Aniche

Aniche
Aniche
Église Saint-Martin d'Aniche.
Blason de Aniche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Ostrevent
Maire
Mandat
Xavier Bartoszek
2020-2026
Code postal 59580
Code commune 59008
Démographie
Gentilé Anichois, Anichoises
Population
municipale
9 997 hab. (2021 en diminution de 3,62 % par rapport à 2015)
Densité 1 533 hab./km2
Population
agglomération
333 383 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 19′ 50″ nord, 3° 15′ 07″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 71 m
Superficie 6,52 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aniche
(bureau centralisateur)
Législatives Seizième circonscription
Localisation
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Aniche
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Aniche
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Aniche
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Aniche
Liens
Site web https://www.aniche.fr/

Aniche est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

La commune, située dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, a longtemps vécu de l'exploitation du charbon : quatorze puits de mine furent creusés sur son territoire, onze par la Compagnie des mines d'Aniche, trois par la Compagnie des mines d'Azincourt mais aussi de la fabrication du verre avec neuf verreries implantées sur son territoire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Aniche se situe au cœur de la région de l'Ostrevent.

Communes limitrophes d’Aniche
Auberchicourt Bruille-lez-Marchiennes Somain
Auberchicourt Aniche Abscon
Émerchicourt Émerchicourt Mastaing

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aniche est située dans la vallée de la Scarpe. La ligne de partage des eaux avec la vallée de l'Escaut se situe à la limite Sud avec Émerchicourt à hauteur de la motte castrale d'Hasencort, de la verrerie Saint-Gobain. Dans le bas d'Aniche la rue Apollinaire-Gaspart s'appelait auparavant la rue du Marais, marais situé aux limites Nord-Ouest avec Auberchicourt.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aniche est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[10] et 333 383 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,6 %), terres arables (34,4 %), prairies (11,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Aniche est reliée à Douai via la ligne A du Bus à haut niveau de service de Douai (BHNS). La commune compte 6 stations dont l'une sert de terminus à la ligne, à proximité du lycée Pierre-Joseph Laurent. Aniche est également desservie par les lignes 18, 19, 106 et 112 du réseau urbain Évéole ainsi que par les lignes 811 (Aniche - Denain), 828 (Émerchicourt - Cambrai) et 851 (Aniche - Villeneuve-d'Ascq) du réseau interurbain Arc-en-Ciel.

La commune était desservie par les transports en commun ferroviaire en gare d'Aniche, aujourd'hui détruite.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

* Le , Philippe, comte de Flandre et Vermandois est à la basilique Saint-Martin d'Aniche en présence des reliques de la Vierge Eusébie. Il règle les droits de l'abbaye sur la dîme.
  • En 1209, Baudouin d'Auberchicourt, (Famille d'Auberchicourt), chevalier, renonce aux droits qu'il disait avoir des dîmes d'Aniche.
  • En 1219, Robert, sire d'Aniche, rend une sentence au profit de l'abbaye au sujet des terres que lui contestait Jean le Mirail d'Aniche.
  • En 1340, durant la guerre de Cent Ans, les Douaisiens, alliés de la France, brûlent le village, considéré comme pro-anglais.

Aniche et Auberchicourt eurent longtemps les mêmes seigneurs.

Cartulaire du duc de Croÿ[modifier | modifier le code]

Cartulaire.
Aniche et le terril Sainte-Catherine, au début du XXe siècle.

La gouache (ci-contre) probablement peinte en 1603, figure dans les Albums de Croÿ et fait partie d'un vaste ensemble de peintures topographiques réalisées à la demande du duc Charles de Croÿ : un ovale présentant une vue cavalière du paysage est encadré aux quatre angles de quatre personnages masculins nus ; ceux du haut de face ; ceux du bas de dos. Le médaillon ovale contient un cartouche avec le nom du village, « Anniche », et une représentation du paysage, vu du sud, en fin d'été (cf. champ labouré, feuilles sur les arbres).

Du XVIe siècle à la Révolution[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Après l'ouverture des premières verreries en 1823, Aniche devient dès le milieu du XIXe siècle, la capitale française de l'industrie du verre à vitres et passe de 4 000 à 7 500 habitants en 1900. La Société anonyme des plaques et papiers photographiques Antoine Lumière et ses fils (Lyon) a pour fournisseurs les Verreries de la Gare, plus connues sous le nom de « Verreries Belotte ».

Une première catastrophe minière a lieu le dans la matinée à la fosse Saint-Hyacinthe, un foyer qu'on avait l'habitude d'entretenir a communiqué le feu aux échafaudages d'accès au puits de descente des ouvriers. La fumée se répandit en abondance à l'intérieur de la mine, elle asphyxia 46 ouvriers occupés dans les veines à l'extraction de la houille. Sept jeunes gens et deux pères de familles furent retirés morts[21]. - * : 50° 20′ 04,71″ N, 3° 14′ 43,47″ E Localisation du puits Saint-Hyacinthe

Le a lieu la Catastrophe d'Aniche de 1854 tuant onze mineurs par un coup de grisou.

Un tremblement de terre est ressenti à Aniche le [22]. L'attentat d'Aniche se déroule le .

Début du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le , vingt-et-un ouvriers sont tués par l'explosion de 148 kg de dynamite à la fosse Fénelon de la Compagnie des mines d'Aniche. C'est la catastrophe d'Aniche[23].

Le , la France lance l'ordre de mobilisation générale. À Aniche, comme à Lallaing, dans le cadre de la fièvre patriotique, des mineurs refusent de descendre avec les Polonais originaires des territoires allemands et allemands. Certains de ces Polonais demandent à s'engager dans l'armée française[24].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale provoque d'abord un fort ralentissement de l'activité industrielle, puis entraîne la destruction par l'occupant de la majorité des installations avant son départ en octobre 1918, en évacuant par trains les mineurs, qui en signe de résistance chantent La Marseillaise, vers Liège[25] et la destruction du clocher de l'église Saint-Martin. Du au la Jagdstaffel 23 (en) de la Luftwaffe ouvre un terrain d'aviation près de la cité Traisnel avec 22 hangars et des aéroplanes Albatros D.II puis la Jagdstaffel 58 (en) et Jagdstaffel 36 prendrons le relais jusqu'à l'arrivée de la Royal Air Force le avec l'arrivée du No. 40 Squadron RAF.

L'occupation dure quarante neuf mois, de au , lorsque le village est libéré par les forces britanniques. La guerre fait 314 victimes anichoises, 299 au front ou à cause de blessures et 15 victimes civiles[26].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

L'entre-deux-guerres verra le déclin de l'industrie minière avec l'arrêt de l'exploitation de la dernière fosse en 1938 puis l'arrêt définitif de la glacerie à l'aube de la Seconde Guerre mondiale.

Le , la ville d'Aniche connait un nouveau soubresaut dans l'opposition entre laïcs et religieux, dans la prolongation de la séparation des Églises et de l'État. La municipalité communiste élue en 1929 a pris un arrêté d'interdiction de toute procession religieuse.Les catholiques décident de réaliser quand même la classique procession du (assomption de Marie). De violentes bagarres éclatent et un peloton de gendarmerie doit intervenir pour disperser l'affrontement[27].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Tout comme le reste du bassin minier, la ville est occupée par l'Allemagne nazie en 1940. Non loin, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a démarré la grève patriotique des cent mille mineurs de mai-juin 1941 a démarré[28] et s'étend à d'autres industries, notamment les verreries. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[29], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Dans les années 2020, le développement d'une centrale solaire photovoltaïque est prévue sur le site de l'ancienne décharge communale sise aux Grands Ruots, rue Jean-Jaurès prolongée, par la société Recy BTP qui souhaite ainsi se diversifier, elle recycle alors les déchets issus de démolitions. Mi-mars 2022, elle acquiert des parcelles à la commune à raison de 21 396 m2 pour un prix de 25 000 [30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Douai du département du nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1982 de la seizième circonscription du Nord.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Douai-Sud[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du nouveau canton d'Aniche.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville est membre de la communauté de communes Cœur d'Ostrevent, qui a succédé au Syndicat Intercommunal de la Région de Somain-Aniche (SIRSA) créé en 1962.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections de mars 2014, la liste divers droite de Marc Hémez recueille 43,28 % des suffrages exprimés, contre 39,7 % pour la liste du Parti communiste français de Michel Meurdesoif et 17 % pour la liste socialiste de Jeannine Marquaille. Les votes blancs ou nuls représentent 3,53 %.
Le second tour se solde par une triangulaire où la liste de Marc Hémez recueille 46,37 % des suffrages exprimés, contre 45,32 % pour celle de Michel Meurdesoif et 8,29 % pour celle de Jeannine Marquaille[32].

Lors du premier tour des élections municipales le , trente-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre 6 747 inscrits, dont 2 996 votants (44,40 %), 20 votes blancs (0,67 %) et 2 926 suffrages exprimés (97,66 %). Le maire sortant Marc Hémez fait le choix de ne pas se représenter. Quatre listes sont en présence, aucun siège n'est pourvu dès le premier tour :

  • la liste Fier d'être anichois menée par Michel Fleurquin[33] recueille 342 voix (11,69 %) ;
  • la liste Unis pour Aniche menée par Adam Krys recueille 226 voix (7,72 %) ;
  • la liste communiste Rassemblement citoyen, Aniche ma commune j'y tiens menée par l'ancien maire Michel Meurdesoif[34] recueille 888 voix (30,35 %) ;
  • la liste Rassemblement national Plus sûre, plus belle, ma commune avant tout menée par l'Auberchicourtois Pascal Cléry[35] recueille 499 voix (17,05 %) ;
  • la liste divers gauche Aniche, notre ville : dans le cœur et dans l'action menée par Xavier Bartoszek recueille 971 voix (33,19 %)[36],[37].

Pascal Cléry quitte en mars 2022 le conseil municipal d'Aniche, moins de deux ans après son élection comme conseiller municipal[30].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Marc Hémez maire d'Aniche lors de l'arrivée de la deuxième étape des Quatre jours de Dunkerque 2016 à Aniche.
Xavier Bartoszek, élu maire le 4 juillet 2020 lors du conseil municipal d'investiture en salle des conseils par vingt-cinq voix contre huit nuls
Xavier Bartoszek élu à 34 ans plus jeune maire du Douaisis.

La mairie d'Aniche dresse ainsi la liste des maires successifs[38]

Titulaires de la fonction de maire d’AnicheVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Nicolas Quennesson (d)1 an
Philippe Cléry (d)1 an
Nicolas Guillemot (d)2 ans et 7 mois
Antoine Guillemot (d)5 ans
Auguste-Louis Lanvin (d)
( - )

(mort en cours de mandat)
17 ans et 5 mois
Louis Hayez (d)6 ans et 8 mois
Jacques Dubois (d)7 ans et 1 mois
Édouard Lanvin (d)
( - )

(révocation (d))
16 ans et 3 mois
Adolphe Patoux (d)
( - )
5 mois et 1 jour
Édouard Lanvin (d)
( - )

(mort en cours de mandat)
5 ans, 8 mois et 18 jours
Adolphe Patoux (d)[39]
( - )

(mort en cours de mandat)
21 ans et 2 mois
Charles Ducret (d)
( - )
2 ans et 3 mois
Alexandre Fogt (d)
( - )
3 ans et 1 jour
Charles Ducret (d)
( - )
3 ans et 4 mois
Jean-Louis Dewez (d)
( - )

(démission)
1 an, 8 mois et 29 jours
Alexandre Caffeau (d)
( - )
6 mois et 9 jours
Éloi Lanoy (d)
( - )
9 ans et 18 jours Section française de l'Internationale ouvrière
Pierre Humez (d)
( - )
5 ans, 5 mois et 16 jours
Émile Danchin (d)
( - )
4 ans
Louis Pol (d)
( - )
1 an et 10 mois
Philippe Descamps (d)
( - )
1 an et 9 mois
Louis Pol (d)
( - )
2 mois
Jules Domisse (d)
( - )
6 ans et 8 mois Parti communiste français
Albert Bétréma (d)
( - )

(révoqué par le Gouvernement de Vichy (d))
2 ans
Gaston Lefort (d)
( - )
2 ans et 4 mois
Jean Schmidt (d)
( - )
14 ans et 6 mois
François Longelin (d)[40]
( - )
12 ans Parti socialiste
Jean Quiquempois (d)[41]
( - )
18 ans Parti socialiste
Michel Meurdesoif (d)[42]
(né le )
25 ans et 1 mois Parti communiste français
Marc Hémez (d)[43],[44]
(né le )
6 ans et 3 mois divers droite
Xavier Bartoszek (d)[45],[46],[47]
(né le )
En cours3 ans, 9 mois et 10 jours divers gauche

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Plaque déposée sur la tombe de l'ancien maire François Longelin en 2019 pour célébrer le 50e anniversaire du jumelage avec Bobingen.
Carte
Jumelages et partenariats d’Aniche.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Aniche.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Bobingen[48]Allemagnedepuis le
Nový Bor[49]Tchéquiedepuis

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 9 997 habitants[Note 4], en diminution de 3,62 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8408041 0641 7331 9261 8072 0302 5373 057
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 8264 1564 5014 9225 4845 8616 2536 7656 924
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 4348 3218 6038 8089 3489 1059 0378 8369 421
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 41910 1909 6909 5339 6729 7689 99010 50910 303
2021 - - - - - - - -
9 997--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 933 hommes pour 5 213 femmes, soit un taux de 51,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,1 
4,1 
75-89 ans
6,4 
13,6 
60-74 ans
13,7 
16,5 
45-59 ans
18,5 
20,5 
30-44 ans
19,7 
21,2 
15-29 ans
19,6 
23,7 
0-14 ans
20,9 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Aniche fait partie de l'académie de Lille.

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Au début du XXe siècle, trois journaux sont imprimés à Aniche[54] :

  • La Voix des verriers (1904), bimensuel, au siège de la Fédération des verriers ;
  • Le Républicain d'Aniche et environs (1906-1914), hebdomadaire, par l'imprimerie Malengé ;
  • La Sensée (1908), hebdomadaire, par l'imprimerie Lanciaux.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Secma est une entreprise de la commune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin d'Aniche.
La Pyramide.

Industrie verrière[modifier | modifier le code]

Journal la voix des verriers publié par la C.G.T à Aniche.

Industrie minière[modifier | modifier le code]

Catastrophes minières[modifier | modifier le code]

Industrie Brassicole[modifier | modifier le code]

Dix-neuf brasseries ont été exploitées sur le territoire d'Aniche. Avant la révolution, temps où la population était d'environ 800 habitants il y avait déjà quatre brasseries Olivier, Mortelette, Lanvi et Mortelette-Lansiaux. À partir de 1830 la population va s'agrandir d'environ 1 000 habitants tous les 10 ans. Avec cet essor viendront les brasseries Six, Wailly, Coët, Saint-Martin, Houriez, Delmotte-Belotte-Delcroix, Dubrulle, Poulain-Theys, Fassiaux, Daize, Gillon, Oblin, Brasserie ouvrière, Maurice Hémez, Léon Letargez.[réf. nécessaire]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Robert Eugène des Rotours, baron des Rotours (de Chaulieu), né à Aniche le , décédé à Paris le , licencié en droit, conseiller de préfecture (1861), maire d'Avelin (1868-1888), membre du corps législatif du au , conseiller municipal puis maire de Mérignies, et conseiller général du canton d'Orchies ; marié à Paris le à Emma Joséphine Ghislaine van den Hecke de Lambeke; inhumé dans l'église d'Avelin avec son épouse.
  • Charles Lansiaux, photographe.
  • Georges Sarazin, né le à Aniche et décédé le à Douai (Nord), homme politique français.
  • Egidio Seghi, né à Cutigliano, résistant, communiste, anti-fasciste. A vécu de 1924 à 1948 à Aniche avant d'être expulsé en Italie.
  • Constant Tison, né à Aniche le , décédé à Saint-Dizier le , footballeur puis entraîneur.
  • Charles Fenain, né à Aniche le , décédé à Douai le , élu à trois reprises maire de Douai, il exerça cette fonction de 1965 à 1983. Il a été l'artisan de nombreuses réalisations notamment dans le domaine de l'urbanisme et en matière de restauration du patrimoine à Douai et il a œuvré pour l'aménagement des zones industrielles dans le Douaisis.
  • Raymond Bastin (1914-2018), professeur de médecine, secrétaire perpétuel de l'Académie nationale de médecine[59].
  • Frédéric Deloffre, né le à Aniche, décédé à Antony (Hauts-de-Seine), le , universitaire, spécialiste de la littérature française du XVIIIe siècle, il fut un des fondateurs en 1968 de l'organisation UNI, en réaction aux mouvements de contestation étudiants.
  • Norbert Ségard, né à Aniche le , décédé à Lille le , physicien, homme politique français et ministre.
  • Lazare Gianessi, né à Aniche le et mort le à Concarneau, ancien international de football, il participe à la Coupe du monde de 1954.
  • Raymond François, né à Aniche le , footballeur, porte les couleurs de l'Équipe de France de football le (une seule sélection) contre la Belgique (3-0)
  • Jean Bodart, président de 2001 à 2012 des Quatre Jours de Dunkerque, devient maire de Dunkerque le .
  • Michel Meurdesoif, né à Sin-le-Noble le , écrivain et maire d'Aniche de 1989 à 2014.
  • Michel Sanchez, compositeur et musicien, fondateur du groupe Deep Forest.
  • Valérie Bonneton, née à Somain, comédienne, ex-compagne de François Cluzet.
  • Pascal Françaix, écrivain, auteur de romans fantastiques.
  • François Jouvenet, président du District Escaut de football, président de la Ligue du Nord de football et président de la Commission Centrale de la Coupe de France de football, vécut à Aniche pendant de nombreuses années.
  • Karim Chakim, boxeur français évoluant en catégorie poids super-plumes qui débuta en 1991 au Ring Charles Humez Anichois. Sous les couleurs du BC Wasquehal, il remporte la Coupe de la ligue (2004), le championnat Intercontinental IBF (2006), le championnat de France à six reprises (2007 à 2010) et le championnat de l'Union européenne EBU-BU (2010).
  • Maud Gobert née à Somain, a vécu à Aniche, a remporté les championnats du monde de trail 2011, trois fois championne de France de Trail.
  • Audrey Françaix, éditrice et écrivain français.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason d'Aniche

Les armes d'Aniche se blasonnent ainsi : « D'hermine à la croix de gueules, chargée de cinq roses d'or. »

D'autres communes possèdent le même blason : entre autres, Bugnicourt et Rieulay qui devaient être rattachées à l'abbaye de Cysoing. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les municipalités ont créé un blason avec des armes symboliques : pic de mineur, pelle de verrier et « canon » de verre ; les autorités préfectorales ont demandé leur abrogation ; elles continuent d'être utilisées notamment par un pâtissier local.

Folklore[modifier | modifier le code]

Aniche compte plusieurs géants : Kopierre[60], Bernard le pompier, Jean le Grand, Fidéline et Wadeck. Tiot Kopierre a en revanche disparu[61].

fête des verriers Saint-Laurent le 29 juillet 1912.
Tombée du ballon lors de la fête de la Saint-Laurent à Aniche.

À Aniche la fête de Saint-Laurent est marquée par 21 coups de canon le matin à 8 heures. Elle existe depuis 1870 et sans discontinuité depuis 1946, puis un grand prix cycliste et l'envol d'une montgolfière depuis 1910 en fin d'après-midi[62].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Debève et Daniel Devred, Aniche Histoire de la verrerie d'en Haut : Du soufflage à la bouche au Float-Glass, Les amis du centre de mémoire de la verrerie d'en haut,
  • Roger Facon et Serge Ottaviani (préf. Valérie Bonneton), La fantastique aventure de L'Idéal-Cinéma : mémoire ouvrière et alchimie à Aniche, Aniche, Abysses Editions, , 150 p. (ISBN 979-10-95648-00-0)
  • Michaël Grabarczyk, Aniche, place Faidherbe : des marécages à la Pyramide de verre, Aniche, Abysses éditions, , 112 p. (ISBN 979-10-95648-07-9)

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • 2016 : Wesh Gros (documentaire, trilogie) du réalisateur Antoine Page. Les différentes parties sont projetées en avant-première en 2017 à L'Idéal Cinéma-Jacques Tati[63]
  • 2018 : On n'est pas encore mort de la réalisatrice et scénariste Camille Gallard projeté en avant-première le à L'Idéal Cinéma Jacques-Tati[64],[65]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Aniche et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Douai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  17. Page 610 Statistique archéologique du département du Nord. Seconde partie-1867-archivé au Harvard Collège Library.
  18. Semaine religieuse de Cambrai, Cambrai, (lire en ligne), Les importantes mines de houille que possède la Compagnie d'Aniche ont été découvertes après cinq ans de recherches le 14 mai 1778 à une profondeur de 136 mètres environ par une association que présidait M. le marquis de Traisnel. Outre ces mines Aniche renferme des verreries des manufactures de glaces et des fabriques de produits chimiques.
  19. Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale,, vol. 63, (lire en ligne), Les premiers travaux furent installés d abord à Villers au Tertre puis à Monchecourt et enfin à Aniche où la houille fut découverte dans la nuit du 11 au 12 septembre 1778 à la fosse Sainte-Catherine après cinq années de recherches et une dépense de 247 500 livres.
  20. Voix du Nord du 7 décembre 2008
  21. page 29- souvenirs à l'usage des habitants de Douai ou notes pour faire suite à l'ouvrage de M. Plouvain sur l'histoire de cette ville, depuis le 1er janvier 1822 jusqu'au 30 novembre 1842 - 1843 - imprimerie de D. Ceret-Carpentier 5 rue des chapelets à Douai - archive du Harvard College Library
  22. Stanislas Meunier, Nos terrains... par Gusman, Jacquemin, René-Victor Meunier et Bideault, A. Colin (Paris), (lire en ligne).
  23. Le Progrès illustré du 8 décembre 1900 supplément du Progrès de Lyon
  24. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 61
  25. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 42
  26. La Voix du Nord, 11 novembre 2008
  27. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 53
  28. Etienne Dejonghe, « Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941) », Revue du Nord, t. 69, no 273,‎ , p. 323-345 (ISSN 0035-2624, e-ISSN 2271-7005, DOI 10.3406/rnord.1987.4298).
  29. « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Chemins de Mémoire (consulté le ).
  30. a et b Didier Margerin, « Un gros projet de centrale photovoltaïque aux Grands Ruots », La Voix du Nord, no 24890,‎ , p. 15
  31. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Jean-Luc Rochat, « Municipales à Aniche : la ville se retrouve avec un éventail de listes jamais vu », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, .
  33. Jean-Luc Rochat, « Michel Fleurquin ou un programme qui part du sport pour aller au reste », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 24.
  34. Jean-Luc Rochat, « Michel Meurdesoif à la reconquête de son mandat », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 22.
  35. Jean-Louis Bécart, « Pascal Cléry est bien décidé à prendre les commandes de la ville », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 25.
  36. « Élections municipales, Aniche », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 30.
  37. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Aniche », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 8.
  38. « Les maires d'Aniche », sur aniche.fr.
  39. Didier Margerin, « Le calvaire Saint-Roch rappelle la pandémie de choléra de 1849 », La Voix du Nord, no 24188,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428) :

    « Le maire de l'époque Adolphe Patoux jugea qu'il y aurait danger pour la santé des habitants et chercha à établir un nouveau cimetière qui sera créé en 1854. »

    Voir et modifier les données sur Wikidata
  40. « 50 ans après le téléphone, la fibre arrive », L'Observateur du Douaisis, no 907,‎ , p. 18 (ISSN 0183-8415 et 1639-2221) :

    « Les maires de l'époque, François Longelin pour Aniche et Paul Bridenne pour Auberchicourt poseront, téléphones en main, pour immortaliser l'événement sur la pellicule. »

    Voir et modifier les données sur Wikidata
  41. « Aniche : maire PS de 1971 à 1989, Jean Quiquempois est décédé », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Élu conseiller municipal dès 1959, ce socialiste accède au fauteuil de maire la première fois le 27 mars 1971. Il y restera assis dix-huit ans, à la tête d’une municipalité d’union de la gauche. »

    Voir et modifier les données sur Wikidata
  42. Annuaire des mairies du Nord (préf. Christian Poncelet et Jean-Louis Debré), Les Éditions Céline, , 282 p. (ISBN 2-35258-159-1), p. 18 :

    « Appartenance politique : COM »

    Voir et modifier les données sur Wikidata
  43. Jean-Luc Rochat, « Aniche : Marc Hemez, un mandat et puis s’en va, « désabusé » », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Le maire d’Aniche, contrairement à ce qu’il a toujours affirmé, ne se présentera pas aux municipales. Il a pu monter une liste affirme-t-il, mais sans chance de gagner. Et sa proposition de rejoindre une liste emmenée par un de ses adjoints a été refusée. »

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  44. Jean-Luc Rochat, « Municipales à Aniche : la ville se retrouve avec un éventail de listes jamais vu », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  45. Clément Martinet, « Qui est Xavier Bartoszek, nouveau maire d’Aniche de seulement 33 ans ? », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  46. Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant (infographie), « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, no 24270,‎ , p. 10 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Aniche : divers gauche »

    Voir et modifier les données sur Wikidata
  47. Bruno Place, « Cœur d’Ostrevent : le président Frédéric Delannoy s’entoure de 14 vice-présidents », L'Observateur du Douaisis,‎ (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :

    « 4e vice-président, Xavier Bartoszek, maire d’Aniche, délégué à l’aménagement de l’espace, à l’habitat, à l’engagement pour le renouveau du Bassin minier (ERBM) et au logement social »

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  48. « Hommage à l'ancien maire François Longelin pour les 50 ans du jumelage », La Voix du Nord,  : « La cérémonie de jumelage s'était déroulée le 21 juin 1969 à l'occasion des fêtes du géant Kopierre, avec le bourgmestre de l'époque, M. Haring. »
  49. « Aniche : les Tchèques de Novy-Bor, ville jumelée, ont été accueillis », La Voix du Nord,  : « À cette occasion, le maire Michel Meurdesoif, entouré de ses adjoints, leur a souhaité la bienvenue dans les deux langues, rappelant les liens profonds qui unissent les deux villes depuis quarante-quatre ans. Il a laissé la parole à son homologue Juromir Dvorak, maire de Novy-Bor. »
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aniche (59008) », (consulté le ).
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  54. Paul Bluysen (dir.), Annuaire de la presse française et étrangère et du monde politique, Paris, Annuaire de la presse, (lire en ligne).
  55. Semaine religieuse de Cambrai, Cambrai, (lire en ligne), L'église d'Aniche est consacrée à saint Martin. Elle a été construite de 1857 à 1859 d'après le plan de M. Leroy, architecte de Lille, dans le style du quatorzième siècle. Les habitants, les grands établissements industriels et les actionnaires des mines ont fourni la majeure partie de la somme dépensée. Insuffisante pour la population toujours croissante de la paroisse et trop large pour sa longueur au point de vue architectural, cette construction devrait être allongée d'une ou de plusieurs travées..
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  59. Didier Margerin, « Aniche : le docteur Raymond Bastin disparaît à 104 ans », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, .
  60. « Auberchicourt : Aubert le loup entre officiellement dans la cour des géants », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord,  : « Tous ses amis géants des communes alentours [sic] étaient là : le Baudet, de Monchecourt, Fraisinou, d’Écaillon, Floris de Montmorency, de Montigny-en-Ostrevent, Philipotte de Lannoy, d’Hordain et Kopierre, d’Aniche. ».
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  62. Didier Margerin, « Aniche : le Centre de mémoire de la verrerie d’en Haut prépare une grande expo », La Voix du Nord, vol. édition de Douai,‎ (lire en ligne).
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  64. « On tourne un film à Aniche », L'Observateur du Douaisis,‎ , p. 5.
  65. Radio Scarpe-Sensée du 21 février 2018 http://radioscarpesensee.com/on-nest-pas-encore-mort-un-film-avec-les-habitants-daniche/