Les Granges-Gontardes

Les Granges-Gontardes
Les Granges-Gontardes
Église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Drôme Sud Provence
Maire
Mandat
Hélène Mouly
2020-2026
Code postal 26290
Code commune 26145
Démographie
Gentilé Gontardiens, Gontardiennes
Population
municipale
679 hab. (2021 en augmentation de 10,77 % par rapport à 2015)
Densité 94 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 00″ nord, 4° 45′ 50″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 175 m
Superficie 7,26 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Pierrelatte
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grignan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Les Granges-Gontardes est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Les Granges-Gontardes sont situées à 8 km de Pierrelatte.

Rose des vents Malataverne Rose des vents
Donzère N Roussas
O    Les Granges-Gontardes    E
S
La Garde-Adhémar Valaurie

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 859 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 3,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Donzère à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Les Granges-Gontardes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (43,7 %), forêts (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), terres arables (6,6 %), zones urbanisées (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), mines, décharges et chantiers (2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :

  • 1476 : La meterie appellée des Gontardz (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1487 : La Grange des Gontards (inventaire de la chambre des comptes).
  • XVIIe siècle : Les Granges de Tubiers (Lacroix : L'arrondissement de Montélimar, IV, 126).
  • 1699 : Les Granges Gontardes (archives de l'Isère, B 1439).
  • XVIIIe siècle : Les Granges de Berre (Lacroix : L'arrondissement de Montélimar, IV, 126).
  • 1788 : Fritzlar (archives de la Drôme, C 1016).
  • 1794 : Vallon lès Fontaines (Lacroix : L'arrondissement de Montélimar, IV, 133).
  • 1891 : Les Granges-Gontardes, commune du canton de Pierrelatte.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Vestiges préhistoriques[14].

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Vestiges gallo-romains et paléo-chrétiens : sépultures, fresques[14].

Au Logis de Berre : station romaine de Novem Craris[14].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[13] :

  • En tant que fief, les Granges-Gontardes dépendaient de la baronnie de la Garde-Adhémar
    • Propriété de la famille des Adhémar au XIIIe siècle[15].
    • Elles devinrent Granges-Gontardes lorsque le Seigneur Adhémar de Monteil concèda le fief à son vassal Gontard[15].
  • Premièrement possédées par les Gontard.
  • Avant 1440 : passe (par héritage) aux Moreton.
  • 1612 : passe (par mariage) aux Pelet de Narbonne, derniers seigneurs.
  • 1788 : les Pelet de Narbonne obtiennent l'érection de cette terre en communauté distincte.

Au Logis de Berre : présence d'un péage important[14].

Avant 1790, les Granges-Gontardes étaient une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar, érigée en 1788 sous le nom de Fritzlar. C'était en même temps une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux qui, distraite en 1695 de celles de Donzère, de la Garde-Adhémar et de Roussas, avait son église sous le vocable de Saint-Joseph, et pour décimateurs, suivant les parties de son territoire, le prieur de Saint-Apollinaire, celui de Roussas, celui de Saint-Pierre-de-Bertoare et le chapitre de Grignan, en sa qualité de prieur de la Garde-Adhémar (voir ces noms)[13].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la municipalité des Granges-Gontardes fut comprise dans le canton de Donzère, mais la réorganisation de l'an VIII en a fait une commune du canton de Pierrelatte, qui devint en 1839 le canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Elle a été enfin attribuée au canton de Pierrelatte dans le partage fait en 1856[13].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie des Granges-Gontardes
Mairie des Granges-Gontardes.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 ? Claude Ame    
mars 2001 2020 Michel Aproyan[16] DVG Agent technique
2020 En cours Hélène Mouly    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Jusqu'en , la commune dépendait du canton de Pierrelatte. À la suite du redécoupage cantonal de 2014, elle est rattachée au canton de Grignan[17].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

En 2021, la commune comptait 679 habitants[Note 3], en augmentation de 10,77 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
462405450548580601596568612
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
603595574506505505504421400
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
362375320264299260238241260
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
211304302411511559587592551
2014 2019 2021 - - - - - -
617664679------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ancienne école
Ancienne école (devenue la bibliothèque).

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : dimanche suivant le 14 juillet[14].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins[14].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Ruines de la chapelle romane Saint-Pierre-de-Bertoare, restes d'un prieuré bénédictin : cimetière paléo-chrétien[14].
  • Ferme forte (XIIIe siècle et XIVe siècle)[14].
  • Vieilles maisons[14].
  • Le Logis de Berre : maison forte à tours d'angle, ancien péage au passage de la Berre[réf. nécessaire].
  • Église Saint-Joseph des Granges-Gontardes (XVIIIe siècle) avec campanile[14].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Musée archéologique[14].
  • Société des Amis de l'abbé Boisse[14].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Les Granges-Gontardes possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Les Granges-Gontardes et Donzère », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Donzère », sur la commune de Donzère - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Donzère », sur la commune de Donzère - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 169.
  14. a b c d e f g h i j k et l Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Les Granges-Gontardes.
  15. a et b Site du diocèse de Valence - Communautés religieuses
  16. Les Granges-Gontardes sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 23 janvier 2015).
  17. Décret no 2014-191du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Drôme.
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.