Beauregard-de-Terrasson

Beauregard-de-Terrasson
Beauregard-de-Terrasson
La mairie de Beauregard-de-Terrasson.
Blason de Beauregard-de-Terrasson
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
Maire
Mandat
Lionel Armaghanian
2020-2026
Code postal 24120
Code commune 24030
Démographie
Gentilé Beauregardiens
Population
municipale
679 hab. (2021 en diminution de 6,86 % par rapport à 2015)
Densité 85 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 53″ nord, 1° 13′ 43″ est
Altitude Min. 112 m
Max. 291 m
Superficie 7,97 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Lardin-Saint-Lazare (banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Périgord Noir
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Beauregard-de-Terrasson
Liens
Site web beauregard-de-terrasson.fr

Beauregard-de-Terrasson est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

La commune de Beauregard-de-Terrasson est située en limites du Périgord central et du Périgord noir, à l'est du département de la Dordogne. Elle est incluse dans l'unité urbaine du Lardin-Saint-Lazare.

En bordure de la route départementale (RD) 62, le village de Beauregard-de-Terrasson est situé, en distances orthodromiques, deux kilomètres au nord du Lardin-Saint-Lazare et cinq kilomètres et demi à l'ouest-nord-ouest de Terrasson-Lavilledieu.

À l'est, la commune est également desservie le long de la vallée de l'Elle par la RD 64. Au nord, l'autoroute A89 traverse le territoire communal sur environ trois kilomètres et demi, dont 355 mètres en souterrain par le tunnel de la Crête[1].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Beauregard-de-Terrasson et des communes avoisinantes.

Beauregard-de-Terrasson est limitrophe de cinq autres communes, dont Cublac à l'est, par un simple quadripoint, dans le département de la Corrèze.

Communes limitrophes de Beauregard-de-Terrasson
Villac
Peyrignac Beauregard-de-Terrasson Cublac
(Corrèze),
Terrasson-Lavilledieu
Le Lardin-Saint-Lazare

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Beauregard-de-Terrasson est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l’ère primaire, antérieurement au Carbonifère[2].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée tfρ3, est constituée de grès de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des métatufs rhyodacitiques à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moyen à supérieur). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 784 - Terrasson » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].

Carte géologique de Beauregard-de-Terrasson.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Vue vers le nord-est depuis le village de Beauregard-de-Terrasson.

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 112 m[6] à l'est, au sud-est de lieu-dit Serre Bru, là ou l'Elle quitte la commune pour servir de limite entre celles de Terrasson-Lavilledieu et Le Lardin-Saint-Lazare, et 291 m[6] à l'extrême nord du territoire communal, près du lieu-dit Renaufie[7],[8].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans l'unité paysagère des « Marges du bassin de Brive », qui correspond à la marge occidentale du bassin de Brive. Elle se caractérise par une succession d’amples vallées, déblayées dans les grès roses et les argiles rouges. Les altitudes s’échelonnent entre 350 et 150 m[11],[12].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 7,97 km2[6],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,25 km2[4].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Beauregard-de-Terrasson.

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Elle, la Nuelle, le Ribeyrol et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[17],[Carte 1].

L'Elle, d'une longueur totale de 19,4 km, prend sa source en Corrèze dans la commune d'Ayen et se jette dans la Vézère en rive droite à Terrasson-Lavilledieu[18]. Elle traverse l'est de la commune sur plus d'un kilomètre et demi et y reçoit son affluent de rive gauche le Ribeyrol qui sert de limite territoriale très ponctuellement, sur moins de 100 mètres avec Terrasson-Lavilledieu.

Affluent de rive gauche du Cern et sous-affluent de la Vézère, la Nuelle traverse le territoire communal du nord-ouest au sud-ouest sur plus de trois kilomètres dont près d'un kilomètre et demi, en deux tronçons, en limite de Villac et de Peyrignac.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vézère-Corrèze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 008 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thenon à 12 km à vol d'oiseau[24], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beauregard-de-Terrasson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine du Lardin-Saint-Lazare, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[31] et 3 338 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[32],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34],[35].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,1 %), forêts (33,2 %), prairies (19,5 %), zones urbanisées (9,2 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Outre le bourg de Beauregard-de-Terrasson proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[37] :

  • Bancharel
  • le Bois
  • les Bois Verts
  • Cafourche
  • la Chabanne
  • la Chalucie
  • les Combarelles
  • la Combe Souillac
  • les Gannelets
  • les Gannes
  • la Geoffrenie
  • les Grattes-Chats
  • les Guillaumaux
  • Marsoli
  • Mellet
  • Peuch de Cheyrat
  • Peyredaille
  • les Poucaux
  • Renaufie
  • les Rouverolles
  • la Sautellerie
  • Serre Bru
  • Serre Marsal.

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Beauregard-de-Terrasson est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Beauregard-de-Terrasson est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41],[42].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beauregard-de-Terrasson.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 29,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[44].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1991, 2011, 2018 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[38].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellus Regardus en 1346, Bel Regart et Bellus Respectus en 1359.

Le nom de la commune est la francisation de l'occitan bèl regart, correspondant à un lieu bien exposé[45], disposant d'une belle vue. La seconde partie du nom s'explique par la proximité de la ville de Terrasson.

En occitan, la commune porte le nom de Beuregard de Terrasson[46].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Le site de Badegoule[47],[48],[49],[50],[51],[52],[53] est éponyme pour le Badegoulien.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1793, l'ancienne commune de Bersac a fusionné et a intégré celle de Beauregard-de-Terrasson avant d'être rétablie en 1906[54].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

La commune a servi de décor à la mini-série télévisée Des grives aux loups tournée en 1984 d'après le roman de Claude Michelet[55].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune de Beauregard-de-Terrasson a, dès 1790, été rattachée au canton de la Bachellerie qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Fin 2003, Beauregard-de-Terrasson intègre la communauté de communes du Terrassonnais. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56],[57].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1938 1940 André Desmond[58] SFIC  
1944 1977 André Desmond PCF  
         
avant 1995 1995 Robert Bouissou    
1995 2001 Mireille Grandchamp    
mars 2001
(réélu en mai 2020)
En cours Lionel Armaghanian SE[59] Enseignant

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[60].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[61].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, Beauregard-de-Terrasson relève[62] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de Beauregard-de-Terrasson se nomment les Beauregardiens[63].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[65].

En 2021, la commune comptait 679 habitants[Note 5], en diminution de 6,86 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0201 0681 0531 2351 3151 2631 2681 3471 312
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3971 3221 3351 3001 3681 4261 3511 2521 341
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 288587555532498467445414379
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
406436533575653654685694716
2018 2021 - - - - - - -
690679-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

Remarque[modifier | modifier le code]

Au début du XXe siècle, la brutale chute démographique s'explique par la séparation de Bersac qui devient une commune indépendante en 1906, commune qui prendra le nom de Le Lardin en 1922.

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[67], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 317 personnes, soit 43,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-quatre) a presque doublé par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,8 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte vingt-quatre établissements[68], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans l'industrie, trois dans la construction, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[69].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Antoine fondée en 1309 par le vicomte de Limoges, Jean de Bretagne[74],[75], avec son clocher-peigne.
  • La chapelle Saint-Roch[74].
  • La chapelle privée de la famille Boissarie.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Beauregard-de-Terrasson Blason
De gueules à la croix pattée d'or ; sur le tout, d'azur au chevronnel alésé, sommé d'un oiseau stylisé becquetant une palme posée en bande et mouvant du chevronnel, et au croissant en pointe, le tout d'argent[76].
Devise
Voir plus loin
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Beauregard-de-Terrasson » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Tunnel de la Crête sur la base de données Structurae, consultée le 31 janvier 2013.
  2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  3. « Carte géologique de Beauregard-de-Terrasson » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  4. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Beauregard-de-Terrasson », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 784 - Terrasson de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. « 291 » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022)..
  8. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Repères géographiques des Marges du bassin de Brive », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. « Portrait des Marges du bassin de Brive », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  13. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Beauregard-de-Terrasson », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  15. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  16. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  17. « Fiche communale de Beauregard-de-Terrasson », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  18. Sandre, « l'Elle »
  19. « SAGE Vézère-Corrèze », sur gesteau.fr (consulté le ).
  20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  22. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  23. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  27. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  30. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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