Salindres

Salindres
Salindres
La Tour Bécamel.
Blason de Salindres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Étienne Malachanne
2022-2026
Code postal 30340
Code commune 30305
Démographie
Gentilé Salindrois
Population
municipale
3 648 hab. (2021 en augmentation de 9,98 % par rapport à 2015)
Densité 316 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 10′ 19″ nord, 4° 09′ 30″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 241 m
Superficie 11,53 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Alès
(banlieue)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Alès-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Salindres
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Salindres
Liens
Site web Site officiel de la mairie de Salindres

Salindres est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Avène, l'Arias et par un autre cours d'eau.

Salindres est une commune urbaine qui compte 3 648 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Salindrois ou Salindroises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Salindres est une commune située dans la Communauté d'agglomération du Grand Alès. Elle fut, au XIXe siècle, le lieu d'implantation de la première usine de Pechiney, ce qui lui vaut d'être qualifiée de « berceau de l'aluminium ».

Aujourd'hui, elle possède les caractéristiques d'une petite ville. Elle est située à 10 km d'Alès, 50 km de Nîmes et 100 km de Montpellier. Elle est fortement marquée par plus d'un siècle et demi d'activité industrielle.

La ville disposait d'une gare de voyageurs sur la petite ligne Alès-Bessèges de la SNCF. Cette gare est aujourd'hui démolie. L'arrêt est matérialisé par un simple abri au bord du quai. La gare de marchandise de Salindres fut, durant les années 1950-1960, la seconde gare de fret de la région en tonnage de marchandises. Début 2007, un hangar à marchandises a été construit en bordure de voie ferrée. Ce hangar doit recevoir ce qui a été décidé et voté en conseil municipal[1]. Les marchandises arriveraient à Salindres par voie ferrée.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 996 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records SALINDRES (30) - alt : 191m, lat : 44°10'28"N, lon : 4°09'08"E
Records établis sur la période du 01-11-1915 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,2 3,9 6,5 10 13,5 15,8 15,6 12,1 9,2 4,8 1,9 8
Température moyenne (°C) 5,8 6,7 10 12,8 16,5 20,5 23,4 23,1 18,8 14,5 9,5 6,4 14
Température maximale moyenne (°C) 10,5 12,2 16,2 19 23 27,6 30,9 30,7 25,5 19,8 14,2 10,9 20
Record de froid (°C)
date du record
−13,6
07.01.1985
−14,5
12.02.1956
−11,4
02.03.05
−3,8
08.04.21
−0,2
03.05.1979
1
23.06.1918
4,8
06.07.1962
6,2
30.08.1986
2
21.09.1977
−3,2
31.10.1997
−7,9
28.11.1985
−13
27.12.1962
−14,5
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
25
29.01.1944
24,3
24.02.20
27
18.03.1997
33
20.04.1945
38
29.05.1947
42
29.06.1935
40,2
22.07.19
44,4
23.08.23
36,7
17.09.19
33,2
08.10.23
26
12.11.1947
20,7
29.12.21
44,4
2023
Précipitations (mm) 83,9 56,2 71,7 85 85,7 54,7 45,3 53,9 166 158,3 142,2 89,2 1 092,1
Source : « Fiche 30305001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7],[8],[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Salindres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[I 1],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (64,8 %), zones urbanisées (13,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,6 %), forêts (6,5 %), mines, décharges et chantiers (4,1 %), terres arables (1,4 %), prairies (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Salindres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[15], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[16],[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1993, 1995, 1997, 1998, 2002, 2014 et 2015[18],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Salindres.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 222 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1222 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, 2016, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[13].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[21].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Depuis le XIXe siècle, l'histoire de la ville est intimement liée aux industries chimiques. Henry Merle fonde le la Société Henry Merle et Compagnie. Cette industrie est liée à l'environnement et à la disponibilité de certaines ressources naturelles : présence autour de Salindres de minerai, comme le calcaire, la pyrite riche en sulfate de Saint-Julien-les-Rosiers, le charbon d'Alès et la proximité relative de la Camargue pour fournir du sel, depuis Salin-de-Giraud.

Ces matières ont permis de produire dès 1855 de la soude caustique et de l'acide sulfurique. La production de soude caustique et l'approvisionnement en bauxite de Provence et de l'Hérault, vont permettre la production d'un nouveau métal, l'aluminium[23]. Salindres est ainsi le plus ancien site industriel producteur d'aluminium au monde : la production débute en 1860 jusqu'en 1889[24]. C'est, pendant presque 30 ans, la seule usine de production d'aluminum au monde.

L’expansion se poursuivit sous Alfred Rangod Pechiney qui apporta d’importantes améliorations dans la fabrication des chlorates. Son nom donné à l’entreprise a perduré jusqu’en 2003, date de l’absorption de la branche aluminium par Alcan. La branche chimie, elle, est devenue Rhône-Poulenc, puis Rhodia, avant son rachat par le Belge Solvay en 2011.

Entretemps, des entreprises ont développé le site chimique, via deux entités à l'heure actuelle :

De nouvelles industries se sont installées ces dernières années profitant de la proximité d'une usine classée SEVESO 2 : Céramique Technique Industrielle (CTIsa) et S.A.S. Soureil.

Ces dernières installations sont les principales causes de pollutions olfactives de la commune. Une association (ADISL) et de nombreux riverains contestent vivement l'implantation de toute nouvelle entreprise sur la commune. Une pétition sur ce sujet a recueilli plus de 2 300 signatures. Une pétition spécifique à la quasi-totalité des médecins de Salindres et communes voisines a également été constituée[26]. Plusieurs plaintes ont également été déposées auprès du procureur de la république d'Alès.

De plus, un projet d'un centre de traitement des ordures ménagères à grande échelle (plus de 110 000 personnes) anime la vie citoyenne salindroise. Ce projet est lancé par le SMIRITOM d'Alès[27]. De nombreux habitants du Grand Alès sont contre ce projet imposé aux riverains.

Le principe d'une étude sur les odeurs et la qualité de l'air à Salindres a été votée en conseil municipal le . Elle a été mise en place courant 2007 avec le concours d'AIR-Languedoc Roussillon[28]. Un rapport d'Air LR datant de fin 2007 donne l'information suivante: « Origines des COV retrouvés en quantité significative pendant l'été sans émetteur connu (trichloroéthylène, 1,2- dichloroéthane, tétrachlorométhane…) demeurent inconnues ».

Un PPRT (Plan de prévention des risques technologiques) a été élaboré en raison de la présence d'un site SEVESO 2 seuil haut à Salindres, qui devait être achevé en 2009 et préciser les zones inconstructibles, les éventuels « délaissements » ou modifications que devront faire les propriétaires (confinement d'une pièce dans les maisons pour éviter la pénétration des gaz en cas d’accident majeur).

Au cours des décennies, ce sont 11 millions de tonnes de déchets d’origine chimique qui ont été accumulés sur le site. Le village de Salindres n’est pas encore répertorié sur la base de données des sites et sols pollués (Basias, Basol).[réf. nécessaire]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Salindres Blason
D'or à la fasce losangée d'or et de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Gard.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
... ... Jean Tuech    
... ... Jean Sauvagnargues    
... ... Antoine Coste    
... ... Paulin de Cambis    
... ... Antoine Trescol    
... ... Guillaume Êvesque    
... ... Jean Louis Êvesque    
... ... Jean André Tuech    
1871 1874 Émile Reboul    
1874 1876 Henry Merle    
1876 1883 Émile Reboul    
1883 1904 Alfred Rangod Pechiney    
1904 1917 Adrien Badin    
1917 1919 Clovis Ducros    
1919 1927 Émile Boyoud    
1927 1941 Robert de Prévoisin    
... ... Antonin Briac    
18 mai 1945 1971 Pierre Pasquet    
1971 1988 Paul Dumas    
1988 1993 Pierre Gras    
1993 1995 Simone Robert    
juin 1995 15 octobre 2016 Daniel Verdelhan PCF Retraité de l'enseignement
Conseiller général du Canton d'Alès-Sud-Est (1970-1994)
Député suppléant de la 4e circonscription du Gard (1997-2002)
15 octobre 2016 14 avril 2022 Yves Comte[29] DVG Retraité
28 avril 2022 En cours Etienne Malachanne[30] DVG Enseignant-chercheur à IMT Mines Alès

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés Salindrois.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

En 2021, la commune comptait 3 648 habitants[Note 3], en augmentation de 9,98 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300311321369478490482548595
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6771 1721 4052 0512 3292 6222 5502 5592 562
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5512 5572 8482 6312 8162 5382 4033 1263 350
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 8893 8453 6663 4593 2133 0553 0563 0563 190
2017 2021 - - - - - - -
3 4943 648-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Jumelages[modifier | modifier le code]

  • Lipova (Roumanie)
  • Antikira (Grèce)
  • Staffoli fraction de Santa Croce Sul Arno (Italie)

Activité industrielle[modifier | modifier le code]

  • Salindres abritait un des plus importants sites d'extraction de l'alumine et de complexe chimique de la région Languedoc-Roussillon.
  • Aujourd'hui : complexe chimique Rhodia Opérations (classé SEVESO 2), Axens (potentiellement classé SEVESO 2 aussi) et GIE chimie.
  • Sociétés installées récemment sur la commune de Salindres, essentiellement des ICPE :
    • Céramiques Techniques et Industrielles CTI S.A. ;
    • SAS Soureil (valorisation et traitement des boues de stations d'épuration) ;
    • IRIS Solupack (engrais), classée SEVESO seuil bas ;
    • BIO 3 G (engrais) ;
    • Lafarge (ciments).
Église Saint-André.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 546 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 3 409 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 840 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 38 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 5] (43,9 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 12,2 % 13,4 % 13,6 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 080 personnes, parmi lesquelles on compte 69,5 % d'actifs (56 % ayant un emploi et 13,6 % de chômeurs) et 30,5 % d'inactifs[Note 6],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 636 emplois en 2018, contre 1 571 en 2013 et 1 519 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 179, soit un indicateur de concentration d'emploi de 138,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,2 %[I 13].

Sur ces 1 179 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 353 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

238 établissements[Note 7] sont implantés à Salindres au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 238 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
47 19,7 % (7,9 %)
Construction 37 15,5 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
54 22,7 % (30 %)
Information et communication 6 2,5 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 6 2,5 % (3 %)
Activités immobilières 10 4,2 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
23 9,7 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
35 14,7 % (13,5 %)
Autres activités de services 20 8,4 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,7 % du nombre total d'établissements de la commune (54 sur les 238 entreprises implantées à Salindres), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :

  • Iris, activités de conditionnement (15 550 k€) ;
  • Preflex France, fabrication d'autres fils et câbles électroniques ou électriques (7 453 k€) ;
  • Eeb Engenering Europeen Bureau, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (7 244 k€) ;
  • Ceramiques Techniques Industrielles - Cti, fabrication d'autres produits céramiques à usage technique (7 142 k€) ;
  • Bios Developpement, fabrication de produits azotés et d'engrais (5 823 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 19 18 9 7
SAU[Note 9] (ha) 356 387 338 307

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 307 ha[38],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La Tour Becamel, construite en 1143 par les Templiers, domine la petite cité cévenole.
  • Le Trou Souffleur de Salindres (TSS), cavité naturelle souterraine remarquable par ses concrétions d'aragonite[39].
  • Église Saint-André de Salindres.
  • Temple protestant de Salindres .

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Unité urbaine 2020 d'Alès » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Salindres » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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