Claude Grosperrin
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Claude Grosperrin
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| Nom de naissance | Claude Henri Pierre Grosperrin |
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| Distinction | Prix Farman en 1959, prix de la Casa de Velázquez en 1961 |
Claude Grosperrin est un peintre et lithographe français né le à Charenton-le-Pont (Seine) et mort le dans le 18e arrondissement de Paris[1].
Il vécut à la cité Montmartre-aux-artistes au 189, rue Ordener à Paris.
Biographie[modifier | modifier le code]
Né le [2], Claude Grosperrin est en 1956 l'élève de Maurice Brianchon à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, puis fréquente l'École supérieure des arts appliqués Duperré.
Le prix de la Casa de Velázquez qu'il emporte en 1961 lui vaut d'y effectuer un séjour à Madrid de 1961 à 1962 au titre de membre de la 32e promotion[3].
Il se suicide à Paris le .
Contributions bibliophiliques[modifier | modifier le code]
- Horacio Quiroga (traduction d'Anne Boule), Histoires d'animaux, dessins de Claude Grosperrin, Rochefort-du-Gard, Imprimerie AB, 2004.
Expositions[modifier | modifier le code]
Expositions personnelles[modifier | modifier le code]
- Galerie André Weil, Paris, 1959[4].
- Galerie Saluden, Brest, 1962.
- Galerie André Weil, Paris, juin 1970[5].
- Gemäldegalerie-Abels, Cologne, 1970.
- Claude Grosperrin - Peintures, Van der Straeten Gallery, New York, novembre-décembre 1970[6].
- Claude Grosperrin - Les paddocks de Normandie, scènes équestres, paysages et marines, Eric Galleries, 57th Street, New York, octobre 1974[7].
- Expositions non datées : galerie Charpentier, galerie Durand-Ruel, galerie Berthe Weill.
Expositions collectives[modifier | modifier le code]
- Salon de la Jeune Peinture, Paris, de 1955 à 1959[4].
- Salon des indépendants, Paris, de 1957 à 1959[4].
- Maurice Faustino-Lafetat, Jef Friboulet, Claude Grosperrin, Frédéric Menguy, Théâtre du Tertre, Paris, avril 1957.
- Biennale de Paris, 1959, 1961 (Les Dahlias, 1961, huile sur toile, 130 × 195 cm)[8].
- Le cheval dans l'art, Galerie Wildenstein, Londres, 1960.
- Dix ans d'acquisitions du musée d'Art moderne et contemporain, ancienne douane de Strasbourg, mars-avril 1970.
- Salon d'automne, 1960[9].
- Participations non datées : Salon de la Société nationale des beaux-arts, Salon des indépendants (Paris), Salon du Jeu de paume (Versailles).
- Les peintres impressionnistes français contemporains (Claude Grosperrin, Bernardino Toppi…), Meinhard Galleries, Houston (Texas), mai 1981[10].
Réception critique[modifier | modifier le code]
- « Dans la variété des thèmes traités, une rare unité de style, grâce sans doute à la qualité de la lumière qui baigne toutes ses compositions […] Claude Grosperrin laisse des paysages où se reconnaît bien l'élève de Brianchon dont il suivit les cours aux Beaux-arts où il entra à 20 ans : une grande force, un rythme puissant animent ses corridas, ses haras, ses champs de courses, ses bords de mer traités dans une gamme de tons volontairement limitée et qui rappellent parfois ceux de Brasilier. » - Gérald Schurr[11]
Collections publiques[modifier | modifier le code]
Allemagne[modifier | modifier le code]
États-Unis[modifier | modifier le code]
- Musée d'art du comté de Los Angeles.
- Musée d'Art moderne de San Francisco.
- Seattle Art Museum, Seattle.
France[modifier | modifier le code]
- Musée des Beaux-Arts d'Angers, Nature morte, huile sur toile, 1963[4].
- Musée des Beaux-Arts de Mulhouse.
- Musée d'Art moderne de la ville de Paris.
- département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France.
- Fonds national d'art contemporain, Paris, dont dépôts[4] :
- Les anémones, huile sur toile, 1959, Administration de l'assistance publique de Marseille.
- Haute Isle, huile sur toile, 1959, Palais du Luxembourg, Paris.
- Musée d'Art moderne et contemporain, Strasbourg, Le galop, huile sur toile, 1967[4].
- Les Abattoirs, Toulouse.
Prix et distinctions[modifier | modifier le code]
- Prix Farman, 1959.
- Prix de la Casa de Velázquez, 1961[12].
- Médaille d'argent du Salon du Jeu de paume, Versailles.
Références[modifier | modifier le code]
- Archives de Paris en ligne, 18e arrondissement, année 1977, acte de décès no 1304, cote 18D 521, vue 1/31
- Registres d'état-civil de Charenton-le-Pont. Le Dictionnaire Bénézit et le Panorama de la Jeune Peinture d'Éric Mercier donnent la date de naissance erronée de 1939.
- Jean-Marc Delaunay, Des palais en Espagne - l'École des hautes études hispaniques et la Casa de Velázquez au cœur des relations franco-espagnoles du XXe siècle (1898-1979), Éditions de la Casa de Velázquez, 1994.
- Éric Mercier, Années 50 - La Jeune Peinture, tome II : L'alternative figurative, ArtAcatos, 2010, « Claude Grosperrin » pages 190-191.
- Le Figaro littéraire, n°1254, 1er juin 1970, page 30.
- New York Magazine, 23 novembre 1970, page 28.
- New York Magazine, 28 octobre 1974, page 35.
- Archives de la Biennale de Paris.
- Patrick-f. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Éditions Arts et Images du Monde, 1992.
- Texas Monthly, mai 1981, page 72.
- Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993, page 468.
- Casa de Velázquez, Annuaire des membres et anciens membres.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Éditions Arts et Images du Monde, 1992.
- Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993.
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Éditions André Roussard, 1999.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Grûnd, 1999.
- Éric Mercier, Les années 50 - La Jeune Peinture, tome II : Panorama de la Jeune Peinture, ArtAcatos, 2010.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
