Souvenirs de la maison des morts

Souvenirs de la maison des morts
(Les Carnets de la maison morte)
Image illustrative de l’article Souvenirs de la maison des morts

Auteur Fiodor Dostoïevski
Pays Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Genre Roman
Version originale
Langue Russe
Titre Записки из Мёртвого дома (Zapiski iz miortvova doma)
Date de parution 1862
Version française
Traducteur Charles Neyroud
Éditeur Plon
Date de parution 1886

Souvenirs de la maison des morts (en russe : Записки из Мёртвого дома) est un roman de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski dont l'action se déroule dans un bagne en Sibérie. Il est publié en 1862.

Premier récit sur le système pénitentiaire russe, c'est une œuvre phare de la littérature concentrationnaire.

Titre[modifier | modifier le code]

Ce roman a été traduit sous différents titres Récits de la maison des morts et Les Carnets de la Maison morte, le titre russe (Записки из Мёртвого дома, littéralement, Notes [provenant] de la Maison morte).

Rédaction[modifier | modifier le code]

Dostoïevski a commencé son récit en 1855 après avoir purgé une peine de quatre ans de bagne (janvier 1850- ) à Omsk, et alors qu'il était encore en relégation à Semipalatinsk en Sibérie[1], où il servait comme simple soldat.

Publication[modifier | modifier le code]

Rentré en à Saint-Pétersbourg, l'écrivain publie la première partie en 1860. La seconde partie fut publiée en 1862 dans la revue Le Temps, éditée par le frère aîné de l'écrivain Mikhaïl Dostoïevski. Une première édition complète séparée parut dès 1862.

Dans la présentation[2] qu'il donne de l'œuvre, André Markowicz souligne l'immense succès qu'a connu Les Carnets de la Maison morte dès 1862.

Plan et résumé[modifier | modifier le code]

  • Introduction

On retrouve l’auteur dans la ville de K... en Sibérie où il raconte comment il a retrouvé les notes d’Alexandre Pétrovitch Goriantchikov dans lesquelles il narre sa vie dans la maison de force où il a vécu dix ans.

Première partie[modifier | modifier le code]

  • La maison des morts

Dans le premier chapitre Alexandre Pétrovitch nous décrit la maison de force et son organisation. Puis, il survole certains crimes commis par les prisonniers et finit par parler de l’argent et de la contrebande.

  • Premières impressions

Le second chapitre commence en nous parlant de la monotonie du bagne et du travail supplémentaire puis nous présente une dispute entre deux détenus. Il raconte ensuite la haine des forçats envers les anciens gentilshommes et de son compagnon Akim Akimytch et nous dit l’histoire du détenu qui avait voulu tuer le major il passe ensuite vers les relations amoureuses des forçats.

  • Premières impressions (suite)

Dans la seconde partie de ses premières impressions Goriantchikov parle de la gestion de l’argent et de la manière utilisée par les contrebandiers pour faire entrer de l’eau-de-vie dans la maison de force. Ensuite il relate l’histoire d’un de ses collègues, Sirotkine, pour ensuite en venir à un cabaretier du nom de Gazine qui avait failli les tuer, lui et un autre noble devant l’indifférence des autres détenus. Il enchaine avec une réflexion sur les crimes commis et leurs châtiments.

  • Premières impressions (suite)
  • Le premier mois
  • Le premier mois (suite)
  • Nouvelles connaissances – Pétrov
  • Les hommes déterminés – Louka
  • Isaïe Fomitch – Le Bain – Le récit de Baklouchine
  • La fête de Noël
  • La représentation

Deuxième partie[modifier | modifier le code]

  1. L’hôpital
  2. L’hôpital (suite)
  3. L’hôpital (suite)
  4. Le mari d’Akoulka (récit)
  5. La saison d’été
  6. Les animaux de la maison de force
  7. Le « grief »
  8. Mes camarades
  9. L’évasion
  10. La délivrance

Éditions françaises[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Ce roman a été mis en musique par le compositeur tchèque Leoš Janáček dans son dernier opéra De la maison des morts, qui fut créé en 1930. La première représentation a eu lieu au Théâtre national de Brno.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. En réalité au Kazakhstan, Leonid Grossman 2003, p. 164 relève qu'une grande confusion régnait à l'époque dans l'appellation des peuples d'Asie centrale.
  2. André Markowicz 2015, p. 809.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]