Saint-Jean-du-Pin

Saint-Jean-du-Pin
Saint-Jean-du-Pin
Village de Saint-Jean-du-Pin pris en photo depuis les ruines du Castellas à 285 m d'altitude.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Julie Lopez Dubreuil
2020-2026
Code postal 30140
Code commune 30270
Démographie
Gentilé Pininque
Population
municipale
1 544 hab. (2021 en augmentation de 2,32 % par rapport à 2015)
Densité 111 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 03″ nord, 4° 03′ 05″ est
Altitude Min. 159 m
Max. 561 m
Superficie 13,96 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Alès
(banlieue)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Alès-1
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saintjeandupin.fr

Saint-Jean-du-Pin est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Alzon et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Jean-du-Pin est une commune rurale qui compte 1 544 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants et habitantes sont appelés les Pinins et Pininques.

Géographie[modifier | modifier le code]

Située à 3 km à l'ouest-sud-ouest d'Alès, non loin du département de la Lozère, Saint-Jean-du-Pin est une commune du piémont cévenol, avec ses paysages vallonnés de collines calcaires et boisées, entaillées par des ruisseaux qui peuvent devenir des torrents impétueux pendant les grosses pluies d'automne (l'Alzon et le Lionnais).

Son originalité est liée à son positionnement, inséré entre deux grands ensembles actuellement portés par une forte dynamique :

  • Alès et sa plaine urbanisée ;
  • les massifs cévenols parsemés de villages touristiques.

La commune s'étale sur des espaces de nature très différents : forêts de chênes verts et de châtaigniers, zones inondables très rapidement lors d'épisodes orageux, dénivelés importants.

L'enjeu majeur est aujourd'hui de répondre à une forte pression foncière et urbaine du fait de sa très grande proximité avec la ville d'Alès et la venue régulière de nouveaux habitants à la retraite. Il s'agit à la fois de répondre à cette évolution mais également d'assurer la préservation de l'identité culturelle et paysagère de la commune.

La commune s'est dotée d'un nouveau Plan Local d'Urbanisme en 2012.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 136 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Christol-lès-Alès à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 046,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[7] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-du-Pin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[I 1],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,8 %), zones urbanisées (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), prairies (3,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Jean-du-Pin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel, et à un risque particulier : le risque de radon[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[14], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[15],[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 2002, 2006, 2008 et 2014[17],[12].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-du-Pin.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[18]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 65,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 634 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 586 sont en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[21].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-du-Pin est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Son architecture présente plusieurs mas anciens qui témoignent de son passé agricole et séricicole. Son agencement en village et multiples hameaux lui confère encore les caractères d'une commune rurale d'inspiration cévenole.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Dupin et de Pin[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires et mairesses[modifier | modifier le code]

Liste des maires et mairesses successifs et successives
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2008 Michel Plantier PCF  
mars 2008 juin 2020 Éric Maubernard PCF Retraité fonction publique
Juin 2020 En cours Julie Lopez-Dubreuil sans étiquette  
Les données manquantes sont à compléter.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Centrale solaire Saint-jean-du-pin

Depuis novembre 2014, une centrale photovoltaïque occupe le territoire de la commune. Il s'agit de la première centrale de ce type dans le département du Gard. La centrale est constituée de 27 500 panneaux photovoltaïques et possède une puissance de 7,1 mégawatts-crête. Elle permet d'alimenter en électricité 7 500 personnes (hors chauffage)[24].

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2021, la commune comptait 1 544 habitants[Note 4], en augmentation de 2,32 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
413395382411520504489560609
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
638589528613602573542537555
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
592625638559628595605601726
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7797908471 1311 2311 2191 2771 2941 426
2018 2021 - - - - - - -
1 5121 544-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-du-Pin dépend de l'Académie de Montpellier. Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle, puis primaire de la commune[28].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-du-Pin organise sur son sol, depuis 1989, le Festival du Rythme[29]. Chaque année, il regroupe sur plusieurs soirs, la troisième semaine de Juillet, une demi-douzaine d'artistes de la scène musicale actuelle, locale comme nationale.

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 628 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 515 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 760 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 7,3 % 6,6 % 13,4 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 889 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (61,1 % ayant un emploi et 13,4 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 6],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 112 emplois en 2018, contre 112 en 2013 et 155 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 557, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,2 %[I 13].

Sur ces 557 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 76 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 92,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

128 établissements[Note 7] sont implantés à Saint-Jean-du-Pin au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 128 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
20 15,6 % (7,9 %)
Construction 24 18,8 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
29 22,7 % (30 %)
Information et communication 4 3,1 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 2 1,6 % (3 %)
Activités immobilières 2 1,6 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 10,9 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
22 17,2 % (13,5 %)
Autres activités de services 11 8,6 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,7 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 128 entreprises implantées à Saint-Jean-du-Pin), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[30] :

  • Bernard Salvi, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (94 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 15 8 4 3
SAU[Note 9] (ha) 40 36 4 10

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage de volailles[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 10 ha[33],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Jean.

La commune est classée en zone de montagne. Boisée à 70 %, elle offre quelques sites remarquables :

  • des tombes préhistoriques (-2 500 ans av. J.-C.) ;
  • les tables d’orientation du Massif de Montcalm qui culmine à 563 m d'altitude ;
  • le château de Sauvage datant du XVIIIe siècle et son arboretum créé par Boissier de Sauvage (essences variées et arbres centenaires : le grand cèdre et chênes-lièges) ;
  • les faïsses du hameau d'Auzas, entourées d'un écrin de mimosas, offrent un espace agricole traditionnel de parcelles en étage, bordées de murets en pierres sèches ;
  • le hameau de Tresmont, typique de l'habitat cévenol.
  • Église Saint-Jean de Saint-Jean-du-Pin.
  • Temple protestant de Saint-Jean-du-Pin.
Une des 3 vues depuis les tables d'orientation situées en haut du massif du Montcalm, à Saint-Jean-du-Pin.

La commune a inauguré en 2012, à proximité de l'école, une sculpture évoquant les apprentissages scolaires. L'œuvre représente les outils que les élèves utilisent au quotidien.

Saint-Jean-du-Pin participe au concours des Villages Fleuris. La municipalité a reçu le prix de la première participation.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Alès » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-du-Pin » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-du-Pin » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-du-Pin » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-du-Pin » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Jean-du-Pin et Saint-Christol-lez-Alès », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Christol-lez-Alès » (commune de Saint-Christol-lez-Alès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Christol-lez-Alès » (commune de Saint-Christol-lez-Alès) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Jean-du-Pin », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  8. « ZNIEFF les « Hautes vallées des Gardons » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Jean-du-Pin », sur Géorisques (consulté le ).
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