Paul Boeswillwald

Paul Louis Boeswillwald
Image illustrative de l'article Paul Boeswillwald
Portrait par lui-même.
Présentation
Naissance
Ancien 8e arrondissement de Paris
Décès (à 86 ans)
Nogent-sur-Seine
Nationalité Drapeau de la France France
Activités inspecteur général
Inspecteur des édifices diocésains
enseignant
Formation Eugène Viollet-le-Duc
Élèves Max Sainsaulieu
Œuvre
Réalisations Cathédrale Saint-Étienne
Cité de Carcassonne
tour du château d'Oudon
Entourage familial
Père Émile Boeswillwald
Famille Émile Artus Boeswillwald (fils)

Paul Louis Boeswillwald, né à Paris le et mort à Nogent-sur-Seine le , est un architecte français, inspecteur général des monuments historiques.

Élève d'Eugène Viollet-le-Duc, il travaille avec lui à la restauration des remparts de Carcassonne. Il a eu comme élèves Max Sainsaulieu, Paul Vorin et Émile Maigrot.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Paul Louis Boeswillwald naît à Paris le [1],[2]. Il est le fils aîné de l'architecte Émile Boeswillwald[3],[4] et de son épouse Philippine Spitz (1817-1905).

Il est d'abord élève de son père[5] avant d'entrer à l'école des Beaux-Arts en 1863. Il y est élève d'Eugène Viollet-le-Duc[4] et de Charles Laisné[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Le site de l'École des Chartes indique qu'à un moment de sa vie active il est professeur à l'école des Beaux-Arts, mais sans citer de date[5] ; Max Sainsaulieu[4] et Paul Vorin[6] sont de ses élèves.

En 1872, il est nommé rapporteur au Comité[5]. Suivent des nominations au poste d'architecte diocésain pour plusieurs diocèses : Le Mans (le 9 mars 1876), Tours (le 11 mars 1880) et Bourges (le 14 janvier 1883)[5].

Il collabore avec Viollet-le-Duc à la restauration des remparts de Carcassonne à partir de 1879[4],[5],[3]. En 1881, Anatole de Baudot écrit à son sujet : « Rapporteur expérimenté et travailleur ; ses exposés sont faits avec netteté et ses conclusions sont motivées ; rend des services très réels au Comité ». Émile Vaudremer note de son côté : « Architecte expérimenté, présente les affaires qu'il est appelé à traiter avec méthode et clarté »[5].

Le , il est attaché à la Commission des Monuments historiques[4].

En 1888, il est désigné inspecteur général-adjoint des monuments historiques[5]. Il est nommé inspecteur général en remplacement de son père le [4], lors de la restauration de la cathédrale Saint-Étienne de Toul.

Il prend sa retraite le [réf. nécessaire] et meurt à Nogent-sur-Seine le [7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Paul Boeswillwald épouse Marguerite Louise Langlois (1849-1925) avec laquelle il a six enfants :

  • le peintre Émile Artus Boeswillwald[4], (1873-1935), Louise Philippine (1875-1881), Louis Ernest (1877-1918), Jean-Paul (1881-1960), Marguerite (1884-1920) et Marie Louis Alice (1886-1911)

Restaurations[modifier | modifier le code]

Le pont fortifié d'Orthez.
Chapelle des évêques de Toul par Paul Boeswillwald (1877).

Iconographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le tableau de Paul Bieswillwald par son fils Émile Artus Boeswillwald est reproduit dans le catalogue de l'exposition consacrée à ce dernier[Où ?][Quand ?], p. 23.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives en ligne de Paris, fichiers de l'état civil reconstitué, cote V3E/N 229, vue 32/101
  2. « Boeswillwald Paul Louis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur alsace-histoire.org.
  3. a b et c [Édouard-Joseph 1930] René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, t. 1 : A-E, Mulhouse / Dornach / Paris, éd. Braun et Cie, , 478 p., p. 148.
  4. a b c d e f et g « Église de Polignac (Haute-Loire) », procès-verbal des délibérations de la Commission des Monuments Historiques, 7 juillet 1922, sur elec.enc.sorbonne.fr, Éditions en ligne de l'École des chartes (consulté en ). Survoler le nom « Boeswillwald » pour ouvrir un pop-up donnant quelques détails sur sa vie.
  5. a b c d e f et g « Boeswillwald Paul, Louis », Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle, sur elec.enc.sorbonne.fr, Éditions en ligne de l'École des chartes (consulté en ).
  6. « Paul Vorin », sur compagnie-acmh.fr (consulté en ).
  7. Tables décennales de Nogent-sur-Seine (1923-1932), vue 26/45.
  8. a b et c « Boeswillwald, Paul Louis », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 9.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Frédéric Haeusser, Christian Wolff et Patrick Cabanel, « Boeswillwald, famille d'architectes », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 338-339 (ISBN 978-2846211901)
  • [Verdier 1936] M. Paul Verdier, « Le service des Monuments historiques. Son histoire : organisation, administration, législation (1830-1934) », Annales de la 97e session du Congrès archéologique de France tenue à Paris en 1934, Paris, A. Picard,‎ .
  • « Boeswillwald, Paul Louis », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 9.

Liens externes[modifier | modifier le code]