Jeanne-Élisabeth Chaudet

Jeanne-Élisabeth Chaudet
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Fratrie
Jean-Frédéric Gabiou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Antoine Denis Chaudet (de à )
Pierre-Arsène-Denis Husson (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Marie-Victoire Lemoine (cousine germaine)
Marie-Élisabeth Gabiou (cousine germaine)
Marie-Denise Villers (cousine germaine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Archives conservées par
Œuvres principales
Une petite fille voulant apprendre à lire à un chien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jeanne-Élisabeth Chaudet née Gabiou à Paris le et morte dans la même ville le est une peintre française.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1799, avec son premier époux, le sculpteur Antoine-Denis Chaudet, Jeanne-Élisabeth Chaudet figure parmi les 255 personnalités du monde des arts, des lettres et des sciences à souscrire la pétition du marchand Jean-Baptiste Lebrun présentée au Directoire pour faire retirer le nom de sa femme, la peintre Élisabeth Vigée Le Brun, de la liste des émigrés[2].

Après la mort en 1810 de son premier mari, Jeanne-Élisabeth Chaudet épouse en 1812 le haut-fonctionnaire Pierre-Arsène Denis Husson.

Elle est la belle-sœur de la peintre Marie-Élisabeth Gabiou[3] ; elle est aussi une cousine germaine de Marie-Élisabeth Gabiou et de ses sœurs, les peintres Marie-Denise Villers et Marie-Victoire Lemoine.

Son tableau Jeune fille tenant le sabre de son père (1816), anciennement identifiée au Portrait de Madame Villot, née Barbier[4], figure dans le livre Women Painters of the World en 1905[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Collections institutionnelles[modifier | modifier le code]

Petite fille mangeant des cerises, 1817, (Paris, musée Marmottan-Monet).
France
  • Ajaccio, musée Fesch : Marie-Laëtitia Murat portant un buste de Napoléon Ier, huile sur toile, 113 × 89 cm ; Salon de 1806 (no 100), ancienne collection du cardinal Joseph Fesch, inv. MNA 839.1.8[6] (à distinguer de la version du château de Fontainebleau).
  • Arras, musée des Beaux-Arts d'Arras :
    • Jeune fille pleurant sa colombe morte, huile sur toile, 130,5 × 98 cm ; Salon de 1808 (no 122), inv. 843.1[7].
    • Enfant au panier de cerises, 1816, dessin à la pierre noire et à la craie, 76 × 56,5 cm ; Salon de 1817 (no 151), d803[8],[9],[10].
Italie
Suisse
  • Arenenberg, Napoleonmuseum : Une jeune fille donnant à manger à des poulets, huile sur toile, 116 × 89 ; Salon de 1802 (no 903), ancienne collection de l'impératrice Joséphine de Beauharnais, inv. 1906/7, no 497[8].

Galerie d'images[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. FranceArchives, (organisation), consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. (en) Neil Jeffares, « Vigée Le Brun’s Petitioners » [PDF], sur Pastels & pastellists, (consulté le ).
  3. (en) Neil Jeffares, « Profile of Marie-Élisabeth Gabiou », sur Dictionary of Pastellists Before 1800, (consulté le ).
  4. Pauline Florimonde Barbier (1812-1875), épouse de Frédéric Villot (1809-1875), peut difficilement être représentée dans un tableau de 1816 représentant une fille beaucoup plus âgée.
  5. (en) Women painters of the world, from the time of Caterina Vigri, 1413-1463, to Rosa Bonheur and the present day, par Walter Shaw Sparrow, The Art and Life Library, Hodder & Stoughton, 27 Paternoster Row, London, 1905.
  6. Laurent Alvarez-Pinnelli, « Chaudet-Husson Jeanne-Elisabeth - Marie-Laëtitia Murat portant un buste de Napoléon Ier », sur Palais Fesch - musée des beaux-arts, (consulté le ).
  7. « Jeune fille pleurant sa colombe morte », sur Espace WebMuséo Musenor (consulté le ).
  8. a b c et d Charlotte Foucher, « Jeanne-Elisabeth Gabiou », notice biographique, Dictionnaire des femmes de l'Ancien Régime, Société internationale pour l'étude des femmes de l'Ancien Régime (SIEFAR), (consulté le ).
  9. (en) Margaret A. Oppenheimer, Women Artists in Paris : 1791-1814 (thèse de doctorat en histoire de l'art), New York, New York University, Institute of Fine Arts, (lire en ligne Accès payant), p. 147
  10. Reproduit dans La Revue du Louvre et des musées de France, vol. 33, 1983, p. 419 et Oppenheimer 1996, no 71.
  11. « Marie-Laetitia Murat portant un buste de Napoléon Ier », sur Collections - Château de Versailles (consulté le ).
  12. Notice no 000PE016846 et Notice no 50130000176, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture, pages consultées le 11 août 2023.
  13. « Petite fille mangeant des cerises », sur Musée Marmottan Monet (consulté le ).
  14. (it) « Jeanne-Elisabeth Chaudet, Antoine-Denis Chaudet », sur Le Gallerie degli Uffizi (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Généralités
Études sur des œuvres de Chaudet
  • (en) David Ekserdijan, « A Portrait by Jeanne-Elisabeth Chaudet and Its Source », Print Quarterly, vol. 38, no 2,‎ , p. 197 (ISSN 0265-8305, résumé) (Jeune fille tenant le sabre de son père).
  • (en) Amanda Strasik, « Painting Paradoxes: Jeanne-Elisabeth Chaudet’s Little Girl Teaching her Dog to Read », dans Amanda Strasik (éditeur), The Enlightened Mind: Education in the Long Eighteenth Century, Wilmington, Vernon Press, (ISBN 978-1-64889-514-2 et 978-1-64889-535-7), p. 23-42 (Une petite fille voulant apprendre à lire à un chien).
  • (fi) Marja Supinen, « Adelaide Gustava Aspasia Armfeltin perhegalleria », Suomen museo, vol. 106,‎ , p. 45-48 (ISSN 0355-1806, résumé, lire en ligne) (Gustave et Wilhelmina Armfelt).
  • (en) Alexandra K. Wettlaufer, « Dibutades and Her Daughters: The Female Artist in Postrevolutionary France », Nineteenth Century Studies, vol. 18, no 1,‎ , p. 9–38 (ISSN 0893-7931 et 2688-5190, DOI 10.2307/ninecentstud.18.2004.0009, JSTOR 45196900, lire en ligne Accès libre) (Dibutade venant visiter le portrait de son amant et y déposer des fleurs).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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