Réseau radical

Le Réseau radical était un pôle de réflexion nationaliste révolutionnaire et solidariste. Fondé en juin 2002, en France, il se voulait dans la lignée idéologique de structures comme l'Organisation lutte du peuple, les Groupes action jeunesse, les Groupes nationalistes révolutionnaires et Nouvelle Résistance.

Historique[modifier | modifier le code]

Certains des fondateurs du Réseau radical, comme Christian Bouchet, étaient issus de la fraction nationaliste révolutionnaire d'Unité radicale[2], qu'ils avaient quittée en [3].

Le Réseau radical, dont le bureau politique était composé de par Jacques Bordes, Christian Bouchet et Giorgio Damiani et qui comptait dans ses rangs l'essayiste Hervé Ryssen[réf. nécessaire], rejetait catégoriquement le clivage gauche-droite puisait ses références idéologiques à la fois dans la pensée d'Alexandre Douguine, de François Duprat, de Jean Thiriart, de Julius Evola, mais aussi de socialistes tels que Louis Auguste Blanqui, etc. Les activités du Réseau étaient coordonnés par le CSR (Conseil solidariste radical).

Il se prononçait en faveur d'un projet politique et de réflexion s'inscrivant dans une position anticapitaliste, sociale et solidariste, antiaméricaine et antisioniste, de préservation des différences culturelles des peuples dans un bloc eurasien.

Par ailleurs, le Réseau radical soutenait les luttes d'indépendance nationales et les régimes anti-impérialistes. Par exemple soutien à Saddam Hussein et à la guérilla irakienne, à la Palestine, à la République islamique d'Iran, à la République de Serbie-et-Monténégro, au Président du Venezuela Hugo Chávez, à Carlos, etc.

Le Réseau radical a été dissous par ses initiateurs durant le premier trimestre 2006. Certains de ses membres ont alors créé l'association « Les nôtres ».

Le symbole du Réseau radical était le trident. Son organisation de jeunesse (dissoute elle aussi) avait pour nom Jeune dissidence.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Clément Parrot, « Récit. 14 juillet 2002 : le jour où Jacques Chirac a failli être assassiné », France Info, (consulté le ).
  2. Mouvement dont un sympathisant, Maxime Brunerie, a tenté d'assassiner le président de la République française Jacques Chirac le 14 juillet de la même année[1].
  3. Laurent de Boissieu, Annuaire de l'extrême droite en France. Réseau radical, France-politique.fr.

Bibliographie[modifier | modifier le code]