Framerville-Rainecourt

Framerville-Rainecourt
Framerville-Rainecourt
Église Sainte-Geneviève (Framerville).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Jean-Philippe Avenel
2020-2026
Code postal 80131
Code commune 80342
Démographie
Gentilé Framervillois/Rainecourtois
Population
municipale
451 hab. (2021 en diminution de 3,63 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 51′ 41″ nord, 2° 42′ 50″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 94 m
Superficie 9,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Framerville-Rainecourt
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Framerville-Rainecourt
Liens
Site web http://www.framerville-rainecourt.fr

Framerville-Rainecourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Framerville-Rainecourt est un village rural situé entre le nord du plateau du Santerre et le sud de la vallée de la Somme, à trente kilomètres à l'est d'Amiens, autant au sud-est de Bapaume et quarante à l'ouest de Saint-Quentin.

Le hameau de Rainecourt, qui fut une commune, est en continuité de Framerville.

La commune est traversée par l'autoroute A29 (France) et est desservie par l'ex-RN 29 (actuelle RD 1029).

En 2019, elle est desservie par les autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les mardis sauf les jours fériés (ligne no 43, Harbonnières - Rosières-en-Santerre, ligne no 47 et ligne no 59)[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Framerville-Rainecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,7 %), zones urbanisées (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Framerville est attesté sous les formes Frameriaca villa en 1088 ; Framerivilla en 1149 ; Framervilla en 1183 ; Framerville en 1240 ; Frameriville en 1260 ; Framerivile en 1301 ; Fremerinville en 1519 ; Frammerville en 1637 ; Franmerville en 1638 ; Fraumerville en 1657 ; Fremerville en 1695 ; FramvilleFraimvilleFraimiville ; Framerville-en-Santerre en 1771[14].

Rainecourt est attesté sous les formes Remecurt en 1184 ; Reinecort en 1230 ; Raynecourt en 1262 ; Reinecourt, Rancourt, Ramicourt, Rainecourt en 1451 ; Reignecourt en 1696 ; Renecourt en 1729 ; Rainnecourt en 1764 ; Rennecourt en 1729 ; Ramecourt en 1778 ; Reinnecourt en 1801[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Framerville-Rainecourt est issue de la fusion entre deux anciennes communes : Framerville et Rainecourt, décidée par un décret du , et qui a pris effet le premier janvier 1964[16].

Framerville a été desservi par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique Albert - Montdidier des chemins de fer départementaux de la Somme. Celle-ci, mise en service en 1889 a cessé son trafic voyageur en 1949. La gare de Framerville se trouvait à l’extrémité de la rue d’Harbonnières (aujourd’hui rue des Vergers). Le train transportait aussi bien des voyageurs que des marchandises[17].

Première Guerre mondiale

Le , au tout début de la Première Guerre mondiale a lieu à Proyart, à Framerville et à Rainecourt une bataille où la 6e armée du général Maunoury tente de bloquer l'avancée de l'armée du général Von Kluck. Environ quatre mille soldats sont tués, mais les français sont parvenus à freiner l'avancée allemande[18].

Framerville et Rainecourt deviennent des villages de l'arrière où sont installées des batteries d’artillerie. Afin de desservir le front, des voies ferrées militaires ont été établies à voie normale et à voie métrique dans les deux villages en complément de la voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme pour acheminer vivres et munitions vers les tranchées[19],[18].

Les villages sont occupés par l'armée allemande du 14 mars au , date à laquelle les armées australiennes, canadiennes et anglaises libèrent Framerville et Rainecourt lors de la bataille de Picardie (08-1918), et capturent un canon allemand à longue portée qui bombardait Amiens, situé à 25 km de distance. Ce canon est exposé à Canberra, la capitale australienne[20],[18].

Le château[21] est fortement endommagé par les combats de la Première Guerre mondiale et n'a pas été reconstruit.

Plaque du monument aux morts en hommage aux soldats britanniques et australiens morts dans la commune en 14/18.

Fin août 1916, la 72e division d'infanterie française installe son QG au lieu-dit « la Place Blanche »[22],[23]. Un dépôt de matériel y était aménagé par l'armée française[24]

Durant la guerre, les deux villages de Framerville et de Rainecourt ont subi des destructions[19] et ont été décorés de la Croix de guerre 1914-1918, le [25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[26].

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[27],[28],[29]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[30], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [31].

Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[32].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1804   André de Biaudos de Castéja[34],[35] Majorité ministérielle Propriétaire du château
Comte, préfet
Député de la Somme (1824 → 1827)
Les données manquantes sont à compléter.
    Pierre Avez   Vice-président de la communauté de communes de Haute-Picardie
mars 2001 En cours
(au 30 mars 2021)
Jean-Philippe Avenel   Réélu pour le mandat 2020-2026[36],[37]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

En 2021, la commune comptait 451 habitants[Note 3], en diminution de 3,63 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
592487544539524495508533485
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
493428454455439421421427370
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
347360312291341323320316298
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
279341294278237296408465462
2021 - - - - - - - -
451--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Sainte-Geneviève reconstruite, vue en 2014.
  • L'église Saint-Nicolas de Rainecourt est devenue la salle communale Saint-Nicolas[48]
  • Oratoire en forme de puits à Rainecourt. Il remplace une petite grotte de Lourdes depuis 1998[49].
  • Restes de l'ancien château, détruit pendant la Première Guerre mondiale : portail d'entrée et communs, restaurés après la guerre, situés sur le côté nord de l'église. Le château lui-même était un édifice en brique et pierre, du XVIIIe siècle. Son aspect est connu par des cartes postales anciennes. Il n'a pas été reconstruit et il n'en reste que quelques pans de murs[50].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Plaque en hommage d'Adrienne Dumeige.
Liste de seigneurs et de propriétaires du château

La seigneurie de Framerville appartenait à la fin du XVIe siècle à la famille de Festard, qui la vendit en 1610 à François de Collemont, grenetier de la ville d'Amiens, anobli par le roi Henri IV en 1592.

À François de Collemont, succède comme seigneur de Framerville, son fils Charles de Collemont, puis le fils de celui-ci, Charles Jean de Collemont, mort à Framerville en 1744. Sans enfant, celui-ci donna Framerville à sa nièce, Marie Geneviève du Fossé de Watteville (1718-1764), mariée en 1750 avec François Firmin Desfriches Doria, marquis de Payens. seigneur de Cayeux-en-Santerre.

De cette union est issue une fille, Marie Élisabeth Françoise Desfriches Doria, dame de Framerville, mariée en 1779 avec Stanislas Catherine de Biaudos, comte de Castéja.

Framerville échut à l'aîné de leurs deux fils, André de Biaudos de Castéja, qui fut maire de Framerville, mais vendit le château en 1815 à son frère, François de Biaudos de Castéja. Ce dernier épousa en 1819 Caroline de Bombelles (1797-1861), l'une des enfants que Marc de Bombelles, alors évêque d'Amiens, avait eu alors qu'il était marié, avant d'entrer en religion.

Marc de Bombelles séjourna alors fréquemment à Framerville, chez sa fille et son gendre, jusqu'à sa mort, en 1822.

À la mort de François de Biaudos de Castéja, sans postérité, en 1862, le château de Framerville échut à son neveu Remi Léon de Biaudos, marquis de Castéja, qui le vendit en 1866. Décédé en 1899, Remi Léon de Biaudos de Castéja laissa un fils, Emmanuel Alvar de Biaudos de Castéja, qui racheta en 1908 le château de Framerville, mourut en 1911, et le laissa à l'un de ses enfants[50],[57].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Framerville-Rainecourt et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 396 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 202 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
  16. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. a et b « Histoire de Framerville-Rainecourt et généalogie », L'histoire, sur framerville-rainecourt.fr (consulté le ).
  18. a b et c Voncent Fouquet, Marcel Queyrat, « Framerville-Rainecourt, deux villages marqués dans leur chair par la guerre, et par les actes de deuxde leurs habitants. : Framerville et Rainecourt ont été le théâtre de deux batailles de la Première Guerre mondiale, et de deux occupations allemandes. Framerville et Rainecourt, ce sont aussi les villages où se sont illustrés Adrienne Dumeige et René Gouge, deux personnages emblématiques à jamais liés à l’histoire de 14-18 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. a et b Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  20. Foch et la bataille de 1918, André Laffargue.[réf. incomplète].
  21. « A) Château de Fresnes. B) Fresnes-Mazancours : le château. - [Carte postale] P. D. Coll. "Picardie illustrée". C) Framerville : le château. - [Carte postale] P. D. Coll. "Picardie illustrée". Plaque Lumière », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  22. Section photographique de l'armée, « Photo : Framerville (près). Lieu-dit "La place Blanche". Construction de nouveaux abris, poste de commandement de la 72e division d'infanterie », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 35, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  23. Section photographique de l'armée, « Photo : Framerville (près). Lieu-dit "La place Blanche". Construction de nouveaux abris. Poste de commandement de la 72e division d'infanterie », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 35, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  24. Section photographique de l'armée, « Photo : Framerville (près). Lieu-dit "La place Blanche", dépôt de matériel », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 35, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  25. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
  26. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil cFalvyommunautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  27. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  28. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  29. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
  30. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  31. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
  32. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  33. « Les maires de Framerville-Rainecourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
  34. « André de Biaudos de Castéja », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  35. « André de Casteja », base Léonore, ministère français de la Culture.
  36. « Les installations de conseils municipaux ce mardi 26 mai dans le canton de Ham : Ce mardi 26 mai, les élus seront installés dans les communes de Nesle, Framerville-Rainecourt et Matigny », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire depuis 2001, Jean-Philippe Avenel briguera un nouveau mandat de six ans mardi 26 mai à 20 heures à la salle Saint-Nicolas de Rainecourt. Le 15 mars, le maire avait vu sa liste obtenir les 11 sièges avec un score de 94,6 % ».
  37. « Quatrième mandat pour Jean-Philippe Avenel à Framerville-Rainecourt », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Dominique et Jean-Etienne GUERRINI, « IV : Les sculpteurs », 1914-1918 : Les monuments aux morts dans la Somme, sur monumentsauxmorts1418somme.com (consulté le ).
  42. « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 et de la Guerre de 1939-1945 », notice no IA80000002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Statue : poilu », notice no IM80000032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  44. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Framerville, d'après nature, 30 mai 1875 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  45. « A) Environs de Chaulnes : Église de Framerville. - [Carte postale]. B) Framerville après la Grande Guerre : les ruines de l'église. Au fond, le château. - [Carte postale] Léon Caron, éd. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  46. « L'église Sainte-Geneviève de Framerville-Rainecourt », Découvrir, sur hautesomme-tourisme.com (consulté le ).
  47. Section photographique de l'armée, « Photo : Framerville. L'église », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 35, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  48. Emmanuelle Bobineau , Hugues Chaigneau et Vincent Fouquet, « Ces églises qui s’offrent une nouvelle vie en Haute Somme : Il n’est pas rare que certaines communes possèdent plusieurs édifices religieux sur leur territoire. S’ils ne servent plus au culte, ils trouvent une seconde jeunesse pour le bien de la collectivité », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Framerville-Rainecourt, entre Rosières-en-Santerre et Bray-sur-Somme, est une commune réunissant Framerville et Rainecourt depuis leur fusion au début des années soixante-dix. À l’époque, Framerville a son église Sainte-Geneviève, Rainecourt a son église Saint-Nicolas. Devenant une seule commune, l’évêché et le diocèse décident de centraliser le culte dans l’église Sainte-Geneviève. Celle de Rainecourt ne sert plus. Mais appartenant à la commune, c’est elle qui est chargée de son entretien et la petite église devient un bâtiment communal. En 1984, le maire Paul Charton et son conseil municipal décident de lui redonner vie ».
  49. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 241 (ASIN B000WR15W8).
  50. a et b Christian du Passage, Châteaux disparus dans la Somme, Amiens, CRDP, , 150 p., p. 99, 100 et 142.
  51. « L'histoire du dimanche - Il y a 200 ans, Vidocq mettait fin aux crimes des Chauffeurs du Santerre », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le ).
  52. « Marie, Jean, François de Biaudos de Castéja », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  53. « Marie Jean François de Biaudos de Casteja », base Léonore, ministère français de la Culture.
  54. « GOUGE René, Ancien sénateur de la Somme », Anciens sénateurs IIIe République, sur senat.fr (consulté le ).
  55. Vincent Fouquet, « Framerville-Rainecourt, deux villages marqués dans leur chairpar la guerre, et par les actes de deuxde leurs habitants : Framerville et Rainecourt ont été le théâtre de deux batailles de la Première Guerre mondiale, et de deux occupations allemandes. Framerville et Rainecourt, ce sont aussi les villages où se sont illustrés Adrienne Dumeige et René Gouge, deux personnages emblématiques à jamais liés à l’histoire de 14-18 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Vincent Fouquet, « Le portrait d’une héroïne de guerre à Framerville-Rainecourt : Avant d’être la dernière « Poilue » vivante, Adrienne Dumeige, institutrice, était une héroïne de 14-18. Son portrait a été offert ce dimanche 14 juillet par la peintre Arlette Lendroit à la commune où elle a réalisé ses faits d’armes, en présence de ses deux enfants, 97 et 90 ans », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Adrienne Dumeige, qui se repose dans le château de Framerville, décide d’aller aider les soldats blessés du 5e régiment de Dragons. Elle les soigne, en sauve énormément, mais les Allemands reprennent leur progression et elle doit se cacher avec ses blessés dans une école à Rosières. Découverte par l’ennemi, elle est arrêtée. Comme elle n’est pas militaire, elle est considérée comme espionne et lors de son transfert vers les officiers allemands à Proyart, elle s’évade… Pour mieux revenir à Rosières ou elle reprend les soins aux soldats, tout en s’engageant au sein du régiment ».
  57. Abbé Stanislas Duneufgermain, Mémoires sur Mgr de Bombelles, évêque d'Amiens : ouvrage posthume, Amiens, Delattre-Lenoel, , 318 p. (lire en ligne), p. 275-285, lire en ligne sur Gallica.