Fives-Lille-Cail

Fives-Lille-Cail
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La société Fives-Lille-Cail[1] est créée en 1958. Elle est issue de la fusion entre la Compagnie de Fives - Lille pour constructions mécaniques et entreprises et de la Société française de constructions mécaniques. La reprise du nom de Cail rappelle l'origine de la Société française de constructions mécaniques (Anciens Établissements Cail).

Histoire[modifier | modifier le code]

La création de la société Fives-Lille-Cail par la fusion des deux entités nommées avait souvent été envisagée : les deux entreprises œuvrent sur des créneaux proches, les usines sont géographiquement proches, les relations existent depuis longtemps. Elle est présentée aux conseils d'administration des sociétés comme une opportunité et une nécessité en raison de la création du marché commun européen : pour affronter la concurrence induite par la création de ce marché, il faut former des entités plus puissantes pouvant diminuer les prix, par gains de productivité, mise en commun des capacités (bureaux d'études, production,...), améliorer les délais, moderniser les installations en se dotant de moyens plus importants[2].

La société créée en 1958 a été rendue possible grâce à une entente entre la Banque de Paris et des Pays-Bas à laquelle est liée Fives Lille, le Crédit lyonnais et la Banque de l'Union parisienne auxquels est liée Cail[3]. Le capital de la nouvlle société s'élève à 2,5 millions de francs[2].

Un des objectifs majeurs consiste à gagner de nouveaux marchés à l'étranger, celui-ci représentant déjà environ la moitié des clients du nouveau groupe.

En 1958, Fives-Lille-Cail obtient la médaille d'or à l'exposition universelle de Bruxelles de 1958[2].

En 1963, la Société acquiert la firme Applevage[4] et en 1966, les firmes Breguet (sucrerie) et Sautter-Harlé (construction mécaniques et électriques).

En 1973, à la suite de la fusion avec la firme Babcock, la société Fives-Lille Cail devient Fives Cail Babcock (FCB)[5].

Lieux et secteurs de production[modifier | modifier le code]

Les lieux de production étaient Fives, Denain dans le Nord et Givors dans le Rhône. En 1958, ils emploient plus de 6 000 salariés[2].

La nouvelle entité, leader de la mécanique lourde en France, travaille dans différents secteurs : la construction de matériels ferroviaires, la sucrerie, la cimenterie, les ponts et charpentes métalliques, etc[2].

Réalisations notables[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. a b c d e f g et h François Lecocq, « Fives-Lille-Cail s'ouvre au marché européen», dans Cent ans de vie dans la région, tome 4 : 1958-1975, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 octobre 1999, p. 16.
  3. * Bernard Desjardins. Le Crédit lyonnais, 1863-1986: études historique, Droz, Paris, 2003
  4. « histoire-entreprises.fr/he-le-… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. « Usines Babcock & Wilcox à la Courneuve », sur tourisme93.com (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernard Desjardins . Le Crédit lyonnais, 1863-1986: études historique, Droz, Paris, 2003 Lire en ligne
  • Joseph DUBOIS, Les locomotives du nord , histoire de fives-lille-cail et des constructeurs ferroviaires du nord, édition Publi-Nord, (ISBN 9782902970025), 1983.

Liens externes[modifier | modifier le code]