Menneval (Nouveau-Brunswick)

Menneval
Menneval (Nouveau-Brunswick)
Menneval.
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Subdivision régionale Restigouche
Statut municipal District de services locaux
Maire
Mandat
aucun
aucun
Démographie
Population 51 hab. (2011 en diminution)
Densité 1,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 48′ nord, 67° 11′ ouest
Superficie 2 920 ha = 29,20 km2
Divers
Langue(s) Français
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 130147
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
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Menneval

Menneval est un village du comté de Restigouche, à l'ouest de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Le village c'était autrefois un DSL; il a fusionné avec Saint-Jean-Baptiste-de-Restigouche en 2019 pour former le nouveau DSL de St. Jean Baptiste - Menneval.

Toponyme[modifier | modifier le code]

Menneval est nommé ainsi en l'honneur de Louis-Alexandre des Friches de Menneval, gouverneur de l'Acadie de 1687 à 1690[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Menneval est situé dans les Appalaches, le long de la route 17, à plus de 50 kilomètres de route au sud-ouest de Campbellton.

Le sous-sol de Menneval est composé de roches sédimentaires clastiques du groupe Grog Brook, plus précisément de la formation de Madawaska, datant de l'Ordovicien supérieur (441 à 460 millions d'années)[2].

Menneval est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Menneval est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[4]. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[4]. Le site voisin d'Atholville compte dès le VIe siècle av. J.-C. un village du nom de Tjikog[5]. La rivière Restigouche est riche en saumon et toute la région est un territoire de chasse, tandis que des portages la relient au fleuve Saint-Jean[5].

Les Grands feux de la Miramichi détruisent une bonne partie de la forêt du Nouveau-Brunswick en 1825[5]. L'industrie forestière se déplace alors vers le nord et des scieries ainsi que des chantiers navals sont ouverts à Atholville et Campbellton[5]. Les grands pins et épinettes sont déjà presque tous passés sous la scie en 1850 mais de petites scieries continuent de traiter le bois descendant les rivières Restigouche et Upsalquitch[5].

La construction du chemin de fer Restigouche and Western, entre Tide Head et Saint-Léonard, commence en 1898[6]. Les travaux sont ralentis en raison du terrain difficile et du manque de fonds et le chemin de fer International prend le contrôle de la ligne en 1906[6]. Les travaux sont terminés en 1910[6]. La construction du chemin de fer permet de coloniser les hauts plateaux[5].

Le chemin de fer International est abandonné en 1989[6].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
2011 2016
5155
Sources : Statistiques Canada 2016[7]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprise Restigouche a la responsabilité du développement économique[8].

Administration[modifier | modifier le code]

Comité consultatif[modifier | modifier le code]

En tant que district de services locaux, Menneval est en théorie administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président. Il n'y a actuellement aucun comité consultatif.

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

Commission de services régionaux[modifier | modifier le code]

Menneval fait partie de la Région 2[9], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [10]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[11]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[11]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[12].

Représentation et tendances politiques[modifier | modifier le code]

Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: Menneval fait partie de la circonscription provinciale de Restigouche-La-Vallée, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Martine Coulombe, du Parti progressiste-conservateur. Elle fut élue en 2010.

Drapeau du Canada Canada: Menneval fait partie de la circonscription fédérale de Madawaska—Restigouche, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Jean-Claude D'Amours, du Parti libéral. Il fut élu lors de la 38e élection générale, en 2004, puis réélu en 2006 et en 2008.

Vivre à Menneval[modifier | modifier le code]

Menneval est traversé par le Sentier international des Appalaches. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Saint-Quentin. Le bureau de poste le plus proche est quant à lui à Kedgwick. Le poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick le plus proche est aussi à Kedgwick tandis que l'hôpital le plus proche est l'Hôtel-Dieu Saint-Joseph de Saint-Quentin.

Le quotidien francophone est L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, et le quotidien anglophone est Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean.

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 180.
  2. (en)« Bedrock Geology of New Brunswick », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le )
  3. Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), p. 141.
  4. a et b (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
  5. a b c d e et f Vincent F. Zelazny, Notre patrimoine du paysage : L’histoire de la classification écologique des terres au Nouveau-Brunswick, Fredericton, Ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick, , 2e éd., 404 p. (ISBN 978-1-55396-204-5, lire en ligne), p. 132–133
  6. a b c et d (en)« International Railway », sur Riding the Rails, New Brunswick Railway Museum (consulté le )
  7. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Menneval » (consulté le )
  8. « District de services régionaux 1 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  9. « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  10. « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  11. a et b « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  12. « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
  • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,