Servian

Servian
Servian
Vue générale
Blason de Servian
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée
Maire
Mandat
Christophe Thomas
2020-2026
Code postal 34290
Code commune 34300
Démographie
Gentilé Serviannais
Population
municipale
5 337 hab. (2021 en augmentation de 17,12 % par rapport à 2015)
Densité 131 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 41″ nord, 3° 17′ 59″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 103 m
Superficie 40,61 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Servian
(ville isolée)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Béziers-3
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Servian
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Servian
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Voir sur la carte topographique de l'Hérault
Servian
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Servian

Servian [sɛʁ.vjɑ̃] est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie. Servian se situe à 15 kilomètres de Béziers et à 63 kilomètres de Montpellier.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Thongue, la Lène, le ruisseau de Rendolse, le Merdanson et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Servian est une commune rurale qui compte 5 337 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'unité urbaine de Servian et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Serviannais ou Serviannaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte.

La mer a construit Servian et les rivières l'ont façonné.[Selon qui ?]

Servian est issu de la Mer molassique de l'ère tertiaire (entre −25 000 000 et −10 000 000 d'années) à laquelle on doit la terrasse de tuf qui porte Servian et se prolonge vers le nord-ouest avec les hauteurs fossilifères du Pioch et de Coulobres.

À −10 000 000 d'années et −1 000 000 d'années, à la fin du Tertiaire, la mer revenue a laissé une plage de galets et de sable sur terrain argileux. Il nous demeure de cette période (le Pliocène) toutes les hautes terrasses de la rive gauche de la Thongue (L'Hermitage, Pierras, la Drosie…) auxquelles on doit le vin de pays des Côtes de Thongue.

Au début du Quaternaire, les cycles de grandes chaleurs et de grandes froids voient la mer avancer ou se reculer en déposant un riche terrain alluvionnaire (le sol profond et fertile de la plaine servianaise) arraché par les cours d'eau aux plateaux des Causses (d'après Histoire de Servian, Mairie de Servian, 1980, Jacques Astor).

La commune est arrosée par la Lène, cours d'eau de 17,3 km, affluent de la Thongue. La ville est desservie par la route départementale D18, la route nationale 9 (N9) et l'autoroute A75, qui passe au sud du territoire de la commune.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Alignan-du-Vent, Tourbes, Valros, Montblanc, Béziers, Boujan-sur-Libron, Bassan, Espondeilhan, Coulobres et Abeilhan.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 636 mm, avec 5,4 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tourbes à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[7] : les « Grand bois » (472 ha), couvrant 4 communes du département[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Servian est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[I 1],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Servian, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 4 937 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (72,2 %), terres arables (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones urbanisées (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), forêts (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Servian est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d'être affectées par le risque d'inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Thongue, la Lène et le ruisseau de Rendolse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1993, 1994, 1996, 2001, 2007 et 2014[14],[12].

Servian est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s'appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L'arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d'apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Servian.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d'alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 129 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 118 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d'affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Place de la mairie : carte postale (1921).

Des traces de présence humaine datant du néolithique final (2600-1900 av. J.-C.) ont été retrouvées.

Servian se situait à proximité de la voie domitienne qui établissait une liaison Italie-Espagne, de la transversale montagnarde joignant le Gard vers le Tarn et l'Aquitaine, et le troisième itinéraire issu de la domitienne, passant par Puissalicon se dirigeant vers le centre de la Gaule.

Dans ce triangle, l'économie était prospère. On cultive et exporte du blé. L'olivier à l'époque gallo-romaine est exploité : on récolte les olives et produit de l'huile. Quant aux vignes, aux domaines et aux folies biterroises, ces derniers sont les témoins de l'essor économique que connaît Servian depuis le XIXe siècle grâce à la culture de la vigne.

Partie du rempart de Servian.

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution », créée en . Elle change de nom pour « société des amis de la liberté et de l'égalité des jacobins », puis « société républicaine séante aux pénitents blancs ». Elle compte 145 membres en l'an III[19]. Une société contre-révolutionnaire, la « société antipatriotique », est créée en . Les affrontements entre les membres des deux factions tournent aux batailles rangées et le directoire du département impose leur désarmement en [20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune a été connue sous les variantes : Cerviano ab integre (après 1010), Cervianum (vers 1076), ad Cervian, domini de Cirviano (1138), apud Cervianum, hospitali de Cerviano, ecclesie de Cerviano, castro de Cerviano (1179), Cervianum cum omnibus suis pertenentiis (1210), de Serviano (1351) et Servian (1571).

Le nom de Servian est expliqué par Cervius, de cerf ou Servius, de serviteur, nom latin du propriétaire d'un domaine, suivi du suffixe -anum[21]. L'épigraphie latine connaît le prénom Servius et le gentilice Cervius attesté plusieurs fois à Narbonne. Néanmoins, il est évident que, depuis les plus anciennes formes connues du nom de Servian (avec Cerviano ab integre = Servian dans sa totalité, après 1010, Livre Noir de Béziers) jusqu'en 1323 : de Cerviano (CRDP), on a des formes qui plaident pour Cervius. Les formes avec « S » n'interviennent qu'après cette date dans le pouillé et sur les cartes (Leclerc, Delisle et Cassini). Le fait que le gentilice Cervius ait été attesté plusieurs fois à Narbonne et que les nombreuses premières formes anciennes (en tout 14) donnent Cervianus pousse à choisir Cervius comme nom du propriétaire ou du tenancier de ce domaine gallo-romain[21].

En occitan la ville se nomme « Cervian » [sɛr.'βjan].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 2 188 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 5 277 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 050 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (45,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 9,1 % 11,1 % 11,3 %
Département[I 10] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 079 personnes, parmi lesquelles on compte 75,8 % d'actifs (64,4 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 24,2 % d'inactifs[Note 7],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 446 emplois en 2018, contre 1 364 en 2013 et 1 244 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 016, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %[I 13].

Sur ces 2 016 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 544 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 85 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

456 établissements[Note 8] sont implantés à Servian au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 456 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
56 12,3 % (6,7 %)
Construction 75 16,4 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
121 26,5 % (28 %)
Information et communication 6 1,3 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 18 3,9 % (3,2 %)
Activités immobilières 29 6,4 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
47 10,3 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
56 12,3 % (14,2 %)
Autres activités de services 48 10,5 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,5 % du nombre total d'établissements de la commune (121 sur les 456 entreprises implantées à Servian), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[22] :

  • TMF Transports, transports routiers de fret interurbains (39 449 k€) ;
  • Ame'ric, supermarchés (22 081 k€) ;
  • Société Audoise de Véhicules industriels et de manutention (Savim), commerce de gros (commerce interentreprises) de machines-outils (13 116 k€) ;
  • Agrisud, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (8 086 k€) ;
  • Chriso, récupération de déchets triés (2 642 k€).

Malgré sa prédominance dans le domaine tertiaire, Servian possède des atouts indispensables à son économie. Par exemple, la cave coopérative Les vignerons de l'Occitane ou encore la ZAC de la Baume, appelée plus couramment par les Serviannais La zone industrielle de Servian, sont des moteurs de l'économie locale. De plus, Servian est historiquement ancrée dans la viticulture, un domaine qui lui a valu une florissante économie auparavant.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[23]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 327 214 147 126
SAU[Note 11] (ha) 2 876 2 814 2 465 2 380

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 327 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 214 en 2000 puis à 147 en 2010[25] et enfin à 126 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[26],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 876 ha en 1988 à 2 380 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 19 ha[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1953 Ulysse Grès    
1953 1984 Alfred Crouzet[27] SFIO puis PS  
1984 juin 1995 Jean Calmels    
juin 1995 mars 2001 Henri Granier DVD  
mars 2001 mars 2008 Gérard Labatut PS  
mars 2008 en cours Christophe Thomas DVD Agriculteur

Démographie[modifier | modifier le code]

Au dernier recensement, la commune comptait 5337 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8001 9662 0471 8922 1742 2502 2032 2132 254
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2242 2852 3872 3952 7602 6152 6893 0293 376
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6493 5163 3953 6813 5313 3013 1103 0592 745
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 9303 0532 8322 7523 0563 3553 9624 1364 368
2018 2021 - - - - - - -
5 1265 337-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Tourisme[modifier | modifier le code]

À côté des monuments propres au village et à son histoire, il convient de signaler une réalisation récente et remarquable, un plus pour le village.

Jardin carrière de Saint-Adrien[modifier | modifier le code]

À proximité de la sortie N 62 de l'autoroute A75, sur la route départementale qui mène à Servian, se trouve le jardin de Saint-Adrien[30]. Ce site occupe l'emplacement de l'ancienne carrière de pierre Saint-Adrien. Il est aménagé en jardin paysager ayant obtenu divers labels : Jardin remarquable (ministère de la Culture), Prix Bonpland 2000, Top cinq des Parcs de France et lauréat 2013 de l'émission Le jardin préféré des Français sur France 2[réf. nécessaire].

Les pierres extraites au Moyen Âge ont servi à construire certains monument du village de Servian. Après son abandon, la carrière a servi de décharge envahie par la végétation.

Un rosier remontant a été baptisé là, fourni par un grand rosiériste allemand. Des spectacles son et lumière, des concerts, y sont tenus l'été.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Du chemin de ronde à l’église classée bâtie au XIIe siècle, des vestiges de Servian médiéval sont édifiés sur le rocher et protégés par les remparts.

Animal totémique[modifier | modifier le code]

Lo Cèrvi.

« L'animal totémique de Servian est le cerf (lo Cèrvi, en occitan). Il serait issu des armoiries des premiers et uniques seigneurs féodaux connus du territoire, dont le plus ancien représentant, Raymond d'Estève de Servian (ou de Cervian) est mentionné au XIe siècle[31]. »

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le blason historique de la commune est le suivant :

Blason de Servian Blason
d'azur au pairle losangé d'argent et de sinople[32].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Peinture de Jean Aubagnac (1854-1939).

Sports[modifier | modifier le code]

  • Rugby : S.B.R.(Servian-Boujan Rugby) ;
  • Club de football : le F.C Thongue Et Libron ;
  • Club de tennis ;
  • Club de cyclisme ;
  • Les clubs de volley et de basket sont regroupés au sein de l'AS Servian ;
  • Club de full contact.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Astor, Histoire de Servian, Servian, Ville de Servian, , 200 p.
  • Émile Bousquet, Histoire de Servian, Montpellier, Impr. de la manufacture de la Charité, , 84 p. (lire sur Wikisource)
  • Marie-Thérèse Crouzet, Servian en Languedoc, 1900-2000 : cent ans de vida de nòstre païs, Servian, Art et Culture, , 223 p.
  • Jean-Luc Espérou et Pierre Roques, Servian, l'histoire d'un territoire de la plaine du Biterrois : depuis le paléolithique jusqu'au XXe siècle, Servian, Éd. Pro Baeteris, , 277 p.
  • Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales modernes de Servian, Montpellier, Mission Archives 34, , 93 p.
  • UNC de Servian, Les larmes de Servian : 1914-1918 La Grande Guerre, Servian, Sarl Espace Courrier Béziers, , 356 p.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d'assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d'autre des voies privées y donnant accès.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l'occupation d'un logement connu à la taxe d'habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l'Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[24].
  13. Voir certaines des œuvres de Jean Aubagnac (1854-1939) au Grand Café.
  • Cartes

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Servian » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d'habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d'attraction d'une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Servian » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Hérault » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Servian » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Hérault » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Servian » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Servian » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Servian et Tourbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Liste des ZNIEFF de la commune de Servian », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  8. « ZNIEFF les « Grand bois » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur Observatoire des Territoires (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur Observatoire des Territoires (consulté le ).
  11. « Corine Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  12. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Servian », sur Basias (consulté le ).
  13. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  14. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  15. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur Basias (consulté le ).
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Servian », sur Basias (consulté le ).
  18. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre : Risque transport de matières dangereuses.
  19. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 415
  20. Dubost, Le réseau des sociétés…, op. cit., p. 406
  21. a et b Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 372.
  22. « Entreprises à Servian », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  23. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles (PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  24. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l'agriculture et de l'alimentation, 10 décembre 2021
  25. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Servian - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
  27. Alfred Crouzet.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Présentation du jardin de Saint-Adrien
  31. Jacques Astor, Histoire de Servian, Éditions de la Ville de Servian, .
  32. Charles d'Hozier, Armorial général de France (1697-1709) XVI Languedoc, I, p. 194.
  33. « Servian : les journées du patrimoine débutent ce samedi », sur Midi libre, (consulté le ).
  34. « Tableau : Portrait de Jean Aubagnac », notice no PM34002451, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.