Pierre-Antoine Quillard

Pierre-Antoine Quillard
Pastorale de Quillard, v. 1730, Musée Pouchkine.
Naissance
Décès
Activité
Distinction

Pierre-Antoine Quillard, né à Paris vers 1700 et mort à Lisbonne le , est un dessinateur, artiste peintre et graveur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Paris au début du XVIIIe siècle[1],[2], Pierre-Antoine Quillard est le fils d'un ébéniste[1]. Il fait son apprentissage probablement dans l'entourage Watteau, dont il suit le style et le goût pour les fêtes galantes[1],[2], et dont il a réalisé des copies de dessins et tableaux montrant une bonne connaissance de l'œuvre[1]. Quillard est rapidement réputé pour son dessin. Dès l’âge de 11 ans, il donne de telles espérances, que le cardinal Fleury présente quelques-uns de ses ouvrages à Louis XV qui le gratifie d’une pension[1],[2].

À la suite de son échec au Prix de Rome en 1723 et 1724[1],[2], où il obtient par deux fois le deuxième prix, respectivement derrière François Boucher et Charles André van Loo[1],[2], il accepte l’offre de Charles-Frédéric Merveilleux, médecin suisse attaché à la cour de Lisbonne, de se rendre au Portugal[1],[2] pour dessiner les productions végétales de ce royaume, dont il voulait composer un herbier. Dans la capitale portugaise, le prince héritier dom Joseph lui assigne une pension de 80 cruzados par mois[2].

Après avoir travaillé quelque temps à la Flore de Merveilleux, il est nommé peintre de cour du roi Jean V en 1727 et peint les plafonds, tous disparus dans le grand tremblement de terre de Lisbonne de 1755, de l’appartement de la reine[1],[2]. Il travaille pour d'autres personnalités dont le marquis d’Alegrete et le comte d’Ericeira et produit également plusieurs tableaux remarqués. Il meurt en novembre 1933 à Lisbonne[1],[2]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Danse villageoise, Paris, Musée du Louvre, département des peintures
  • La Plantation du mai, Paris, Musée du Louvre, département des peintures
  • Fête champêtre, Paris, Musée du Louvre, département des arts graphiques
  • Scène galante et champêtre, Marseille, Musée Grobet-Labadié

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Martin Eidelberg, « Quinard, Pierre-Antoine », dans Watteau et la fête galante: Musée des beaux-arts de Valenciennes, 5 mars-14 juin 2004, Réunion des musées nationaux, , 278-279 p.
  2. a b c d e f g h et i François-Xavier Feller, Dictionnaire historique; ou, Histoire abrégée des hommes qui se sont fait un nom par le génie, les talens, les vertus, les erreurs : depuis le commencement du monde jusqu'a nos jours, vol. 11, Librairie de la Société typographique, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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