Ax-les-Thermes

Ax-les-Thermes
Ax-les-Thermes
Blason de Ax-les-Thermes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Foix
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute-Ariège
Maire
Mandat
Dominique Fourcade
2020-2026
Code postal 09110
Code commune 09032
Démographie
Gentilé Axéens
Population
municipale
1 283 hab. (2021 en augmentation de 4,22 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 43′ 13″ nord, 1° 50′ 23″ est
Altitude 720 m
Min. 697 m
Max. 2 411 m
Superficie 30,26 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute-Ariège
Législatives Première circonscription
Localisation
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Ax-les-Thermes
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Liens
Site web mairie-ax.fr

Ax-les-Thermes (prononcé [aks le tɛʁm] ; en occitan la Vila d’Ax [la ˈβilɔ ˈðaks, la ˈβilɔ ˈðats]) est une commune française, située dans le sud-est du département de l'Ariège en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, la Lauze, l'Oriège et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de dix zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Ax-les-Thermes est une commune rurale qui compte 1 283 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Axéens ou Axéennes.

Ax-les-Thermes est à la fois une station thermale avec plus de soixante sources chaudes[1],[2], une villégiature estivale, un centre d'excursions et une station de sports d'hiver des Pyrénées. Créée en nommée Ax 3 Domaines, la station est implantée à huit kilomètres d'Ax-les-Thermes sur les hauteurs de la commune.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le bassin des Ladres, inscrit en 1979.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
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Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
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La commune d'Ax-les-Thermes se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Sur le plan historique et culturel, Ax-les-Thermes fait partie du pays de Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale[3].

Elle se situe à 33 km à vol d'oiseau de Foix[4], préfecture du département. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Ax-les-Thermes[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Ignaux (1,3 km), Sorgeat (1,5 km), Ascou (1,9 km), Savignac-les-Ormeaux (2,1 km), Orgeix (2,6 km), Vaychis (3,7 km), Orlu (4,5 km), Tignac (4,7 km).

Superficie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 30,26 km2[6],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 30,17 km2[9]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 714 mètres. L'altitude du territoire varie entre 697 m et 2 411 m[10].

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires, métamorphiques ou plutoniques datant pour certaines du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années), et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1087 - Vicdessos » et « n°1093 - Fontargente » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000e du département de l'Ariège[11],[9] et leurs notices associées[12],[13]. Par ses sources chaudes sulfurées-sodiques issues des couches granitiques, la commune est une station thermale connue depuis l'Antiquité et réputée.

La ville d'Ax-les-Thermes est assise sur un massif granitique. Sur les hauteurs de l'Est, des systèmes cambrien et silurien dominent de 1 200 à 1 400 mètres d'altitude. Au contact du granit, les schistes cambriens, profondément modifiés, contiennent de la pegmatite et une production minérale, le mica-palmé[14].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le bassin axéen ou cuvette doit son existence à la jonction des trois vallées qui l'entourent (la vallée de la Lauze, de l'Oriège et de l'Ariège), et des trois cours d'eau la Lauze, l'Ariège et l'Oriège. C'est donc au carrefour de ces rivières que la ville d'Ax-les-Thermes est implantée.

Les sources d'eau chaude présentes sur la commune, jaillissent toutes du granit. Ces eaux présentent une forte teneur en silice, en sodium et surtout en sulfures et soufre. Le soufre y dégage une odeur particulière et caractéristique. Les sulfures, quant à eux, donnent lieu à des reproductions de sulfo-bactéries appelés Axéïnes. Élément végéto-minéral, l'axéïne se développe uniquement au contact de l'eau et de l'oxygène dans les eaux sulfurées dont la température oscille entre 15 et 45 °C[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 995 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ascou à 2 km à vol d'oiseau[17], est de 9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 258,8 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[21] :

  • l'« Ariège en amont d'Ax-les-Thermes » (100 ha), couvrant 4 communes dont 3 dans l'Ariège et 1 dans les Pyrénées-Orientales[22] ;
  • le « cours de l'Ariège » (1 341 ha), couvrant 112 communes dont 86 dans l'Ariège et 26 dans la Haute-Garonne[23] ;
  • le « cours de l'Oriège entre Orlu et Ax-les-Thermes » (20 ha), couvrant 3 communes du département[24] ;
  • les « montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » (9 524 ha), couvrant 20 communes dont 16 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[25] ;
  • la « rive gauche de la haute vallée de l'Ariège » (16 207 ha), couvrant 14 communes du département[26] ;
  • « vallée et bassin versant de l'Oriège » (8 937 ha), couvrant 9 communes dont 6 dans l'Ariège et 3 dans les Pyrénées-Orientales[27] ;
  • le « versant en rive droite de la haute vallée de l'Ariège » (6 237 ha), couvrant 7 communes dont 5 dans l'Ariège et 2 dans les Pyrénées-Orientales[28] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[21] :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ax-les-Thermes - vue aérienne.
Ax-les-Thermes - Rue des Escaliers.

Ax-les-Thermes est une commune rurale[Note 5],[32]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Les typologies architecturales d'Ax-les-Thermes sont, pour le centre-ville, celles des secteurs de montagne : les maisons sont hautes et étroites, mitoyennes en pignon et protégées par une toiture à deux pentes couvertes en ardoise, couverture traditionnelle des Pyrénées. Les rues sont très étroites et les maisons avaient autrefois des pièces qui passaient par-dessus (encore visible rue de la Brancade). C'est une organisation urbaine héritée de l'époque médiévale.

Construites le long de la route nationale 20 et dans les nouveaux quartiers aménagés aux XIXe et XXe siècles, de nombreuses villas, présentent une architecture typique des villes thermales. Assise sur la confluence des trois torrents que sont l'Ariège, l'Oriège et la Lauze, les habitations forment de longues files aux toits apparemment continus. Ses petites ruelles en pentes raides, rappellent ainsi son histoire de ville fortifiée[34].

Au centre-ville, le bassin des Ladres, ainsi que le bassin de la Basse à proximité du Couloubret, sont accessibles à tous. Les établissements thermaux forment trois groupes distincts dans la ville : sur la rive droite de la ville «Le Couloubret», «Le Teich» et le «Breilh».

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,7 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Ax-les-Thermes et l'ensemble du département de l'Ariège.

Le logement à Ax-les-Thermes en 2015.
Ax-les-Thermes Ariège
Part des résidences principales (en %) 18 65,7
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 80 24,8
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 49,7 66,5
Part des logements vacants (en %) 1,9 9,6

Le taux de résidence secondaire et de logement occasionnel constaté en 2015 est très haut, trois fois supérieur à la moyenne départementale ; les résidences principales sont en contrepartie plus basses. Le taux de logements vacants (1,9 %) est inférieur à la moyenne départementale (9,6 %).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Ax-les-Thermes est située à l'intersection de deux grands axes : la route nationale 20 et la route départementale 613.

Transports[modifier | modifier le code]

La gare est desservie par le train de nuit quotidien reliant Paris-Austerlitz à Latour-de-Carol. Le trajet dure environ 9 heures. Cette gare est reliée à Toulouse par six trains quotidiens. Mise en service en 1888 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, elle appartient à la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Ax-les-Thermes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[37],[38].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Ax-les-Thermes.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Ax-les-Thermes[40]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[41].

La commune est exposée au risque d'avalanche lié notamment à la pratique du ski compte tenu d’une fréquentation hivernale croissante. Un plan d’Intervention et de déclenchement des avalanches (PIDA) a en particulier été élaboré[42].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation, mouvement de terrain et avalanche approuvé le 6 juin 2005[43].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[44].

Sur le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages. Elle est en effet dans la zone de proximité immédiate d'un barrage classé PPI[45].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ax-les-Thermes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[46].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Ax en 1418[47].

Ax-les-Thermes tire son nom du mot latin Aquis, ablatif-locatif pluriel d’aqua « eau » qui a aussi donné les toponymes du type Aix[47]. Il désigne souvent des eaux thermales[47].

Entre 1850 et 1888, la ville a changé trois fois de nom passant de Ax à Ax-Les-Bains pour finir avec Ax-Les-Thermes : le déterminant complémentaire les-Thermes a été ajouté en 1888 par décret présidentiel pour éviter les confusions avec les villes de Dax, Aix-en-Provence et Aix-les-Bains[48].

Au Moyen Âge, la ville se nommait Aqcs et avait pour surnom « la perle des Pyrénées »[49].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Les eaux sulfurées sodiques d'Ax, les plus chaudes des Pyrénées (jusqu'à 77 °C), étaient déjà connues à l'époque gallo-romaine.

Des fortifications avec six tours auraient existé sur le lieu-dit « Castel Mau » à l'époque de Jules César, et des pièces de monnaie romaines ont été trouvées sur place en 1875, ce qui pourrait confirmer une présence romaine sur le site.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 978, dans le cadre des conflits entre le comte Oliba Cabreta de Cerdagne et le comte Roger Ier de Carcassonne, les moines du monastère de Ripoll dérobent les reliques de saint Eudald conservées dans l'église Saint-Vincent[50]. Sous la pression du cerdan, Arnaud de Carcassonne ou de Sabarthès prévoit dans son testament de léguer les terres d'Ax à l'abbaye de Lagrasse ou bien à l'abbaye de Cuxa s'il n'avait pas d'enfant, en 987[51]. La ville d'Ax appartiendra finalement au comté de Foix et sera un Consulat de celui-ci. En 1260, le comte Roger IV fit construire une léproserie à côté du bassin des Ladres, sur l'ordre de Saint Louis pour soigner les croisés de retour de Terre Sainte atteints de la lèpre.

Au XIIIe siècle, une nouvelle enceinte à huit tours fut construite, et au XIVe, ce sont les cathares qui se répandirent à Ax comme dans toute la région (voir le château de Montségur et la croisade contre les albigeois) et une répression sanglante s'instaura.

La ville a connu de plusieurs incendies importants au XIIIe siècle, puis en 1355[49].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1586, une épidémie de peste fit une centaine de morts. Des incendies dévastèrent la ville en 1587 (destruction des archives et exode de la population) et 1615[49].

En 1651, la ville se souleva contre le commandant Marchin qui, trahissant le jeune roi Louis XIV, rejoignait Louis II de Condé, durant la Fronde des Princes. En 1811 et 1812, les Espagnols s'emparent d'Ax.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Un incendie produisit de graves dégâts en 1880[49].

En 1888, le chemin de fer arriva à Ax et la ville prit un nouvel essor. En 1955, le téléphérique rejoignant le Saquet (station de ski Ax 3 Domaines) est inauguré et en 1977, la porte d'Espagne, dernier rempart médiéval, est démolie.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Ax-les-Thermes est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège[I 5], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[52].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 5].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 5], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[53].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[54],[55].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis 1790[56]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 1989 Alain Aybram    
mars 1989 mars 1995 Gérard Balista DVD  
18 juin 1995 18 mars 2001 Augustin Bonrepaux PS Conseiller général (1976-2001), député (1981-2007)
25 mars 2001 15 mars 2008 Alain Chenebeau PS  
15 mars 2008 29 mars 2014 Pierre Peyronne PS  
29 mars 2014 En cours Dominique Fourcade DVG  

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].

En 2021, la commune comptait 1 283 habitants[Note 6], en augmentation de 4,22 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5541 5041 7731 8631 9271 9911 9081 8811 843
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7101 6791 6321 6931 6951 7461 8131 6091 545
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5031 4801 6241 5631 3301 3381 3121 5011 422
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 6281 6881 5621 4781 4891 4411 4981 5091 384
2014 2019 2021 - - - - - -
1 2441 2881 283------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune compte une école maternelle, une école primaire et le collège Mario-Beulaygue.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Chaque année depuis 2003 se tient en août l'Université d'été Ludovia consacrée aux usages numériques dans l'éducation (plus de 1 000 participants)[61].

Sport[modifier | modifier le code]

Cyclisme[modifier | modifier le code]

Ax-les-Thermes et sa station Ax 3 Domaines font partie des Villes-étapes du Tour de France depuis 1933. En 80 ans, le Tour de France est arrivé 11 fois sur la commune :

Édition Étape Vainqueur d'étape
1933 15e étape Jean Aerts (BEL)
1934 15e étape Roger Lapébie (FRA)
1937 14e étape (b) Mariano Cañardo (ESP)
1955 15e étape Luciano Pezzi (ITA)
1957 16e étape Jean Bourlès (FRA)
1965 10e étape Guido Reybrouck (BEL)
2001 12e étape Félix Cárdenas (COL)[62]
2003 13e étape Carlos Sastre (ESP)
2005 14e étape Georg Totschnig (AUT)
2010 14e étape Christophe Riblon (FRA)
2013 8e étape Christopher Froome (GBR)[63]

Santé[modifier | modifier le code]

La ville, en raison de ses eaux thermales était très prisée au Moyen Âge pour soigner la lèpre. De nos jours, certains établissements thermaux de la ville proposent des soins, ainsi que des cures. De plus, la ville possède un hôpital (hôpital saint-Louis)

Vue de la commune avant 1910.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 597 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 036 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 250 [I 6] (19 820  dans le département[I 7]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 8] 5,8 % 7,9 % 8,9 %
Département[I 9] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 750 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (69,9 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 11]. Elle compte 1 077 emplois en 2018, contre 1 117 en 2013 et 1 079 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 541, soit un indicateur de concentration d'emploi de 199,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,7 %[I 12].

Sur ces 541 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 390 travaillent dans la commune, soit 72 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 46,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,1 % les transports en commun, 37,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

311 établissements[Note 9] sont implantés à Ax-les-Thermes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 311 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 4,5 % (12,9 %)
Construction 10 3,2 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
134 43,1 % (27,5 %)
Information et communication 2 0,6 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 6 1,9 % (2,8 %)
Activités immobilières 25 8 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
20 6,4 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
79 25,4 % (14,4 %)
Autres activités de services 21 6,8 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 43,1 % du nombre total d'établissements de la commune (134 sur les 311 entreprises implantées à Ax-les-Thermes), contre 27,5 % au niveau départemental[I 16]. Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[64] :

  • Savasem, téléphériques et remontées mécaniques (7 633 k€)
  • Telemark Pyrénées, commerce de détail d'articles de sport en magasin spécialisé (2 284 k€)
  • Casino d'Ax-les-Thermes, organisation de jeux de hasard et d'argent (1 201 k€)
  • Mdo Pyrénées, téléphériques et remontées mécaniques (955 k€)
  • Domaine de la Vallee d'Ax-les-Thermes - Sodvat, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (723 k€)

Les activités locales s'appuient principalement sur l'élevage (bovins, ovins), sur le thermalisme (ses soixante sources hyper-thermales, aux températures variant de 18 à 78 °C, alimentent trois établissements : le Couloubret, le Modèle et le Teich. On y soigne surtout les sciatiques, les rhumatismes et certaines infections des voies respiratoires. Les sports d'hiver et le tourisme en général sont aussi des secteurs dominants de l'économie.

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010
Exploitations 8 3 2
Superficie agricole utilisée (ha) 64 18 34

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[65]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[66]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 12] de 2010 (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 34 ha[66].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La Station de sports d'hiver Ax 3 Domaines est située sur la commune
  • Le Bassin des Ladres, au centre de la ville, est alimenté par des sources chaudes sortant de terre à 77 °C. La fontaine la plus connue est la fontaine des canons. Au Moyen Âge, ce bassin servait à guérir les lépreux ou bien à ébouillanter les animaux. D'ailleurs l'hôpital Saint-Louis est situé à 1 mètre du bassin. Le bassin fut construit sur ordre de Roger comte de Foix sous le règne de Saint Louis. Le Bassin de la Basse est également un bassin-pédiluve public.
  • Le château de Villemur, manoir construit en 1910 par Georges Goubeau ingénieur général des mines de talc de Luzenac.
  • Le château Delcassé construit en 1900 (453 m² sur 3 étages) à la demande du ministre Théophile Delcassé avec des éléments Art nouveau.
  • L'église Saint-Vincent, place du Breilh. L'église Saint-Vincent est déjà citée dans un acte de donation par Arnaud de Carcassonne de la ville et de l'église à l'abbaye de Lagrasse, daté de 994.
  • La chapelle Saint-Jérôme ou chapelle des Pénitents-Bleus, construite en 1607 par souscription publique pour la confrérie des Pénitents bleus. Sa décoration comprend un retable de style baroque pyrénéen. La chapelle sert de lieu d'exposition.
  • L'oratoire de la Vierge, construit en 1875 par l'abbé Melchior Comminges sur le rocher de la Vierge.
  • Les ruines du Castel Maou (XIIe et XIVe siècle) et vestige de la porte Encaralpou.
  • Le casino, construit en 1904, reconnaissable à ses deux tours fantaisistes.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Faune et flore[modifier | modifier le code]

L'isard des Pyrénées, très présent dans la région.
Le Lis des Pyrénées, observable en vallées d'Ax.

Ax-les-Thermes possède une forêt domaniale d'une superficie de 708,32 hectares, avec une altitude variant de 1 200 à 1 797 mètres. C'est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), un espace naturel inventorié en raison de son caractère remarquable. Sa gestion est assurée par l'Office national des forêts (ONF) en application du Code forestier[68]. Lors du dernier inventaire naturaliste, des espèces de Martre des pins, sanglier, Grand Tétras, et Pic noir ont été recensées.

La réserve nationale de chasse et de faune sauvage d'Orlu, vaste de 4 000 hectares, se situe à moins de dix kilomètres d'Ax-les-Thermes. La région se caractérise par une des plus fortes densités d'isards de la chaîne pyrénéenne. Il est possible d'y apercevoir d'autres espèces, plus rares, comme la marmotte, le gypaète barbu (rapace, charognard de plus de deux mètres cinquante d’envergure), le grand tétras (sous-espèce endémique Tetrao urogallus aquitanicus), l'aigle royal ou encore la perdrix grise des Pyrénées, le lagopède alpin des Pyrénées et le lézard des Pyrénées.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Ax-les-Thermes Blason
D'or à trois pals de gueules[69].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Auphan, Ax-les-Thermes : Les sources, ses établissements, sa thérapeutique, Delord-Bochm et Martial, 1903
  • Jean-Pierre Auriac, Contribution à l'étude des eaux thermo-minérales d'Ax-les-Thermes, Université Paul Sabatier, Toulouse, 1976, 128 p.
  • Emile Bousquet, La station d'Ax-les-Thermes (Ariège). Traitement des affections chroniques des voies respiratoires et des oreilles, Impr. Pancol, Béziers, vers 1910, 24 p.
  • Dr E. Boyer, Ax-les-Thermes, éditions de la Gazette des eaux, 1913, 15 p.
  • P. Carles, La Source Pilhes d'Ax-les-Thermes, 1901
  • Maryse Labiste, Efficacité thérapeutique des eaux thermales d’Ax-les-Thermes dans différents syndromes, Université de Toulouse 3, 1984, 140 p.
  • Louis Landouzy, Cinquième voyage d'études médicales : eaux minérales, stations maritimes, climatiques et sanatoriums de France, septembre 1903 : Ax-les-Thermes (Ariège), Gadrat aîné, Foix, 1904
  • Hippolyte Marcailhou d'Aymeric, Ax-les-Thermes illustré : ses richesses thermales, son histoire, ses excursions, Gadrat aîné, Foix, 1900, 30 p.
  • Jacques Martignole, Recherches pétrographiques et structurales dans la région d'Ax-les-Thermes, Université de Toulouse, 1964, 180 p. (thèse de 3e cycle)
  • Pierre Urbain, Analyse des eaux minérales d'Ax-les-Thermes (Ariège), Expansion scientifique française, Paris, 1948, 64 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[7],[8]
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[67].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Métadonnées de la commune d'Ax-les-Thermes » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Ax-les-Thermes » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ax-les-Thermes » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ax-les-Thermes » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ax-les-Thermes » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Ax-les-Thermes » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Mairie d'Ax-les-Thermes, « Histoire et Patrimoine Thermal », sd (consulté le ).
  2. Joanne, Adolphe (1813-1881) Directeur de publication, « Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 1, A-B / publié sous la direction de Paul Joanne », 1890-1905 (consulté le ).
  3. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 365-366.
  4. Stephan Georg, « Distance entre Ax-les-Thermes et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Ax-les-Thermes », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Ax-les-Thermes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  8. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  9. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Ax-les-Thermes », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  10. Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  11. « Carte géologique d'Ax-les-Thermes » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  12. « Notice associée à la feuille n°1087 - Vicdessos de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  13. « Notice associée à la feuille n°1093 - Fontargente de la carte géologique harmonisée au 1/50 000e de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  14. Boyer, Ernest, « Ax-les-Thermes (Revue générale) », (consulté le ).
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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