Saint-Ellier-du-Maine

Saint-Ellier-du-Maine
Saint-Ellier-du-Maine
L'église paroissiale Saint-Ellier.
Blason de Saint-Ellier-du-Maine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Mayenne
Intercommunalité Communauté de communes du Bocage Mayennais
Maire
Mandat
Franck Barascud
2020-2026
Code postal 53220
Code commune 53213
Démographie
Gentilé Saint-Elliénois
Population
municipale
485 hab. (2021 en diminution de 9,68 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 00″ nord, 1° 02′ 49″ ouest
Altitude Min. 149 m
Max. 226 m
Superficie 17,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Fougères
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gorron
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saintellierdumaine.fr

Saint-Ellier-du-Maine est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 485 habitants[Note 1].

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Ellier-du-Maine est un village du Nord-Ouest de la France. La commune est située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire. Elle fait partie de l’arrondissement de Mayenne et du canton de Gorron. Son code postal est 53220 et sa superficie de 1 749 hectares. Elle adhère à la communauté de communes du Bocage Mayennais qui rassemble vingt-sept communes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 981 mm, avec 14,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Mars/la-Futa », sur la commune de Saint-Mars-sur-la-Futaie à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Ellier-du-Maine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (64,1 %), prairies (31,8 %), zones urbanisées (2,7 %), terres arables (1,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes parrochia S. Elierii et S. Eleuterii en 1241[15],[16]. La paroisse était peut-être dédiée à Hilaire de Poitiers ou à Hélier de Jersey.

En 1919, Saint-Ellier prend le nom de Saint-Ellier-du-Maine[17].

Le gentilé est Saint-Elliénois.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le lieu-dit « le Bureau » en direction du Loroux doit son nom à l'ancien bureau de gabelle qui y était établi depuis Louis XIV jusqu'à la Révolution. De nombreuses caches à sel subsistent dans la région, elles permettaient de dissimuler le sel défiscalisé glané illégalement en Bretagne toute proche par les faux sauniers... Souvent faites de pots encastrés dans un mur de pierre, comme à la Hoguenaie, elle semble avoir échappé à la vigilance des gabelous[réf. nécessaire].

Le , Saint-Ellier-du-Maine et Saint-Mars-sur-la-Futaie s'associent à Pontmain, puis reprennent leur indépendance le .

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1977 André de Sénevas   Baron
1977 juin 1995 Pierre Quinton   Agriculteur
juin 1995[18] avril 2014 Denise Paris   Agricultrice
avril 2014[19] En cours Franck Barascud   Directeur de société
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[20].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

En 2021, la commune comptait 485 habitants[Note 4], en diminution de 9,68 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Saint-Ellier-du-Maine a compté jusqu'à 1 542 habitants en 1851.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4801 3351 3871 4001 4671 4861 4401 4811 542
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4741 4141 4571 4981 0301 0421 047952908
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
945941973889845821779785726
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
669630549536529465515529535
2018 2021 - - - - - - -
497485-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Ellier-du-Maine Blason
De gueules, à trois points de vair d’argent, accompagnés en chef et en pointe de deux divises ondées d’or.
Détails
Le gueules et les trois points de vair d’argent proviennent des armes de la famille de Scépeaux, seigneur de Saint-Ellier pendant de longs siècles. La reprise intégrale du blason de seigneur étant interdite pour les communes il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.

Les divises symbolisent les deux cours d’eau principaux de Saint-Ellier que sont la Futaie et la Glennes.

Les ornements sont deux deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées de sable afin d’honorer l’activité agricole.

Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 291
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Ellier-du-Maine et Saint-Mars-sur-la-Futaie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Mars/la-Futa », sur la commune de Saint-Mars-sur-la-Futaie - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint-Mars/la-Futa », sur la commune de Saint-Mars-sur-la-Futaie - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1539.
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « Municipales à Saint-Ellier-du-Maine. Denise Paris ne se représente pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  19. « Franck Barascud a élu maire avec 10 voix », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  20. « Saint-Ellier-du-Maine (53220) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Château de la Pihoraye », notice no PA00109578, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (fiche localisée à tort sur la commune de Pontmain).
  25. « Fonts baptismaux », notice no PM53000487, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.