Quai du Pré-aux-Loups

Quai du Pré-aux-Loups
Image illustrative de l’article Quai du Pré-aux-Loups
Situation
Coordonnées 49° 25′ 56″ nord, 1° 06′ 22″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Ville Rouen
Quartier(s) Mont-Gargan
Début Avenue Aristide-Briand
Fin Rue Robert-Lindet
Morphologie
Type Quai
Fonction(s) urbaine(s) desserte industrielle
chemin piétonnier
piste cyclable
Forme courbe

Carte

Le quai du Pré-aux-Loups est une voie publique de la commune de Rouen. En contrebas a été aménagée la promenade Éric-Tabarly.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Le quai du Pré-aux-Loups est situé à Rouen.

L'île Lacroix lui fait face, tandis que le pont Mathilde le coupe en surplomb. En aval de la Seine, le quai de Paris assure son prolongement, le quai de Lescure le précédant en amont (territoire des communes de Bonsecours et d'Amfreville-la-Mi-Voie) et où le viaduc d'Eauplet se trouve visible.

S'y trouvent une des déchetteries de la Métropole[1] et des entreprises de négoce de matériaux. Une usine d'incinération des ordures ménagères y fut construite en 1912[2].

Les pontons accueillent de nombreuses péniches[3].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le quai prend la dénomination du bras de Seine éponyme : « Pré au Loup », qui le sépare de l'île Lacroix par le Nord.

Antérieurement, le « pré au Loup », ou « pré aux Loups », désigne une zone marécageuse du quartier Martainville. Un pré s'étendant des murailles de la ville à la Seine a été fieffé à un dénommé « Le Loup »[4].

Historique[modifier | modifier le code]

En , Louis-Alexandre de Cessart présente un projet de « plan général des casernes du Pré aux Loups »[5].

Puis, le champ de mars de la caserne Martainville ayant conquis l'ancien marais, le toponyme est transféré à un « chantier de bois à brûler »[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Tenants de l'École de Rouen, Charles Frechon (1856-1929)[7], Albert Lebourg[8] (1849-1928), Robert Antoine Pinchon (1886–1943) (notamment les vues sur le Pont aux Anglais) ou bien Albert Malet (1902-1986)[9],[10] ont reproduit le Pré aux Loups.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Le Pré-aux-Loups, soleil couchant, R. A. Pinchon, 1904.
  1. Déchetterie de Rouen.
  2. Autour du Champ-de-Mars, Jean Potel, in : Études normandes, livraison 36, no 127, 3e trimestre 1960, pp. 123-130.
  3. Rouen : ils ont fait le choix de vivre dans une péniche, france3normandie, 2014-2020.
  4. Recherches historiques de Rouen, Fortifications. Porte Martinville, par Charles Richard, conservateur des Archives municipales de Rouen, 1844, p. 83.
  5. Recherches historiques de Rouen, fortifications. Porte Martinville, par Charles Richard, conservateur des Archives municipales de Rouen, 1844, p. 83.
  6. Rouen son histoire, ses monuments, son commerce, ses grands hommes. Guide nécessaire pour bien connaître cette capitale de la Normandie; suivi de notices sur Dieppe et Arques, par Théodore Licquet, Édouard Frère, 1843, Caserne Martainville, p. 186.
  7. Le Pré-aux Loups, Rouen, vers 1890, huile sur toile, 43 × 56 cm, don de Constant Roussel, « Le Pré-aux Loups, Rouen », notice no 07060001547, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture au musée de Louviers.
  8. Les impressionnistes et la Normandie, Étienne Simone R., in : Études Normandes, livraison 19, no 68, 2e trimestre 1956, pp. 253-284.
  9. La Seine au pré au loup, Rouen.
  10. Les péniches au pré aux loups à Rouen.

Articles connexes[modifier | modifier le code]