La Senza
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| La Senza | |
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| Création | 1966 |
|---|---|
| Dates clés | 1990 : Ouverture de la première boutique |
| Fondateurs | Irving Teitelbaum et Stephen Gross |
| Forme juridique | Filiale |
| Siège social |  Montréal (Canada) |
| Activité | Industrie textile |
| Produits | Bonneterie |
| Site web | www.lasenza.com |
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La Senza est un détaillant de lingerie canadien.
Histoire[modifier | modifier le code]
La société est fondée par Irving Teitelbaum et son beau-frère Stephen Gross en 1966 à Sherbrooke sous le nom Suzy Shier[1]. En 1984, Suzy Shier rachète l'enseigne californienne de vêtements pour enfants Wet Seal Inc., et l'introduit en bourse en 1990, année du lancement de la marque La Senza (qui signifie "sans" en italiien). La Senza est introduit en bourse en 1993, puis en 2000, La Senza Corp. devient le groupe qui détient sa société fondatrice Suzy Shier[2]. La Senza inaugure son premier magasin au Maroc en 2001[3]. En 2002, les ventes de la marque atteignent 650 millions de dollars[2]. En 2003, La Senza Corp vend la marque Suzy Shier et ses 178 magasins à la holding YM Inc. pour se concentrer sur le développement international de la marque La Senza[4].
En 2005, La Senza ouvre sa première boutique à Malte[5].
L'entreprise est rachetée par la société américaine Limited Brands (la maison mère de Victoria's Secret) le pour 700 millions de dollars[1]. Les boutiques Victoria's Secret commencent alors à cannibaliser les points de vente de La Senza au Canada[6]. À partir de 2009, la marque annonce son intention de cibler des consommatrices plus âgées[7].
En 2012, le siège social et le centre de distribution de l'entreprise sont délocalisés à Columbus, dans l'Ohio[8]. En 2014, la filiale britannique du groupe, appartenant à la société du Kuwait Alshaya depuis 2012 et enregistrant des pertes importantes depuis plusieurs années, est placée sous administration judiciaire[9].
En , L. Brands annonce la vente du détaillant au fonds d'investissement Regent LP, alors que La Senza enregistre des pertes annuelles de 40 millions de dollars[10]. En raison de la pandémie de Covid-19, l'entreprise ferme le 30% de ses boutiques au Canada en 2020[11].
Critiques[modifier | modifier le code]
En 2003, la marque Suzy Shier se voit infligée une amende d'1 million de dollars par l'autorité de la concurrence canadienne pour pratiques trompeuses sur les prix faussement annoncés comme des réductions sur ses produits[12]. En 2004, la marque La Senza Girl qui cible les enfants de 7 à 14 ans est critiquée pour orchestrer des campagnes de recrutement des fillettes à son club de clientes adhérentes lors d'anniversaires organisés au sein des boutiques de son enseigne[13].
Références[modifier | modifier le code]
- (fr) « Victoria's Secret achète La Senza », CyberPresse.ca, 16 novembre 2006
- (en) Warren Perley, « Dynamic lingerie excites customers and stock brokers », sur www.ponctuation.com, (consulté le )
- « Dossier Maroc : Zara et la Senza », sur www.observatoiredelafranchise.fr (consulté le )
- (en) « La Senza selling Suzy Shier chain », CBC, (lire en ligne)
- (en) « La Senza Expands to Malta - The Malta Independent », sur www.independent.com.mt, (consulté le )
- (en-CA) Marina Strauss, « La Senza sharpens its focus », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Editor, « La Senza keen to steal older women from M&S », sur Drapers, (consulté le )
- Jean-Michel Genois Gagnon, « La Senza en difficulté », sur Le Journal de Québec (consulté le )
- (en) Sarah Butler et Zoe Wood, « La Senza goes into administration », sur the Guardian, (consulté le )
- (en-US) « Victoria's Secret owner L Brands is selling off a sister lingerie brand to focus on its core business », sur Business Insider (consulté le )
- « La COVID-19 provoque la fermeture de 30% des boutiques La Senza », sur La Presse, (consulté le )
- (en-CA) « Suzy Shier fined $1-million over pricing practices », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
- Charles Faribault, « La Senza Girl: des pratiques de marketing douteuses », sur TVA Nouvelles, (consulté le )
