Max Karoubi

Max Karoubi
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Max Karoubi (né le à Tunis) est un mathématicien français d'origine tunisienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Max Karoubi est né le dans une famille juive tunisienne. Après avoir fait ses études secondaires au Lycée d'Oujda au Maroc, puis au Lycée Lyautey à Casablanca et finalement au Lycée Louis-le-Grand dans le 5e arrondissement de Paris[1], Max Karoubi intègre l'École normale supérieure de 1959 à 1963. Là-bas il obtient sa licence et sa maîtrise en mathématiques et est reçu à l'agrégation de mathématiques en 1962[2]

De 1963 à 1967, il prépare son Doctorat d'État sur la K-théorie sous la direction d'Henri Cartan et d'Alexander Grothendieck tout en étant un attaché de recherche au centre national de la recherche scientifique[2]. Son doctorat en poche, il est nommé Maître de conférences à l'Université de Strasbourg de 1967 à 1972 puis professeur des universités à l'Université Paris Diderot à partir de 1972[2]. Il est également maître de conférences à l'Ecole polytechnique de 1973 à 1989 ainsi que professeur invité à plusieurs institutions de renommée internationale telles que l'Institute for Advanced Study de l'université de Princeton, Université Berkeley et l'université Stanford[2].

À l'Université Paris Diderot, il continue de travailler pour développer la K-théorie tout en faisant des découvertes significatives et assume plusieurs fonctions administratives. Effectivement, il est membre du conseil de l'université entre 1976 et 1980, directeur de l'UFR des Mathématiques entre 1978 et 1980, directeur de l’unité de recherche associée 212 au CNRS entre 1986 et 1994[2], fondateur du congrès européen de mathématiques à Paris en 1992[3], enseignant en 2ème cycle (notamment en calcul différentiel). Responsable de la licence professionnelle “Multimédia et nouveaux métiers” entre 2000 et 2005, organisateur du séminaire de K-théorie algébrique de 1993 à 2003, membre du conseil scientifique de “Sciences et Citoyens” du CNRS jusqu’en 2005[2] et membre de l'European Mathematical Society et de l'American Mathematical Society[4].

En 2007, il est nommé professeur émérite à l'Université Paris Diderot et prend sa retraite[2].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

Articles (sélection)[modifier | modifier le code]

  • Rapport sur K-theorie, in (Pier 2000)
  • Max Karoubi, Algèbres de Clifford et K-théorie, vol. 1, coll. « Ann. Sci. Éc. Norm. Sup. » (no 2), , p. 161–270
  • Max Karoubi, K-théorie algébrique de certaines algèbres d'opérateurs in (Harpe 1979, p. 254–290)
  • Max Karoubi, P. Donovan: Graded Brauer groups and K-theory with local coefficients. Inst. Hautes Études Sci. Publ. Math. No. 38 1970 5–25.
  • Théorie de Quillen et homologie du groupe orthogonal. Ann. of Math. (2) 112 (1980), no. 2, 207–257.
  • Le théorème fondamental de la K-théorie hermitienne. Ann. of Math. (2) 112 (1980), no. 2, 259–282.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Dictionnaire biographique des Français d'AFN de René Mayer », sur calameo.com (consulté le )
  2. a b c d e f g h i et j « CV.html », sur webusers.imj-prg.fr (consulté le )
  3. (en)First European Congress of Mathematics (ECM1)
  4. List of Fellows of the American Mathematical Society

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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