Merville (Haute-Garonne)

Merville
Merville (Haute-Garonne)
La façade du château de Merville
Blason de Merville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes des Hauts Tolosans
Maire
Mandat
Chantal Aygat
2020-2026
Code postal 31330
Code commune 31341
Démographie
Gentilé Mervillois
Population
municipale
6 440 hab. (2021 en augmentation de 22,9 % par rapport à 2015)
Densité 210 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 21″ nord, 1° 17′ 54″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 179 m
Superficie 30,68 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Merville
(ville isolée)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Léguevin
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Merville
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Merville
Liens
Site web Site officiel de la commune

Merville (Mervila en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, la Save, le ruisseau de la Capelette, le ruisseau de Ribarot et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), deux espaces protégés (le « cours inférieur de la Garonne » et le « Ramier de Bigorre ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Merville est une commune rurale qui compte 6 440 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Merville et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Mervillois ou Mervilloises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, classé en 1987, et le château de Beillard, inscrit en 1992.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Merville se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 18 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 15 km de Léguevin[2], bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Daux (3,8 km), Aussonne (4,5 km), Seilh (5,4 km), Grenade (5,6 km), Mondonville (5,7 km), Larra (5,7 km), Saint-Jory (6,2 km), Saint-Paul-sur-Save (6,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Merville fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].

Merville est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Grenade, Larra, Montaigut-sur-Save, Daux, Aussonne, Seilh, Gagnac-sur-Garonne et Saint-Jory.

Communes limitrophes de Merville[5]
Larra Grenade
Montaigut-sur-Save Merville[5]                La Garonne               Saint-Jory
Daux Aussonne Gagnac-sur-Garonne,
Seilh

La Garonne sépare la commune de celles de Gagnac-sur-Garonne et Saint-Jory, en rive droite.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 3 068 hectares ; son altitude varie de 105 à 179 mètres[6].

Elle se trouve sur un plateau entre la Save et la Garonne.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Merville.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Garonne, la Save, le ruisseau de la Capelette, le ruisseau de Ribarot, un bras de la Save, un bras de la Save, le ruisseau de Beillard, le ruisseau de Billas, le ruisseau de Cazevieille, le ruisseau de Marianne, le ruisseau de Montagne, le ruisseau de rigoulet, le ruisseau de Rigoulet, le ruisseau des Fourclins, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 35 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[9].

La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 46 communes[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 12 km à vol d'oiseau[13], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18].

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[22], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[24] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[25] et la « rivière de la Save en aval de Montaigut-sur-Save » (94 ha), couvrant 6 communes dont cinq dans la Haute-Garonne et une dans le Tarn-et-Garonne[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[24] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[27].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Merville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[I 2],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Merville, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 6 440 habitants en 2021, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,9 %), zones agricoles hétérogènes (25,4 %), zones urbanisées (8,2 %), forêts (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), eaux continentales[Note 7] (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 362 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Larra, et la ligne 388 relie la commune à Blagnac, la station Basso Cambo du métro de Toulouse ou à la gare routière de Toulouse depuis Grenade.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Ancienne gare de Merville sur l'ancienne ligne de Toulouse à Cadours.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Merville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Save. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2009, 2018 et 2022[33],[31].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Merville.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 808 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 808 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 2000, 2003, 2012, 2016 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Cap de Long sur la Neste de Couplan (département des Hautes-Pyrénées). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[36].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Homerville en 1397[37], Omerville, puis Merville (par aphérèse).

Il s'agit d'une formation toponymique mérovingienne ou carolingiennne en -ville au sens ancien de « domaine rural » et précédé comme dans la plupart des cas d'un nom de personne germanique. Ernest Nègre cite Otmerius[37] (comprendre Otmar[38]).

Homonymie fortuite avec les autres Merville, qui sont composés d'un autre nom de personne germanique.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les 3 communautés[modifier | modifier le code]

Merville était à l'origine divisé en trois communautés :

  • la vaste communauté de Mayras, située sur le plateau, dont le Fort dominait toute la vallée de la Save. De nombreuses poteries d'origines gallo-romaines refont surface dès que l'on laboure ces champs. Un sarcophage wisigoth et d'autres vestiges de haut Moyen Âge ont même été retrouvés dans cette zone. Une église, dont nous ne savons rien, se trouvait autrefois à cet endroit ;
  • la communauté d'Homerville, qui se situe un peu plus au sud que le centre actuel du village, où devait se trouver la villa d'Otmerius (maison, bâtiments, terres, biens du propriétaire). C'est là que se trouvait la première église du village, dédiée à saint Saturnin ;
  • la communauté de Fourclens, dans la direction d'Aussonne, où se trouvait autrefois une église, dédiée à san Salvadour. De ce point du plateau, on domine toute la vallée de la Garonne.

Pendant le Moyen Âge, ces trois communautés se seraient rapprochées pour former une communauté unique, celle de Merville.

L'abbaye de Notre-Dame-de-la-Capelle[modifier | modifier le code]

La présence de nombreuses églises à Merville, ainsi que la présence de l'abbaye de Notre-Dame-de-la-Capelle, témoignent de l'importance des institutions religieuses à Merville.

En 1143, Bertrand Jourdain de l'Isle fit don de ses terrains, situés au bord de la Garonne à Merville, à l'ordre des chanoines réguliers de Prémontrés pour qu'ils y fondent un monastère. La communauté religieuse était riche et prospère : elle vivait d'agriculture, de viticulture, de location de terres dans un endroit calme et apaisant, où saint Dominique se rendit souvent. La communauté dut affronter le catharisme.

En 1570, le monastère fut complètement détruit et brulé par le sire de Montgomery et les moines furent tués. Certains moines, qui échappèrent à l'assaut, redonnèrent un nouvel essor à l'abbaye au début du XVIIe siècle. En 1791, après la Révolution, la loi interdit les vœux monastiques et c'est la fin de l'abbaye de la Capelle. Ses biens furent revendus. Aujourd'hui, le puits du Moyen Âge et la chapelle saint Dominique rappellent l'histoire de l'abbaye.

Le Moyen Âge à Merville[modifier | modifier le code]

Le toponyme de Merville apparait pour la première fois dans le Saisimentum comitatus tholosani, texte qui sanctionne le passage du comté de Toulouse, sous l'autorité du roi de France, en 1271.

La documentation concernant le premier village médiéval est très rare. Il se situait plus au sud de l'actuel village, autour d'une église, dédiée à saint Saturnin, et de son cimetière, qui se trouvait dans l'actuel bois de Bayler. La population s'était installée tout autour de ce centre religieux.

En 1349, pendant la guerre de Cent Ans, le village fut détruit par les Anglais, qui tentaient d'envahir Toulouse. Devant les ruines du village encore fumantes, on prit la décision de le reconstruire entièrement plus au nord.

Pour dominer la vallée de la Garonne, le nouveau village, entouré d'un profond fossé et d'une large muraille, fut construit au sommet du plateau, à l'emplacement actuel du château. On construisit une nouvelle église en 1370 dans le Fort, dédiée comme la précédente à saint Saturnin. L'ancienne église, qui avait résisté aux assauts anglais, fut démolie.

Il y avait à l'intérieur du Fort, une cinquantaine de maisons de propriétaires différents, quatre rues (La grande rue, la rue de l'église, la rue du Four et la rue traversière), le four, la forge, une place avec un puits au milieu et deux châteaux seigneuriaux (maisons fortifiées). La population s'installa tout autour de ce Fort.

Plusieurs familles seigneuriales se succéderont à Merville : celle de Jourdain de l'Isle, celle de Pérusse des Cars, de Chalvet-Rochemonteix, de La Fîte-Pelleport et de Villèle[39],[40].

Les grandes reconstructions du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Le marquis Henri-Auguste de Chalvet-Rochemonteix acquiert en 1734 la seigneurie de Merville. Un peu à l'étroit dans le château de ses ancêtres, et enclin à une ambition démesurée, il récupère des terrains du Fort, fait des échanges, achète des maisons. Il réussit à acquérir la totalité de l'enceinte fortifiée, qu'il rasera pour construire un château.

Il bouleverse complètement l'aspect du village, détruisant entièrement toute trace de l'ancien village. Il ne conservera que l'église du fort, qui brulera accidentellement en 1807. Les constructions du château ont lieu de 1743 à 1759. Plus tard, un parc de buis est construit pour agrémenter le bâtiment avec un labyrinthe. Il est aujourd'hui encore debout, classé Monument historique du pur XVIIIe.

La construction de l'église actuelle, dédiée à saint Saturnin, fut commencée en 1825. Cinq ans plus tard, on inaugurait la nouvelle église[41],[42],[43].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Merville

Son blasonnement est : D'azur à la mer d'argent, sur laquelle est bâtie une ville de gueules, maçonnée de sable.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-neuf[44],[45].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Merville faisait partie de l'ex-canton de Grenade) et avant le de la communauté de communes de Save et Garonne.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Les Mervillois sont assez fidèles à leur administration communale : en 224 ans, seulement 18 maires se sont succédé, soit une moyenne de 12,4 ans par mandat.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1967
(décès)
Georges Brunet Rad. Agriculteur
Conseiller général de Grenade (1951 → 1967)
1967 Jean Baly    
Émile Pondicq    
Robert de Beaumont    
[46] Fernand Bentanax PS Cadre France Télécom retraité
Décédé en fonction
Bernard Tagnères PS Cadre Airbus
[47] En cours Chantal Aygat DVG Retraitée de la fonction publique hospitalière
2e vice-présidente de la CC des Hauts Tolosans
Réélue pour le mandat 2020-2026[48]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51]. En 2021, la commune comptait 6 440 habitants[Note 8], en augmentation de 22,9 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1257769911 1061 1171 2151 1981 2871 237
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2821 2851 2411 1901 1811 2131 1341 1361 081
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0701 047995865873867873872949
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9141 0531 3651 9292 2892 7963 7074 8645 367
2021 - - - - - - - -
6 440--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[54] 1975[54] 1982[54] 1990[54] 1999[54] 2006[55] 2009[56] 2013[57]
Rang de la commune dans le département 63 66 58 58 57 49 44 46
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 361 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 6 138 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 540 [I 8] (23 140  dans le département[I 9]). 59 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (55,3 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 5,1 % 6,6 % 8,6 %
Département[I 11] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 800 personnes, parmi lesquelles on compte 80,9 % d'actifs (72,3 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 19,1 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 1 174 emplois en 2018, contre 972 en 2013 et 948 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 776, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,2 %[I 14].

Sur ces 2 776 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 479 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

419 établissements[Note 12] sont implantés à Merville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 419 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
26 6,2 % (5,7 %)
Construction 73 17,4 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
98 23,4 % (25,9 %)
Information et communication 9 2,1 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 10 2,4 % (3,8 %)
Activités immobilières 15 3,6 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
79 18,9 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
69 16,5 % (16,6 %)
Autres activités de services 40 9,5 % (7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (98 sur les 419 entreprises implantées à Merville), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58] :

  • Sud Aero, mécanique industrielle (9 149 k€)
  • Techni Moules, fabrication de moules et modèles (5 573 k€)
  • Societe Industrielle D'exploitation Beton Arme - Sieba, fabrication d'éléments en béton pour la construction (5 240 k€)
  • Navocap, ingénierie, études techniques (4 926 k€)
  • Depannages 31, réparation de machines et équipements mécaniques (3 019 k€)
  • Bégué Charpente, entreprise de charpente. Philippe Bégué, Compagnon du Devoir.

L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à disparaître en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 73 49 46 37
SAU[Note 15] (ha) 1 943 1 674 1 550 1 479

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 73 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 49 en 2000 puis à 46 en 2010[61] et enfin à 37 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[62],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 943 ha en 1988 à 1 479 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 40 ha[61].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Merville[modifier | modifier le code]

Château du XVIIIe siècle, classé au titre des monuments historiques. Labyrinthe XVIIIe siècle classé Parcs et Jardins Remarquables.

Église Saint-Saturnin[modifier | modifier le code]

La première pierre de l’église de Merville fut posée en 1825 et l’église fut inaugurée en 1830. Elle a remplacé l’ancienne église située dans la cour du château et détruite par un incendie en 1807. Elle est placée sous la protection de Saint Saturnin ou Sernin, évêque de Toulouse martyrisé en 250. L’église, de style néo-classique, présente une façade de brique foraine ornée d’un fronton triangulaire et coiffée d’un clocher-mur percé de trois baies. Le blason aux armes des Montlezun-Saint-Lary, daté 1705-1741, provient de l’Abbaye Notre-Dame de la Capelle, située en bord de Garonne, qui disparut à la Révolution. La nef unique de l’église est encadrée par quatre chapelles et elle présente un chevet plat. Son décor peint fut réalisé en 1840 par François et Jean-Antoine Pedoya, une fratrie d’artistes d’origine italienne. Il est composé de trompe-l’œil et de grisailles, notamment la rosace placée au-dessus de l’autel. Au sommet des murs sont représentés douze médaillons avec saint Pierre et saint Paul, six apôtres et les quatre évangélistes. Le chœur est encadré de stalles de bois sculptées et il est fermé par une grille de communion. Le maître-autel, fait de marbres précieux, est surmonté d’une descente de croix.

Pigeonniers[modifier | modifier le code]

De nombreux pigeonniers furent construits à Merville, ils présentent une grande variété architecturale. Disparu aujourd'hui, l’élevage des pigeons était autrefois une source de revenus, grâce à la chair très fine du pigeon et grâce à la colombine, fiente du pigeon, utilisée comme engrais. Le type de pigeonnier le plus répandu a une toiture d’une seule pente, interrompue par un ressaut, où se trouvent les trous d’envol percés dans une planche de bois. Son profil caractéristique lui a valu le surnom de pied-de- mulet. À l’intérieur, les murs étaient tapissés de nids, appelés boulins, fabriqués en osier ou en briquettes. Un pigeonnier de dimension moyenne contenait 80 à 100 boulins. Beaucoup de soin était donné à ces constructions car elles affichaient aussi l’aisance financière de leur propriétaire. C’est le cas de l’ancien pigeonnier du Château de Merville visible depuis la rue du [63].

Le Ramier de Bigorre[modifier | modifier le code]

Situé dans un méandre de la Garonne, la Ramier de Bigorre est un espace naturel protégé d’environ 70 hectares, abritant une faune et une flore riche et variée. Ce milieu préservé où la forêt est l’élément essentiel du site, regorge d’une végétation luxuriante. Il n’est pas rare d’apercevoir des hérons, des écureuils ou encore des milans noirs s’accommodant à cet endroit paisible avec une grande facilité. Le site est géré par l’association Nature Midi-Pyrénées qui a aménagé le site avec un chemin balisé et des panneaux d’information.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Vie pratique[modifier | modifier le code]

Service public[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Merville fait partie de l'académie de Toulouse.

Groupe scolaire Georges Brassens école maternelle et l'école élémentaire. Depuis le 7 novembre 2022, 2ème groupe scolaire : l'école des Tournesols (élémentaires et maternelles

Culture[modifier | modifier le code]

Amalgam (Association danse respect et citoyenneté), foyer rural.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Merville est un village dynamique ayant de multiples clubs et associations sportives, en voici une liste non exhaustive:

FC Merville club de football, Merville tennis club, Merville handball club, Top Forme Club Gymnastique, la pétanque merviloise, Equi Libre, randonnée pédestre (Randonnées, Culture & Loisirs de Merville (ARCLM)),

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de Save et Garonne[65].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Célestin Douais, La coutume de Merville (1307, 1317, 1320, 1336, 1352, 1355, 1359), Toulouse, E. Privat, Paris, L. Larose et Forcel, 1891, extrait de Nouvelle revue historique de droit français et étranger", septembre-
  • Célestin Douais, Les manuscrits du château de Merville : notices, extraits et fac-similés, Paris, A. Picard, Toulouse, E. Privat, 1890 — Publié aussi dans les Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, 1890, vol.2, n°2-5, pp. 36-64
  • Abbé Henri-Dominique Larrondo, Une commune rurale avant la Révolution ou Histoire de la baronnie de Merville, pays de Guyenne, sénéchaussée et diocèse de Toulouse, Toulouse : É. Privat, 1891, XI-552 p., fig. et errata. → à lire dans Gallica
  • Abbé Henri-Dominique Larrondo, Monographie de la commune de Merville (Haute-Garonne), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, pp.51-174
  • Abbé Jean Dancausse, Nouvelle histoire de Merville

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Merville » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Merville » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Merville » (consulté le ).
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  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Merville » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Merville et Léguevin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Merville », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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