Tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d'été de 2020

Tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d'été de 2020
Description de l'image Logo JO d'été - Tokyo 2020.svg.
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) CIO
Éditions 7e
Lieu(x) Japon
Date du 21 juillet au
du 21 juillet au
Participants 12 (216 joueuses)
Épreuves 26 rencontres
Affluence 13 913 (environ 1957,87 spectateurs par match)[Note 1]
Site(s) 6 stades

Palmarès
Tenant du titre Allemagne
Vainqueur Canada
Deuxième Suède
Troisième États-Unis
Buts 101 (3,88 par match)
Meilleure(s) buteuse(s) Vivianne Miedema (10)

Navigation

Le tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d'été de 2020 se tient dans six stades situés dans six villes japonaises. Initialement prévu du 21 juillet au , le tournoi subit le report des Jeux en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19 et est reprogrammé du 21 juillet au .

Les fédérations affiliées à la FIFA participent par le biais de leur équipe féminine aux épreuves de qualification. Onze équipes rejoignent ainsi le Japon, nation hôte de la compétition, pour s'affronter lors du tournoi final.

L'équipe du Canada s'adjuge son premier titre olympique après avoir décroché deux fois consécutivement la médaille de bronze en 2012 et en 2016. Battue une nouvelle fois en finale, la Suède s'octroie sa deuxième médaille d'argent olympique de rang. Absente du podium des Jeux pour la première fois de son histoire lors de la précédente édition, l'équipe des États-Unis remporte sa sixième médaille en décrochant celle de bronze à la suite de sa victoire contre l'Australie lors de la petite finale. L'attaquante des Pays-Bas Vivianne Miedema termine meilleure buteuse de la compétition avec dix réalisations et bat le précédent record du nombre de buts inscrit lors d'un tournoi olympique féminin. Sa compatriote, Daniëlle van de Donk, est quant à elle la meilleure passeuse avec quatre passes décisives.

Trois autres records sont battus lors de cette édition des Jeux. Tout d'abord, la rencontre du premier tour remportée par les Pays-Bas sur le score de dix buts à trois face à la Zambie établit un nouveau record du plus grand nombre de buts inscrits dans un match du tournoi olympique féminin dépassant ainsi le score de huit à zéro infligé à la Chine par l'Allemagne en 2004. De plus, la capitaine du Brésil Marta devient la première joueuse à marquer lors de cinq éditions des Jeux alors que sa compatriote Formiga est quant à elle la seule joueuse à avoir pris part aux sept éditions du tournoi olympique féminin.

Lors de cette compétition, sur les huit rencontres disputées en phase finale, quatre ont nécessité une prolongation dont trois se sont soldées par une séance de tirs au but.

Préparation de l'événement[modifier | modifier le code]

Désignation du pays hôte[modifier | modifier le code]

La commission exécutive du Comité international olympique a sélectionné le trois villes candidates officielles parmi une liste de cinq villes postulant à la candidature. Les trois villes retenues (Istanbul, Tokyo et Madrid) ont alors entamé la deuxième phase de la procédure.

À l'issue de celle-ci, le à Buenos Aires, après avoir étudié les dossiers de chaque ville, le jury désigne Tokyo comme ville hôte des Jeux olympiques de 2020 au terme de trois tours de scrutin. Lors du dernier tour, la capitale japonaise devance Istanbul de 24 voix[1].

Les deux villes candidates non retenues avaient prévu plusieurs sites pour le football :

Lieux des compétitions[modifier | modifier le code]

Six stades de six villes japonaises accueillent les matchs des deux tournois olympiques[4].

Quatre d'entre eux ont été construits à l'occasion de la Coupe du monde masculine de football 2002 coorganisée par le Japon et la Corée du Sud. Il s'agit du Sapporo Dome, antre du Hokkaido Consadole Sapporo et qui accueille également les rencontres de baseball du Hokkaido Nippon Ham Fighters, du Stade de Kashima du club des Kashima Antlers, du Stade de Miyagi où évolue le Vegalta Sendai et du Stade Saitama 2002, résidence des Urawa Red Diamonds. Le Stade international de Yokohama a également été utilisé lors de la Coupe du monde 2002, accueillant quatre rencontres dont la finale qui a vu le Brésil l'emporter face à l'Allemagne[5]. Enfin, le Stade Ajinomoto, rebaptisé Stade de Tokyo à l'occasion du tournoi olympique en raison de la politique du CIO, est retenu pour accueillir plusieurs matchs du tournoi féminin, dont la finale, mais aussi les rencontres des tournois de rugby à sept et les épreuves de pentathlon moderne (à l'exception de l'escrime)[6].

La finale du tournoi olympique féminin devait initialement se tenir le à 11:00 au Stade national de Tokyo. Les deux équipes finalistes, le Canada et la Suède, ont demandé que le coup d'envoi soit décalé en soirée en raison des fortes chaleurs touchant la capitale nippone. Cependant, le stade national étant déjà réservé pour accueillir des compétitions d'athlétisme, le match a été déplacé au stade international de Yokohama[7],[8].

Tokyo Saitama Yokohama Kashima
Stade de Tokyo Stade Saitama Int. Stadium Yokohama Stade de Kashima
Capacité : 49 000 Capacité : 62 000 Capacité : 70 000 Capacité : 42 000
Photographie intérieure du Stade Ajinomoto Photographie intérieure du Stade Saitama Photographie intérieure du Stade Nissan Photographie intérieure du Stade de Kashima
Sendai
Stade de Miyagi
Capacité : 48 000
Photographie intérieure du Stade de Miyagi
Sapporo
Sapporo Dome
Capacité : 42 000
Photographie intérieure du Stade Sapporo Dome

Acteurs du tournoi[modifier | modifier le code]

Équipes qualifiées[modifier | modifier le code]

Consulter les données associées à cette image, dont la description suit ci-après.
  • Équipes qualifiées pour les tournois masculin et féminin
  • Équipes qualifiées pour le tournoi masculin
  • Équipes qualifiées pour le tournoi féminin

Chaque Comité national olympique peut engager une seule équipe dans la compétition.

Les épreuves qualificatives du tournoi féminin de football des Jeux olympiques se déroulent d' à . En tant que pays hôte, le Japon est qualifiée d'office, tandis que les autres équipes passent par différents modes de qualifications continentales.

Plusieurs confédérations utilisent un même format de tournois pré-olympiques pour déterminer les équipes qualifiées, comme l'AFC, la CAF et la CONCACAF. Dans trois cas le format est cependant différent : pour l'UEFA dont les trois meilleures équipes européennes de la Coupe du monde 2019 sont qualifiées, la CONMEBOL, qui qualifie le vainqueur de la Copa América féminine 2018 et l'OFC qui attribue son unique place qualificative au vainqueur de la Coupe d'Océanie 2018.

Un match de barrage est prévu entre le finaliste du tournoi pré-olympique de la zone Afrique, le Cameroun et le second de la Copa América 2018, le Chili, pour attribuer la dernière place qualificative. Initialement prévues les 9 et , les deux rencontres de barrage sont reportées en raison de la pandémie de Covid-19[9]. Après le report des Jeux olympiques en 2021, le , la FIFA annonce que les matchs sont reportés aux 18 et [10] et doivent se dérouler au Stade Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé puis au Stade national de Santiago[11]. Cependant, la FIFA décide le de reporter une nouvelle fois le barrage aux 10 et [12]. Pour des raisons sanitaires, les deux matchs se déroulent finalement au Complexe sportif Emirhan à Antalya en Turquie[13]. Grâce à deux buts de Camila Sáez et de Carla Guerrero, le Chili s'impose lors du match aller avant d'assurer sa qualification pour le premier tournoi olympique de son histoire trois jours plus tard avec un match nul zéro à zéro[14].

À noter la non-qualification de l'Allemagne, tenante du titre, et de la France, demi-finaliste en 2016, deux sélections majeures respectivement deuxième et troisième au classement FIFA avant la compétition[15], en raison de leur élimination en quart de finale de la Coupe du monde 2019[16]. Trois autres sélections présentes à Rio de Janeiro quatre ans auparavant ne sont pas parvenues à se qualifier. Il s'agit de la Colombie, quatrième de la dernière Copa América, de l'Afrique du Sud et du Zimbabwe.

Tournoi qualificatif Date Lieu Places Qualifiés Dernière participation
Pays organisateur 1 Japon 2012
Copa América 2018 4- Drapeau du Chili Chili 1 Brésil 2016
Coupe d'Océanie 2018 - Nouvelle-Calédonie 1 Nouvelle-Zélande 2016
Coupe du monde 2019 (zone UEFA) - Drapeau de la France France 3 Grande-Bretagne
Pays-Bas
Suède
2012
Première
2016
Tournoi pré-olympique de la CAF - Itinérant 1 Zambie Première
Tournoi pré-olympique de la CONCACAF - Drapeau des États-Unis États-Unis 2 Canada
États-Unis
2016
2016
Tournoi pré-olympique de l'AFC 6- & 8- Itinérant 2 Australie
Chine
2016
2016
Barrage CAF-CONMEBOL 10- Antalya, Drapeau de la Turquie Turquie 1 Chili Première
Total 12

Polémique hyperandrogénique autour de l'équipe zambienne[modifier | modifier le code]

Qualifiée pour la première fois de son histoire pour le tournoi olympique après sa victoire face au Cameroun, l'équipe de Zambie a fait l'objet d'accusations concernant le véritable sexe de certaines des joueuses alignées. En effet, selon l'entraîneur camerounais Alain Djeumfa, les Copper Queens ont « deux hommes » dans leur effectif : Barbra Banda et Racheal Nachula. À la suite de cela, la Fédération camerounaise de football a déposé une réserve auprès de la Confédération africaine de football avant de demander à la FIFA d’ouvrir une enquête. En l'absence de preuves, cette demande a été rejetée[17].

Cette affaire revient sur le devant de la scène à l'occasion de la Coupe d'Afrique des nations de 2022 de laquelle est exclue Barbra Banda. Le président de la Fédération de Zambie de football, Andrew Kamanga, explique que « toutes les joueuses ont dû subir une vérification de leur genre, une exigence de la CAF, et malheureusement, elle n'a pas rempli les critères fixés par la CAF »[18].

Joueuses[modifier | modifier le code]

Le tournoi féminin est un tournoi international sans aucune restriction d'âge. Initialement, chaque nation devait présenter une équipe composée de dix-huit joueuses titulaires et de quatre joueuses réservistes. Cependant en raison de la pandémie de Covid-19, le CIO autorise les équipes à être composées de vingt-deux joueuses titulaires[19].

Arbitres[modifier | modifier le code]

Photographie en gros plan de l'arbitre russe Anastasia Pustovoitova.
La Russe Anastasia Pustovoitova arbitre la finale du tournoi.

Le , la FIFA a sélectionné onze trios d'arbitres de terrain pour le tournoi féminin ainsi que vingt arbitres vidéo pour les deux tournois[20]. Il s'agit d'ailleurs de la première utilisation de l'Assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) dans une compétition olympique[21].

L'ensemble des arbitres principales sélectionnées pour officier lors de la compétition étaient déjà présentes lors de la précédente édition de la Coupe du monde qui s'est déroulée en France en 2019[22]. En revanche, elles ne sont que cinq à avoir également officié lors du précédent tournoi olympique en 2016. Il s'agit de la Hondurienne Melissa Borjas, de la Française Stéphanie Frappart, de l'Ukrainienne Kateryna Monzul, de la Suissesse Esther Staubli et de la Mexicaine Lucila Venegas[23].

Avant le début de la compétition, tous les arbitres sélectionnés bénéficient d'une importante préparation délivrée par une équipe d’entraîneurs techniques comprenant des instructeurs de la FIFA, des préparateurs physiques, des physiothérapeutes et des scientifiques du sport[21].

Le [24], la Russe Anastasia Pustovoitova est désignée pour arbitrer la finale du tournoi, trois ans après avoir dirigé le match pour la troisième place de la dernière Coupe du monde[25].

Arbitres de terrain
Confédérations Arbitres Arbitres assistants
AFC Kate Jacewicz Kim Kyong-min
Lee Seul-gi
Yoshimi Yamashita Makoto Bozono
Naomi Teshirogi
CAF Salima Mukansanga Bernadettar Kwimbira
Mary Njorge
CONCACAF Melissa Borjas Chantal Boudreau
Shirley Perello
Lucila Venegas Enedina Caudillo
Mayte Chávez
CONMEBOL Edina Alves Batista Neuza Back
Mariana De Almeida
María Laura Fortunato Mónica Amboya
Mary Blanco
UEFA Stéphanie Frappart Manuela Nicolosi
Michelle O'Neill
Kateryna Monzul Sanja Rodak
Maryna Striletska
Anastasia Pustovoitova Ekaterina Kurochkina
Lucie Ratajova
Esther Staubli Susanne Küng
Katrin Rafalski
Arbitres vidéo
Confédérations Arbitres VAR
AFC Abdulla Al-Marri
Fu Ming
Muhammad Taqi
CAF Mahmoud Mohamed Ashour
Adil Zourak
CONCACAF Edvin Jurisevic
Erick Miranda
Chris Penso
CONMEBOL Andrés Cunha
Nicolás Gallo
Wagner Reway
Mauro Vigliano
UEFA Abdulkadir Bitigen
Guillermo Cuadra Fernández
Marco Guida
Tiago Martins
Benoît Millot
Paweł Raczkowski
Roi Reinshreiber
Bibiana Steinhaus

Tirage au sort[modifier | modifier le code]

Le tirage au sort a lieu le à 10 h 00 (UTC+02:00) au siège de la FIFA à Zurich[26] et a été effectué par Lindsay Tarpley et Ryan Nelsen sous le contrôle de Sarai Bareman, responsable du football féminin mondial[27]. Les douze équipes ont été réparties en trois groupes de quatre équipes. Les hôtes japonais ont été automatiquement classés dans le pot 1 et affectés à la position E1, tandis que les équipes restantes ont été classées dans leurs pots respectifs sur la base du classement mondial féminin de la FIFA publié le 16 avril 2021[28]. Comme la Grande-Bretagne n'est pas membre de la FIFA et n'a donc pas de classement, elle a été classée sur la base du classement FIFA de l'Angleterre. Aucun groupe ne pouvait contenir plus d'une équipe de chaque confédération[29].

Répartition des équipes avant le tirage au sort (entre parenthèses le classement mondial de chaque sélection avant la compétition)
Pot 1 Pot 2 Pot 3 Pot 4
Japon (11e) Suède (5e) Canada (8e) Nouvelle-Zélande (22e)
États-Unis (1er) Grande-Bretagne (6e) Australie (9e) Chili (37e)
Pays-Bas (3e) Brésil (7e) Chine (14e) Zambie (104e)
Composition des trois groupes pour le premier tour
Groupe E Groupe F Groupe G
(E1) Japon (F1) Chine (G1) Suède
(E2) Canada (F2) Brésil (G2) États-Unis
(E3) Grande-Bretagne (F3) Zambie (G3) Australie
(E4) Chili (F4) Pays-Bas (G4) Nouvelle-Zélande

Préparation des équipes[modifier | modifier le code]

La grande majorité des sélections qualifiées pour le tournoi olympique ont suivi une préparation au cours des mois précédant le début de la compétition.

Photographie prise de l'intérieur de la Grande Arche d'Hiroshima montrant le terrain ainsi que la piste d'athlétisme qui en fait le tour.
Le Japon, pays hôte, commence sa préparation à la Grande Arche d'Hiroshima.

Le pays hôte entame sa série de matchs amicaux par la réception, à la Grande Arche d'Hiroshima devant seulement 796 spectateurs, de l'Ukraine qui vient d'échouer à se qualifier pour le Championnat d'Europe 2022 à la suite de sa défaite en barrages contre l'Irlande du Nord[30]. L'équipe nippone s'impose huit buts à zéro contre les Zhinky avec notamment deux doublés de Yuzuho Shiokoshi et de Mana Iwabuchi. Cette dernière affirme après la rencontre que malgré le net succès du Japon, il faudra faire encore mieux car le tournoi olympique va être extrêmement difficile[31]. Trois jours seulement après ce premier succès, les Japonaises récidivent en battant le Mexique sur le score de cinq buts à un. Après une première demi-heure équilibrée, Mana Iwabuchi ouvre le score d'une frappe au ras du poteau. Au retour des vestiaires, les Nippones ont déroulé inscrivant quatre nouveaux buts par l'intermédiaire de quatre joueuses différentes[32]. Pour conclure sa préparation, le Japon se confronte à une autre équipe qualifiée pour le tournoi final, l'Australie. Pour l'entraîneur des Matildas, Tony Gustavsson, le Japon est « une équipe redoutable qui a un style distinctif, un style de football très technique par rapport à nos quatre derniers adversaires européens »[33]. Le but de Mana Iwabuchi sur pénalty peu avant l'heure de jeu permet au pays hôte de remporter un troisième match consécutif[34]. L'autre sélection asiatique qualifiée pour les Jeux, la Chine, ne dispute quant à elle, aucune rencontre amicale.

Photographie de face de Tony Gustavsson.
Tony Gustavsson, le sélectionneur des Matildas, redoute l'équipe du pays hôte.

Pour les deux sélections océaniennes, la préparation s'est avérée peu concluante du point de vue des résultats avec un match nul pour trois revers. Les Australiennes ont débuté par une défaite trois buts à deux contre le Danemark après avoir été menées trois buts à zéro en vingt-cinq minutes et en ayant inscrit deux buts contre leur camp. Ce résultat confirme les difficultés défensives des Matildas qui s'étaient lourdement inclinés cinq à deux et cinq à zéro, respectivement contre l'Allemagne et les Pays-Bas, lors de la précédente session internationale en avril[35]. Quelques jours après ce revers et avant d'échouer à nouveau contre le Japon, l'Australie décroche un match nul zéro à zéro en Suède, contre une de leurs bêtes noires[36], à l'issue d'un match terne avec peu d'occasions de but[37]. Pour sa part, l'équipe de Nouvelle-Zélande ne dispute qu'une seule rencontre amicale contre la Grande-Bretagne, une semaine avant le début des Jeux. Les Britanniques s'imposent largement trois buts à zéro grâce notamment à un doublé d'Ellen White[38]. Il s'agit également du seul match amical de la Grande-Bretagne. En effet, l'équipe britannique devait initialement affronter la Zambie le à Stoke-on-Trent dans le cadre l'unique match de préparation de la sélection africaine[39]. Toutefois, quinze jours avant le match et en raison de complications liées aux restrictions de voyage dues au Covid-19, la Zambie annonce qu'elle ne pourra pas participer à la rencontre[40].

Les Pays-Bas débutent leur préparation olympique par deux matchs amicaux au mois de juin. La première rencontre, disputée à Ferrera, se solde par une défaite un but à zéro face à l'Italie à la suite d'une réalisation de Cristiana Girelli sur penalty au quart d'heure de jeu et ce malgré une seconde période de qualité[41]. Cinq jours après cet échec, les Hollandaises se rattrapent avec une écrasante victoire sept buts à zéro contre la Norvège avec cinq buteuses différentes. Pour cette rencontre, la sélectionneuse Sarina Wiegman a aligné une équipe proche de l'équipe-type qui disputera le tournoi olympique de Tokyo[42]. En raison de l'annulation du match amical contre l'Afrique du Sud à la suite de nombreux cas de Covid-19 dans la sélection africaine, les hollandaises disputent un dernier entraînement à domicile, ouvert au public, le samedi avant de prendre la route de Tokyo[43]. Arrivée au Japon dans la matinée du , la sélection néerlandaise se rend dans la foulée dans la station balnéaire de Kamogawa, son lieu de résidence, où elle est accueillie par le maire de la commune[44].

Vidéos externes
Résumé d'Italie-Pays-Bas
Résumé de Pays-Bas-Norvège

L'équipe de Suède joue deux rencontres de préparation au cours du mois de juin. La première contre une sélection voisine, celle de Norvège, qui la voit s'imposer sur le score d'un but à zéro. Malgré ce faible écart numérique, les Blågult ont largement dominé leurs adversaires inscrivant notamment un autre but, refusé en raison d'une position de hors-jeu de Stina Blackstenius. Lors de cette rencontre, la capitaine suédoise Caroline Seger est devenue la joueuse la plus capée de l'histoire de son pays avec 214 sélections, dépassant ainsi le précédent record détenu par Therese Sjögran[45]. Le , la Suède bute cette fois-ci sur l'Australie et concède un match nul zéro à zéro[37].

Photographie de la joueuse américaine Sam Mewis.
La milieu de terrain américaine Sam Mewis inscrit le seul but de son équipe lors du match contre le Portugal.

De son côté, la Seleção entame sa préparation par deux matchs amicaux disputés à Carthagène dans le Sud de l'Espagne. La première rencontre se tient le et voit l'équipe brésilienne s'imposer trois buts à zéro face à la Russie, vingt-cinquième nation mondiale, grâce à deux buts de Bruna Benites et une réalisation d'Andressa[46]. Trois jours après ce net succès, le Brésil défie, toujours à Carthagène, les médaillées de bronze canadiennes des derniers Jeux. Malgré une domination des Sud-Américaines, les deux équipes se séparent sur un score nul et vierge. Le Canada enchaîne ainsi une quatrième rencontre sans parvenir à marquer[47]. En effet en ouverture de sa préparation, l'équipe dirigée par Bev Priestman avait déjà concédé un match nul zéro à zéro contre la République tchèque[48].

Les États-Unis, grands favoris pour décrocher la médaille d'or, se servent de leur habituelle tournée estivale pour préparer le tournoi olympique. Leur premier adversaire, le Portugal, a opposé une solide défense durant une grande partie de la rencontre, ne craquant qu'à la 76e minute sur un but de la tête de Sam Mewis[49]. Lors de leur deuxième rencontre amicale, les Américaines gagnent assez aisément contre la Jamaïque sur le score de quatre buts à zéro en ayant concédées seulement trois tirs non cadrés[50]. Pour la finale des Summer Series, les Américaines se voient opposer au Nigeria. Beaucoup plus joueuse que ses deux précédents adversaires, l'équipe africaine bouscule les États-Unis. Cependant, grâce à deux buts inscrits dans les arrêts de jeu de chaque mi-temps, les États-Unis s'imposent et signent un quarante-troisième match consécutif sans défaite[51]. Pour clore sa préparation, les Américaines affrontent par deux fois le Mexique qu'elles battent quatre buts à zéro lors de chaque rencontre[52],[53].

Enfin, l'équipe du Chili dispute deux rencontres amicales en Europe, une défaite un à zéro contre la Slovaquie malgré une nette domination des Sud-américaines[54] et un match nul et vierge contre l'Allemagne au terme d'une partie équilibrée[55], avant de se préparer à domicile pour le tournoi olympique. La sélection chilienne arrive à Sapporo dans la nuit du après un trajet de près de trois jours qui, selon l'entraîneur José Letelier, a laissé des traces au niveau physique[56]. Le premier entraînement sur le sol nippon a, quant à lui, lieu le lendemain à 17 heures[57].

Compétition[modifier | modifier le code]

Premier tour[modifier | modifier le code]

Les deux premiers de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs troisièmes se qualifient pour les quarts de finale.

Chaque équipe reçoit trois points pour une victoire et un pour un match nul. En cas d'égalité de points dans un groupe les équipes sont départagées suivant[58] :

  1. la meilleure différence de buts ;
  2. le plus grand nombre de buts marqués ;
  3. le plus grand nombre de points obtenus dans les matches de groupe entre les équipes concernées ;
  4. la différence de buts particulière dans les matches de groupe entre les équipes concernées ;
  5. le plus grand nombre de buts marqués dans les matches de groupe entre les équipes concernées ;
  6. le plus petit nombre de points au classement du fair play ;
  7. tirage au sort.

Groupe E[modifier | modifier le code]

Résumé[modifier | modifier le code]
Photographie de face de la joueuse japonaise Mana Iwabuchi avec le maillot du Bayern Munich.
Mana Iwabuchi inscrit le premier but du pays hôte face au Canada.

C'est à 16 h 30 que débute, au Dôme de Sapporo près de 1 200 km au nord de Tokyo, le match d'ouverture opposant la Grande-Bretagne, qui fait son retour neuf ans après les Jeux de Londres en 2012 à la suite de la reconstitution d'une équipe britannique en 2018[59], au Chili qui participe pour la première fois de son histoire au tournoi olympique. Dans un stade vide en raison du huis clos décidé par le CIO pour l'ensemble des compétitions[60], les joueuses des deux équipes mettent un genou à terre avant le coup d'envoi de la partie afin de soutenir la lutte contre les discriminations raciales et notamment le mouvement Black Lives Matter[61]. Largement dominatrices, les Britanniques ouvrent le score à la 18e minute de jeu par l'intermédiaire d'Ellen White qui reprend de près le ballon remis de la tête par Lauren Hemp. Supérieure en tout point, la Grande-Bretagne double le score à un quart d'heure de la fin du match. Ellen White inscrit son deuxième but en reprenant un centre de Lucy Bronze, sa coéquipière à Manchester City[62],[63].

Le deuxième match du groupe E, le quatrième de la journée, marque l'entrée en lice de l'équipe du pays hôte, récent vainqueur de la Coupe d'Asie 2018, face au Canada, médaillée de bronze lors des deux précédentes éditions à Londres en 2012 puis à Rio de Janeiro en 2016. L'équipe nord-américaine débute parfaitement la partie en ouvrant le score dès la 6e minute à la suite d'une frappe de Christine Sinclair, qui connaît sa 300e sélection, après que le ballon a été repoussé par le poteau sur sa première tentative. Dans un match équilibré et plaisant à suivre, le Japon obtient un penalty en début de seconde période à la suite d'une faute de la gardienne canadienne Stephanie Labbé. Cette dernière parvient à stopper la tentative de Mina Tanaka et maintient son équipe en tête mais sera toutefois contrainte de quitter le terrain en raison d'une douleur à son épaule gauche. Dans la foulée, Janine Beckie inscrit un deuxième but en faveur du Canada, refusé pour une position de hors-jeu. En toute fin de partie, Mana Iwabuchi parvient à égaliser d'une frappe du pied droit depuis l'extérieur de la surface de réparation et offre ainsi le match nul au Japon[64],[65].

L'attaquante canadienne Janine Beckie à l'échauffement avant un match pour l'équipe nationale du Canada.
Janine Beckie (ici en 2016) inscrit deux buts face au Chili.

La première rencontre de la deuxième journée oppose les Canadiennes aux Chiliennes. Très rapidement, le Canada met son adversaire sous pression et se procure plusieurs situations jusqu'à inscrire un premier but qui sera toutefois refusé car poussé dans le but de la main par Kadeisha Buchanan. Dix minutes plus tard, à la suite d'une faute de la défenseure chilienne Daniela Pardo dans la surface de réparation, le Canada obtient un penalty qui sera cependant manqué par Janine Beckie, sa frappe heurtant le poteau gauche. Il faudra attendre la 39e minute pour voir les Nord-américaines ouvrir le score à la suite d'une frappe de Janine Beckie qui reprend un ballon repoussé par Christiane Endler, la gardienne chilienne. Au retour des vestiaires, Janine Beckie inscrit son trente-troisième but en sélection après avoir dribblé la gardienne adverse. À la 57e minute, le Chili obtient à son tour un penalty, à la suite d'une faute de Shelina Zadorsky, et réduit l'écart par l'intermédiaire de Karen Araya. À la suite de ce but, la partie s'équilibre et le Chili tente de revenir au score, en vain malgré une frappe sur le poteau en fin de match[66],[67].

La seconde affiche oppose la Grande-Bretagne, en tête du classement après sa victoire inaugurale, au Japon. Dans une partie au faible rythme, il faudra attendre la 74e minute pour voir la Grande-Bretagne ouvrir le score à la suite d'une tête d'Ellen White reprenant un centre de Lucy Bronze. Malgré une bonne qualité technique, les Japonaises n'arrivent que très peu à déborder la défense britannique qui contrôle bien la fin de la rencontre, échouant même de peu à inscrire un second but, la frappe de Caroline Weir frôlant la barre transversale. Grâce à ce succès, l'équipe de Grande-Bretagne assure dès son deuxième match sa qualification pour les quarts de finale du tournoi olympique[68].

La dernière journée commence par une confrontation entre le Chili et le Japon, respectivement quatrième et troisième au classement. Les deux équipes doivent s'imposer pour espérer faire partie des deux meilleurs troisièmes afin de participer aux quarts de finale. Très largement dominateur pendant l'ensemble de la rencontre, le Japon ouvre finalement le score dans le dernier quart d'heure du match grâce à une combinaison entre Mana Iwabuchi et Mina Tanaka. Cela alors que quelques minutes auparavant le Chili, sur une de ses rares occasions, a failli marquer contre le cours du jeu, la frappe de Francisca Lara s'écrasant sur la barre transversale. Ce succès étriqué du Japon lui permet de se qualifier pour le tour suivant grâce à la défaite de la Chine dans le groupe F[69].

Déjà assurée de participer aux quarts de finale, la Grande-Bretagne est parvenue à confirmer sa première place au classement grâce à son match nul un but partout face au Canada qui adjuge ainsi la deuxième place et rallie également le tour suivant. Lors d'une première mi-temps rythmée lors de laquelle les deux équipes se sont procuré des situations de but, l'inefficacité et l’imprécision des joueuses n'a pas permis l'ouverture du score. Au retour des vestiaires, malgré une intensité bien moins forte, le Canada parvient à ouvrir la marque à la 55e minute à la suite d'une bonne remontée de balle de la défenseure Ashley Lawrence qui trouve en retrait Adriana Leon dont la frappe rentre dans le but britannique. Les Canadiennes étant sur la défensive après leur but, les Britanniques se créent plusieurs situations avec notamment une frappe de Caroline Weir sur la barre transversale à vingt minutes du terme de la partie. En toute fin de match, la Grande-Bretagne égalise à la suite d'une frappe lointaine de Caroline Weir déviée par Nichelle Prince hors de portée de la gardienne canadienne Stephanie Labbé[70].

Classement[modifier | modifier le code]
Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Grande-Bretagne 7 3 2 1 0 4 1 +3
2 Canada 5 3 1 2 0 4 3 +1
3 Japon 4 3 1 1 1 2 2 0
4 Chili 0 3 0 0 3 1 5 -4

     Équipes qualifiées ; Pts = points ; J = joués ; G = gagnés ; N = nuls ; P = perdus ;
Bp = buts pour ; Bc = buts contre ; Diff = différence de buts.

Rencontres[modifier | modifier le code]
1re journée

2e journée

3e journée

Groupe F[modifier | modifier le code]

Résumé[modifier | modifier le code]
Photographie de la joueuse brésilienne Formiga lors d'un match pour sa sélection nationale.
Présente à chaque édition des Jeux depuis 1996, Formiga participe à son septième tournoi olympique.

À plus de 360 km au Nord de Tokyo au Stade de Miyagi à Rifu, le premier match du groupe F voit s'affronter l'équipe de Chine, quart de finaliste des derniers Jeux olympiques, et celle du Brésil, vainqueur de la dernière Copa América et quatrième lors du tournoi olympique de Rio de Janeiro. Largement supérieures à leur adversaire, les Brésiliennes démarrent parfaitement la rencontre en inscrivant deux buts lors des vingt premières minutes du match grâce à la capitaine Marta et à l'attaquante du Courage de la Caroline du Nord, Debinha. Dominateur tout au long du match, le Brésil corse à trois reprises le score en fin de partie par l'intermédiaire de Marta, d'Andressa sur penalty et de Beatriz[71]. Grâce à ses deux buts, Marta devient la première joueuse à marquer lors de cinq éditions des Jeux olympiques tandis que sa coéquipière Formiga est la première à participer à sept éditions consécutives du tournoi olympique[72].

La seconde affiche du groupe F oppose les néophytes de la Zambie, qui participe pour la première fois à une compétition mondiale, aux Pays-Bas, championne d'Europe en titre et finaliste de la dernière Coupe du monde en 2019. Malgré une première situation en faveur des Zambiennes, les Néerlandaises dominent outrageusement les débats en se créant de très nombreuses occasions et inscrivant trois buts dans le premier quart d'heure grâce à un doublé de Vivianne Miedema et une réalisation de Lieke Martens. Dans la foulée du troisième but, la Zambie parvient à réduire l'écart par l'intermédiaire de sa capitaine Barbra Banda et conserve la possession du ballon pendant une dizaine de minutes. Cependant en fin de première mi-temps, les Bataves inscrivent à nouveau trois buts par Viviane Miedema, Lieke Martens et Shanice van de Sanden. Menée six buts à un à la mi-temps, la Zambie ne parvient pas à endiguer la domination hollandaise au retour des vestiaires et concède trois buts dans les vingt premières minutes sur des frappes réalisées par Jill Roord, Lineth Beerensteyn et Vivanne Miedema qui signe un quadruplé. Tout juste entrée en jeu, la milieu de terrain de l'Ajax Amsterdam Victoria Pelova marque le dixième but des Pays-Bas qui atteint ce total pour la première depuis sa victoire dix buts à un face à l'Albanie lors des éliminatoires pour la Coupe du monde 2015. Deux minutes plus tard, l'attaquante zambienne Barbra Banda parvient à réduire l'écart à deux reprises en trompant la gardienne Sari van Veenendaal en moins de deux minutes[73]. Cette victoire hollandaise constitue un nouveau record du plus grand nombre de buts inscrit dans un match pour le tournoi olympique féminin dépassant le succès huit à zéro infligé à la Chine par l'Allemagne en 2004[74].

Cette deuxième journée commence par une rencontre cruciale entre deux équipes largement vaincues lors de leur première rencontre, la Chine et la Zambie. Comme lors de leur déroute face aux Pays-Bas, la Zambie concède l'ouverture du score dès les dix premières minutes de jeu sur une frappe de Wang Shuang. Cependant la partie est équilibrée et les deux équipes sont portées vers l'offensive tant et si bien que l'équipe africaine parvient à égaliser sur une frappe de Racheal Kundananji avant de se voir refuser un but deux minutes plus tard en raison d'une position de hors-jeu. Malgré ce retour à égalité, c'est bel et bien la Chine qui se détache au score grâce au deux nouveaux buts de Wang Shuang inscrit coup sur coup. Juste avant la mi-temps, Barbra Banda marque le deuxième but zambien sur penalty. En seconde période, la Zambie prend le dessus sur son adversaire et parvient à égaliser puis à prendre l'avantage grâce au deuxième triplé en deux matchs pour son attaquante Barbra Banda. À la 83e minute, la Chine obtient un penalty qui est transformé par Wang Shuang qui inscrit pour sa part un quadruplé. Les deux équipes se séparent donc un match nul quatre buts partout et conservent toutes les deux une chance de qualification[75],[76].

Photographie de la Néerlandaise Vivianne Miedema avec le maillot de sa sélection nationale en train de contrôler le ballon.
L'attaquante néerlandaise Vivianne Miedema inscrit huit buts lors du premier tour.

Au Stade de Miyagi, devant 2 621 spectateurs, les Pays-Bas affrontent le Brésil, l'autre favori du groupe. D'entrée de partie, Vivianne Miedema ouvre le score d'une frappe puissante après s'être dégagée du marquage adverse. Cueillies à froid, les Brésiliennes réagissent aussitôt en pensant obtenir un penalty à la suite d'une main dans la surface de réparation de Lieke Martens. Cependant, cette décision est annulée à la suite du recours à l'arbitrage vidéo pour une position de hors-jeu antérieure à la faute de main. Ce n'est que partie remise car la Seleção parvient à égaliser dès la 17e minute grâce à Debinha. Les deux équipes rentrent au vestiaire en étant à égalité. Il faudra attendre l'heure de jeu pour que Vivianne Miedema inscrive un nouveau but, son deuxième du jour, sur une passe de Daniëlle van de Donk. Comme après le premier but hollandais, le Brésil réagit rapidement et parvient à égaliser sur un penalty transformé par Marta puis à prendre l'avantage dans la foulée sur une passe en retrait d'Aniek Nouwen interceptée par Ludmila qui n'a plus qu'à marquer. Cependant, l'avance brésilienne ne dure pas car dix minutes avant la fin de la partie, la défenseure Dominique Janssen égalise en marquant un coup franc direct[77],[78].

Pour assurer leur qualification, les Pays-Bas affrontent lors de la dernière journée l'équipe de Chine qui, pour espérer voir la suite de la compétition, doit largement s'imposer. Très entreprenantes dès le début de la partie, les Bataves ouvrent le score dès la 12e minute de jeu à la suite d'une passe en profondeur de Jackie Groenen qui permet à Shanice van de Sanden de dribbler la gardienne Peng Shimeng et de marquer dans le but vide. À la suite de ce but, la Chine profite de la baisse d'intensité du jeu adverse pour se procurer plusieurs situations de but et réussit à inscrire un but par l'intermédiaire de Wang Shanshan. Après la demi-heure de jeu, Lineth Beerensteyn double la marque d'une frappe au ras du poteau avant d'inscrire un troisième but juste avant la pause. Peu de temps après la reprise du match, Lieke Martens porte le score à quatre à un grâce à un but de la tête. Entrée en jeu à la 62e minute, Vivianne Miedema marque trois minutes plus tard d'une frappe enroulée depuis l'angle de la surface de réparation. Malgré le deuxième but chinois inscrit par Wang Yanwen, les Néerlandaises continuent d'accroître leur avance en ajoutant trois nouveaux buts en six minutes grâce à Victoria Pelova et aux doublés de Lieke Martens et de Vivianne Miedema[79],[80]. Avec ce succès de huit buts à deux, les Pays-Bas s'adjugent la première place du groupe F et affronteront les États-Unis en quart de finale[81].

En conclusion de la phase de groupes, le Brésil se confronte à la Zambie avec pour objectif d'entériner sa qualification pour les quarts de finale. Malgré une différence de buts nettement défavorable, la Zambie tente sa chance et se procure la première occasion du match par l'intermédiaire de Barbra Banda dont la frappe est repoussée par la gardienne brésilienne Bárbara. Dans la foulée à la 9e minute, le Brésil réagit mais la frappe de Beatriz est bloquée par Hazel Nali. Une minute plus tard, l'attaquante brésilienne Ludmila part seule en contre-attaque. À l'entrée de la surface de réparation, celle-ci est bousculée par la défenseure Lushomo Mweemba la faisant trébucher sur la gardienne zambienne, sortie de ses buts à sa rencontre, qui se blesse sur le coup. Elle est remplacée par la gardienne suppléante Ngambo Musole. Assistée par l'arbitrage vidéo, l'arbitre japonaise Yoshimi Yamashita décide d'expulser Lushomo Mweemba pour cette bousculade et accorde un coup franc aux Sud-Américaines. Ce dernier est transformé en but par la frappe enroulée d'Andressa qui ouvre le score. Malgré la nette domination auriverde, la Zambie ne concède pas de nouveaux buts en dépit de son infériorité numérique[82]. Avec cette victoire, le Brésil assure sa place en quart de finale mais termine deuxième du groupe en raison d'une différence de buts largement inférieure à celle des Pays-Bas.

Vidéo externe
Résumé de Chine-Brésil
Classement[modifier | modifier le code]
Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Pays-Bas 7 3 2 1 0 21 8 +13
2 Brésil 7 3 2 1 0 9 3 +6
3 Zambie 1 3 0 1 2 7 15 -8
4 Chine 1 3 0 1 2 6 17 -11

     Équipes qualifiées ; Pts = points ; J = joués ; G = gagnés ; N = nuls ; P = perdus ;
Bp = buts pour ; Bc = buts contre ; Diff = différence de buts.

Rencontres[modifier | modifier le code]
1re journée

2e journée