Bataille de l'Aisne (1940)

Bataille de l'Aisne
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de l'avancée allemande du 16 au 21 mai 1940.
Informations générales
Date du 15 mai au
Lieu Aisne, France
Issue Victoire allemande
Belligérants
Drapeau de la France France Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Commandants
Drapeau de la France Robert-Auguste Touchon
Drapeau de la France Charles de Gaulle
Drapeau de l'Allemagne Walter von Reichenau
Drapeau de l'Allemagne Fedor von Bock
Drapeau de l'Allemagne nazie Heinz Guderian

Seconde Guerre mondiale,
Bataille de France

Batailles




Percées de la Meuse et rupture du front belge :


Tentatives de contre-attaques alliées :


Défense des ports de la Manche et rembarquement britannique à Dunkerque :


Effondrement de la Ligne Weygand, avancée allemande sur la Seine et évacuation des troupes alliées :


Front italien et percée allemande dans le Sud :

La bataille de l'Aisne se déroule en 1940 au cours de la bataille de France.

Les Allemands pénètrent dans le département de l'Aisne le 15 mai 1940. La 6e Panzer-Division, qui a percé le matin à Monthermé (Ardennes) sur la Meuse le front de la 9e Armée française, atteint Rozoy dans le nord-est du département de l'Aisne puis Montcornet au soir.

S'ensuivent trois batailles successives :

  • La bataille de l'Aisne, qui se déroule sur l'Aisne du 17 mai au 10 juin 1940 puis au sud de cette rivière jusqu'au 12 juin.

Sur l'Aisne[modifier | modifier le code]

La VIe Armée du général Touchon vient s'établir sur l'Aisne après la rupture du front français sur la Meuse.

Après la percée des Ardennes, le , Touchon se voit confier un « détachement d'armée » composé de troupes rassemblées à la hâte et chargé de contrer l'avancée allemande ; celui-ci ne peut qu'édifier une fragile barrière sur l'Aisne et l'Ailette, vers le sud.

Sa mise en place est facilitée par l'action des blindés du colonel de Gaulle commandant la 4e division cuirassée (4e DCr) opérant en avant dans la région de Laon (Batailles de Montcornet et Crécy-sur-Serre du 17 au 20 mai 1940).

La 6e armée se bat ensuite courageusement lorsque les Allemands attaquent sur l'Aisne le , mais se désagrège après deux jours de combats et la retraite jusqu'en Bourgogne, face aux Panzers de Kleist et Guderian.

Au sud de l'Aisne[modifier | modifier le code]

Les combats se poursuivent alors au sud de l'Aisne. Le , le 4e BCC de la 2e armée doit contrattaquer dans la région de Voncq dans le sud de l'Aisne les unités allemandes qui ont franchi le Canal des Ardennes. Coordonnée avec des unités du 57ème RI, l’attaque des chars FCM 36 va s’exercer contre des unités d’infanterie allemandes en mouvement. Au soir du 9, le bilan est positif, malgré la destruction de 5 chars, la 78e division d'infanterie allemande fait face à de lourdes pertes, dont 550 morts. Le lendemain 10 juin, cependant, face à des Allemands renforcés, l’engagement du 4ème BCC tournera à la mission de sacrifice, pour couvrir la retraite des fantassins.

Franchissement du Rhin et percée à l'Est[modifier | modifier le code]

Les troupes allemandes atteignent la Seine à Rouen le 9 juin. Paris, déclarée ville ouverte tombe sans combat le 14 juin (⇒ Histoire de Paris). Entre les 13 et 19 juin, les Allemands franchissent le Rhin entre Schœnau et Neuf-Brisach. Guderian s'engouffre alors jusqu'à Pontarlier, atteint le 17 juin, et Belfort, le 18 juin, prenant à revers les unités restées dans la ligne Maginot capturées en masse après quelques jours de combats.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]