Commissaire du pouvoir exécutif près le Tribunal civil de Riom (fin 1795 - 1796), Député de la Haute-Loire au Conseil des Cinq-Cents (23 germinal an XI : ), Membre du Tribunat pour le département du Puy-de-Dôme (4 nivôse an VIII, président en 1803, secrétaire en 1804), Procureur général à la cour d'appel de Riom () ;
Alexandre d'Haubersart ( - Douai - Douai), premier président de la cour d'appel de Douai, député au Corps législatif, sénateur ( : dernier promu), chevalier Dhaubersart et de l'Empire (à la suite du décret du 25 prairial an XII le nommant membre de la Légion d'honneur, lettres patentes du , (Paris)), baron d'Haubersart et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Gand), institution de majorat, attaché au titre de baron, accordée par lettres patentes du , à Paris), comte d'Haubersart et de l'Empire (lettres patentes du (Saint-Cloud), légionnaire (25 prairial an XII), puis, officier de la Légion d'honneur ().

D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef et deux étoiles du même et en pointe d'une balance d'argent ; franc-quartier des barons [premiers] présidents de notre cour d'appel.[10],[9]

On trouve aussi
D'azur au chevron de gueules, accompagné au chef de deux étoiles d'or, et, en pointe d'une balance d'or ; au franc-quartier des [barons] Présidents de cour d'Appel.[69]
Claude-Michel Larché ( - Dijon - Dijon), Avocat (), Membre provisoire du tribunal de Dijon, Président du tribunal de Louhans (), Juge au tribunal civil de Saône-et-Loire (), Président du tribunal d'appel de Dijon (16 prairial an VIII : ), Président du collège électoral de la Côte-d'Or (an XII), Député de la Côte-d'Or au Corps législatif (29 thermidor an XII : ), Premier président de la Cour Impériale de Dijon ( - 1815), Chevalier de l'Empire (lettres patentes du ), Baron de l'Empire (lettres patentes du ), Chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII),
  • Armes de Chevalier de l'Empire : D'azur, à une balance d'or, le fléau remplacé par un bâton d'Esculape d'or, le serpent de sable, la tête vers senestre[1] ; à la champagne de gueules chargée de l'insigne des Chevaliers légionnaires.[27]
  • Armes de Baron de l'Empire : D'azur, à une balance d'or, le fléau remplacé par un bâton d'Esculape d'or, le serpent de sable, la tête vers senestre[1] ; au canton des Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale.[27]
Pierre Le Menuet de La Jugannière ( - Vaudrimesnil (ou Périers) ✝ - Caen), Avocat (1768), premier échevin de Saint-Lô (1781), Accusateur public près le tribunal criminel de la Manche (1792), Président du Tribunal criminel de la Manche (1794), Député de la Manche au Conseil des Anciens (25 germinal an VI, secrétaire de cette assemblée en l'an VII), Président de la Cour d'appel de Caen (22 germinal an VIII), Premier président de la Cour Impériale de Caen ( - 1823, 1830-1835), 1er Baron Le Menuet de La Jugannière et de l'Empire (), Commandeur de la Légion d'honneur,

D'azur, à la croix d'or, accostée en chef de deux roses d'argent et en pointe de deux coquilles du même ; au canton des Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale.[33]

Joseph Louis Henri Grégoire Mourre ( - Lorgues - Paris), avocat, ministre de la Justice, procureur général de la cour d'appel de Paris, président de la chambre civile de la Cour de cassation (1811-1815), procureur général de la Cour de cassation (1815-1830), 1er baron Mourre et de l'Empire (, confirmé dans le titre de baron héréditaire par lettres patentes du ), commandeur de l'Ordre de la Légion d'honneur,

Taillé d'or et d'azur à la balance droite de l'un en l'autre ; au canton des barons procureurs brochant.[6]

Les Barons Conseillers en Cour impériale[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Les Barons Conseillers en Cour impériale

Sur le blason : Franc-quartier ou canton sénestre de gueules, chargé d'une balance d'argent, nouée de sable.

Ornements extérieurs : Quatre lambrequins d'argent. Toque de velours noir, retroussée de contre-vair, avec porte-aigrette argent, surmonté de trois plumes d'argent.

Barons Officiers de Santé attachés aux Armées[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
René-Nicolas Dufriche Desgenettes ( - Alençon - Paris), Médecin militaire, directeur de l’hôpital d'Antibes (24 nivôse an II), médecin ordinaire de l’hôpital du Val-de-Grâce et de la 17e division militaire (Paris, 7 brumaire an IV), professeur de physiologie et de physique médicale (an V), médecin en chef à l'armée d'Italie (an VI), puis de l’armée d'Orient (expédition d’Égypte, 1798), médecin en chef à l’hôpital militaire d’instruction de Strasbourg (fructidor an IX), professeur adjoint à l’École de médecine de Paris, Inspecteur général du Service de santé des armées (an XII), médecin-chef de la Grande Armée (1807), médecin en chef de la Garde impériale (décret impérial du ), puis des Invalides, Légionnaire (25 prairial an XII), chevalier de l'Empire (1809), baron Desgenettes et de l'Empire (),

D'azur, à la massue en pal d'or, accostée d'un serpent d'argent, à la fasce d'or chargée de trois étoiles du champ, brochant sur le tout ; au canton des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées brochant.[8],[36]

Nicolas Heurteloup[70] ( - Tours - Paris), premier chirurgien des armées (1795), chirurgien en chef de la Grande Armée, inspecteur général du service de santé, 1er baron Heurteloup et de l'Empire (), Officier de la Légion d'honneur,

Écartelé : au 1, de sinople, au dextrochère ganté d'argent, mouvant du canton dextre du chef heurtant un loup ravissant, le corps contourné d'or, endenté d'argent ; au 2, de sable, à trois massues, l'une sur l'autre, en fasce, d'or, accolées chacune d'un serpent du même, celle du milieu contournée ; au 3, de gueules, à la tour crénelée de quatre pièces, d'argent ; au 4, d'or, à la tête de maure de sable, tortillée, accolée et allumée d'argent, avec pendants d'oreille du même ; au canton des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées brochant.[36]

Dominique-Jean Larrey ( - Beaudéan - Lyon), médecin militaire français, chirurgien de la marine royale sur la frégate (1787), Second chirurgien interne aux Invalides, chirurgien aide-major à l'armée du Rhin (1792), Chirurgien de première classe (1792), puis chirurgien principal, puis chirurgien en chef de la 14e armée républicaine (1794), professeur à l'École militaire de santé du Val-de-Grâce (1796), Inspecteur général des camps et des hôpitaux de l'armée d'Italie (1796), chirurgien en chef à l'armée d'Egypte, chirurgien en chef de la Garde des consuls (1802), Inspecteur général du service de santé des armées (1805), chirurgien en chef de la Garde impériale, Inspecteur général du Service Militaire de Santé (1810), 1er baron Larrey et l'Empire (1809, lettres patentes du ), Légionnaire (26 frimaire an XII), puis, Officier (25 prairial an XII) puis Commandant de la Légion d'honneur (),

Ecartelé : au I, d'or au dromadaire contourné d'azur, adextré d'un palmier de sinople, le tout soutenu d'une terrasse du même ; au II, du quartier des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées ; au III, d'azur à trois chevrons d'or ; au IV, coupé : au 1, d'argent, à la barre dentelée de gueules chargée d'une raie (poisson) du champ ; au 2, d'or, à la pyramide alaisée de sable.[1],[8],[36],[9]

Armes parlantes. La raie/Larrey

Pierre-François Percy ( - Montagney - Paris), chirurgien-major au Régiment de Berry cavalerie (1782), chirurgien en chef puis entre à l'armée du Rhin (1789), inspecteur général du service de santé des armées (an XII), baron Percy et de l'Empire (, lettres patentes du ), Officier (1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (1807), chevalier des Ordres de Sainte-Anne de Russie, de l'Aigle rouge de Prusse, du Mérite de Bavière,

Écartelé : au I, d'or à la lampe antique de sable allumée de gueules ; au II, du quartier des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées ; au III, d'azur au miroir d'argent en pal accolé d'un serpent tortillant d'or, se mirant dans la glace ; au IV, d'or à la main de carnation ailée d'azur tenant un scalpel de sable et entourée d'une couronne de chêne de sinople.[1],[2],[36],[71]

Barons Présidents du Collège électoral[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Louis Pierre Agis ( - Saint-Denis-d'Augerons), colonel de Dragons, président du collège électoral du département de l'Eure, Baron Agis de Saint Denis et de l'Empire (),

Coupé : au Ier parti d'azur à trois lys arrachés d'argent, tigés et feuillés de sinople, rangés en fasce, et d'argent à la fasce d'azur, au franc-quartier de Baron Président de Collège Électoral ; au IIe de gueules à trois besons d'argent posés 2 et 1 (d'Agis ancien).[1],[72],[73]

Dominique Vivant Denon ( - Givry (Saône-et-Loire) - quai Voltaire, Paris), graveur, écrivain, diplomate et administrateur français, collectionneur et réorganisateur du musée du Louvre, secrétaire d’ambassade à Saint-Pétersbourg, puis en Suède, puis en Suisse (1775), secrétaire d'ambassade (1782) puis chargé d'affaires à Naples, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture (1787), membre de l'Institut d'Égypte (), Membre de l'Institut de France (Académie des beaux-arts, ), Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi (1768), Directeur général de la Monnaie et des musées impériaux, baron Denon et de l'Empire (1813),
  • Armes des Denon sous l'Ancien Régime : Coupé : au 1, d'argent, à un balancier de sable ; au 2, d'or, à un cerf passant de gueules et un chef d'azur, chargé de trois étoiles d'argent.[1]
  • Armes de Chevalier de l'Empire : Tiercé en fasce d'argent, de gueules et d'or ; l'argent au balancier monétaire de sable ; le gueules à l'insigne des Chevaliers légionnaires ; l'or, au cerf passant de gueules, en chef, d'azur, chargé de trois étoiles d'argent, qui sont les armes anciennes.[2]
  • Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : au 1, d'or, au cerf courant au naturel, surmonté d'un chef d'azur chargé de trois étoiles en fasce d'argent ; au 2, du quartier des Barons de l'Empire, présidents des collèges électoraux ; au 3, de gueules aux deux statues de Memnon, au naturel ; au 4, d'or, au balancier monétaire de sable[2].
Pierre-Ignace de Garempel de Bressieux[74] (né le ), Capitaine au régiment de Lorraine, puis sous le Premier Empire : administrateur des eaux et forêts, président du collège électoral du département de l'Isère, baron de l'Empire (lettres patentes du ), chevalier de Saint-Louis,

D'or à la fasce écartelé d'argent et de gueules ; au canton des Barons Présidents du Collège électoral brochant.[33]

Barons Membres du Collège électoral[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Jacques René Marie Aymé de La Chevrelière[75],[76] ( - Melle (Deux-Sèvres) - Gournay), Capitaine d'infanterie, membre de collège électoral, 1er baron de La Chevrelière et de l'Empire (1811), chevalier de la Légion d'honneur,
  • Armes sous l'Ancien Régime : D'azur, à la chèvre rampante d'argent, broutant un lierre d'or.[1]
  • Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la chèvre saillante d'argent, broutant un lierre d'or ; au 2, du quartier des Barons Membres du Collège électoral ; au 3, de gueules, à l'épée haute d'or en bande. Sur le tout de sable, au palmier arraché d'argent, accosté de deux croissants du même.[1],[33],[76]
Jean Évangéliste Bernadotte ( - Pau - Pau), frère aîné de Jean-Baptiste (futur Charles XIV Jean de Suède), Contrôleur des Eaux-et-Forêts, membre du collège électoral des Basses-Pyrénées, 1er baron Bernadotte et de l'Empire (1810),